24 - Cours !

ATTENTION .. CHALEUR .. INTERDIT AUX MINEURS !

****

Elle marche d'un pas rapide dans la rue, zigzaguant entre les passants, tout en appuyant sur les touches de son téléphone pour appeler son patron.

- Dis-moi que tu es sur le point d'entrer dans l'immeuble et que dans trois minutes, je pourrai te lécher ! dit-il en guise de salutations.

- Donne-moi plutôt 20 minutes, je suis sur le port.

- Tu fous quoi là-bas ?

- Rencart... chez Babel.

- Waouh... c'était professionnel ?

- Non, personnel.

- Il t'a fait une proposition en or ? Tu n'as pas pu refuser ? maugrée Gilles.

- J'ai eu une proposition, j'ai posé mes conditions, c'est à lui de réfléchir.

- Tu veux dire que... c'est le mec que tu aimerais former ?

Délia éclate de rire. Former Phil ? Et qu'en plus, il reçoive des conseils de Gilles... Rien qu'à cette idée, Délia aurait pu s'étouffer de rire.

- Ben quoi ? Qu'est-ce qu'il y a de drôle.

- C'était mon ex. C'est lui qui m'a appris à sucer comme je le fais ! Je pense pas que je puisse lui apprendre quoique ce soit !

Gilles se tait. Son ex ! Il a tenté de la consoler quand ils se sont séparés, sans jamais rien savoir d'eux, ni de leur histoire ni de leur séparation.

- Alors ??? C'était quoi cette envie de baiser ? s'impatiente Délia.

Gilles se reprend doucement en disant :

- J'ai tout le temps envie de baiser.

Mais sa conscience le corrige : Presque tout le temps ! Parce que là, plus trop... Savoir qu'elle a mangé avec son ex... Qu'ils vont peut-être reprendre leur vie de couple, que peut-être Délia ne voudra plus de lui...

- Pourquoi cela paraissait si urgent ?

- Lise m'a montré sa chatte, épilée et toute belle.

- Elle a pris l'initiative ?

- Non. Je le lui ai ordonné !

- Et ?

- Rien, je lui ai demandé de quitter mon bureau et je t'ai envoyé ce message.

- Tu veux vraiment pas l'approcher sans moi ?

- Non. Pas pour l'instant.

- Tu es seul dans ton bureau ?

- Oui.

- Alors raconte-moi ce que tu envisages pour la prochaine séance.

- Ça sera ce soir, dès que les bureaux se vident, je la ferai venir et...

Gilles s'interrompt, se lève de son siège, s'approche de la baie vitrée. Son regard se porte au loin, sur le rivage. Il est trop éloigné pour distinguer les passants, ni même les véhicules. Juste le fait de savoir Délia dans ce coin-là, lui donne envie de regarder dans cette direction.

- Et ? répète la jeune femme.

- J'adorerai la voir marcher à quatre patte nue.

- C'est faisable, quoi d'autre ?

- La lécher.

- Evidemment.

- La doigter.

- Tu veux des préservatifs ? demande-t-elle en passant devant une pharmacie.

- Pff, il faudrait hein ? Mais j'aime pas, chouine-t-il.

- Tu n'as pas eu cette discussion avec elle, et franchement, moi je ne lui ferai pas confiance à ce niveau-là. Si tu baises avec elle sans protection, tu en mettras avec moi.

- Soit...

- Donc on a dit... léchée, doigtée, puis ?

- Hum, m'enfoncer dans son cul. J'ai adoré. Elle est si serrée.

- Et au niveau soumission... ça sera quoi ta prochaine demande ? Il faut que tu poursuives son apprentissage. La culotte et la position des jambes c'est fait. Qu'est-ce que l'on ajoute ?

- Je lui ai interdit de me montrer son mécontentement aujourd'hui.

- C'est bien, mais... avance un peu plus vite.

- Que me proposes-tu ?

- Les positions d'attente, que tu te branles devant elle, sur elle sans qu'elle ose un geste et tu lui interdis de jouir jusqu'à demain soir.

- Tu veux l'empêcher d'avoir du plaisir ?

- Oui. Ce genre de plaisir, oui. Elle doit en ressentir alors qu'elle ne fait que t'en donner.

- Elle avait l'air déjà bien chaude aujourd'hui, limite impatiente.

- Demain, elle dégoulinera juste en te voyant. Ça ne te fait pas envie ?

- Je l'imagine marchant en se dandinant, sa main vérifiant l'humidité de ses cuisses, remontant le long de sa peau, s'enfonçant dans sa chatte, écartant ses lèvres, me montrant ses gestes, accélérant la pénétration de ses doigts... hmmm

- Ouvre ton pantalon !

- Délia, soupire-t-il.

- Je connais cette voix. Ta queue est aussi dure que ma chatte est trempe.

Délia, que la situation excite, commence à parler plus fort.

- Je serai là dans 10 minutes, en attendant, câline-la. Je la veux chaude, douce et prête à entrer dans ma bouche !

Délia vient de s'arrêter à un feu rouge, et plusieurs personnes l'entourent quand soudain, elle s'aperçoit de ses propos. Elle ajouta plus pour les autres piétons que pour Gilles :

- Tu sais parfaitement que je n'aime pas la glace trop froide. Laisse-la se réchauffer pour que je puisse la dévorer dès mon arrivée.

Elle croise le regard un peu amusé d'une jeune femme. Délia tourne rapidement la tête pour éviter d'éclater de rire et happe le regard d'un jeune homme. Ce dernier se met à rougir. Elle croise son propre reflet dans une vitrine et comprend ce que le jeune homme admire. Le haut de sa robe tout comme son manteau, s'ouvrent légèrement, laissant voir son décolleté généreux. Le spectacle est assez sexy, et semble surtout plaire aux regards masculins. Elle ne remet pas sa tenue en place, mais fixe longuement le voyeur en lui souriant de manière aguichante.

Gilles garde le silence, il ne veut pas se branler tout seul, pas plus qu'il ne souhaite s'exciter davantage.

- Un plaisir perso, j'ai déjà eu hier soir, merci. Si tu pouvais toi me la sortir de sa cachette, franchement je préférerais. Et c'est quoi cette histoire de glace ? Un argument pour des personnes qui t'entourent ?

- Exactement, murmure-t-elle sans lâcher du regard sa proie.

Son visage ne lui est pas inconnu, mais elle ne parvient plus à lui remettre un nom ou une identité. Elle fronce doucement les sourcils, mais refuse de lui poser la question. Le feu passe au vert, elle reprend sa marche rapide et ne se préoccupe plus des autres.

- Tu n'aimes pas ta main sur toi ?

- Si... mais j'aime mieux la tienne. Elle est plus douce, plus câline, plus petite aussi... et là franchement, ce que je veux, c'est ta bouche. Délia... dis-moi que tu arrives bientôt.

- Carrefour Lecoultre !

- Prend un taxi ! s'impatiente Gilles en retournant s'asseoir derrière son écran.

- Ça sert à rien à cette heure. J'irai plus vite à pied. Et j'irai encore plus vite sans te parler.

- Cours ! ordonne Gilles en raccrochant, alors que Lise frappe à la porte de son bureau.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top