22 - Montre-moi
ATTENTION .. CHALEUR .. INTERDIT AUX MINEURS !
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La tension est palpable, personne ne veut lâcher prise dans ses positions et c'est sans aucune avancée qu'ils terminent leur réunion. Dès l'écran noir et la communication coupée, Délia se quitte son siège et s'exclame :
- Mais quels cons ! Ils vont se planter et en beauté. Ils ont encore rien compris.
- Ils ont plus besoin de nous que nous d'eux, je te rappelle. Laisse-les mijoter encore un jour ou deux et tu verras...
- Je manque de stock et tu le sais. Si je ne commande pas la marchandise rapidement...
- Il n'est pas question que je leur paie leur matos à leur tarif. Cherche une autre boite.
- A ce tarif là, il n'y a rien en Europe. Et je croyais que le logo de cette ligne c'était justement de faire travailler les entreprises proches de nous.
- Oui, c'est le cas, en effet. Démerde-toi !
Délia retrousse les manches de son tailleur, empoigne son ordinateur et s'approche de la porte du bureau lorsque Gilles l'informe :
- Lise accepte notre deal.
- Ton deal ! corrige-t-elle. Ça ne m'étonne même pas, tu vois !
- Pourquoi tu sembles mécontente ? Tu es jalouse ? Tu as peur que je n'assure pas pour vous deux ?
Elle fait demi-tour en fronçant les sourcils. Elle pose ce qu'elle a dans les mains, contourne le bureau, place une cuisse entre les jambes du patron, oblige le siège à roulettes à se déplacer et se penche exagérément.
Dans cette position, il distingue sans peine les bas affriolant et le porte-jarretelle. Il posa une main sur la cheville fine ornée d'une lanière délicate en cuir qui referme la chaussure à talon. Ses doigts remontent doucement le long de son mollet et s'attardent sur son genou.
- C'était quoi ce message hier soir ? Je croyais qu'on ne devait pas déborder ! claque-t-elle brusquement.
- Lucretia m'a jeté... j'avais pas le moral.
- Tu aurais aimé une petite gâterie avec ton bras-droit ?
- J'aurais aimé passer la nuit à te câliner, oui.
- Tu m'aurais fait jouir dans chacune des pièces de ta maison ?
- Je t'aurais fait prendre un pied comme jamais. Tu étais somptueuse dans ta jupe fendue...
Elle pose une main sur l'intérieur de sa cuisse et remonte lentement le long de sa jambe, s'amuse avec l'attache en dentelle, remonte encore, frôle son bout de ficelle, l'écarte, enfouit un doigt entre ses lèvres, fait quelques mouvements pour recueillir un peu de son jus, ressort son doigt et le passe sur les lèvres de Gilles avant qu'il ne le gobe. Il en ferme les yeux et déglutit bruyamment. Elle déplace son pied près de l'entrejambe de Gilles et frôle la bosse qui s'y dessine. Il gémit et ouvre les yeux. Elle veut juste s'amuser, mais lorsqu'elle souhaite retirer son pied, il lui retient la cheville et appuie plus fortement contre sa queue.
- Tu as fait quoi pour te soulager ? demande-t-elle.
- Devine.
- Tout seul ?
- Tu vois une autre solution ?
- Montre-moi.
- Délia, soupire-t-il.
- J'adore te voir te branler... ça m'excite, glousse-t-elle.
Il se pince les lèvres, lui aussi adore la voir se caresser. Il comprend parfaitement ce plaisir.
Il lâche la jambe de la jeune femme, décroche son bouton, descend la fermeture éclair, baisse son boxer et fait sortir sa queue déjà bien bandée.
Délia sourit et se fait violence pour ne pas s'agenouiller pour le sucer. Elle passe le bout de sa langue sur les lèvres et admire la main ferme de Gilles caresser sa hampe, recouvrir son gland avec son prépuce, le retirer, le faire très lentement, puis accélérer ses gestes. Le bruit de ses gestes rend Délia folle d'envie. Elle prend appui avec son pied sur le bureau, remonte sa jupe, glisse ses doigts dans sa fente et au moment où elle enfonce son index profondément, l'interphone de Gilles les fait sursauter.
Délia retire son doigt en soupirant, alors qu'il poursuit un peu au ralentit. Elle appuie sur le bouton :
- Oui ? dit-elle d'un ton impatient.
- Le rendez-vous de Monsieur Baco est arrivé. Dois-je faire patienter Monsieur Chollet en salle de conférence ?
- Oui, soupire Gilles, alors qu'il réalise que son petit plaisir matinal va être reporté. Oui, installez-le dans la petite salle, offrez-lui un café, et excusez mon retard. Je termine avec Délia et je suis à lui.
Délia n'attend pas la confirmation de Lise et coupe l'interphone. Elle descend sa jambe, hausse une épaule en annonçant :
- Ce n'est que partie remise, patron. Tu veux un seau d'eau pour te calmer ?
- Tu as sans doute une meilleure manière de me rendre présentable.
- Tu pense à quoi ? Ma bouche ?
- Ou ton cul !
- Il n'attendra pas aussi longtemps. Il est plutôt du genre impatient, Chollet. Allez rhabille-toi.
- Impossible... regarde !
Et effectivement, le sexe de Gilles est trop gros pour être rangé bien à l'abri dans son pantalon.
Délia s'approche, lui resserre les jambes l'une contre l'autre, alors qu'elle écarte les siennes. Elle l'oblige à poser ses mains sur ses fesses nues, se penche en avant, approche le visage de son patron sur son décolleté et lui glisse à l'oreille :
- Imagine la poitrine de ta belle-mère, tombante, flasque, une auréole plus grosse que l'autre. Son ventre bondonnant et plein de cicatrices et de vergetures. Tu entends sa voix criarde ? Tu l'entends là ? C'est elle, non ? Dans le couloir...
Gilles appuie plus fortement sur les fesses de Délia et l'obligea à s'empaler sur son sexe toujours tendu.
- Bien essayé, mais tu es trop bandante pour que je...
Elle se hisse tout le long de sa hampe, se laisse retomber lourdement et gémit dans son cou. Il l'aide à se relever, à se redresser une fois, puis deux, puis...
L'interphone les interrompt à nouveau. Délia appuie à l'aveugle, alors que Gilles lui intime l'ordre de ne pas répondre !
- Madame Baco est là, Monsieur. Elle désire vous parler.
Délia lâche l'interphone, saute loin de Gilles, remet sa jupe sur ses cuisses de manière plus conventionnelle et s'éloigne rapidement du bureau. Elle prend son téléphone dans son sac, le colle à son oreille et tout en marchant le long de la fenêtre, elle fait semblant de s'entretenir en anglais avec un potentiel client.
Gilles approche son siège de son bureau et finit de se vêtir caché à l'abri des regards. Lise ouvre la porte pour laisser entrer Lucretia.
La secrétaire fronce les sourcils suspicieuse en cherchant un indice, elle reste immobile à regarder ses deux supérieurs alors que Lucretia la remercie en lui fermant quasiment la porte au nez.
- J'ai un rendez-vous, dit rapidement Gilles.
- Je ne serai pas longue, dit-elle en faisant signe à Délia de loin. Je m'en veux pour hier soir.
Gilles n'en croyant pas ses oreilles la fixe d'un air ébahi.
- J'ai envie de réparer. Tu fais des efforts et... que dirais-tu d'un petit week-end en amoureux ? Rien que toi, moi et... l'amour. Ou plutôt... un week-end de folie et de sexe.
Gilles en reste sans voix. Il ouvre la bouche, la referma comme un poisson, sans pouvoir dire ou faire quoique ce soit. Puis se souvenant que la présence de Délia devrait normalement gêner sa femme, il tourne la tête et fait comprendre à Lucretia qu'ils en parleront le soir-même, lorsqu'ils seront seuls à la maison.
- Tu n'avais pas besoin de te déplacer pour...
- Si... je dois aller réserver l'endroit. J'ai trouvé un truc fabuleux. Tu devrais adorer. J'ai carte blanche pour les dates ?
Il hoche la tête, toujours surpris. Lucretia se penche par-dessus le bureau, embrasse rapidement les lèvres de son mari, et ressort de la pièce aussi vite qu'elle y est entrée.
Délia arrête de parler dans le vide. Gilles soupire bruyamment en prenant appui contre son dossier.
- Toi, tu pourrais me parler de n'importe quoi, je trouverai toujours quelque chose d'excitant dans tes propos... Elle... Elle débarque et me fait débander direct. Tellement c'est un glaçon.
- Excuse-moi, mais là... je l'ai trouvé plutôt... entreprenante.
- C'est pas la première fois qu'elle essaie d'organiser un truc. Ça tombe toujours mal... soit elle est malade, un imprévu majeur ou alors, on s'engueule tout le week-end.
- Fais un effort et sois aussi doux qu'un agneau.
- Quand je me fais aguicher puis repousser... ma douceur en prend un coup, désolé ! Faudrait que tu te trouves dans la chambre d'à côté. Je pourrais ainsi venir me soulager vers toi et éviter de monter dans les tours.
- Arrête ! Là, elle a bien failli nous surprendre. Et si les mots crus ne me gênent pas, me faire passer pour un vide-couille... j'aime pas trop !
- Excuse-moi, murmure-t-il penaud.
- Chollet t'attend et je crois que ton pantalon ne montrera plus rien de gênant. Allez... go ! Au boulot !
Délia ouvre la porte, suivit immédiatement de Gilles. Tous deux marchent en direction de la salle de conférence, mais Délia bifurque et s'enferme dans son bureau pour trouver une solution pour la marchandise manquante.
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