2 - Quel accueil

ATTENTION .. CHALEUR .. INTERDIT AUX MINEURS !

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L'homme au charme indéniable, à l'allure athlétique et à la prestance que seul l'argent en abondance peut offrir, se plante devant elle en la fixant durement.

- Laisse-moi t'expliquer, réplique Délia.

Elle recule d'un pas pour garder un espace autour d'elle suffisant, mais pas trop. Elle sait que la secrétaire et sans doute d'autres employés, notamment féminines sont à l'écoute de leur conversation. Elle préfère rester proche pour éviter les éclats de voix.

Leurs regards se happent quelques secondes, Gilles se rapproche encore. La proximité est telle qu'ils paraissent plus amants que collègues. Enfin collègue !!! Plutôt supérieur et subalterne.

Il laisse son regard se balader sur la silhouette de Délia.

Elle connait sa faiblesse concernant la finesse de ses jambes, les courbes de ses hanches sans oublier le plongeon de son décolleté. Ses yeux caressent sa taille fine, remontent lentement pour s'attarder sur le collier qui décore le creux entre ses seins avant de se figer dans les pupilles de Délia.

- Je t'ai pas envoyé en Asie pour faire du shopping, dit-il froidement en saisissant le collier entre deux doigts. Ni pour parfaire ton bronzage !

- J'ai bossé, Gilles ! Je te jure que j'ai fait ce que j'ai pu...

- Apparemment, ça n'a pas suffi ! cingle-t-il.

- Non apparemment pas, répète-t-elle confuse.

- Et c'est quoi ton excuse ?

- Nos concurrents ne nous ont laissé aucune chance.

- Ça, je m'en doute. Tu peux m'apprendre un truc que je ne sais pas encore ? dit-il en frôlant la peau de la jeune femme en remettant le collier en place.

- Tu as assisté à toutes les négociations.

- Justement en dehors du bureau... qu'est-ce que t'as foutu ?

- Tu m'as dit de ne pas descendre en dessous de 20%. On avait fait tous les calculs ensemble, et on savait qu'en dessous...

- J'ai jamais dit de descendre plus bas. Juste de remporter le marché ! Avec leur 18%, nos concurrents vont se planter et c'est tant mieux. Mais si je t'ai envoyé toi, à la place d'y aller moi-même... tu ne crois pas que c'était pour...

- Tu attendais quoi de moi ?

- Tu as des arguments qu'eux n'ont pas. Il fallait t'en servir, sourit le patron d'un air ironique.

- Tu veux dire que...

- Un déhanché enivrant...

Il pose une main sur son épaule et descend le long de son bras.

- Une taille si fine que je peux en faire le tour avec mes mains.

Il lui prend le bout des doigts dans sa paume et lui fait faire un demi-tour sur elle-même.

- Deux fesses absolument fabuleuses et accueillantes.

Il approche son corps du sien, colle son bas-ventre contre ses reins, alors que sa paume se plaque sur son nombril.

- Ton parfum naturel ferait perdre la tête à n'importe quel homme.

Il frôle sa nuque avec son nez et la respire profondément alors que son index et son pouce saisissent un des boutons qui ferme la veste du tailleur de Délia. Il le défait brusquement. Un frisson parcourut le corps de la jeune femme alors qu'il murmure : 

- La douceur et la réactivité de ta peau m'a toujours étonné.

Délia qui se laisse faire, appuie sa tête contre le torse de son patron et déguste pleinement ses caresses.

Le second bouton suit le même sort que le précédent lorsque Gilles dépose un baiser sous l'oreille décorée d'une perle noire. Le dernier bouton cède et la main du PDG découvre une peau nue, des seins fermes et pointus sans aucune dentelle. 

Ses gestes deviennent plus précis. Sa main restée éloignée du corps de la jeune femme glisse le long de sa cuisse, remonte la jupe le long de sa hanche et s'amuse avec la petite ficelle qui lui sert d'unique sous-vêtement. Son autre main proche de sa poitrine empaume un sein tout en titillant la pointe déjà durcie.

- Tu sais que ça me rend fou quand je te sais nue sous tes vêtements. Savoir que ta veste te caresse les seins à chaque mouvement...

- Retire-la ! suffoque-t-elle.

- Ça t'excite quand je t'engueule ?

- Tu le sais mieux que personne ce qui m'excite, gémit-elle à mi-voix se sentant devenir chaude comme la braise.

Il l'oblige à lui faire face.

- Vire-moi cette jupe ! ordonne-t-il.

Elle recule de quelques pas, passe ses doigts dans son dos, défait la fermeture éclair qui tient sa jupe serrée sur les hanches. Le tissu vacille avant de se retrouver au sol. Elle s'en écarte.

Sa veste ouverte montre qu'un simple string protège son intimité. Le haut encore couvert de sa veste rend sa silhouette encore plus sexy. La poitrine se devine, tout comme ses fesses. Son ventre plat, légèrement doré par un bronzage intégral semble attiré son regard. Sans attendre un nouvel ordre, elle se tourne et lui montre sans doute la partie de son anatomie qui plait le plus à Gilles. Le rebondit de ses fesses et la naissance de sa raie. Elle se penche en avant, jambes tendues pour reprendre la jupe, reste quelques secondes dans cette position et tourne la tête vers son patron. Elle devine que sa respiration vient de s'accélérer.

- C'est trop long 10 jours, soupira-t-il.

- Ta femme n'a pas été coquine ? minaude Délia en se relevant lentement sans le lâcher des yeux.

- Tu sais parfaitement que ma femme me pompe que mon fric. Le reste, elle s'en fout.

- Et là tout de suite... tu aimerais bien que je te suce ?

- J'adore quand tu es vulgaire... surtout dans cette tenue.

- Tu veux que je me comporte comme une salope ? Que je m'agenouille devant toi ? Et que je t'avale entièrement ?

Sans un mot, il lui sourit et lui fait signe d'avancer.

- Tu veux que j'avance comme une chienne ?

Il ferme les yeux, et gémit à mi-voix en hochant la tête. Elle tombe sur les genoux et s'approche de lui en marchant à quatre pattes, dandinant ses fesses de manière très provocante.

Une fois près de lui, elle relève d'abord son regard, avant d'approcher son visage de son sexe. Sans les mains, elle vient le caresser à travers le tissu qui abrite une bosse prometteuse. Elle le voit fermer les yeux et l'entend lui réclamer encore des paroles chaudes :

- Je suis ta petite cochonne qui est prête à recevoir sa punition.

Mais le téléphone les interrompt. Il la laisse plantée au milieu de la pièce, accroupie alors qu'il rejoint son bureau et appuie sur le bouton de l'interphone :

- Oui ?

- Monsieur Fallet souhaite vous parler.

- Bien, passez-le moi.

Gilles s'installe dans son siège et prend appui confortablement contre le dossier, les yeux toujours braqués sur son bras-droit. Délia se relève lentement. Il salue son interlocuteur tout en  réclamant le string en dentelle qui se balade sous ses yeux. Elle le retire de manière très sensuelle se penchant exagérément, lui montrant les parties de son anatomie les plus intimes. Puis d'un geste, elle comprend qu'il souhaite qu'elle s'installe en face de lui et qu'elle écarte les genoux.

Jouant le jeu, Délia posa une cuisse sur le dossier du fauteuil et l'autre jambe trouve appui sur le bureau du directeur. Il se pince les lèvres en passant de l'intimité aux yeux de Délia tout en écoutant attentivement son interlocuteur.

Elle se lèche les lèvres avec envie. Il éloigne le combiné de son visage, pose une main sur le micro et chuchote :

- Branle-toi.

Elle ne se fait pas prier et glisse ses doigts le long de son torse, contournant son nombril, écartant les pans de sa veste, empaumant sa poitrine, avant de rejoindre sa fine toison parfaitement entretenue.

Elle écarte ses lèvres intimes délicatement et il se perd dans la contemplation du spectacle qu'elle lui offre.

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