18 - Petite panne ?
ATTENTION .. CHALEUR .. INTERDIT AUX MINEURS !
****
D'un geste brusque, il arrache sa cravate, tire comme un fou sur sa chemise, les boutons giclent l'un après l'autre, alors que la ceinture vient rapidement fouetter le sol. Son sexe est gonflé mais n'a pas encore la grosseur ni la dureté qui plait généralement à la jeune femme. Il ne s'en préoccupe guère. Il a bien d'autres moyens de satisfaire sa collègue.
Il lui saisit les chevilles à pleine main, tire sur ses jambes pour l'approcher du bord de la table et la questionne :
- Velours ou cuir ?
- Ta peau, tes mains, toi ! répond-t-elle.
Sans plus attendre, il introduit sa langue entre ses lèvres en même temps que ses doigts dans son vagin. Elle prend appui avec ses mains en s'agrippant au bord de la table. Son sexe dégouline, sa bouche soupire, ses poumons tentent de reprendre de l'air, ses muscles se crispent et un éclair transperce son corps. Elle jouit rapidement une première fois, dès que le pouce de Gilles vient titiller le bouton de Délia.
- Merde... c'est trop... rapide... enfonce-toi, je veux te sentir partout, fout la paix à mon clito, gémit-elle.
Maisil n'obtempère pas et continue ses gestes, ses caresses sur son point sensible.Elle essaie de s'éloigner, de lui retirer ses doigts, mais il la maintient sifortement qu'elle n'y arrive pas. Elle cesse la lutte et se laisse envahir parune seconde vague de jouissance. Epuisée, elle s'effondre de tout son long surla table.
Gilles adore la caresser, la lécher, poser ses mains le long de ses cuisses, remonter sur ses hanches, s'approcher de ses mamelons, les titiller, les pincer. Il aime aussi descendre le long de ses reins, se glisser dans sa raie et s'enfiler dans son trou plus serré.
Il la laisse reprendre doucement sa respiration, attend qu'elle soit à nouveau disponible pour un nouveau partage, alors que sa queue ne semble toujours pas vraiment partante pour une nouvelle réjouissance.
Délia se redresse, les joues rouges, le cou et le décolleté transpirant, son ventre encore secoué de spasmes et son cœur battant fort dans sa poitrine. Il est déçu que ses gestes n'aient pas apporter la jouissance et surtout l'éjaculation de sa cyprine et le lui dit.
- C'était intense, Gilles... mais la pression est montée d'une manière différente. Le mental fait beaucoup.
- Tu crois ?
- Hmm hmm... et toi ? Que préfères-tu pour poursuivre la soirée ? demande-t-elle en déposant un baiser sur ses lèvres, avant de jeter un œil sur son entrejambe au repos.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Je sais pas... j'en ai envie, c'est sur, mais je sais pas...
- Tu as tellement fantasmé sur Lise qu'elle t'a tout sucé. Y a plus rien pour moi, grince Délia la mine boudeuse.
- J'ai pas trop géré la pression, je crois. Mais je peux encore te faire jouir...
- Ça ira pour ce soir, marmonna-t-elle en descendant de la table.
- Sois pas fâchée... l'envie est là, c'est mécanique...
- Te fatigue pas, va !
Délia attrape son haut et l'enfile rapidement, avant de saisir sa jupe.
- Je pensais avoir un peu de temps avant de devoir me trouver un nouvel étalon pour assurer. Mais apparemment, je vais devoir combler ce manque très vite.
- Tu me fais chier... une fois, une malheureuse fois ou je peux pas, j'y arrive pas et toi tu parles de me remplacer.
Elle remonte la fermeture éclair de sa jupe en regardant intensément Gilles dans les yeux.
- Tu étais d'accord pour former un mec également. C'est juste cette partie là du contrat dont je te parle. Si ce soir, j'ai envie de baiser, je vais pas te demander la permission et encore moins te le dire. Ça ne te regarde pas.
- On n'a pas terminé le boulot ! grince-t-il en montrant les feuilles éparpillées.
- Je t'ai mâché le travail. Tu peux parfaitement finir sans moi.
Délia entoure son cou avec son écharpe et se dirige vers la porte, mais les mains de Gilles l'agrippent et l'empêchent de quitter la pièce.
- Lâche-moi !
- Non !
- Je veux baiser et tu peux plus ! J'ai besoin de sentir une queue en moi, j'ai besoin de me sentir pleine, tu comprends, couine-t-elle.
- Je vais te baiser ! Comme tu aimes, claque-t-il en remontant la jupe sur ses hanches.
- T'es jaloux ? Tu ne supportes pas que je m'envoie en l'air avec d'autres que toi ? cingle Délia.
- J'ai pas à le savoir !
- Qu'est-ce qui te fait le plus enrager ? Imaginer une queue dans ma bouche ou que je lui laisse mon cul ?
- Putain, Délia...
Elle ferme les yeux et dirige les doigts de Gilles sur sa croupe, entre ses fesses, sur sa rondelle. Elle retire sa main pour qu'il prenne le relai, mais il s'éloigne également.
- J'ai pensé encore à un truc, dit-il en lui tournant le dos et en s'approchant du bureau.
Délia le fixe abasourdie.
- Ton dernier test remonte à quand ?
Ce sujet-là avait été traité une fois pour toute, il y a quelques mois et ils s'étaient jurés une total confiance à ce propos. Pour pouvoir s'amuser n'importe où et n'importe quand, elle prenait la pilule pour éviter tout risque de grossesse. Quant au test de dépistage, ils s'étaient promis d'en faire un dès qu'ils fréquentaient quelqu'un sans se protéger.
Elle reprend son aplomb et explose :
- J'ai besoin de baiser, que mes parois te sentent, te serrent, te masturbent, que ta queue coulisse en moi, que ton corps écrase le mien, que tes mains me tiennent fermement, que tu me plotes, que tu me brusques et toi... toi tu me parles d'un test... d'un foutu test !
- Tu viens de me dire que tu baisais avec d'autres, que tu semblais même avoir des adresses... je veux m'assurer que pour toi c'est toujours aussi clair à ce propos.
Délia ouvre son sac et lui balance une enveloppe :
- Tiens, ton foutu test... j'en ai fait un en rentrant du japon la semaine dernière ! T'as intérêt à lui demander la même chose à ta pouffiasse ! Sinon...
Gilles bondit. En une fraction de seconde, il est devant elle. L'écharpe s'enroule autour du poignet gauche qu'il met derrière la nuque de la jeune femme. Puis le poignet droit rejoint le gauche, l'écharpe se serre fortement puis fait le tour de la taille de Délia. Cette dernière le fusille du regard tout en lui intimant de la lâcher. Mais Gilles ne l'écoute plus. Ou fait semblant de l'ignorer.
- Je ne suis pas ta soumise, tu n'as pas le droit de me traiter ainsi ! hurle-t-elle.
D'un geste, il défait les boutons de sa veste, d'un second, il pince les tétons et lui arrache un cri. Elle fulmine. Il contourne son corps, sans la laisser s'éloigner, défait la fermeture de sa jupe, tire un peu fortement sur le bouton qui s'envole à travers la pièce.
- Tu es fou, arrête !
- Tu voulais que je te baise ! Regarde... Tu sens comme je bande pour toi.
Au même moment, son pantalon tombe à ses pieds et son sexe s'insinue dans la raie de Délia.
- C'est quoi qui t'a fait bandé ? Qu'on s'engueule ?
- Peut-être.
- Que tu m'imagines entre les mains d'un autre.
- Ça, je veux pas y penser.
Elle sourit. C'est exactement ça en fait. Sa fierté de mâle en a pris un coup. Lui qui d'habitude parvient à la satisfaire de nombreuses fois... que ce soir, juste après une petite pipe faite par sa secrétaire, qu'il ne puisse plus assurer... ça a dû lui ficher un sacré coup. Délia sourit et le laisse diriger.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top