17 - A ton tour !

ATTENTION .. CHALEUR .. INTERDIT AUX MINEURS !

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Lise attend quelques minutes que Gilles reprenne ses esprits, souriant fièrement de l'avoir rendu à néant, mais trépignant d'impatience. Elle veut elle aussi des caresses. Elle se dandine d'un genou sur l'autre, sous le regard amusé de Délia.

- Je vais t'offrir ton plaisir, soupire Gilles sans lui accorder un regard. Délia laisse-lui le canapé.

Cette dernière se lève et fait signe à Lise de s'y installer.

Au bout de longues minutes qui paraissent interminables à Lise, Gilles s'approche enfin d'elle, et l'installe comme il en a envie, c'est-à-dire à genou sur l'assise, la poitrine appuyée contre le dossier, lui tournant ainsi le dos. Il lui écarte les jambes et lui intime le silence.

- Aussi longtemps que tu peux. Mords le tissu, si ça t'aide, mais je ne veux pas t'entendre.

Gilles a remonté son pantalon et replacé sa chemise, il est à nouveau présentable. Sa tenue contraste avec celle de la jeune femme.

Il s'accroupit dans le dos de sa secrétaire et rapidement, sa bouche lèche les fesses, la raie, descend le long du périnée et entreprend de sucer le clitoris de Lise.

Le fait d'être ainsi mise à nue devant son patron mais également devant Délia donne une once d'orgueil supplémentaire à Lise qui se retient de crier et de fléchir les jambes. Elle veut leur montrer qu'elle arrive à faire ce qu'il veut.

Mais pas longtemps.

Lorsque son orgasme la terrasse, elle glapit de bonheur, resserre les cuisses l'une contre l'autre et se laisse tomber de tout son long sur le canapé. Gilles la laisse se mettre sur le dos, en position allongée. Puis il positionne son pied muni de son haut talon sur le haut du sofa, place son autre pied par terre et la branle avec ferveur. Lise sursaute, agrippant les doigts de Gilles avec ses mains le suppliant d'arrêter. Mais ce dernier ne ralentit pas. Lise crie, hurle, mord le tissu à porter de sa bouche, ondule son corps, tentant de frapper son patron sans y parvenir. Soudain, elle sent deux autres mains la maintenir tranquille.

Délia s'en mêle et ça la rend malade.

Elle a envie de s'écrier : « Pas elle ! Qu'elle ne me touche pas ! » Mais n'y parvient pas. Son corps répond aux faveurs offertes et la jouissance qui l'électrise quelques minutes à peine après la première la laisse sans souffle. Jamais encore, elle n'avait connu un tel plaisir.

Les jappements qui sortent de sa gorge la surprennent, tout comme la crispation de son corps.

Délia la première s'éloigne d'eux. Elle part à la salle de bain se rafraichir, pendant que Gilles regagne son bureau. Il remet une nouvelle fois de l'ordre dans sa tenue que sa position a malmené et attend que Lise reprenne ses esprits.

La secrétaire commence par remettre ses jambes parallèles, puis se redresse lentement. Elle frôle sa bouche, ses lèvres semblent rougies, sensibles, presque endolories. Sans doute par les morsures qu'elle s'est elle-même infligée. Elle se lève, titube légèrement, regarde l'intérieur de la pièce à la recherche de ses vêtements. Elle voit sa jupe, mais pas sa culotte.

- J'aimerais... me rhabiller, bredouille-t-elle.

- Tu peux. Ta jupe est juste là.

- Mais... ma culotte ?

Gilles s'approche au pas de charge tenant dans sa main le sous-vêtement réclamé. Il se plante devant elle et lui demande, les yeux dans les yeux :

- Tu as aimé ?

- Oui, dit-elle dans un hoquet.

- Tu as envie de poursuivre ?

Elle hoche la tête.

- Tu vas y prendre du plaisir ?

Elle acquiesce en souriant.

- Alors la culotte reste ici.

- Mais... pour rentrer chez moi !

- Dix jours Lise ! Dix jours sans sous-vêtements. Nue sous tes vêtements, que ce soit des pantalons ou des jupes, des robes ou des shorts, tu ne porteras plus de petites culottes !

- Mais dans le bus, Monsieur, répète Lise.

- Que ce soit dans la rue, dans un taxi ou dans le bus, tu serres les jambes. Personne ne s'en apercevra. Tu en ressentiras du plaisir, de l'excitation. Et moi, cela me rendra heureux de te savoir nue sous tes vêtements.

Elle baisse la tête résignée. Enfile sa jupe, sa chemise et attend.

- Rentre chez toi, réfléchis cette nuit à cette proposition. Demain matin, si tu me réclames ton slip, je comprendrai que tu refuses notre accord. Je ne t'en voudrai pas. Et tout redeviendra comme avant. 

- Bien. Bonsoir Monsieur, Bonsoir Délia ! dit-elle en regardant vers la salle-de-bain.

Cette dernière sort au même moment et lui répond gentiment en ajoutant :

- Que du sexe, Lise. Il n'y aura pas de sentiments, pas de promesses, pas de relations. C'est juste pour le plaisir.

- Je... oui, j'avais compris, bredouille Lise en ouvrant la porte.

Délia et Gilles la suivent du regard, et attendent que la porte se referme avant d'échanger un regard complice.

- Tu es content ? Une parfaite petite soumise.

- Pas encore totalement ! Je dirai même...

- Qu'elle a tout à apprendre, complète Délia.

- Elle est jeune c'est normal, tente d'argumenter le patron, alors que Délia pouffe. Ok, c'est pas une excuse. Mais tu t'en occuperas bien et...

Sans finir sa phrase, il contourne le bureau et tout en s'approchant d'elle, se pince les lèvres, soulevant les sourcils, ondulant du bassin.

Délia ferme les yeux et secoua la tête en souriant. Elle adore sa manière de la regarder, lorsqu'il a envie de la baiser, mais là ce soir, c'est différent. Il fait le fier, se dandine dans la pièce, s'approche d'elle comme en terrain conquis. Et comme elle aime le jeu peut-être encore plus que l'acte en lui-même, elle décide elle aussi de s'amuser.

Au fur et à mesure qu'il s'avance, elle recule en direction du mur. Il accélère légèrement, elle prend appui contre le papier peint, tend un bras devant elle et retient le corps de son patron à un mètre de distance. Il la supplie du regard, baissant les yeux sur son intimité, puis sur le décolleté de la jeune femme. Elle n'obtempère pas. Elle glisse deux doigts entre les boutons de sa veste, les ouvre et tire lentement sur les pans. Elle lui montre ainsi ses pointes durcies, ses mamelons foncés, ses seins fermes sans pour autant le laisser la toucher.

- Qu'est-ce que tu cherches à la fin ? s'énerve-t-il. Je pensais qu'après la séance qu'on vient de vivre tu serais...

Délia pose un doigt sur la bouche de Gilles, qu'elle introduit brusquement en susurrant :

- Chut, elle est encore là.

Il fronce les sourcils en murmurant :

- Tu... tu crois ?

- J'ai appris à reconnaître tous les bruits de cet immeuble et je peux te dire qu'elle n'a pas quitté son bureau. Va vérifier, je termine le tableau comparatif.

Gilles s'éloigne rapidement, ouvre brusquement la porte, et se trouve nez à nez avec Lise qui tombe à la renverse, tant elle est surprise.

- Qu'est-ce que vous faites ? grince Gilles.

- Je... euh... c'est que... je ...

- Rentrez chez vous ! Je n'ai plus besoin de vous ce soir. Merci, dit-il d'un ton plus calme.

Il lui tend une main charitable pour l'aider à se relever et attend qu'elle quitte le bureau. A cette heure, il n'y a que Délia, le veilleur de nuit et lui à avoir le code d'accès pour entrer dans le bureau.

Les portes de l'ascenseur se ferment et Gilles retrouve l'intérieur de son bureau en marmonnant à Délia qu'elle avait raison. Il s'arrête net dans son élan et admire sa maîtresse entièrement nue, assise au milieu de la table de travail, les papiers autour d'elle et un stylo entre les doigts.

Elle ouvre la bouche, enfonce le capuchon entre ses lèvres et fait un léger mouvement d'aller et venue dans sa bouche sans lâcher son patron du regard. Il balade ses yeux sur l'ensemble de sa silhouette. La position est somptueuse. Sensuelle sans être vulgaire et pourtant... il sait, sent que la suite n'aura rien de très sensuel et que tout sera dans l'intensité, le plaisir et la fougue.

Elle écarte les jambes l'une de l'autre en murmurant :

- Alors comme ça, tu aimes mater ?

- J'adore ça.

Elle lèche l'objet entre ses lèvres, aspirant bruyamment, puis sort sa langue et vient le caresser en dehors de sa bouche.

- Qu'est-ce que tu préfères ? Toucher ou lécher ?

- Oh putain Délia, j'ai pas de préférence... tu veux quoi toi ?

- Jouir ! Prendre mon pied. Ejaculer sur ta table, hurler sous tes doigts, crier mes orgasmes alors que tu t'enfonceras en moi. Je veux te sentir partout, que tu m'encules, que tu baises ma bouche et mon sexe. Je te laisse choisir l'ordre ! Mais je veux tout !

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