14 - Signature du contrat
ATTENTION .. CHALEUR .. INTERDIT AUX MINEURS !
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Une dernière poignée de main, une dernière parole pleine de promesses et voilà Délia et Gilles quittant les bureaux Chollet. Leurs pas ne trahissent pas leurs émotions. Ils s'avancent vers les ascenseurs, Gilles appuie sur le bouton, un ding retentit, les portes s'ouvrent, le couple y trouve refuge et dès qu'ils sont seuls dans la cabine, tout deux laissent exploser leur joie.
- Tu as été géniale !
- Merci.
- Ça te donne une de ses énergies de baiser juste avant. La prochaine fois, prends-moi dans tes bagages ! Ils étaient à tes pieds, prêts à te supplier de bosser avec nous.
- J'ai vu, sourit Délia.
- Et dire que...
Elle pose son index sur ses lèvres lui intimant le silence.
- J'avais besoin de toi pour me porter. On forme une bonne équipe.
- Oh oui, murmure-t-il en s'amusant avec son pendentif. Tu ne peux pas m'accompagner ?
- Chez ton avocat ? Non ! Tu y vas pour quoi au juste ? La boîte ou le privé ?
- Privé. Ma femme veut...
Délia l'oblige à se taire en embrassant ses lèvres.
- Sépare tes deux mondes, Gilles. Moi avec ton entreprise, ta femme avec ta vie privée. Ne les laisse pas s'entrechoquer.
Il grimace mais s'abstient de répliquer. Il sait qu'elle a raison.
- Au fait... elle te voulait quoi la dernière fois ? Tu ne m'as jamais dit, la questionne-t-il en faisant allusion au rendez-vous de la semaine précédente.
- Elle avait entendu que tu m'avais viré, et...
- Et ?
- Rien de bien important. Juste prendre de mes nouvelles, ment Délia.
Gilles fronce les sourcils suspicieux. Il n'est pas dupe. Un simple téléphone aurait suffi. Mais il comprend que ce n'est pas le lieu pour insister. Délia ne se confie pas facilement. Vaut mieux attendre.
Ils montent tous deux dans la limousine, le chauffeur dépose Gilles en proposant de venir le rechercher dès son rendez-vous terminé et accompagne Délia au siège de la société.
La journée se poursuit sur un rythme d'enfer pour tous les deux qui cumulent les téléphones, mails et diverses séances, jusqu'à la tombée de la nuit.
Vers 19 heures, Lise frappe doucement à la porte de Gilles qui la prie d'entrer. Il est en train d'éplucher les divers articles de loi pour un contrat avec l'Asie en comparant ses notes avec celles de Délia.
- Oui ? demande Gilles sans relever le regard.
- Je croyais que... enfin je pensais que vous étiez seul, Monsieur, bégaie Lise en voyant Délia en face de son patron.
Gilles comprenant ce que Lise attend, regarde sa montre, puis Délia en lui souriant d'un air entendu.
- Entrez Lise, nous avons presque terminé. Installez-vous près de mon bureau, je suis à vous tout de suite.
Délia le fusille du regard. Elle se penche par-dessus les feuilles étalées et lui chuchote :
- T'es pas sérieux ? Tu veux faire ça ce soir ?
Il lui sourit et hoche la tête.
- Tu devrais déjà t'en occuper tout seul, je pourrai intervenir...
Gilles balaie d'un geste sa proposition et poursuit sa lecture. Les minutes passent sans que Lise ne soit à nouveau le sujet de leur discussion. Cette dernière se sent de plus en plus mal à l'aise, se tortille sur son siège, tente de paraître sexy sans pour autant être sure d'elle, et finit par vouloir vérifier son maquillage. Elle s'excuse timidement, informant son patron de son absence.
Dès qu'elle quitte le bureau, Délia rassemble ses feuilles et lui annonce :
- Tu dois lui faire signer le contrat avant qu'elle ne comprenne que tous les deux on s'amuse depuis longtemps.
- Tu as peut-être raison.
- Evidemment que j'ai raison, grogne-t-elle en voulant quitter le bureau.
- Cache-toi dans la salle de bain.
Gilles avait fait installer un lavabo et une douche derrière ses longues étagères. Il en profitait souvent pour se remettre de ses émotions lorsque son excitation était trop forte ou après une heure de sport.
Délia soupire mais obéit, à moitié curieuse de connaître la suite qu'il compte donner à ce trio improbable. Il rassemble leurs affaires dans un angle de la table, et pose à l'autre extrémité le contrat qu'il souhaite faire signer à sa secrétaire.
Cette dernière ne s'absente pas trop longtemps, apparemment toute aussi impatiente que les autres protagonistes. Elle s'étonne de retrouver Gilles tout seul.
- Madame Tiffer est partie ?
Gilles ne répond pas et fonce sur elle, le regard hypnotique. Il saisit une mèche de cheveux entre ses doigts qu'il tortille tout en susurrant :
- Alors c'est vrai ? Vous êtes d'accord ?
Elle rougit de susciter tant d'attentions soudainement. Elle lui sourit d'une mine aguicheuse et approche une main des boutons de sa chemise pour le dévêtir. Gilles recule, contourne la longue table, attrape les deux feuilles qu'il tend à Lise en disant :
- D'abord les formalités. Vous comprenez que dans ma position, je ne peux me permettre de vous faire des avances, de vous faire profiter de mon expérience et de mon savoir sans prendre un minimum de précaution.
- Oui, c'est évident, dit-elle en lisant un mot sur deux sur ce prétendu contrat.
Gilles se place derrière elle, pose une main sur son ventre, sa bouche près de son oreille et lui murmure :
- C'est une simple précaution, mais qui vous protège également. A tout moment, vous pouvez décider d'arrêter, je ne vous en ferai aucun reproche. Je ne serai pas plus désagréable avec vous et je ne changerai rien à nos rapports professionnels.
- Bien.
- A la seule condition que tout ce qui se passera entre nous trois reste ultra confidentiel. Un mot, une remarque ou une suggestion à quiconque de ce qui se passe entre nous et je vous poursuivrai devant les tribunaux.
Elle ne l'écoute plus. Il a glissé une main sous sa blouse et commence à contourner sa poitrine. Lise pose sa tête contre son torse en couinant. Elle ferme les yeux et se laisse envahir par cette lente et douce caresse.
- Voudriez-vous que je vous lise les termes de notre accord ? lui susurre-t-il au creux de l'oreille, ce qui la fait frissonner au plus au point.
Elle hoche la tête, trop heureuse de le sentir émoustillé pour elle dans son dos. Elle passe ses mains sur ses hanches, les glisse sur ses fesses et cherche le sexe qui se gonfle doucement. Elle le caresse lentement alors qu'il lui fait la lecture. Elle acquiesce à chaque fin de phrase tout en poursuivant ses gestes. Gilles se sent excité, mais bien plus par la suite de la séance que par les mouvements maladroits e sa secrétaire.
Délia aura du job, pense-t-il en souriant.
Il lance la première page sur le bureau, oblige le corps de sa secrétaire à se pencher en avant, colle son pénis entre ses fesses, lui tend un stylo en murmurant :
- Parafez, en bas à droite.
Elle s'exécute puis lui tend le stylo pour qu'il l'imite.
- Et le 3ème joueur ?
- La personne va arriver. Poursuivons !
Gilles a un peu de mal à se concentrer sur sa lecture. Lise reste penchée sur le meuble et frotte à présent ses fesses magnifiquement dessinées dans sa jupe moulante contre son bas-ventre. Il termine presque à bout de souffle par la phrase habituelle :
- Lu et approuvé le 14 novembre dans les bureaux de l'entreprise Baco. Vous avez des questions ? demande-t-il en posant la seconde feuille sous les yeux de Lise.
- Et si... enfin, s'il ne me convient pas ?
Gilles hausse les sourcils. Qu'est-ce qui ne pourrait pas lui convenir ? Son sexe ?
- De quoi parlez-vous ?
- Vous me plaisez, Monsieur. C'est certain, mais... enfin je veux dire, si je ne suis pas attiré par lui, vous m'en voudrez ? Vous serez déçu ?
- Parce que vous croyez qu'il pourrait ne pas vous convenir ? dit-il en appuyant plus fortement son gland entre ses fesses.
Il défait sa fermeture éclair, remonte la jupe de la jeune secrétaire, descend sa culotte humide et glisse le bout de sa queue à l'entrée de son sexe.
- C'est lui qui ne pourrait pas te convenir ? susurre-t-il sans réellement attendre de réponse.
L'excitation qui le gagne, lui fait oublier tous les aspects de sécurité, de respect, et il la tutoie le plus naturellement du monde.
Elle couine de surprise, recule son corps d'un coup et aspire rapidement la queue dans son vagin dégoulinant. Gilles s'exclame à bout de souffle :
- Oh putain c'que t'es serrée !
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