13 - Est-elle joueuse ?
ATTENTION .. CHALEUR .. INTERDIT AUX MINEURS !
****
Lise s'éloigne, ouvre la porte puis juste avant de quitter la pièce, elle se retourne et souligne :
- Cela pourrait être moi.
- Pardon ?
- La femme que vous décrivez... cela pourrait être moi.
- Ah oui ? Vous croyez ? dit-il en faignant de s'en rendre compte.
Il joue au plus fin.
- C'est vrai que vous avez les yeux noisette et que vous êtes blonde, mais le reste.
- J'adore baiser, dit-elle avant de rougir et de bafouiller : euh pardon, j'aime faire enfin... vous savez.
- Oui, mais vous n'arrivez pas en parler, sourit Gilles qui sent que son plan commence à se mettre en place.
- Si... si, je peux parfaitement le dire.
- Dire quoi ?
- Que j'aime le... sexe, murmure-t-elle en refermant la porte, sans quitter la pièce.
- Il me faut plus de conviction, Lise. Ce n'est pas grave, je passerai l'annonce.
Et dans un même geste, elle déchire la feuille et s'avance vers lui en se dandinant :
- J'adorerais que vous vous occupiez de moi.
Il la rejoint, sans la quitter des yeux, trop heureux que son astuce marche.
- Vous aimeriez que je vous enseigne certaines choses ? dit-il en lui caressant la joue du bout des doigts.
Elle hoche la tête en couinant.
- Mais cela devra rester confidentiel. Personne ici ne devra être au courant.
- Promis.
- Une promesse ne suffira pas. Nous signerons un accord, dit-il en glissant son index le long de son cou.
- Tout ce que vous voudrez, soupire Lise dans un souffle.
- Vous vous sentez comment en ce moment ? susurre-t-il en descendant son doigt entre ses deux seins.
- Je... euh... bien.
- Non, ce que je veux savoir c'est ce que vous ressentez entre vos jambes. Est-ce que votre sexe palpite ?
Elle hoche la tête en rougissant.
- Vérifiez.
Elle ouvre grand les yeux et semble ne pas comprendre.
- Relevez votre jupe, descendez votre culotte et glissez un doigt dans votre fente. Je veux entendre le bruit que vos doigts font dans votre vagin lorsque vous vous branlez.
- Mais Monsieur, bredouille-t-elle.
- Le sexe pour le sexe Lise ! Ne perdons pas de temps. Si vous ne vous en sentez pas capable...
Elle lui lance un regard de défi, relève sa jupe jusqu'aux hanches et en cachant le plus possible son intimité à son patron, elle fourre sa main dans sa culotte.
- On n'aura pas toujours une heure devant nous pour baiser. Il vous faudra agir plus rapidement et ne pas craindre mon regard.
Il lui prend la main de libre, la pose sur son entrejambe et murmure :
- Regardez comme vous me faites bander... Faites-moi entendre comme vous êtes humide.
Sans plus de pudeur, elle descend sa culotte sur ses cuisses et enfouit ses doigts dans un bruit de succion terriblement excitant. Elle minaude sous son regard.
- Magnifique ! Vous avez donc envie de vous amuser ?
- Oui.
- Avec moi ?
- Oh oui, suffoque-t-elle que son regard excite plus encore.
- Et si... je vous propose un jeu à trois.
- Tout ce que vous voulez monsieur, soupire-t-elle alors qu'il lui caresse les tétons qui pointent sous son chemisier quasi transparent.
- Il vous faudra garder le secret.
- Oui.
- Vous aimez obéir ?
- Je suivrai vos ordres.
- Bien, dit-il en s'éloignant brusquement. Rhabillez-vous convenablement, je rédigerai un accord que nous signerons tous les trois ce soir, après nos heures de travail.
- Ce soir ? Mais...
- Vous aviez d'autres projets ?
- Euh non, dit-elle précipitamment voyant là, l'unique occasion d'enfin coucher avec son patron.
Depuis bientôt deux ans qu'elle avait commencé à travailler pour lui, jamais ils n'avaient été proches et ça l'émoustillait à un point incroyable. Son patron était tout simplement son fantasme vivant. Forcément sa fortune n'y était pas étrangère, tout comme le pouvoir. Mais pas seulement. Elle aimait son regard, ses mains larges et soignées, son corps semblait également parfaitement proportionné. Elle l'avait imaginé des centaines de fois nu. Et la bosse qu'elle venait de frôler la fait gémir d'impatience. Il parait bien membré et elle devient pressée de s'en approcher de manière plus intime.
Jamais encore, elle n'avait couché avec deux hommes, mais pourquoi pas. Si son patron désire s'amuser avec deux personnes, peut-être est-il du genre mateur. Il a peut-être le fantasme de la voir se faire baiser. Elle sourit à cette idée.
Elle rejoint son espace sur un petit nuage, souriant béatement et partant en plein délire.
Certes, il a douze ans de plus qu'elle et il est marié, mais il vient de lui avouer qu'il n'est pas satisfait sexuellement. Rapidement, elle s'imagine devenir la nouvelle Madame Baco, se voyant au volant d'un coupé sport, courant les boutique ou cumulant les salons d'esthétiques. Sans oublier les nombreux cadeaux qu'un tel homme doit couvrir la femme de ses rêves.
Tous les employés lui devront le respect. Elle fantasme des week-end en amoureux à bord d'un yacht prestigieux ou dormant dans des palaces aux quatre coins du monde, dépensant des sommes folles pour le soir venu, accueillir son homme dans des vêtements et surtout des sous-vêtements affriolants. Elle se perd dans des rêves de déclarations d'amour passionné, de repas aux chandelles et d'orgie de sexe.
Elle finit même par prononcer son prénom mêlé au nom de son patron :
- Lise Baco, murmure-t-elle songeuse, alors que Délia passe devant son bureau.
Lise se reprend, adresse un sourire convenu à Délia qui ne fait pas plus attention à elle, comme à son habitude. Dès que la porte se referme sur elle, Lise grogne dans sa barbe :
- Bientôt tu te prosterneras devant moi, pouffiasse !
Délia rouvre brusquement la porte et demande :
- Vous disiez ?
Lise devient rouge écarlate et bégaie un :
- Monsieur Baco est au téléphone.
- Je sais, merci.
Délia s'enferme dans le bureau avec Gilles et pouffe en silence. Elle avait parfaitement compris les paroles grognées par la secrétaire.
Gilles l'invite à s'approcher et à lire le premier brouillon de l'accord qu'il pense faire signer à Lise. Délia lit attentivement la proposition, attrape un stylo et apporte quelques modifications. Gilles prend congé de son interlocuteur après avoir convenu d'une prochaine rencontre et interroge son bras-droit :
- Qu'est-ce que tu en penses ?
- C'est pas assez précis et insiste sur les non-sentiments. Pas d'amour, pas de promesses !
- Tu... tu crois ?
- Je suis une femme, je sais de quoi je parle ! Et tu veux lui faire signer ça quand ?
- Ce soir... on le signera tous les trois.
Délia observe son patron assis confortablement dans son fauteuil de PDG, les mains liées sur son ventre et se basculant légèrement, manifestement très content de lui.
Elle pose la feuille sur le bureau, ses mains à plat de chaque côté et se penche en avant. Dans cette position, il distingue parfaitement sa poitrine nue sous sa veste de tailleur. Il en ferme les yeux et bande à nouveau comme un fou.
- Oula... elle t'a bien chauffé, on dirait, siffle-t-elle.
- Ouais... j'en peux plus, Dél'.
- J'ai pas le temps, Gilles. Tu le sais. Tu devras attendre !
- Non !
Il se lève aussi vite qu'un bonhomme monté sur ressort, contourne le bureau et se plante devant elle, tout en défaisant la ceinture et laissant tomber son pantalon le long de ses jambes. Son sexe se dresse immédiatement.
- Gilles... tu es incorrigible. Je vais être à la bourre à l'entretien de Chollet.
- Embouteillage ! C'est une excuse magnifique. Je suis quasi à bout ça ne durera pas des plombes.
- Ce qui veut dire que je n'aurai rien ?
- Je m'occuperai de toi ce soir. Après... pendant... Délia s'il te plaît. J'arriverai jamais à me concentrer sinon !
- J'ai une meilleure idée. Rhabille-toi et viens avec moi.
- Je te parle de cul, de sexe, de me faire jouir et toi tu me parles conférence.
- Le boulot, Gilles ! Ce contrat, on ne peut pas passer à côté et on ne sera pas trop de deux. Allez viens !
Penaud, il remet son pantalon, attache sa ceinture, vérifie son agenda quand Délia le surprend une nouvelle fois :
- J'ai déjà vérifié. Tu as un rendez-vous dans deux heures dans la même rue que les bureaux Chollet.
Elle lui lance sa veste, ouvre la porte et dit à la secrétaire :
- Faites appeler Georges, qu'il prépare la voiture ! Nous descendons immédiatement.
Lise s'exécute alors que Gilles apparait le sourire aux lèvres. Il a compris que Délia ne va pas le laisser sans rien. La limousine est comme une annexe à leur bureau. Il presse le pas en direction des ascenseurs tout en annonçant à Lise qu'il ne reviendra pas avant la fin de l'après-midi.
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