• Chapitre 1 : La fuite

Bonne lecture à tous, j'espère que vous allez aimer ce premier chapitre! 🥰

Pdv Omniscient :

Nous sommes au village caché de Konoha, en ce beau mois de juin. Il faisait un si grand soleil que l'on était presque ébloui par la luminosité. On pouvait entendre le magnifique chant des oiseaux qui résonnait à travers le village. Il y avait une petite brise rafraîchissante qui aidait à supporter la chaleur inhabituelle de ce mois de juin. C'est pour ce beau temps que
(T/p) avait pris le risque de sortir.

(T/p) était une jeune chunin du village aux longs cheveux (c/c) et aux yeux (c/y). Elle se baladait dehors, une capuche sur la tête couvrant l'intégralité de son visage malgré la chaleur. Il ne fallait surtout pas que les gens la reconnaissent, car ils la détestaient tous à cause de sa "malédiction", comme ils l'appelaient. Ils la fuyaient comme la peste, lui crachant dessus à chaque fois qu'ils la voyaient.

Tous les jours, elle recevait des regards de haine, des menaces de mort et des gens qui lui jetaient des pierres. Cela faisait 5 ans qu'elle subissait cela, sans jamais broncher, mais elle en avait assez. Même sa propre famille la détestait ! 5 ans qu'elle avait découvert ce pouvoir dont tout le monde avait peur, qui faisait fuir les gens dès qu'il la voyait passer, et dont elle ignorait encore les origines.

En effet, elle avait découvert qu'elle pouvait lire dans les pensées de quelqu'un en le fixant seulement quelques secondes dans les yeux et en se concentrant assez. Ce devait être un don héréditaire qui avait sauté plusieurs générations, car à sa connaissance, personne de sa famille ne possédait le même pouvoir.

Malheureusement, tous les habitants avaient peur d'elle et la détestaient à cause de ça. Sa famille avait tellement honte d'elle qu'elle lui avait strictement interdit de sortir dehors, sous peine de représailles de la part de sa mère.

C'est aussi pour cela que (T/p) se cachait, car si ses parents apprenaient qu'elle était sortie, elle aurait de gros, mais alors très gros problèmes. Et il ne valait mieux pas énerver sa mère, car elle n'était pas d'une nature très patiente, ni très douce...

Pdv (T/p) :

Il fait beau aujourd'hui pour un mois de juin je trouve ! Il y a un grand soleil ! C'est bien ! Je suis sortie car j'en avais marre de rester enfermée chez moi, à subir les cris continuels de ma mère. D'ailleurs en parlant d'elle, quelle heure est-il ? Il faut que je rentre avant qu'elle ne rentre du travail. Je regarde l'heure sur ma montre : bientôt 16h. Oh non ! Elle finit à 15h45 ! Je dois me dépêcher de rentrer sinon elle va encore me tomber dessus et je vous assure que personne n'a envie de la voir en colère... Surtout pas moi.

Je me mets à courir aussi vite que je peux, renversant quelques personnes au passage qui me crièrent dessus. Mais je peux vous assurer que leur colère n'est rien face à celle de ma mère ! Après quelques minutes de course effrénée, je vois enfin ma maison. Essoufflée, je mets ma main sur la poignée et me rends compte avec horreur que la porte est ouverte. Ce qui signifie que ma mère est déjà rentrée... Je peux déjà préparer ma tombe... Adieu monde cruel...

Je passe la porte et enlève mes chaussures le plus silencieusement possible, lorsque j'entends un raclement de gorge. Je lève alors doucement la tête et je vois ma mère au bout du couloir, les bras croisés, me fusillant du regard.

(T/p) : Ah tiens, bonjour maman...

Ma mère : Je peux savoir où tu étais ?

(T/p) : Heu... Je peux t'expliquer-

Ma mère : Tu étais encore dehors ! ALORS QUE JE T'AVAIS STRICTEMENT INTERDIT D'Y ALLER ! Espèce de d'ingrate ! Je suis déjà gentille de t'offrir un toit, et c'est comme ça que tu me remercies ? En me désobéissant ?!

(T/p) : Mais, maman j'avais mis une capuche personne ne pouvait me reconnaître ! En plus, je-

Ma mère : Tais-toi ! Ne me manque pas de respect ! Et ne m'appelle pas maman ! Pour moi, tu n'es rien d'autre qu'une bouche de plus à nourrir ! Estime toi heureuse que tu aies encore le droit de vivre ici ! Les gens nous regardent mal parce que je suis ta mère et qu'ils te détestent !

Elle lève sa main et je n'ai pas le temps de réagir que je me prends une gifle monumentale. Ma joue me brûle et je suis sûre que j'aurai une trace rouge pendant pas mal de temps. Pourquoi est-elle obligée d'être aussi horrible avec moi... Je n'ai rien demandé moi ! Je n'ai jamais demandé à naître.

Ma mère : Maintenant tu vas arrêter tes caprices et monter dans ta chambre, que ça te serve de leçon ! Je ne veux pas te voir sortir jusqu'à nouvel ordre !

(T/p) : Je- Non, je ne veux pas...

Ma mère : Pardon ? J'ai cru que tu avais dit non.

Elle dit ces mots d'une voix calme et je frissonne de peur. Je sais qu'elle va me tuer, mais j'en ai assez de me faire traiter comme ça. Si je me laisse faire, rien ne va jamais changer.

(T/p) : J'ai dit non. J'en ai assez ! Tu me dis tout le temps quoi faire, je n'ai même plus le droit de sortir ! ET JE NE SUIS PAS UN MONSTRE ! J'en ai assez de vivre dans un endroit où personne ne veut de moi... Assez de vivre ici car même mes propres parents me frappent et me rejettent ! Je n'ai pas demandé ce pouvoir moi ! Je n'ai jamais rien demandé d'ailleurs ! Est-ce que tu crois que j'ai souhaité avoir ce pouvoir ?! Tout ce que je voulais, c'est vivre tranquillement, avec une famille qui m'aime...

Ma mère : NE ME PARLE PAS SUR CE TON JE SUIS PLUS ÂGÉE QUE TOI ET TU ME DOIS LE RESPECT ! Et si, tu es un monstre ! Comment appeler autrement quelqu'un qui est capable d'entrer dans l'esprit des gens, de lire tous leurs plus grands secrets ! TU NE LEUR LAISSE MÊME PLUS D'INTIMITÉ !

(T/p) : Mais je n'utilise même pas mon pouvoir ! Et comment je pourrais respecter quelqu'un qui ne m'aime pas ?! Une mère est censée être aimante envers sa fille...

Ma mère : Ça suffit ! SORS D'ICI TOUT DE SUITE ET NE REVIENS PLUS JAMAIS ! Je ne veux plus te revoir ! J'ai assez supporté ta présence !

Voyant qu'elle s'apprêtait à me frapper une nouvelle fois, je pars en courant, claquant la porte. Je cours pendant au moins dix minutes, sans m'arrêter, pensant juste à fuir ce village maudit. Je traverse les portes du village en ne faisant pas attention aux regards à la fois curieux et méchants braqués sur moi.

Je sentais le vent fouetter mon visage, et le soleil me réchauffer les joues. Je sens aussi de l'eau couler sur mon visage, et je me rends compte que ce sont des larmes. Mais pas des larmes de tristesse, non, des larmes de joie.

La joie d'être enfin libre, la joie de ne plus voir ces regards emplis de haine, la joie de ne plus avoir à me cacher. Et aussi l'espoir de reconstruire ma vie et de vivre heureuse, loin de ceux qui me détestent. J'aimerais tellement que les gens m'apprécient pour ce que je suis, et non pour ce qu'ils pensent que je suis... Comme si c'était de ma faute tout ça !

Mes jambes avancent toutes seules, et je les laisse me guider pendant ce qu'il me semble être une éternité. Je les laisse me guider par delà la forêt, et par delà les collines. Jusqu'à ce que j'arrive à un petit lac dont l'eau reflétait la lumière du soleil. Je m'arrête, essoufflée. Je ne m'étais même pas rendue compte que j'étais allée aussi loin. Tellement d'émotions me traversent en même temps : la joie, l'impression d'être libre, l'émerveillement devant la beauté de la nature, mais aussi un peu d'appréhension.

Que vais-je faire maintenant que je suis là ? Je ne peux plus retourner dans mon village, ça c'est sûr. Je suis sûrement considérée comme une déserteuse depuis la seconde où j'ai franchi les portes du village. Et puis je ne vais manquer à personne de toute façon... En plus, même si je voulais y retourner, -ce qui est loin d'être le cas- je ne pourrai pas car je ne sais même pas où je suis.

Je décide alors de me laisser glisser le long d'un tronc d'arbre, le temps de récupérer mon souffle. Je ne sais pas quelle heure il est, mais c'est bientôt la nuit car le ciel commence doucement à s'assombrir et le soleil décline petit à petit, le ciel se teintant d'orange.

En réfléchissant à ce que je vais faire et bercée par le chant des oiseaux, mes yeux se ferment d'eux mêmes et je plonge dans le sommeil. Je trouverai une solution demain, car là je suis trop fatiguée pour réfléchir.

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Salut ça va ? Qu'avez vous pensé de ce premier chapitre ? Dites moi en commentaire votre avis, ça peut m'aider pour la suite 😉
Bonne journée

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