Le Ninja Copieur P2

Je fermai les yeux :

- Tsss... je me disais bien que j'aurais dû les jeter. Ça m'a fait repérer trop vite.

Kakashi détourna la tête :

- Tu sais que tu es pitoyable ? Ça ne sert à rien de rester froide comme ça. Tu penses sincèrement que camoufler tes sentiments ainsi te serviras à quelque chose ? Si tu n'as pas jeté ces clochettes, c'est juste que... c'est juste que...

- C'est juste que... ? Vas-y, attend ton analyse, monsieur je-sais-tout.

- Tu ne voulais pas les jeter.

Mes cheveux cachèrent mon regard s'assombrissant au fur et à mesure qu'il parlait :

- Et ? Ça te prouve que dalle, ton analyse.

- Jette-les. Et je saurais que tu ne regrettes pas de nous avoir quittés.

Je fléchis mes jambes et les appuyait contre le ventre de Kakashi en y mettant toute mes forces. Il fut projeté contre un de ces piliers en pierre entourant notre champ de combat :

- Tsss... tu m'a fait mal, en appuyant comme un malade.

Il se releva en essuyant le sang qui coula au coin de sa bouche et sourit tristement :

- Je ne pensais pas que tu irais de main morte. Tu me faisais plus mal, même durant les entraînements.

Je me jetai avant de disparaître au denier moment et en réapparaissant derrière lui :

- Raiton, pluie de foudre.

L'électricité s'abattît sur lui et j'enchaînais alors que le jutsu était toujours en action :

- Suiton, prison d'eau.

Il fut envelopper dans un cocon de liquide et ses cheveux flottèrent vers le haut :

- Alors, Kakashi, tu fais moins le fier maintenant ?

Bien évidemment, il ne répondit pas. Je vis des yeux lentement se fermer sans qu'il ne montre d'opposition :

- Tu vas te laisser tuer comme ça ? Ça ne te ressemble pas pourtant.

Une explosion retentit tout proche et des gravas me firent lâcher ma prison. Le Ninja Copieur en profita pour s'élancer hors de portée de mes attaques :

- Oups ! Désolé, j'y suis allé un peu fort, mmmh, fit Deidara en apparaissant derrière un pilier. Je vous ai dérangé je crois.

Alors qu'il allait repartir, il se retourna en annonçant, triomphant :

- On a éliminé les deux petits.

- Chōji et Ino ?

- Oui, je crois, un truc dans le genre. Par contre, y'a le jinchuriki du Kyubi qui est apparut de nulle part, avec ses potes. Tu ferais mieux de rapidement en finir et filer nous rejoindre.

- C'est ce que je fais depuis le début, blondinet.

- Tant mieux.

Il repartit dans un combat acharné et lorsque je vis le Mangekyo Sharingan de Kakashi, je fis un petit sourire en coin :

- J'ai l'impression que tu as l'intention de te battre sérieusement. Alors tu me permettras sûrement...

Je montai ma main à la hauteur de mon bandeau frontal et le relevai au-dessus de mon front de sorte à ce que mon byakugan le transperce du regard :

- Je dois t'avouer que je n'avais pas l'intention de te dévoiler un de mes secrets dès maintenant, mais bon, la vie est faîtes d'imprévues, n'est-ce pas ?

Son regard s'assombrit :

- Je vois, c'était donc ça, ton œil blanc. Dire que tu m'as berné en me disant que ça provenait d'une blessure.

- Ce qui n'est pas totalement faux, je dois quand même appuyer. J'ai seulement trouver un autre œil parce que je l'ai trouvé plus esthétique.

Sans prévenir, Kakashi, fonça sur moi en activant dojutsu :

- Qu'est-ce que tu espères faire encore face à mon byakugan, Kakashi ?!

Mes veines s'affichèrent à mes tempes et je vis distinctement tous les fluxs de chakra du blanc :

- Hakai-tekina kogeki.

Mes points de chakra vinrent frapper ceux du ninja de Konoha et il retomba à terre, un genou posé, à bout de souffle :

- J'ai seulement fait perturber tes lignes de chakra, énonçai-je. Tu tomberas à terre définitivement dans quelques instants et tu ne pourras te relever que dans quelques heures, même si une personne tente de t'aider.

Mon regard évalua d'un regard rapide les alentours et je m'accroupis à ses côtés :

- Pour... quoi... tu as fait ça ?

Mes sourcils se relevèrent et Kakashi écarquilla ses yeux lorsqu'il vit mon expression de tristesse peinte sur mon visage :

- Tu t'entêtes vraiment à en connaître la raison, hein ? Imbécile va... tu n'as pas changé d'un poil depuis qu'on se connaît.

Une seule larme vint goutter sur le torse du blanc :

- Si... tu es si triste... de ta décision... pourquoi as-tu décidé de partir ?

Je cachai mes yeux de ma main et secouai la tête :

- Je l'ai fait, car... je déteste Konoha.

- Ce n'est pas une raison ! Tu veux me faire croire que tu me détestes ?! Que tu détestes Naruto ?! Que tu détestes Minato ?! Donne-moi alors une raison de pourquoi tu pleurerais si tu t'en foutais de nous comme tu le dis !

- C'est vrai. Je tiens à vous.

Une explosion retentit :

- Mais ne m'en veux pas, Kakashi, je crois que... je suis tombée amoureuse de Deidara.

Je me redressai en fermant mes yeux et m'éloignai. Kakashi prononça une dernière phrase avant de fermer les yeux :

- Mais moi... c'est de toi dont je suis tombé amoureux.

Ces paroles qu'il pensait inaudibles me parvinrent malgré tout aux oreiller. Je murmurai :

- Kakashi... si Deidara n'était pas apparu dans ma vie, tu aurais peut-être pu me charmer.

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