Ça🎈~5

Bon, dois-je à nouveau préciser que cette fanfiction est purement parodique ? Et que rien de l'univers de Stephen King ne m'appartient ? Non ? Parfait alors x)

J'avoue qu'ici je me suis bien amusée en rajoutant une dose de romance ! J'espère que cela vous conviendra. Il y a aussi pas mal de défis qui ont été mélangés dans ce chapitre.

=> Petite question du jour, quel est votre âge ?

Je vous souhaite une bonne lecture/rigolade !

Ça 5

Encore un autre jour au paradis de la peur.

Derry était vraiment l'endroit idéal pour s'épanouir, du moins pour une entité comme Ça. Une fois de plus, il avait réussir à donner une trouille monstre à l'un des gamins du clan des ratés et il en était fier comme un coq en pâte !

Comment s'appelait-il déjà ? Hum, Pennywise ne se souvenait plus exactement malgré ses capacités accrues de télépathie. A vrai dire il s'en fichait pas mal. Son esprit complexe était ailleurs depuis quelques temps mais encore plus maintenant qu'il s'était fixé un tout nouvel objectif, anéantir Barry. Ce petit idiot sans cervelle ne payait rien pour attendre, il allait effrayer la mort de lui.

Aux bruits des pas, Ça se baissa puis regarda le garçon vulgairement appelé gros nichons s'enfuir dans la rue pendant qu'il claquait ses mains l'une contre l'autre pour y retirer de la poussière invisible, la poitrine gonflée à bloc. De là où il se tarissait dans son trou lugubre, l'entité plissa suspicieusement les yeux à l'humain qui semblait nerveux pour une raison totalement inconnue. De plus, l'odeur qu'il dégageait était vraiment exquise ... A lui en faire baver.

Cette odeur était celle de la peur. La délicieuse et alléchante peur ...

Mais revenons-en aux faits avant qu'il ne perde complètement les pédales et ne soit à la merci de son estomac. Pennywise savait où habitait Barry et c'était le principal pour accomplir sa prochaine mission. Il était temps d'y mettre un terme à ce jeu ridicule de séduction sans queue ni tête, Emily lui appartenait de plein droit ! Il était son seul et unique prétendant. Personne d'autre que lui n'avait le droit de mettre la main sur elle ou ailleurs ...

D'un ricanement grotesque, Ça recoiffa en vitesse sa tignasse hirsute en arrière en veillant à bien faire sa petite mèche favorite sur le haut de son crâne bulbeux. Il fallait qu'il soit beau et surtout présentable pour foutre la trouille à son ennemi numéro un !

Il faisait grand jour, mais cela lui importait peu. Car même de jour Pennywise pouvait flanquer une bonne frousse s'il le voulait. Sous la lumière des projecteurs se disait-il pour se rassurer qu'il n'allait pas misérablement échouer dans sa conquête de la terreur. Puis il était l'une des pires et des plus vieilles entités de l'univers tout entier alors il ne pouvait que réussir son coup de grâce.

La maison de Barry n'était pas vraiment moche mais pas belle non plus. Un jardin avec énormément de mauvaises herbes qui poussaient, faute de bon engrais et un ancien sapin à l'arrière ainsi qu'une vieille balançoire toute rouillée sous la fenêtre de la chambre à coucher sur le flanc droit de cette maison délabrée. Des morceaux de la toiture manquaient tout comme certaines des planches sur la façade en bois usée qui démontrait son vécu en travers les âges. Etait-ce véritablement la maison de cet humain si jovial et agaçant à la fois ? Cela ne lui correspondait guère pourtant.

Ça ressentait presque de la familiarité avec ce lieu. La maison ressemblait un peu à la sienne sauf pour l'aspect effrayant qui n'était pas vraiment présente ici. Non, cette maison était plutôt volontairement très mal entretenue. Sans aucun doute le syndrome de la flémingite aiguë qui touchait pas moins de quatre-vingt pour cent de la population locale.

Sous le trottoir et dans la bouche d'égout, Pennywise se redressa de toute sa hauteur en passant soigneusement ses mains gantées sur son costume puis entra par les conduits du lavabo de la cuisine relié à son égout. Il aimait utiliser la pleine puissance de ses capacités mentales et physiques lorsqu'il se préparait pour faire un grand coup comme celui-là.

Une fois dans la maison il se laissa tomber mollement sur le carrelage blanc de la cuisine dans un bruit sourd et écœurant, les membres ramollies comme s'il n'y avait plus d'os à l'intérieur de son corps.

Lentement mais sûrement il se releva puis replaça ses bras, ses jambes ainsi que sa tête dans le bon ordre avant de se secouer grossièrement tel un chien qui sortait de l'eau, faisant tinter ses petites clochettes. Ce n'était jamais une expérience très agréable de passer par de si petits conduits et encore moins perdre la totalité de ses os pour l'occasion !

Donc une fois sur pieds, Ça contempla les lieux qui l'entouraient d'un œil critique, les mains à ses hanches et le nez retroussé de dégout pur. Ouais, Barry vivait dans un endroit vraiment répugnant. Sa table à manger était recouverte de vaisselles sales ainsi que de paperasses inutiles et le papier peint jaune pisse du mur était bruni à cause du temps ... Pas un bon partenaire pour Emily, c'était sûr et certain maintenant.

Les égouts paraissaient même plus propres à côté de ce lieu de vie infect !

Le clown continua son exploration dans la maison demeurant silencieuse, le tic-tac régulier de la grande pendule dans le couloir rythmant ses recherches infructueuses pour l'instant. Le salon était encore plus dégoutant que le reste de la maison ou du moins de ce qu'il en voyait. Du linge sale traînait sur le sol et l'odeur immonde ... Même Maturin tout puissant prendrait ses jambes à son cou !

Ha, l'ironie.

«Répugnant ...» Marmonna Pennywise en levant les yeux au ciel.

Tandis qu'il passa son regard avisé sur la multitude d'objets incohérents qui traînait dans les parages, une bouteille en argent attira son attention sur la table basse près du vieux canapé en face de la télévision. En règle général il ne faisait pas vraiment attention à ce genre de petits détails car non seulement il y en avait pleins dans les égouts mais aussi parce qu'il n'avait pas besoin de boire pour s'amuser, lui.

Mais prit d'une soudaine curiosité Pennywise ramassa la bouteille puis goûta ce que les humains chérissaient tant en travers les âges, l'alcool. Le goût était vraiment affreux sur la langue de Ça. Il plissa son nez dans l'écœurement avant de bâillonner et de recracher l'alcool fort hors de sa gorge dorénavant en feu. Sérieusement, comment faisaient-ils pour supporter quelque chose d'aussi immonde ? Pas étonnant qu'ils leurs manquaient quelques cases.

Le clown balança énergiquement sa main devant son visage blanc puis secoua violemment la tête lorsqu'il ressentit quelques petits effets secondaires indésirables. Il cligna plusieurs fois des yeux, la vue soudainement floue. Wow, c'était surtout dans sa tête lourde et brumeuse qu'il ressentait les effets négatifs. Il se demanda brièvement si cette bouteille n'était pas un piège et contenait un genre de poison anti entité démoniaque, un peu comme l'ail pour repousser les vampires.

Pennywise prit quelques instants de plus à se remettre de ses émotions et lorsque l'effet spontané de l'alcool disparu de son système il se secoua promptement, faisant retentir les petites clochettes de son costume ancien. Heureusement que cela n'avait pas une si grande répercussion sur lui comme avec les humains un peu trop sensibles à l'alcool fort.

A nouveau en état pour poursuivre ses recherches dans la grande maison il monta les escaliers puis vit, en passant, qu'il y avait une porte en bois sous l'escalier menant au sous-sol ... Quelque chose de très intéressant en effet. Que pouvait-il bien cacher là-dessous ? Il ira vérifier plus tard et éventuellement s'y cacher pour faire peur si le terrain le permettait. Car avouons-le, la cave restait l'endroit le plus terrifiant à visiter même pour les adultes.

Finalement il arriva à l'étage où trois portes se présentèrent à lui. Celle de droite était la salle de bain, celle du milieu le bureau et celle à sa gauche la chambre de ce fameux Barry. Il remarqua, en travers la fente de la porte du milieu, que sur le bureau sous la petite fenêtre reposait une bien étrange et très laide poupée aux cheveux oranges tressés et robe blanche. Celle-ci semblait très en colère ... Et ses yeux bleus fixes abimés, paraissaient vivants.

Un lent et mauvais sourire se dessina sur les lèvres rouges du clown puis son expression s'assombrit considérablement. Barry n'était dans aucunes des pièces de la maison car Pennywise ne sentait aucune présence humaine dans les parages mais il devrait tout de même jeter un coup d'œil dans les autres pièces et prendre ainsi ses marques.

D'une main, il poussa doucement dans un grincement lent la porte de la chambre ouverte et fut assez surpris de constater que cette pièce était réellement propre et habitable contrairement au reste de la maison. Un lit à deux places sur la droite ainsi qu'une grande commode à trois tiroirs juste en face de ce dernier, donc sur sa gauche.

Une petite lampe séjournait sur un chevet juste à côté du lit. Elle était allumée alors que les rayons du soleil pénétraient d'ores et déjà à travers la fenêtre, offrant suffisamment de luminosité pour se passer d'elle.

«Aww, comme c'est mignon ! Monsieur à peur du noir ... Tu flotteras bientôt.» Se moqua librement Pennywise en éclatant aussitôt dans un fou rire macabre.

Il posa un bras autour de son estomac douloureux puis s'avança pleinement dans la chambre, son sourire narquois s'agrandissant d'avantage et ses yeux jaunissants intensément. Il y avait un léger rebond dans sa démarche qui prouvait à quel point il aimait être sadique avec ses futures proies. Sans plus tarder, le clown ouvrit les tiroirs de la commode pour voir ce que Barry avait à cacher là-dedans.

Le premier était rempli de toutes ses chemises. D'un coup de griffe, Pennywise les déchira méchamment. Dans le deuxième, les pantalons et chaussettes qu'il s'empressa de recouvrir d'un filet de bave noirâtre. Aucune pitié ! Puis vint le dernier tiroir, celui du bas ...

Pennywise cligna des yeux puis fronça ses sourcils invisibles, perplexe et hébété. Il y avait les sous-vêtements de Barry, rien de vraiment choquant mais ... Pourquoi y avait-il une petite culotte rouge parmi ses affaires ?! Il la récupéra incessamment entre deux longs doigts gantés puis la souleva devant son visage toujours aussi confus par cette drôle de découverte déconcertante.

Alors deux possibilités.

Soit Barry avait une copine ou une femme qui avait mal rangé ses affaires ou alors ... Hum, il aimait peut-être s'habiller comme les femmes ? Ça ne pouvait se retenir de rire bruyamment à son hypothèse foireuse. Cela aurait pu être encore plus marrant si l'odeur familière ne serait pas rentrée dans son odorat développé.

Tout à coup il s'arrêta de rire comme s'il venait d'être frappé à l'estomac pour y laisser sortir un gémissement, son visage se décontractant à la réalisation frappante qui lui coupa net l'envie de se moquer.

Cette odeur, il pourrait la reconnaître entre mille ! Si délicate, cette odeur féminine ... Se pourrait-il ? Non, impossible !

Ni une ni deux Pennywise colla son nez dans le tissu rouge et prit une profonde inspiration de la culotte, la rage et la jalousie explosant en simultanées dans son torse. Il recula sa tête du sous vêtement féminin puis grogna fortement de désapprobation, ses yeux virant à l'orange lumineux prouvant sa rage. Il resserra violemment sa prise sur le sous-vêtement cocasse avant de jeter sa tête en arrière pour exprimer sa colère et son désarroi.

«Il a osé ... Le petit prétentieux de sa m-» Malheureusement il ne put finir sa phrase car un bruit de grognement retentit juste derrière lui.

GRRRRRRRRRRRRRR

Surpris, Pennywise lâcha la petite culotte sur le sol et se retourna vers le chien qui grognait agressivement dans son dos. Il s'agissait d'un gros Rottweiler avec un collier en métal fait de pics en argent ornant son épais cou noir. Ses dents blanches apparaissaient hors de ses babines en signe d'avertissement, le dos bombé prêt à bondir sur l'étranger des lieux.

Le clown posa ses mains sur ses hanches puis pencha curieusement la tête sur le côté, scrutant le chien de haut en bas d'une manière insignifiante. Un piètre petit sourire prit le coin de ses lèvres alors qu'une idée fleurit dans sa tête. En moins d'une demi-seconde, il prit une apparence effrayante puis se mit à quatre pattes devant l'animal menaçant.

GRAAAAAAAWWWWW

Rugit-il avec ses trois mâchoires grandes ouvertes remplies de petites dents acérées à l'intérieur, les yeux disparaissant au-dessus de sa tête fictive. Son dos craqua bruyamment pour former une pointe et y laisser sortir de grandes et larges pattes de mantes religieuses vertes rugueuses.

Le chien arrêta prestement de grogner au clown flippant transformé puis repartit aussitôt par-là d'où il était venu, les oreilles baissées contre sa tête et gémissant de terreur. Une fois seul, Ça se redressa fièrement pour reprendre sa forme favorite et ainsi abandonner la créature effroyable qu'il n'utilisait qu'en cas d'extrême urgence. Il frotta ses mains ensemble d'expectative, un nouveau petit sourire malicieux aux lèvres.

«Qu'est-ce qui se passe encore ! C'est quoi tout ce raffut là-haut ?!» S'écria soudainement la voix agacée de Barry au rez de chaussée.

Zut ! L'humain mâle était de retour !

Vite, il fallait qu'il se cache et qu'il se prépare à lui faire la peur de sa vie. C'était le moment ou jamais de s'en débarrasser. Pennywise bondit dans le coin le plus sombre de la chambre puis se colla contre le mur en prenant la couleur de celui-ci jusqu'à ce qu'il disparaisse totalement dans la tapisserie à vieux motifs démodés.

Barry entra tout de suite après dans sa chambre en regardant le gros foutoir sur son sol, l'air absolument vénère par ce constat. Il laissa sortir un profond soupir en passant une main dans ses cheveux. Il ne se souvenait pourtant plus d'avoir fait du rangement ici ? Lui et sa mémoire de poisson rouge ... Il récupéra ses sous-vêtements sur le sol ainsi que la fameuse petite culotte rouge qu'il dû regarder à deux fois pour être sûr que son esprit ne lui joue pas de mauvais tours.

«Hey ! Mais, qu'est-ce que c'est que ça ? D'où ça sort ?» Se questionna-t-il en tournant la culotte dans tous les sens possibles, usant également de son élasticité. Apparemment il n'avait aucune idée de qui cela pouvait bien être et donc Pennywise commença à se poser de multiples questions.

S'il ne mentait pas, alors comment la culotte d'Emily avait fini par atterrir ici ?

Comme d'un simple réflexe primitif, Barry approcha la culotte près de son visage pour renifler l'odeur par curiosité. Oui, elle appartenait belle et bien à une femme car elle sentait super bon de plus elle était impeccable. Il finit par hausser paresseusement les épaules, claqua sa langue dans sa bouche puis la balança dans sa poubelle sans y accorder plus importance.

Pennywise n'arrivait tout simplement pas à se décoller du mur contre lequel il était plaqué, incapable de faire le moindre mouvement. Il était encore sous le choc à cause ce qu'il venait d'être témoin. C'était ... Vraiment très gênant comme situation. Ce n'était surement pas dans des conditions pareilles qu'il arrivera à lui faire suffisamment peur pour le déchiqueter comme il le désirait tant.

Donc il se téléporta sans plus tarder hors de la maison du diable mais entendit tout de même Barry hurler lorsqu'il ouvrit son tiroir des pantalons, là où il avait vomi sa substance nauséabonde.

«Par Merlin ! Tobby ! Tu as encore chié dans mes fringues ?!»

Ciel, quel genre de numéro c'était celui-là ?

oOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Il faisait assez sombre dans la maison d'Emily malgré le soleil matinal de l'été. Il n'était plus si tôt que cela mais les volets de sa maison n'étaient pas encore ouverts.

La femme dans le lit se leva tranquillement puis passa une main dans ses cheveux mal coiffés, un bâillement lent s'échappant de sa bouche. Elle portait une chemise grise lâche un peu trop grande pour elle qui tombait de son épaule gauche.

Elle traîna ses pieds nus sur la moquette propre tout en se dirigeant vers sa salle de bain en face de sa chambre à coucher, retirant les restes de sommeil de ses yeux à l'aide de ses poings. L'escalier en bois séparait les deux extrémités de l'étage supérieur, ce qui l'obligea à faire un tout petit détour pour arriver à la porte de la salle d'eau. Une fois à l'intérieur de celle-ci, elle alluma à l'aveuglette la lumière puis marcha tout droit vers son miroir arrondi au-dessus du lavabo blanc.

Mon Dieu, elle avait une tête épouvantable !

Emily soupira de lassitude, sa mèche de cheveux platine qui tombait dans son visage s'envolant avec l'air ainsi expiré. Elle attrapa son peigne et commença son long rituel habituel du matin. Il ne lui fallait pas très longtemps pour être bien éveillée et fin prête pour la journée à venir mais le plus difficile généralement fût cette partie, le coiffage.

Après cette étape obligatoire et le brossage de dent Emily s'attaqua à la petite touche de maquillage. Elle n'en mettait que très peu car elle se trouvait suffisamment jolie au naturel, pas besoin de se cacher derrière des tonnes de fond de teint et coloris divers. Elle maquilla légèrement ses yeux en noirs, sa bouche en rouge et une légère dose de parfum de rose. Son parfum favori après raclette.

Souriante à son propre reflet dans le miroir, Emily se pencha vers le lavabo pour y nettoyer les restes de mousses dans la vasque. Mais à l'instant même où elle se redressa pour regarder dans la glace elle s'arrêta subitement dans ses mouvements, immobile.

Ses yeux s'écarquillèrent progressivement, sa gorge s'assécha brusquement tandis que son cœur s'emballa. Là, dans le reflet du miroir il y avait un homme à quelques mètres à peine derrière elle.

Il se tenait droit au niveau du garde du corps de l'escalier qui surplombait son salon et sa cuisine ouverte, les yeux jaunâtres brillants fixés dans les siens par l'intermédiaire du miroir. Emily sentit sa respiration augmenter graduellement en intensité mais au lieu d'avoir peur de ce parfait inconnu qui était entré par effraction dans sa maison elle s'en retrouva étrangement fascinée. Voir même bien en sa présence ...

Quoi de plus curieux.

Tout en se redressant contre le lavabo et sans rompre le contact visuel avec l'étranger, Emily s'autorisa à l'examiner de bas en haut. L'homme immobile était assez beau à regarder et bien habillé. Enfin si le terme habillé correspondait à des années en arrière et pas à leur époque actuelle. Il avait des cheveux orangés foncés mi-longs coiffés en arrière ainsi qu'une ossature du visage assez marquée, surtout au niveau des pommettes. Ses lèvres étaient pincées, ce qui lui donnait un air sévère et calculateur.

Ce qui interpela particulièrement Emily lors de son étude visuel fut les espèces de traces sombres sur son visage et ses yeux anormalement jaunes. Les fameuses traces descendaient le long de ses joues et s'arrêtaient aux commissures de ses lèvres.

Elle coupa enfin l'eau qui s'écoulait perpétuellement dans la vasque puis lança un nouveau sourire confiant au reflet du miroir face à son visage, à la personne derrière elle qui n'avait toujours pas bougée de sa position à l'embrasure de la porte et qui continuait de l'étudier de cette façon fiévreuse.

L'homme mystérieux était vraiment très attrayant à bien des égards mais elle savait pertinemment de qui il s'agissait. Ce jeu devenait vraiment très intéressant pour elle. C'était excitant d'être la cible pour une fois.

Emily fût forcée de briser le contact visuel pour pouvoir se retourner vers l'étranger demeurant silencieux, la crainte au ventre qu'il disparaisse comme par enchantement pendant ce court lapsus de temps. Sauf qu'une fois face à lui, non seulement il était toujours présent mais en plus il n'était plus du tout dans la même forme qu'il lui avait préalablement montrée. Maintenant, il était en clown.

Sa taille imposante et son vieux costume grisâtre lui donnait cet air de meurtrier sadique et Emily commençait à se douter que les nombreuses disparitions dans Derry étaient à cause de lui. Qu'il en était à l'origine depuis la nuit des temps. Plus elle le regardait et plus elle comprenait qu'il s'agissait de la créature qui hantait cette ville depuis des millénaires déjà. La fameuse entité démoniaque, celle qui dévorait les jeunes âmes par l'exploitation de leur plus grande peur.

Prenant un pas en avant tout en gardant ses yeux rivés dans ceux jaunâtres de l'entité imposante, Emily l'examina plus attentivement maintenant qu'ils étaient face à face. Il ne bougeait pas d'un poil. Il restait debout les bras pendant mollement à ses côtés muni d'un sourire intimidant sur son visage blanc et craquelé.

Il avait l'air ... Mort. Une âme vide dépourvue d'émotion positive qui tuait pour le plaisir.

Mais curieusement, Emily sentait autre chose dans l'air que de la haine et de la colère. C'était assez subtile mais pourtant bien là. Quelque chose d'assez surprenant venant d'une créature diabolique telle que celle-ci. Elle continua de s'approcher le plus doucement possible de lui comme par peur de l'effrayer si elle allait trop vite, laissant ses yeux sombres dans ceux du clown toujours immobile.

Pennywise ne fit toujours aucun mouvement et incita donc Emily à se rapprocher d'avantage jusqu'à ce qu'elle ne se retrouve plus qu'à quelques centimètres de lui. Il la regardait avec curiosité, un léger rictus à son visage. Elle faisait quasiment la même taille que lui alors qu'elle était censée être plus petite ... Encore l'un de ses tours de passe-passe ? Oh oui, il adorait ça !

Il pouvait sentir son souffle moite sur sa joue droite et la chaleur émaner de son corps contre le tissu gris de son costume. Elle le touchait presque. Il ferma les yeux quelques instants, appréciant juste la proximité de leurs corps. C'était vraiment électrisant comme sensation. Il n'avait absolument pas l'habitude de ressentir ce genre de chose mais il devait bien admettre qu'il aimait grandement cette nouveauté.

Cette sensation d'être proche d'un compagnon potentiel lui avait manqué durant les dix mille dernières années. Malgré la douce solitude qu'il appréciait tant, Ça pouvait réellement jouir de la présence de quelqu'un près de lui autre que les cadavres de ses victimes. Une chaleur, un compagnon de passage pour lui apporter un semblant de joie dans cette existence vouée à la haine.

Mais Emily allait devenir une exception à la règle car elle développait en ses trois âmes quelque chose de complètement inattendu et quelque peu effrayant.

Ça rouvrit rapidement les yeux lorsqu'il sentit la main chaude de la femme sur son torse, juste au-dessus de son faux cœur. Elle passait amoureusement ses doigts longs et délicats sur le tissu soyeux de son ancien costume de clown, s'imprégnant de chaque détail, de chaque texture comme si qu'elle cherchait à se souvenir de cet instant précis. C'était un moment très sensuel et spécial. Un charme inexplicable venait de voir le jour avec ce contact pourtant si innocent.

Mais que faisait-il exactement ? Que cherchait-il à faire ? Il ne comprenait pas lui-même car son esprit était complètement embrouillé dans un épais voile de confusion.

Son visage pâle était si proche du sien, ses lèvres rouges pulpeuses à un pouce des siennes et son souffle chaud chatouillait son menton. Elle prenait de petites respirations par ses lèvres entre ouvertes, le regard fixé sur sa propre bouche rouge rubis.

Pennywise ne souriait plus. Il était comme ensorcelé par cette proximité et ce moment vraiment captivant qu'il n'avait encore jamais vraiment connu. Son cœur battait la chamade dans sa poitrine ce qui faisait vibrer les doigts d'Emily encore posés sur son torse à côté de ses pompons rouges. La tension était à son apogée.

Les deux voulaient aller de l'avant mais quelque chose d'invisible les retenaient encore. Pourquoi ? C'était une expérience comme les autres après tout. Ça avait eu d'innombrables partenaires au fil du temps alors pourquoi se sentait-il aussi nerveux avec elle ? C'était absurde. Il se figea instantanément lorsque les doigts de la jeune femme remontèrent tranquillement le long de sa collerette puis sur l'ossature prononcée de sa mâchoire, frottant son pouce contre sa joue blanche.

Puis après lui avoir esquissé un sourire timide, Emily se pencha doucement puis emporta Pennywise dans un baiser profond.

C'était comme une décharge électrique dans l'ensemble de son corps et pendant les prochaines secondes interminables, Ça ne savait absolument plus quoi faire. Il était pris au dépourvu. C'était la toute première fois qu'un contact avec un compagnon était si délicat et agréable. Son cœur factice se mit à battre plus farouchement tandis qu'une flopée d'émotions inconnues se déferla sans pitié sur lui, l'obligeant à rester complètement immobile alors qu'il l'embrassait timidement en retour.

Leurs lèvres correspondaient parfaitement bien ensemble et le temps semblait s'arrêter pour eux, le son de leurs cœurs résonnant dans leurs oreilles. Oui, l'entité avait fermé les yeux et profitait vraiment de l'instant présent car il ne s'était encore jamais senti aussi bien de toute son existence.

Emily approfondis d'avantage le baiser passionné et goûta même à un goût cuivré dans sa bouche. Elle saignait, mais elle ne s'arrêta pas pour autant. Contrairement à ce qu'elle s'était imaginé les lèvres du clown n'étaient pas rugueuses mais douces et chaudes, invitantes. Le sang s'infiltra dans sa bouche qu'elle partagea dans le baiser sans réellement le vouloir parce qu'elle ne désirait pas le rompre pour si peu.

Pennywise se sentit coupable lorsqu'elle se coupa à ses dents pointues de devant et promis de réparer cela dans un futur proche. Même son sang était délicieux alors qu'elle n'avait absolument pas peur de lui. Non, elle éprouvait autre chose, cela ressemblait à de l'excitation mélangée à une autre émotion tout aussi délicieuse que la terreur.

Peut-être même meilleur encore que tout ce qu'il avait déjà goûté.

Il laissa un gémissement guttural s'échapper de sa poitrine lorsqu'elle traça son pouce le long de sa joue et sur sa marque de gauche. Le toucher le plus divin de l'histoire ... Il pourrait devenir fou et ne plus se contenir si elle le touchait encore une fois de la sorte sur ses marques du visage ! Un endroit extrêmement sensible, un point faible.

Elle l'embrassait tellement bien. Il avait l'impression que cette créature lui aspirait la vie hors de lui ... Littéralement. A cette constatation dramatique il rouvrit subitement les yeux et voulu se décoller d'elle mais elle le repoussa violemment en arrière jusqu'à ce qu'il frappe les barrières de l'escalier qui cédèrent facilement sous son poids conséquent, le faisant ainsi basculer dans le vide.

Emily entendit le bruit du corps frapper durement le sol trois mètres plus bas mais lorsqu'elle se rapprocha du vide où Pennywise avait dégringolé il n'y avait plus rien. Plus aucunes traces, seulement le bois brisé du garde du corps éparpillé autour de son canapé.

Elle se mit à sourire, lentement, puis passa délicatement ses doigts sur ses lèvres rouges encore chaudes du baiser sensuel qu'elle venait de partager avec Ça. Elle y récolta un peu de son sang quand elle passa son index sur ses lèvres. Elle prit un instant pour l'admirer, se remémorer de l'instant passé.

Dorénavant elle portait un intérêt profond pour ce clown ainsi que son attirance surprenante pour elle. Restait à savoir pourquoi il s'intéressait autant à son cas même si elle avait déjà sa petite idée sur la question.

Prenant deux trois pas en arrière de la barrière cassée, Emily se retourna pour se retrouver en face à face avec le clown Pennywise qui lui souriait vilement. Elle sursauta puis laissa sortir un petit cri de surprise lorsqu'il entoura rapidement ses doigts gantés autour de sa gorge mais qu'il ne donna aucune pression à son emprise.

Il faisait vraiment très peur avec son visage blanc maladif, ses cheveux ternes et ses yeux creux encerclés d'un anneau noir. Le pire du pire fût ses pupilles orangés avec un contour rouge sang. Il souriait d'un air victorieux, à pleines dents, une lueur inquiétante luisait dans son regard vicieux ...

TOC TOC TOC

«Emily ? Ouvre, c'est moi, Barry ! Il faut que je te parle !» Hurla une voix grave de l'autre côté de la porte d'entrée.

Pennywise arrêta immédiatement de sourire, l'air déçu. Après avoir regardé une dernière fois dans le beau visage d'Emily il la relâcha et disparu aussitôt dans les airs, laissant la femme abasourdie et quelque peu effrayée dans son sillage.

«Hum, oui j'arrive !» Répondit-elle précipitamment en dégageant sa gorge qui s'était resserrée douloureusement.

Emily secoua la tête puis passa vite fait ses mains tremblantes sur sa chemise ample avant de dévaler deux par deux les marches de son escalier jusqu'à l'entrée. Elle arracha la porte ouverte puis leva un sourcil interrogateur à Barry, prenant appuis contre le chambranle tout en croisant les bras sur son torse. L'homme la regarda confusément de haut en bas à cause de sa drôle de mine avant qu'il n'ouvre la bouche et finisse par lui faire part de ses inquiétudes.

«Il y a eu une nouvelle disparition d'enfant dans le quartier ! Toute la ville est sous le choc !» S'exclama-t-il très sérieusement en levant l'affiche du disparu à Emily.

Elle arrêta de sourire puis attrapa l'affiche dans ses mains, son expression s'assombrissant tandis qu'elle lisait les quelques lignes de l'avis de recherche. Il s'agissait d'une petite fille d'environ sept ans qui avait disparue aux alentours des quatre heures du matin. Que faisait-elle à l'extérieur à cette heure tardive de la nuit alors qu'il y avait un couvre-feu instauré ?

Emily leva ensuite les yeux vers le visage paniqué de Barry tout en gardant une prise ferme sur l'affiche de l'enfant entre ses mains. C'était épouvantable en effet. A vrai dire elle avait encore un peu de mal à se remettre de ses émotions et ne comprenait pas vraiment la gravité de la situation même s'il semblerait que cela soit quelque chose de très grave d'après l'expression horrifiée de Barry. Apparemment son manque de réaction agaça l'homme sur son paillasson. Il passa nerveusement ses mains dans ses cheveux puis grinça des dents, au bord de la crise de nerf.

«Nous ne pouvons pas continuer comme ça. Nous devons arrêter ce fumier qui kidnappe ou pire, qui tue les enfants ! Il ne s'en sortira pas aussi facilement, c'est moi qui te le dis.» Vociféra Barry en regardant Emily droit dans les yeux, furieux.

Elle savait que ce n'était pas une mince affaire et que c'était extrêmement grave, mais elle avait la nette impression que les vérités n'allaient absolument pas lui plaire. Elle sourit tristement à Barry puis tenta de le calmer en lui promettant de l'aider à élucider toute cette histoire.

D'un sourire réconfortant elle posa une main sur son épaule, lui proposant de rentrer pour boire un coup avec elle. Cependant le retour n'était pas celui escompté.

Barry accepta sèchement son aide mais quitta sa propriété sans un dernier regard en arrière.

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Bill, Eddie, Richie et Stanley marchaient tranquillement dans la rue tout en regardant nerveusement autour d'eux. Ils avaient l'air ... Terrifiés par quelque chose, mais quoi ?

Le chef du groupe se dirigea dans une petite ruelle puis toisa durement les affiches des disparus collées un peu partout sur les murs en pierre. Sur l'une d'entre elles, il y avait la photo de Patrick. Il déglutit difficilement au sourire innocent du garçon en encre noire sur fond blanc. Même s'il faisait partie de la bande à Bowers et qu'il le haïssait avec passion il n'aurait jamais voulu ça pour lui.

D'un geste brusque Bill l'arracha du mur, son froncement de sourcil s'approfondissant au fur et à mesure qu'il fixait froidement l'affiche dans ses mains moites. Il avait également vu l'apparition du clown horrifique ainsi que son petit frère décédé Georgie dans sa cave deux jours en arrière. Bill avait été effrayé au-delà du réalisme mais aussi submergé d'un espoir sans faille que peut-être, oui peut-être, son petit frère était encore en vie quelque part ?

«C'est comme si la ville avait oublié Betty Ripson ...» Murmura Stanley à côté de lui dans l'horreur absolue en dévisageant l'avis de recherche de la jeune fille sous l'une des affiches de Patrick.

«Il faut qu'on les re-retrouve.» Répondit Bill, la mâchoire serrée.

Il sentit la colère grimper en flèche dans sa poitrine. Il ne voulait plus voir aucune disparition d'enfants dans Derry, pas tant qu'il sera là et debout pour se battre. C'était tout juste insupportable à chaque nouvelle affiche accrochée dans la ville, les photos des enfants disparus leur souriant sciemment. Il revoyait encore et toujours son petit frère à chaque fois qu'il fermait les paupières, à chaque fois qu'il faisait une activité ou même dans ses cauchemars.

Bill sortit de sa rêverie profonde lorsqu'Eddie avala bruyamment puis qu'il prit une profonde inspiration dans son inhalateur contre l'asthme.

«Les gars, où est encore passé Richie ?» Demanda ce dernier en regardant aux alentours pour voir où il était parti. Un moment il était dans la rue en train d'embêter un musicien et maintenant il avait disparu de la circulation.

Une peur bleue frappa Bill lorsqu'il s'imagina le pire, psychotant d'ores et déjà pour son ami. Et si c'était à nouveau l'œuvre du clown tueur ?! Que ce dernier ait attendu qu'ils aient le dos tourné pour pouvoir frapper ? Les garçons se jetèrent des coups d'œil nerveux puis coururent dans la rue en criant de vive voix pour Richie, la crainte aux ventres.

Heureusement, le membre du groupe disparu n'avait pas vraiment disparu en réalité. Il était juste un peu plus bas dans la rue et discutait avec une fille contre un mur, de l'autre côté du cortège de musiciens. Il ne fallut pas longtemps au reste du groupe pour arriver à leur hauteur et s'apercevoir qu'il s'agissait en fait de la nouvelle du quartier.

«C'est Emily.» Expliqua doucement Eddie en reprenant son souffle, les mains sur ses genoux.

Bill et Stanley s'échangèrent un regard perplexe puis se rapprochèrent de Richie et de la femme maintenant connue sous le nom d'Emily. Elle était à nouveau dans sa tenue d'été chaude. Exactement la même tenue qu'elle avait utilisée lors de son lavage d'automobile torride plusieurs jours auparavant, la première fois que le groupe l'avait réellement vue.

«Vous êtes vraiment la plus jolie créature qu'il m'a été donné de voir dans ma longue vie, Señorita. Je pense que je suis tombé amoureux de vous et que rien au monde ne me fera changer d'avis.» Roucoula Richie dans un accent espagnol exagéré.

«Acceptez mon cœur et je prendrais le vôtre. Et je jure solennellement que je ne l'échangerais jamais, pas même contre le tout nouveau vélo qui vient de sortir !» Soumis-t-il rêveusement d'un soupir las et d'un sourire émoussé.

«Richie ! Mais qu'est-ce que tu fiches ? Où étais-tu passé bon sang ! Tu nous a foutu une de ces frousses, crétin.» S'indigna Stanley en claquant ses mains contre ses cuisses, irrité par le comportement audacieux de son ami.

Le garçon sévèrement réprimandé les considéra un instant à tour de rôle puis après avoir redressé ses lunettes sur le pont de son nez, posa sa main à côté de sa bouche avant de se pencher vers Emily qui se retenait de rire à sa drôle de façon de draguer. Elle devait admettre qu'il s'y prenait plutôt bien pour un garçon d'à peine treize-ans ! Dommage qu'il ne mette pas en pratique ses techniques pour des filles de son âge.

«Je ne les connait pas ! Ces personnages n'arrêtent pas de me suivre partout où je vais, mais je ne les ai jamais vu de toute ma vie !» Expliqua-t-il à la légère en regardant Bill, Eddie et Stanley.

Amusée, Emily leva un sourcil à cela puis croisa ses bras sous sa poitrine, n'ayant pas encore prononcé un seul mot.

«Richie, merde ! Arrête maintenant tu deviens lourd !» Grogna Eddie en frappant le bras de Richie, jetant un petit coup d'œil timide à la jeune femme silencieuse.

Bill s'avança à son tour et avec courage il lança un regard méfiant à Emily puis attrapa la chemise bleue de Richie pour le tirer en arrière avec eux. Tandis qu'il embarquait son ami vers la rue principale avec les autres membres du groupe, il vit que le sourire de l'inconnue devint plus grand, beaucoup trop grand pour correspondre à son visage. Ses yeux s'élargirent mais il se retrouva incapable d'émettre le moindre son et lorsqu'il cligna des yeux, la vision d'horreur disparue.

«A bientôt alors Richie, Bill, Stanley et Eddie !» Cria joyeusement Emily lorsque les garçons s'éloignèrent.

Le clan des ratés se retourna pour fixer confusément la femme aux cheveux platines qui était encore dos au mur, un large sourire amusé à ses lèvres rouges. Elle leur cligna de l'œil puis fit un léger signe d'au revoir avec sa main droite. Merde ! Comment faisait-elle avec les prénoms ?

«C'est la femme de ma vie ...» Soupira Richie en secouant lentement la tête dans le déni.

Les autres garçons s'arrêtèrent une fois de plus quand ils s'aperçurent que l'imbécile de service ne suivait de nouveau plus le mouvement. Il était planté là au milieu de la rue à regarder fixement sa fameuse future femme. Bill prit une profonde inspiration pour essayer de calmer son cœur battant après avoir eu une curieuse hallucination avec Emily mais avant qu'il ne puisse s'en prendre à Richie, un autre le devança.

«Bon tu viens la grand-mère fripée ? T'es vraiment relou là !» Rappela Eddie en poussant un soupire exaspéré. La tension augmenta d'un cran au moment où Bill remarqua que Henry et son acolyte Victor se trouvaient dans une rue en face mais heureusement, ils ne s'intéressaient pas à eux.

Du moins pas encore.

Richie sembla aussi les remarquer car la seconde suivante il rattrapa les autres comme s'il venait de voir un fantôme, le visage blafard, un peu de buée derrière ses lunettes loupes et quelques perles de sueurs à son front. Merde, il pensait qu'il allait devoir courir ! Mais Henry et Victor chuchotaient à voix basse tout en fixant vicieusement la femme toute seule contre le mur qui regardait attentivement les musiciens.

Malheureusement Bill n'avait pas beaucoup de difficulté à s'imaginer sur quoi portait le sujet de discussion de ces deux abrutis pervers.

A suivre ...

Une fois de plus n'hésitez pas à me donner vos propres défis/idées ;) C'est tellement plus fun à plusieurs !

Défis Ça 5 :

Mariva -> Pennywise qui change de look.

Demonkill -> Emily en mode chaudasse quand elle voit Pennywise puis placement des mots chaussettes, Merlin et grand-mère fripée.

SwanxAngel -> Légère cuite pour notre clown favori.

Stella-Tunrida -> Richie qui drague Emily.

Chara1515 -> Ajout de plus de romance et échange d'un baiser interrompu par Barry.

A bientôt !

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