Ça🎈~12

Voici la suite !

Merci pour tous vos commentaires, c'est vraiment super gentil de votre part !

PS : Ici nous allons en connaître un peu plus sur la forme d'Emily. Mais sachez juste que cette forme s'adapte à l'histoire, non au vécu du personnage. Ce sera également la seule fois qu'on la verra comme ça, normalement.

Question du jour -> Avez-vous des animaux chez vous ?

Bonne lecture

Ça 12

Ça avait essayé de prendre contact avec elle à plusieurs reprises, mais en vain.

Après le fiasco de la fête de Derry, Emily n'avait jamais plus montré son visage en public ni même à l'extérieur de sa maison et cela depuis un jour entier. Un jour c'était long, trop long. Et Pennywise ne pouvait s'empêcher de ressentir quelque chose de complètement absurde mais surtout contre sa nature.

Après les épisodes déroutants où l'entité démoniaque ne savait pas quels genres de sentiments il éprouvait à l'égard de la femme non humaine, il ressentait maintenant ce que n'importe quel être vivant doté d'intelligence pouvait ressentir.

De l'inquiétude. Oui, tout simplement.

Pennywise soupira depuis sa bouche d'égout tout en continuant de fixer la belle maison d'Emily en face de sa position tapi dans son trou. Sa voiture qu'elle chérissait tant était dorénavant recouverte de fientes d'oiseaux et semblait prête à s'écrouler sur ses essieux fatigués par le manque d'activité. On pouvait presque croire que cette voiture avait la capacité d'éprouver par l'aspect malheureuse de cette dernière.

Le clown avait presque eu pitié d'elle si elle ne lui rappelait pas constamment l'état émotionnel critique de son compagnon.

Pourquoi n'osait-il pas simplement aller à l'intérieur de la maison pour se confronter à Emily ? Comme toutes les nombreuses fois auparavant ? Qu'est-ce qui lui en empêchait cette fois-ci ? Il pourrait tout aussi bien forcer le contact avec elle et lui donner une bonne fois pour toutes ses intentions puis fin de la discussion !

Mais non, il ne bougea toujours pas de sa cachette puante. Ses pieds refusaient de bouger pour une raison inconnue. Peur ? Certainement pas. Ça ne ressentait pas de peur mais seulement de la haine et de la colère, rien de plus ni moins.

Actuellement, il était juste très inquiet mais aussi craintif car qui disait femme en colère, disait tempête jusque sur la lune. Enfin ça c'était ce que racontait le petit livre pour les nuls qu'il prenait soin de lire régulièrement pour ne pas faire de faux pas lors du cheminement jusqu'à la réussite.

Pennywise grogna de honte d'être aussi lâche alors qu'il ne s'agissait que d'une simple femelle pour le moment inoffensive ! D'ailleurs, elle ne ferait jamais le poids contre sa puissance colossale. Puis, il eut enfin un déclic grâce à cette dernière pensée revigorante.

Prenant son courage légendaire à deux mains, le clown glissa comme un serpent hors de l'égout et s'approcha furtivement de la porte en bois blanche fermée à double tour. Il y déposa une nouvelle petite boîte rouge avec un P élégant argenté écrit dessus puis repartit aussitôt dans la noirceur accueillante de l'égout sans avoir oublié de frapper à la porte.

Quelques minutes passèrent sans que rien ne se passe, la tension palpable. Son cœur manqua un battement lorsqu'Emily entre ouvrit enfin la porte pour jeter un petit coup d'œil à l'extérieur ensoleillé.

Elle hésitait longuement mais ne voyant personne susceptible d'avoir frappé à sa porte elle l'ouvrit entièrement puis regarda timidement tout autour de son jardin et dans la rue vide, prenant ses repères après si longtemps coincée entre les quatre murs de sa maison. Ses yeux avaient du mal à s'habituer à la forte luminosité tout comme cette vague de chaleur qui la frappa en plein visage, allant jusqu'à l'étouffer quelques secondes.

C'était l'été après tout.

Ce fût à cet instant là que Ça pouvait voir qu'Emily n'avait pas dormie depuis les deux derniers jours car des poches noires étaient visibles sous ses yeux qui indiquaient clairement le manque de sommeil. Une tâche foncée entourait également son œil droit, là où Barry l'avait malencontreusement frappé.

Ses cheveux platines n'étaient pas non plus soignés comme à son habitude ni sa peau plus pâle que la normale mais ce qui interpella réellement Pennywise lors de son observation minutieuse ce fût les espèces de marques bleuâtres sur ses bras ainsi que sur son cou. Les yeux du clown virèrent au rouge intense.

Emily remarqua ensuite qu'une petite boîte rouge était sur sa paillasse, attendant patiemment d'être ramassée pour avoir son contenu mis à jour.

D'abord, elle paraissait surprise par l'objet innocent mais par la suite son regard s'assombrit considérablement. Ses sourcils se froncèrent de colère puis sans offrir un dernier regard à la jolie boîte, elle claqua la porte et glissa le loquet du verrou. Elle savait pertinemment qui était à l'origine de ce nouveau cadeau sauf qu'elle n'avait toujours pas accordé son pardon.

Pennywise sentit son cœur sauter dans sa gorge, littéralement. Il cligna rapidement des yeux comme pour effacer l'affreuse vision qu'il venait d'avoir tout en tentant d'ignorer le tiraillement constant désagréable dans sa poitrine.

D'abord, il ressentit une vive colère au rejet ce qui l'obligea à prendre deux formes à la fois et à en faire une espèce de créature à la peau noire poilue mais qui n'avait pas exactement une apparence physique concrète. Puis vint la tristesse, flagrante et lourde dans son estomac.

Ça reprit sa forme favorite de clown puis se laissa tomber à genoux dans l'eau dégoutante des canalisations, les yeux bleus ternis de peine fixant un point dans le vide. Son visage se chiffonna, rudement, jusqu'à ce qu'il n'émette une petite série de miaulement ressemblant à des lamentations.

Elle ne voulait pas de son cadeau ? Pourtant, il avait mis des yeux à l'intérieur ! Il pensait vraiment qu'elle apprécierait ce geste affectif après ce qu'il avait vu à la salle des fêtes. Après le coup de poing de Barry. Une vague de rage le secoua à la simple pensée de Barry et de son acte de violence envers sa compagne.

Boudant comme un enfant en bas âge, Pennywise serra les poings puis sortit à nouveau de l'égout, reprit la boîte entre ses mains puis accrocha un ballon rouge à la poignée de la porte d'Emily. C'était une preuve de son passage mais aussi de son intérêt inébranlable pour elle malgré son rejet difficile à encaisser.

Il voulait qu'elle sache qu'il n'abandonnera pas aussi facilement, pas cette fois ! Car dix mille ans à attendre le prochain ce sera trop long et pénible. De plus, elle titillait sa curiosité, alors autant faire l'effort. Donc sans un dernier regard en arrière il se téléporta loin de cet endroit pour réapparaitre dans le jardin de Barry.

L'homme n'était pas chez lui mais son imbécile de chien gardait la maison, excellent. Le Rottweiler jouait avec le jet d'eau en mettant ses babines dans la propulsion pour tenter d'attraper son ennemi juré, l'eau. Quel bel abruti ... Un peu comme son Maître finalement. Tel Maître, tel chien non ? Ce proverbe se vérifiait chez Barry tous les jours de la semaine vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Pennywise sourit doucement, l'expression de plus en plus endurcie au fur et à mesure qu'il s'approchait du chien inattentif. Il avait une très bonne idée pour punir Barry et surtout, pour voir souffrir quelqu'un d'autre que lui-même.

Il siffla pour attirer l'attention du chien sur lui et lorsque celui-ci le vit, il grogna de méfiance en baissant la tête, les dents blanches apparentes. Le clown sautilla joyeusement jusqu'à la bête puis ouvrit le couvercle de sa petite boîte pour y présenter son contenu à la gueule de l'animal.

Le chien arrêta immédiatement de grogner, les yeux ronds de curiosité tandis qu'il reniflait les odeurs étranges avant de se jeter sur la nourriture très particulière. Mhmm, c'était délicieux et gluant à la fois ! Pennywise rit d'amusement en voyant le chien dévorer les yeux globuleux comme s'il ne s'agissait que de simples croquettes du supermarché, satisfait de son mauvais coup qui fonctionnait à merveille.

«Bon chien !» Félicita le clown qui disparut sans laisser de trace après que le chien ait fini son quatre heure insolite.

Maintenant, il voulait souffrir dans la solitude.

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Barry n'arrivait presque plus à marcher après la cuite qu'il s'était prise hier soir à la fête. Bruh, c'était très difficile de revenir à la réalité.

Malheureusement, les souvenirs des événements dramatiques de la veille refirent surface assez aisément. Dès son réveil aux alentours des quinze heures de l'après-midi plus précisément. Surtout le passage qu'il aurait préféré rêver en toute honnêteté.

Ce qu'il avait fait à Emily, sous l'emprise de l'alcool ... Une honte immense le submergea et le rempli de remords. Il voulait se frapper mentalement d'avoir fait l'imbécile avec elle car elle ne le méritait pas, aucune de ses paroles méprisantes ni son geste déplacé.

Le seul réconfort qu'il pouvait encore avoir c'était de se dire que ce coup de poing était destiné à cet arrogant Robert.

Mais maintenant grâce à hier soir il avait la certitude qu'il éprouvait des sentiments amoureux à l'égard de la jeune femme. Sinon il n'aurait jamais réagi de cette façon face à Robert et encore moins envers Emily mais cette jalousie si farouche qu'il avait ressenti ... Elle était bien réelle. Ce n'était pas une coïncidence.

Il l'aimait et la voulait rien que pour lui, c'était dorénavant une évidence comme le nez au milieu de la figure. Sauf qu'une fois encore, il s'y était très mal pris avec elle au risque d'avoir gâché toutes ses chances.

Barry grogna de douleur en mettant une main contre ses tempes douloureuses qui palpitaient frénétiquement contre ses doigts. Son esprit était enveloppé dans un épais voile qui le berçait dans une sorte de béatitude nauséeuse. Il se demandait pourquoi il avait eu l'idée stupide de sortir de son lit alors qu'il n'était pas tout à fait rétabli de la soirée mouvementée.

Il entra donc rapidement dans la bibliothèque de la ville en titubant légèrement sur ses pieds à cause des trois marches qui menaient aux doubles portes. Il fallait même qu'il s'appuie sur les murs pour se déplacer vers son nouvel objectif, trouver un bon livre pour se faire pardonner de ses erreurs.

Oui, Barry n'était pas quelqu'un de doué avec les mots et encore moins lorsqu'il devait se faire pardonner auprès de la femme qu'il aimait.

Ce dernier leva la tête puis plissa douloureusement les yeux à la lumière vive des néons au-dessus de lui. La bibliothèque ne pouvait pas être un endroit sombre comme partout ?! Bref, il devait trouver quelque chose et ressortir d'ici le plus rapidement possible parce qu'il n'était pas sûr de pouvoir se retenir assez longtemps avec son estomac horriblement sensible.

Il parcourut du regard les nombreuses étagères de livres, un bras soutenant son estomac et l'autre tenant l'armoire pour ne pas tomber sur le sol. Bon sang, il avait l'impression qu'il allait dégueuler d'un instant à l'autre à force de lire les couvertures aussi vite ! Quelque part cela lui apprendra à boire autant alors qu'il ne tenait pas bien le coup surtout au réveil.

Géniale la gueule de bois, pensa-t-il sarcastiquement.

Ses yeux s'écarquillèrent, le coin de ses lèvres se rehaussèrent dans un grand sourire quand il trouva enfin ce qu'il recherchait désespérément depuis dix minutes de recherches infructueuses. Il attrapa brusquement le livre qu'il avait en visuel puis plissa ses yeux pour adapter sa vue en double aux lignes inscrites sur la couverture de celui-ci. Il fallut quelques secondes pour pouvoir enfin apercevoir les contours des lettres écrites en or.

Les boulettes de la vie quotidienne.

Il s'émerveilla sur sa trouvaille d'un grand soupir de contentement mais malheureusement il perdit l'équilibre et fondit tête la première contre l'étagère du milieu. L'impact violent fit trembler toute l'armoire ainsi que les lourds et grands livres poussiéreux posés sans ménagement tout au-dessus qui finirent par basculer en direction du sol. Et en l'occurrence, sur Barry.

L'homme siffla de douleur puis posa ses bras sur sa tête où le coin du gros livre avait cruellement frappé. Il s'imaginait vraiment qu'il allait mourir avec la souffrance que le coup lui infligeait ! En plus mélangé à la cuite d'hier soir plus ses peines de cœur ... Barry pensait qu'il allait se mettre à pleurer.

«Saloperies !» Mystifia-t-il en poussant les livres loin de lui et en reprenant une bonne prise sur le livre qu'il était venu chercher.

Après s'être difficilement redressé contre l'armoire chancelante, il donna un doigt d'honneur aux livres sur le sol autour de ses pieds puis se dirigea ensuite vers l'accueil pour faire l'emprunt de son livre. Il salua poliment la vieille femme mais se retint de justesse de vomir lorsque l'odeur de l'ail frappa son nez.

Quelle horreur ! Cette vieillarde ne se lavait-elle donc jamais ? Ce n'était pas par hasard que pratiquement personne ne venait ici, ils avaient peur de mourir asphyxiés sans doute ...

Réprimant une grimace de dégout, Barry remercia la bibliothécaire avant de sortir le plus vite possible de cet endroit de malheur. Son estomac allait se rebeller, c'était sûr et certain car l'odeur le suivait partout où il allait à présent.

Il contourna l'un des grands buissons à côté de l'imposant bâtiment avec une main couvrante sa bouche l'autre autour de son précieux livre mais au moment où il trouva enfin un endroit adéquat pour vider le contenu de son estomac, un petit garçon courut dans son passage.

«Go go Power Rangers !» BURP !

Le garçon resta figé sur place, encore dans sa posture héroïque avec un petit bonhomme dans ses mains en combinaison bleue et casque blanc. Perplexe, il cligna bêtement des yeux puis regarda ensuite l'étendu de vomi à ses pieds avant de fondre en larmes parce qu'il en avait également pleins sur son pantalon jaune. Son tout nouveau pantalon en plus !

«Mamannnn !» Hurla-t-il, de grosses larmes sur ses joues rondes, sa cape rouge traînante dans le vomi.

«Désolé ...» Marmonna Barry à bout de souffle, pâle et malade.

Il passa sa manche sur ses lèvres sèches puis s'éloigna sans rien dire d'autre par peur de vomir une seconde fois. Quel embarras ... Il savait bien qu'il ne fallait absolument pas quitter son lit aujourd'hui ! Idiot.

Il arriva enfin aux abords de son jardin puis se traîna difficilement sur le porche de sa maison avec un soupir de soulagement quand il atteignit enfin la poignée en argent. C'était comme si elle brillait plus que l'habituel, un peu comme une récompense sacrée dans les jeux vidéo !

Mais là il devait surtout dormir un peu pour récupérer de sa grosse cuite et ne pas commencer à divaguer. Il ouvrit donc la porte pour se trainer à l'intérieur de son domaine frais contrairement à l'extérieur brûlant.

Ou peut-être que c'était lui qui brûlait ?

Il lui fallut presque dix minutes pour monter l'escalier et aller dans sa chambre à coucher heureusement déjà ouverte pour l'accueillir. Pas sûr qu'il aurait eu la force de l'ouvrir celle-là ... Au pire, il aurait dormi sur le tapis à l'entrée.

Barry voyait toujours double. Ses sourcils se froncèrent à son incapacité motrice momentanée néanmoins il réussit à glisser sans encombre dans son lit douillet. Une fois sous les draps duveteux, il déposa son nouveau livre sur la commode à côté de lui, un grand sourire aux lèvres car il allait enfin pouvoir dormir.

Toby le rejoignit presqu'immédiatement en montant lui aussi sur le lit. Sur le côté libre de ce dernier là où il avait le droit de venir bien évidemment car la place était de toute façon libre. L'animal haletait beaucoup, mais Barry en déduisit que c'était à cause de la chaleur. Sauf qu'il commença à pleurnicher puis aboyer pour l'avertir de quelque chose mais son Maître ne fit pas un mouvement, il avait d'ores et déjà les yeux clos.

Son ventre grogna en désaccord et le chien vomi sur toute la couverture ...

«ARGH ! Merde, Tobby !» S'écria de surprise et de dégout Barry en rouvrant prestement les yeux pour foudroyer du regard son chien pleurant.

L'animal baissa les oreilles contre sa tête en signe de soumission puis sortit la queue entre les jambes de la chambre à coucher. Derrière lui, son Maître soupira de lassitude. Mais quand Barry posa les yeux sur le fameux vomi de son chien et malgré sa cuite, il sauta presque hors de sa peau d'effroi. Dans la plupart du vomi il y avait des yeux ... D'humains, en tout cas ça y ressemblait fortement. Il ne lui fallut pas longtemps pour se sentir à nouveau tout à fait sobre et parfaitement éveillé.

«Mais ! Qu'est-ce que c'est que ça ?!» Hurla-t-il avec de grands yeux choqués, les mains levées de chaque côté.

Il sorti plus vite de son lit qu'il n'y était entré.

oOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Plus tard dans la journée, Barry et Oscar se dirigèrent tous deux vers la maison d'Emily pour obtenir quelques informations concernant la soirée d'hier. A vrai dire, Barry ne voulait pas venir avec le policier mais Butch, pour les intimes, avait insisté pour qu'il vienne pour la simple et bonne raison qu'il avait été un témoin majeur.

Il sentait l'intensité du stress et de la peine lui monter à la gorge au fur et à mesure qu'ils approchaient de la maison au coin de la rue Jackson. Il ne voulait pas embêter Emily, pas après lui avoir promis de ne pas se retourner contre elle et encore moins en compagnie de son pire ennemi Oscar Bowers.

C'était comme si qu'une pierre tombait dans son estomac creux au moment où il aperçut les bordurettes du jardin de son amie. Qu'allait-elle penser de lui, si elle le voyait avec le policier sur son porche ? Il n'osait même pas se l'imaginer.

Ayant sentit l'odeur putride de Barry et d'un autre humain qu'il détestait, Pennywise se glissa jusqu'à la bouche d'égout en face de la maison pour zyeuter les environs et comprendre ce qui se passait à la surface.

Il vit instantanément le policier au gros ventre ainsi que Monsieur caca de chien devant la porte d'entrée d'Emily. Un petit grognement mécontent s'échappa de ses lèvres rubis à ce constat regrettable. N'avaient-ils absolument aucune compassion pour elle ? Néanmoins lui non plus en quelque sorte ... Il ignorait même ce que cela voulait dire exactement d'avoir de la compassion pour quelqu'un.

Toutefois il revint à la scène qui se déroulait au-dessus. L'homme d'aspect sévère et renfrogné à longueur de journée avait l'air d'être très en colère tandis que Barry lui semblait plutôt être sur le point de se pisser dessus de peur ... Littéralement. Le clown le sentait jusqu'à sa position dans l'égout.

Ces humains pouvaient se montrer tellement paradoxaux quand ils le voulaient ... Où était passé tout ce courage ? Ça pourrait tout aussi bien bondir de l'égout et prendre la forme de sa plus grande peur mais il y avait hélas un gros problème assez embêtant. Très gênant également. S'il devait prendre cette forme, alors il se transformerait en Emily.

Oscar frappa furieusement son poing sur la porte d'entrée puis posa ses mains à sa ceinture non loin de son arme de service, le pied tapotant le sol dans un rythme régulier exprimant son impatience. Il retira ses lunettes de soleil hors de ses yeux froids pour ensuite les accrocher à son t-shirt bleu en attendant que la personne à l'intérieur de la maison n'ouvre.

Le ballon qu'avait déposé Pennywise tout à l'heure était toujours là, mais les deux hommes ne pouvaient pas le voir car il était spécialement conçu pour Emily et elle seule. Le clown en question ressentit une grosse déception le dévorer de l'intérieur. Si le ballon était toujours sur la poignée alors cela signifiait que son compagnon n'avait pas accepté son cadeau, une fois de plus.

La porte s'ouvrit dans une fissure lorsqu'Oscar frappa pour la deuxième fois. Emily les observait par l'entrebâillement de la porte mais ne dit rien, elle utilisait son poids pour qu'ils ne puissent pas forcer le passage à l'intérieur de sa maison. D'une main protectrice contre le bois de cette dernière, ses yeux fusillèrent simultanément le flic ingrat ainsi que Barry, sa plus grande déception.

Le policier se pencha vers elle avec des yeux plissés de haine puis siffla méchamment à son visage comme quoi elle avait été suspecte la nuit dernière et que les habitants avaient déposés des plaintes face à son comportement plus que douteux.

Emily baissa malheureusement les yeux au sol, un soupir inaudible, l'air contrariée mais aussi attristée. Elle toisa ensuite sévèrement Barry qui se balançait d'une jambe à l'autre de honte. Finalement ses yeux noirs rencontrèrent ceux bruns chocolat qui essayaient d'éviter le contact visuel avec elle.

Barry se sentit soudainement très mal à l'aise sous son regard pénétrant parce qu'il avait la nette impression qu'elle dévorait son âme. Il déglutit misérablement puis revint aussitôt à ses pieds, n'acceptant pas la défiance ni la contrariété dans ses yeux pourtant si chaleureux d'ordinaire. A côté de lui, Oscar se redressa avant de s'adresser directement à Emily d'une voix détestable.

«Vous êtes de plus en plus suspect Madame et mon devoir est d'assurer la protection des habitants de cette ville. Faites très attention à ce que vous faites, nous avons un œil sur vous ! Encore une seule erreur et je vous mets derrière les barreaux le restant de vos misérables jours. Vous percutez ?» Menaça tranquillement Bowers en serrant les dents.

Emily leva les yeux dans ceux d'Oscar et soutint son expression menaçante sans jamais sourciller. Elle n'avait pas peur de lui et ça, Pennywise pouvait le certifier. La femme continua de le regarder avec ce même regard étrange et pesant, cherchant à le déstabiliser pour qu'il perde confiance en lui.

Dans tous les cas, cette technique fonctionnait particulièrement bien sur Barry contrairement au père violent d'Henry Bowers qui ne pouvait se défaire de cette attitude exécrable envers la jeune femme. Cette dernière rouvrit la bouche puis après s'être léchée les lèvres, elle s'exprima d'une voix plate et relativement calme.

«J'habitais dans une ville du Nevada il y a fort longtemps. Puis un jour, un officier m'a interrogé. J'ai dégusté son foie avec des fèves aux beurres et un excellent quianti. Vous percutez ?» Rétorqua-t-elle avec cynisme, les sourcils levés.

L'expression d'Oscar faiblit légèrement à cette réponse inattendue, néanmoins il reprit rapidement sa posture menaçante en serra les poings de colère. Il haïssait cette femme plus que quiconque au monde ! Plus que son propre fils, plus que sa pauvre chienne de femme qui l'avait quitté il y a quelques années auparavant. Il la voulait dans sa prison ou même pire, il la voulait morte ! Lui effacer son petit sourire malicieux une bonne fois pour toute par tous les moyens possibles et inimaginables.

D'ailleurs, cela ne passa pas inaperçu à Pennywise. Le clown dans les égouts éprouva une telle colère monumentale qu'il avait envie de surprotéger sa future compagne contre ce danger potentiel. Cet homme n'allait pas toucher un seul cheveu de sa tête, il s'en faisait le serment.

Il ne payait rien pour attendre. Il allait se débarrasser de lui incessamment et proprement pour qu'il n'y ait aucune trace de son passage qui risquerait de mettre l'avenir d'Emily en péril.

Cependant, il savait déjà comment s'y prendre mais surtout qui utiliser pour arriver à ses fins drastiques. Emily pouvait se détendre et se concentrer sur autre chose comme par exemple le devoir qu'elle devra accomplir ... Très prochainement.

Son devoir de compagne.

«Excusez-moi chef, mais nous devrions enquêter sur le petit soucis que j'ai eu ce matin. C'est urgent.» Parla Barry pour la première fois afin de rompre le malaise évident entre eux. Il se tourna pleinement vers son patron d'un froncement de sourcils, exprimant ainsi son empressement.

Oscar arrêta de foudroyer Emily du regard puis se racla bruyamment la gorge en remettant ses lunettes de soleil sur ses yeux colériques, les mains de retour à sa ceinture. Exaspéré d'avoir été interrompu, il se tourna vers Barry puis acquis d'un hochement de tête sec avant de repartir vers sa voiture de police garée sur le trottoir d'en face, juste au-dessus de la bouche d'égout. Laissant le temps à son assistant d'échanger quelques mots avec la femme abominable.

«Encore désolé pour tout Emily. Je t'assure que je m'en veux de t'avoir fait souffrir. Ce n'était pas mon intention. Pardonne-moi, s'il te plaît.» Murmura Barry avec toute la sincérité qu'il possédait, les yeux larmoyants. N'obtenant aucune réaction, il esquissa un sourire malheureux puis se tourna pour se diriger vers son patron en attente mais brusquement, une main l'agrippa et le tira en arrière.

«C'était ta seule et unique chance, Barry.» Railla une voix sifflante, inhumaine.

L'homme dans une emprise invisible ouvrit la bouche pour crier mais une main humide et noire entoura aussitôt ses lèvres pour couvrir les sons et ainsi l'empêcher d'émettre le moindre bruit qui alerterait de sa position compromettante.

Le sang noir dans la forme de Pennywise se draina de son visage tandis que ses yeux jaunes étaient témoins de l'épouvantable scène, une énorme pression dans sa poitrine. Il voyait la forme d'Emily, la vraie forme qu'elle avait. Ou plutôt l'une des formes qu'elle voulait montrer.

De toute son existence, Ça n'avait jamais rien vu de tel. Jamais rien vu d'aussi ... Etrange et effrayant à la fois, un peu comme lui tout compte fait. Mais il adorait cette image d'elle. Une terrible puissance sommeillait en cette créature magnifique qui se cachait parmi les humains, une créature si attrayante et désirable.

Même l'ambiance de la maison avait changée. Comme si qu'un voile invisible enveloppait le terrain, un peu comme une illusion d'optique. Les murs n'étaient plus d'un beau bleu neuf mais plutôt une couleur noirâtre avec beaucoup de salissures et de fissures dans le bois.

L'ensemble de la construction peinait à tenir debout, les murs étaient de travers, la toiture brisée à certains endroits. Les fleurs maintenant desséchées dans le jardin, la vie avait mystérieusement disparue pour ne laisser place qu'à un terrain vague et inquiétant.

Encore une fois, rien qu'une illusion d'optique.

Ça s'extasiait dans son trou face à cette puissance mentale. Une parfaite combinaison de cette entité et de lui ferait une descendance indestructible à en rendre vert de jalousie Maturin. Ha, la bonne blague.

La porte maintenant grande ouverte, Barry était figé sur place, les yeux écarquillés de terreur. Des espèces de bras noirs l'entourait de partout et le maintenait dans la même position raidit contre quelque chose de grand. Deux yeux argent regardaient par-dessus son épaule vers la rue, deux yeux ronds et froids.

Ça ne voyait pas la forme exacte qu'elle possédait car tout son corps était enveloppé dans une espèce de fumée noire opaque qui provenait du couloir derrière elle. Couloir à présent ténébreux, sans fin. Il n'apercevait que les multiples bras osseux ainsi que ses yeux puis ce timbre de voix ... Juste mortellement effrayant.

Barry laissa enfin sortir un énorme souffle de ses poumons lorsque les bras autour de lui se retirèrent et que la présence néfaste derrière lui disparut après avoir refermé la porte à double tour. Il resta planté là quelques secondes sur le paillasson, malmené physiquement et mentalement par l'épouvante.

Ses yeux étaient si gros qu'ils allaient finir par tomber hors de sa tête s'il continuait comme ça. Il posa une main tremblotante sur sa poitrine là où il avait eu l'impression que quelqu'un avait fait pression, le retenait prisonnier d'un maléfice. Le teint blafard, son corps tremblait si intensément qu'il ne pouvait presque plus marcher droit. Cette voix derrière lui avait été si menaçante, si inhumainement dégoulinante de rage et de sombres promesses qu'il avait encore du mal à revenir au présent.

«Tu viens ?» Hurla Oscar en abaissant la fenêtre du côté passager pour regarder Barry d'une manière agacée.

L'homme requit secoua vivement la tête puis courut le plus rapidement possible vers la voiture de police, encore sous le choc de son expérience traumatisante. Etait-ce un rêve ? Avait-il imaginé tout cela ?

D'un coup d'œil en arrière, il vit que toute la maison était tout à fait normale et que l'étrange atmosphère avait disparue. C'était comme un mirage, un rêve éveillé ou tout simplement un mauvais tour de son esprit tracassé. Même Bowers n'avait rien vu ni remarqué. Mais il savait pertinemment que cette présence démoniaque avait été réelle en quelque sorte.

Une chose était certaine, il n'allait pas en parler à qui que ce soit de ce qu'il avait ressenti.

Lorsque les deux hommes pénibles repartirent, Pennywise grimpa dans le cerisier à côté de la fenêtre de la salle de bain et utilisa son huitième sens pour voir où était la femme malheureuse dans la maison. Pas difficile de la retrouver, il pouvait tout aussi bien utiliser l'ouïe au lieu de ses pouvoirs psychiques car il entendait des pleurs venant du rez de chaussé.

Juste après avoir claqué la porte derrière elle au nez de Barry, Emily se laissa glisser le long du bois jusque sur le sol, les genoux repliés et les mains ballantes à ses côtés. Elle se laissa sangloter comme elle ne l'avait jamais fait auparavant pour plusieurs raisons différentes notamment les regrets et la douleur.

Elle ferma les yeux pour y verser de grandes larmes de chagrin sur ses joues pâles et quelques peu meurtries. Des bruits étouffés finirent par sortir de ses lèvres pincées tandis qu'elle luttait farouchement avec ses démons intérieurs.

Elle n'avait pas voulu s'en prendre à Barry. Ni à l'entité qu'elle avait appris à apprécier puis aimer malgré ses repas exclusivement composés d'enfants. Personne n'était parfait. Mais elle n'avait absolument pas supporté de perdre le contrôle sur son physique et montrer aux yeux accusateurs sa plus grande faiblesse.

Sa véritable identité, un monstre, une créature de l'obscurité.

Les souvenirs d'hier soir lui remontèrent finalement à l'esprit. Emily avait été agressée par un groupe de jeunes hommes qui traînait dans les rues et malheureusement pour elle, elle n'avait pas été en mesure de les repousser comme elle l'aurait fait habituellement. Peut-être était-ce à cause de son moral, ou alors qu'elle manquait de force mais elle ne cessait de se poser la question depuis lors.

Pourquoi ? Pourquoi elle ? Pourquoi fallait-il toujours qu'elle échoue au moment propice ?

Son visage se chiffonna alors que des images horribles d'hier se frayèrent un chemin dans sa tête. Comme pour un rappel douloureux, du sang commença à s'écouler d'une blessure qu'elle cachait avec un T-shirt noir à manches longues. Emily soupira puis se redressa difficilement en s'aidant de la porte pour se relever sur ses jambes vacillantes. Lentement, elle se dirigea dans les escaliers menant à l'étage en se tenant le bas ventre avec son bras, une trainée de sang frais la suivant partout où elle allait.

D'une grimace à la douleur incroyable que ses mouvements pourtant lents engendraient, elle poussa la porte de sa salle de bain avec son bras libre. S'ensuit un gémissement éprouvant lorsqu'elle s'assit sur le rebord de sa baignoire. Ses blessures méritaient un traitement adéquat et une attention particulière si elle ne voulait pas risquer d'endommager définitivement cette enveloppe corporelle.

Pennywise la voyait maintenant depuis sa branche sur le cerisier. Il utilisa sa capacité à se fondre dans le décor pour l'observer se déshabiller avec difficulté, une grimace constante à ses lèvres pulpeuses.

Non, il ne regardait pas pour la voir nue mais pour savoir ce qui n'allait pas avec elle car il ressentait sa douleur physique et morale sans comprendre d'où elle venait exactement. Néanmoins, il n'aimait pas du tout ça, l'appréhension au creux de son estomac.

Emily passa son T-shirt au-dessus de sa tête et le balança nonchalamment dans un coin, le sang qui s'était infiltré dans le tissu giclant sur les carreaux blancs de sa salle de bain impeccable. Tant pis, elle nettoiera plus tard. Ses lèvres s'étirèrent dans une autre grimace douloureuse avant qu'elle ne lève lentement ses yeux sombres et cernés vers le miroir en face d'elle pour constater les dégâts pour la première fois.

Elle était actuellement en sous vêtement noirs et heureusement d'ailleurs car sinon la couleur du sang très foncé aurait été encore plus flagrant sur sa peau pâle. Elle avait une grosse entaille sur ses côtes droites ainsi que plusieurs bleus sur ses cuisses, ses bras et même à son cou. Celles à son cou ressemblaient à des marques de strangulations ... Elle gémit à l'impression de déjà-vu. D'où le fait qu'elle avait un long T-shirt à col roulé aujourd'hui au lieu des vêtements courts d'été.

La branche sur laquelle séjournait Pennywise craqua parce qu'il exerçait une telle pression sur cette dernière que le bois pourtant robuste de cet arbre ne faisait pas le poids face à sa colère monstrueuse.

Ses yeux étaient d'un rouge cramoisi, sanglants, ses sourcils invisibles creusés dans une expression macabre. Plus de salive sortait de sa bouche tordue dans un rictus haineux. Ses cheveux ternis tombaient sur ses épaules ainsi que sur sa collerette grise. Il n'avait pas faim, seulement une envie meurtrière.

Emily se leva difficilement contre sa baignoire puis ouvrit ensuite le petit placard au-dessus de l'évier pour y dénicher ses fournitures médicales. Elle ramassa une compresse ainsi que de l'alcool fort puis commença le long travail pour soigner ses blessures multiples.

Pennywise vit qu'elle tentait de ne pas crier quand elle mettait l'alcool sur ses côtes et il l'admirait pour ça parce qu'il savait que ce genre de blessure était atroce. Il se souvint quand Barry lui avait planté le couteau dans le front ... L'horreur.

Après avoir bandé son torse, Emily se laissa glisser le long du mur puis posa sa tête en arrière, de la sueur coulant le long de son front et dans sa nuque. Elle n'avait pas chaud mais elle avait tellement mal que son corps humain réagissait naturellement avec l'effort. Ses lèvres étaient tout le temps sèches alors elle passa sa langue dessus avant de soupirer d'épuisement, la respiration courte.

La tristesse s'empara une fois de plus d'elle ce qui entraîna une nouvelle vague de larmes, pensant qu'elle était seule et que personne ne la voyait faire. Curieusement, cette fois-ci, elle n'avait pas repéré la présence de l'entité de Derry qui était pourtant à quelques mètres à peine de sa fenêtre donnant sur le cerisier en fleurs. Elle n'était vraiment pas en forme. Cela se voyait bien et Pennywise était en proie à une immense inquiétude à son égard.

Oui, il avait peur pour quelqu'un d'autre que lui-même, c'était possible effectivement.

Emily rouvrit ses yeux vitreux pour fixer longuement le mur en face d'elle, les gouttes d'eau tombant du robinet donnant un rythme pénible à la pièce. Elle ne désirait plus rien sauf partir de cet endroit pour aller croupir quelque part loin des regards, loin de cette maudite ville et loin de tout ça.

Elle était épuisée de toutes les manières possibles. Sans véritablement s'en rendre compte, elle mettait la faute sur Barry et Pennywise pour l'agression dont elle a été victime. C'était injuste quelque part elle le savait mais elle réagissait juste comme les humains à force de rester sous cette forme-là.

De plus, toute la ville était contre elle. Ce n'était certes pas la première fois que cela arrivait durant ses nombreuses années mais ce qui lui faisait le plus de mal n'était même pas l'agression mais sa peine de cœur. C'était un mélange de tout en fait qui la mettait dans un état émotionnel aussi instable.

Pennywise s'écroula sur sa branche tandis qu'il regardait la femme en conflit interne assise dos au mur. Il ne savait pas quoi faire pour lui venir en aide car il n'avait pas envie de lui faire de mal.

Merde ! Qu'avait-il donc à la fin ?! Depuis quand il s'en souciait aussi ! Il était Pennywise, le clown dansant qui dévorait les âmes innocentes et qui retombait en sommeil pour les vingt-sept prochaines années ! Il ne se souciait de personne à part lui-même, n'éprouvait aucun de ces stupides sentiments qui ne servaient à rien sauf détruire.

Il laissait ce genre de chose à son plus grand ennemi qu'il ne préférait pas mentionner.

Le bien contre le mal, ça s'arrêtait là.

C'était sa destinée depuis la nuit des temps, ce pour quoi il avait été créé. Il avait toujours fonctionné ainsi et jusqu'ici il avait survécu. Mais encore combien de temps allait-il survivre à l'amour qu'il éprouvait pour elle ? Ça en revanche, c'était une excellente question car il ne détenait aucune réponse.

Grognant d'agacement à ses sombres pensées, Pennywise jeta un dernier coup d'œil à Emily avant de disparaitre de l'arbre.

La femme dans la salle de bain tourna lentement la tête vers l'endroit où il avait été il y a quelques secondes auparavant, son expression platonique, des larmes silencieuses sur ses joues.

A suivre ...

Chapitre triiiiste oui ! Mais c'est nécessaire dans une bonne fiction, non ? Puis ce sont vos défis aussi haha Un peu de drame et de tristesse, ça ne fait de mal à personne XD Sauf à mon personnage ... Pauvre Emily quand même.

J'espère que vous avez tout de même apprécié ce chapitre. Merci pour tous vos défis et n'hésitez surtout pas à m'en donner d'avantage. Je parle aussi des lecteurs silencieux, ne vous gênez pas ! Venez et participez à cette fanfiction défi ! Plus on est de fous, plus on rit non ?

=>SECTION DEFIS<=

Défis Ça 12 :

RukoYoru -> Barry va à la bibliothèque pour chercher un livre pour se faire pardonner puis de gros livres lui tombent sur la tête.

EcrirePourVivre -> Ajout de la phrase ; «un officier m'a interrogé. J'ai dégusté son foie avec des fèves aux beurres et un excellent quianti.» (j'adore XD)

Estelle/Stou -> Emily se fait agresser dans la rue.

Dj83 -> - Emily doit faire flipper Pennywise et Barry. Barry vomit sur quelqu'un suite à la cuite de la soirée puis insertion de la phrase ; «go go power rangers !»

ODemonkillO -> -Emily dans sa salle de bain juste après la fête et est en train de se soigner. Pennywise qui l'observe tristement dans le cerisier en regrettant son comportement puis la jeune femme se met à pleurer à ce moment.

A plus, VP

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