Défi 4 - [ Partie 2 ]
Et voilà la deuxième partie !
Je vous laisse avec ces nouveaux textes 👀
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Texte de Kally_T :
Les yeux clos, allongé dans un immense champ de blé qui le camouflait de la vue de monde, un jeune homme profitait de la douce chaleur du soleil du soir qui venait encore s'échouer sur ses joues. Rien ne semblait pouvoir le sortir de son paisible repos. Du moins, jusqu'à ce que la brise qui venait doucement caresser son visage n'amène jusqu'à lui un bruit.
Énervé d'être dérangé le premier jour de ses vacances, Charles se retourna et mit ses mains sur ses oreilles. Après plusieurs minutes, il décida cependant de les enlever car la position n'était pas très confortable.
Et le bruit recommença.
Alors Charles rentra chez lui et se promit de revenir le lendemain. Sur la route, il croisa une voiture, qui sans doute, partait en vacances, vu comment elle était chargée. Il sourit car lui n'avait jamais quitté sa ville. Et Dieu seul sait combien il souhaitait partir en vacances !
***
Il tenu sa promesse. Le lendemain, Charles se remit à la même place et profita de la chaleur du mois de juillet. Les examens étaient finis et il pouvait enfin souffler.
Cependant, après quelques minutes, le même bruit qu'hier recommença.
Sauf que cette fois-ci, Charles reconnut le son qui était venu perturber son moment de répit, la veille.
Intrigué par celui-ci, il se leva et commença à chercher d'où il provenait. Et c'est à quelques centaines de mètres de là où il se reposait qu'il trouva, près de la route, un grand chien.
Le chien, qui semblait très affaibli, était accroché à un piquet.
Charles voulu s'approcher mais le chien grogna. Il était sans doute affamé, assoiffé et épuisé. Le problème était que Charles n'avait pas de voiture, ce qui était normal pour quelqu'un qui venait de fêter ses 17 ans.
L'autre problème était que son meilleur ami, qui, lui, avait une voiture était en vacances et que ses parents détestaient les chiens.
Sauf que Charles refusait de laisser le chien ici. Il voulait l'aider. Non, il devait l'aider. Il ressentait ce besoin de l'aider.
Il fit alors la chose qui lui semblait la plus logique et décida d'appeler sa voisine. Une gentille vielle dame chez qui il avait l'habitude de travailler. Elle adorait les animaux et faisait tout pour les aider.
Il l'appela mais elle ne décrocha pas. Il réessaya mais obtint le même résultat. Il décida d'abandonner et de réessayer d'approcher le chien.
Après plusieurs essais infructueux, il réussit à approcher la bête. Celle-ci se laissa faire, ayant compris que cet humain ne lui voulait aucun mal.
Charles prit la laisse et commença à marcher vers sa ville, là bas, il pourrait se rendre chez le vétérinaire et sauver le chien. Ou la chienne. Il ne connaissait pas encore son genre.
Ils réussirent à parcourir un kilomètre et demi avant que le chien ne s'effondre, trop faible pour continuer à marcher.
Charles était perdu, il ne savait pas quoi faire. Devait-il prendre le chien dans ses bras ? Même si il risquait de se faire mordre ? Ou devait-il le laisser ici et chercher de l'aide ?
Le chien poussa un faible aboiement mais cela suffit à Charles pour comprendre que la bête était mourante.
Ni une, ni deux, il le prit dans ses bras et continua sa route. Il lui restait approximativement qu'un kilomètre à parcourir pour aller à la clinique.
Mais le chien était lourd. Très lourd. Et Charles n'était pas très sportif . Il n'avait aucun muscle. Alors, il dû faire des pauses. Trois, pour être exact.
Et finalement, ils arrivèrent à la clinique vétérinaire de la ville.
Charles rentra en hurlant que le chien qu'il tenait dans ses bras était entrain de mourir.
Le chien fût immédiatement pris en charge par le vétérinaire et Charles dû attendre dans la salle à côté, subissant les regards noirs que lui lançait les autres personnes, visiblement pas très heureux de devoir attendre pour leurs rendez-vous.
***
Cela faisait une heure que Charles attendait des nouvelles du chien. Même si il aurait dû rentrer chez lui, il ressentait le besoin de rester. Finalement, le vétérinaire l'appela, lui demandant de venir, affichant une mine triste.
- Je suis navré de vous annoncer ça, mais la chienne est décédée.
À cet instant, Charles regretta amèrement de ne pas être resté, la première fois qu'il a entendu le bruit.
Il demanda cependant la cause de la mort.
- De quoi est-elle morte ?
- Durant l'opération, nous avons remarqué plusieurs hématomes sur son abdomen. Une de ses pattes à également été brûlée. Elle était en sous-poids et à probablement dû mourir car elle a fait de trop gros efforts.
- Si elle avait été amenée hier, on aurait pû la sauver ?
- Je ne sais pas vous dire. Mais il est clair qu'elle aurait été moins fatiguée.
- Oh, je vois. Merci beaucoup.
- Je vous en prie, j'ai fait ce que j'ai pu.
- Merci, au-revoir.
***
Ce soir là, Charles se posa milles et une questions. Et si il avait écouté plus attentivement le bruit la veille ?
Est-ce-qu'il aurait pu sauver la chienne ? Si il avait fait du sport, comme ses parents lui demandaient, il serait arrivé plus vite, mais est-ce que cela aurait suffit ? Peut-être que si il n'avait pas marché aussi vite, le chien ne se serait pas autant essoufflé. Il aurait peut-être survécu.
Après plusieurs heures, il finit par s'endormir épuisé.
***
Depuis ce jour, Charles aide la cause animale. Chaque jour, des dizaines de chiens, de chats, de lapins et de chevaux ( pour ne citer qu'eux ) sont abandonnés. Et à chaque fois, Charles est sidéré des causes. "Je n'avais personne pour le garder, et mes vacances sont prévues depuis six mois !" "Elle était vieille et malade, ses médicaments me coûtaient trop cher." "Il faisait pipi partout, j'en avais marre de nettoyer." " Elle a mordu les câbles de la télé." "Il ne fait que courir tout le temps." "Je n'avais pas assez d'argent pour m'en occuper."
Et le pire, c'est les endroits où ils sont laissés. Sur le bord de la route, dans une cage, sous un pont, relâchés dans la nature, ect... Au mois de juillet, la S.P.A dans laquelle il travaille est obligée de refuser des dizaines d'animaux par jours tellement ils sont débordés et plein.
Charles ne le dira jamais assez mais les animaux sont des êtres vivants avec des sentiments. Ce ne sont pas des objets dont on peut se débarrasser. Alors oui, c'est l'une des meilleures choses au monde, mais il y a aussi beaucoup d'inconvénients à avoir un animal. Il faut répondre à certains critères pour pouvoir espérer lui donner une vie heureuse. Ils ont des besoins. Comme nous, les humains nous en avons.
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Texte de SNemo2507 :
Note de l'auteur : Hey ! Ceci est ma première fanfiction sur l'univers de STRAYKIDS, enfin non ma première fanfiction tout court et la première fois que j'ose publier quelque chose sur wattpad, j'espère que cet OS vous plaira, (d'ailleurs merci à Akayah pour ce défi qui me permet d'enfin me lancer), néanmoins je tiens à vous mettre en garde, cette nouvelle aborde des sujets assez délicats, notamment le sujet du suicide. Je vous souhaite une bonne lecture !
Mon compte wattpad est @SNemo2507, si vous souhaiter discuter mes dm vous sont ouverts (compte insta : princealbert.7/ )
Les yeux clos, allongé dans un immense champ de blé qui le camouflait de la vue du monde, un jeune homme profitait de la douce chaleur du soleil qui venait encore s'échouer sur ses joues. Rien ne semblait pouvoir le sortir de son paisible repos. Du moins, jusqu'à ce que la brise qui venait doucement caresser son visage n'amène jusqu'à lui un bruit.
Surpris, Hyunjin se redressa, son moment privilégié avec la nature venait d'être brisé, et son esprit était de nouveau noyé de pensées.
Les pousses de blé s'étendaient indéfiniment sous ses yeux, néanmoins il réussit à identifier une légère nuance de rouge se fondant aux pousses dorées. La masse s'était visiblement allongée, non recroquevillée sur elle-même, Hyunjin n'en était pas sûr, il avait oublié ses lunettes ce matin en sortant et sa myopie avait tendance à lui jouer de mauvais tours.
Ne voulant pas déranger la personne allongée non loin il décida de réprimer sa surprise et sa curiosité et de rester à sa place.
Il reposa sa tête sur son sac et tendit l'oreille aux bruits alentours. Le bruit qui avait résonné à travers ses tympans n'était pas le son du vent ni celui des oiseaux, mais des sanglots, doux, étouffés et qui lui brisaient le cœur.
Il avait trouvé ce champ le jour de la perte de son meilleur ami, la colère et la tristesse l'y avait mené.
Ce lieu était un paradis sur terre, une oasis dans un désert pollué par la haine Humaine. Ce jour-là, le confort des pousses de blé contre son dos et la mélodie du vent avaient bercé ses sanglots.
Il aurait apprécié une présence humaine, un ami qui lui ferai des promesses vaines et pleines d'espoirs inexistants. Et c'est pour cette raison qu'il se leva vers la masse rouge. Une fois plus proche de cette dernière il put constater que la masse tremblante était un garçon, probablement de son âge. Il était blond et la masse rouge pouvant se distinguer a des kilomètres appartenait à son t-shirt.
« Hé mec ! »
Après que ses mots ont franchit ses lèvres Hyunjin voulut de suite se gifler pour son manque de tact.
« Pardon je voulais pas t'effrayer, juste – argh je suis nul pour parler –tu veux en parler ? »
Le blond aux larmes lui rendit un regard méfiant, faisant ressentir a Hyunjin le besoin de s'expliquer.
« Pardon, on ne se connaît pas c'est vrai. Vu que t'es la seule personne que je vois ici et que tu vas visiblement mal je me suis dit que – bref je suis désolé c'était débile je m'excuse de t'avoir dérangé je vais te laisser tranquille. »
Ainsi Hyunjin se retourna pour prendre le chemin de sa maison, il était encore tôt mais la gêne l'empêchait de rester, il se maudissait d'être aussi impulsif et maladroit. Il ne fit qu'un pas avant qu'une voix, étonnamment grave et tremblante ne le stoppe.
« Reste »
Un simple mot, deux syllabes avaient été prononcées et ce simple mot avait fait retourner Hyunjin sur son pas.
« Je ne veux pas en parler, mais tu peux rester avec-moi si tu le souhaites toujours, c'est vrai que c'est mieux que d'être seul » avait déclaré le blond d'un ton hésitant.
- D'accord » avait répondu Hyunjin tout en se posant au près du blond.
- Quel est ton prénom ?
- Félix.
- Oh c'est un prénom de chat.
Le dénommé Félix ne put s'empêcher d'éclater de rire, visiblement personne n'avait fait la comparaison auparavant.
« Et toi ?
- Hyunjin
- Merde, j'ai aucune comparaison à faire
- Effectivement, prénom coréen que veux-tu, sinon tu peux m'appeler Jinnie.
- Okay Jinnie appelle moi Lix.
- Enchanté Lix. »
Un agréable silence s'installa entre les deux hommes, souriant l'un à l'autre, suivi d'échanges sur leurs vies respectives et de rires déclenchés par le passage d'un fermier sermonnant son chien. Cette simple conversation avait redonné le sourire au blondinet.
Ce dernier finit d'ailleurs par s'en aller, ses parents l'avaient appelé, mais les deux nouveaux amis s'étaient donnés rendez-vous dans la semaine.
Samedi jour de leur rendez-vous Hyunjin ne pouvait empêcher ses lèvres de sourire, il faut croire que ce garçon avait réussi à lui redonner de la joie de vivre.
Leurs petits moments de partage se déroulaient deux ou trois fois par semaine. Ils ne s'étaient pas échangé leurs numéros préférant se joindre à l'ancienne, ils avaient même construit, lors d'un après-midi, une boite aux lettres où ils postaient quelques mots pour l'autre s'ils passaient par là et pour s'assurer de l'heure de leurs rendez-vous.
Hyunjin trouvait ce mode de communication terriblement romantique, cela leur permettaient de rester en contact tout en laissant la liberté de ne pas dévoiler totalement leurs vies respectives.
Malheureusement, l'été avait une fin et le temps ensoleillé et réconfortant avait laissé place à l'angoisse du lycée. Les deux garçons avaient découvert qu'ils avaient le même âge et étaient tous les deux en classe de première. Hyunjin angoissait, il allait devoir se rendre dans un nouveau lycée, le précèdent lui rappelait trop son meilleur ami.
Félix lui parlait très peu du lycée, ses parents devaient trop lui prendre la tête avec, avait pensé
Hyunjin. Leurs rendez-vous s'étaient espacés d'une fois par semaine, voir toutes les deux semaines, en raison du lycée et du temps et les lettres se faisaient plus rares pour ces mêmes raisons.
Le premier jour de Hyunjin dans son lycée fut fort en angoisse cependant il avait réussi à se faire quelques amis plus précisément trois : le plus âgé se nommait Christopher, mais ce dernier préférait qu'on le nomme Chan, le deuxième s'appelait Changbin, et le troisième Jisung ce dernier était le plus drôle et dont la compagnie était la plus agréable, leur relation était semblable à la caricature d'une relation chien chat.
Les journées de Hyunjin se limitaient donc à ses trois amis, aux cours (s'il réussissait à les suivre) et au sommeil, la vie lycéenne, et les ragots ne lui avaient jamais plu. Son lycée était plutôt calme malgré quelques temps d'agitation.
Souvent, il était allongé contre sa table prétendant écouter ses professeurs, mais en réalité il pensait à Félix, ce dernier avait de plus en plus de contre temps. Ses lettres n'étaient plus aussi soignées et la dernière fois qu'ils s'étaient vus remontait à deux mois, son ami lui manquait, son rire lui manquait, les remords de ne pas avoir demander son numéro le rongeaient, mais sa promesse de respecter l'espace personnel de son ami l'empêchait de le lui demander.
Le jour de leur dernière date de rendez-vous remontait à deux mois et demi, Hyunjin décida que s'en était assez des lettres faites à la va vite, de l'annulation des entre vues... Hyunjin rédigea une lettre ordonnant presque à Felix de le rejoindre le samedi suivant.
Le samedi arriva, Hyunjin était excité à l'idée de revoir son ami malgré le fait qu'il ait dû lui serrer la main, il était arrivé une heure en avance car il ne pouvait plus tenir chez lui.
Felix arriva une trentaine de minutes en retard malgré l'attente Hyunjin savait que son ami n'allait pas lui poser un lapin. En revanche, il ne s'attendait pas à ce que son Felix soit si pale, que son sourire paraisse si faux, le blondinet avait l'air épuisé, Hyunjin en avait le cœur brisé.
Il décida donc de ne plus forcer la main à son ami et laissa aussi tomber le fait de lui demander son numéro il se contenterait de ce que Felix voudrait bien lui offrir malgré la douleur que ça lui procurait.
Ils se voyaient une fois tous les deux mois Felix semblait de plus en plus épuisé au fur et à mesure que l'année se déroulait comme si cette dernière lui prenait son âme. Hyunjin ne faisait que s'inquiéter, son ami était muet comme une tombe et ses lettres d'inquiétudes ne recevaient jamais de réponse.
Au lycée sa vie ne changea pas hormis le fait qu'il était de plus en plus irritable en ce moment, Jisung s'était d'ailleurs calmé sur la taquinerie pour cette raison et Bangchan s'inquiétait à son propos.
Un soir alors qu'il rentrait du lycée, il se dirigea vers un petit parc pour enfants sa journée avait été particulièrement rude mentalement. Pensant halluciner il se figea en premier lieux son cœur s'était tordu de douleur tandis que son esprit refusait d'y croire. Felix était posé sur l'une des balançoires, le regard dans le vide et les larmes aux joues.
Sa première réaction fut d'accourir auprès de son ami se sentant lui aussi au bord des larmes. Felix la vue brouillée le rejeta pensant avoir à faire à un inconnu.
« Jinnie ? Que fais-tu ici ? » dit-il une fois Hyunjin identifié tout en essuyant ses larmes.
- Je rentre du lycée, Lix pourquoi tu pleures ?
- Rien ne t'inquiète pas vraiment juste une mauvaise journée » avait-il dit tout en étirant ses lèvres pour former un sourire qui se voulait rassurant.
- Non ne me mens pas lix je n'en peux plus de cette situation tu as l'air tellement mal c'est de pire en pire tu ne souris même plus je ne te vois plus Lix ... »
Les larmes avaient fini par couler Hyunjin ne pouvait plus supporter le mal être évident de son ami.
« Jinnie s'il te plaît ne pleure pas ce n'est pas grave je te promet d'être plus présent ne t'inquiètes pas. »
Les larmes étaient de retour sur les joues du blond et voir son ami dans un tel état lui procurait la pire des douleurs.
« Non, non lix tu ne comprends pas, je tiens à toi putain, je ne suis pas là juste pour qu'on passe des aprem à rigoler je suis aussi là pour toi, Lix dis moi, parle moi je peux t'aider. »
La douleur visible au fond des pupilles de Hyunjin se reflétait en celles de Felix, une douleur illustrant les non-dits de leur relation et le malheur que ça leur procurait.
« Non Jinnie je peux pas c'est tellement dur, je suis désolé tu n'y peux rien tu ne peux pas m'aider ils sont tellement... »
La boule au font de la gorge de Lix venait de lui bloquer la parole et de faire trembler sont corps de sanglots, Hyunjin le prit dans ses bras caressant son dos tout en posant des baisers sur sa chevelure
« Tellement quoi Lix ? Qui sont-ils ? Tes parents ? Ta famille ? Qui lix ? Qui te met dans cet état ? »
L'angoisse de savoir et la peur de l'ignorance tordaient l'estomac de Hyunjin et lui faisait voir flou le visage de Felix.
« Non Jinnie non j-... je suis désolé... »
Son corps n'était que soubresauts se fondant dans les bras de son ami lui aussi en sanglots.
Ces deux âmes demeurèrent physiquement liées quelques heures avant de se délier tout en prévoyant de se revoir demain. Ce soir-là Hyunjin ne put dormir les pensées hantées par le visage de Felix détruit par les larmes.
Le lendemain ils s'étaient vus et avaient instauré cette entrevue au parc comme une routine pour respirer après les cours, ils n'avaient plus reparlé du mal-être de Felix, ce dernier éviter le sujet et le brun n'insistait pas de peur de lui faire du mal.
Quelques mois après avoir mis en place cette routine Felix sécha leur rendez-vous pour la première fois, Hyunjin avait attendu une heure et demi avant de se résigner et de quitter le parc l'estomac tordu d'angoisse.
Le lendemain le lycée était assez bruyant, la mer des commères était visiblement assez agitée, tous ne faisaient que parler d'un certain Yungbok.
Hyunjin avait déjà entendu ce prénom auparavant, mais aujourd'hui il ne quittait pas les lèvres des élèves. Comme d'habitude il n'écouta pas les ragots, il n'en avait que faire, il se dit néanmoins que ce garçon avait dû faire quelque chose d'incroyable ou d'horrible pour qu'ils parle tous autant de lui.
Le soir même Lix n'était toujours pas revenu. Hyunjin s'inquiétait il n'avait aucune nouvelle et évidemment toujours pas le numéro de son ami, la situation était redondante, et ses angoisses oppressantes.
Alors que son cours de physique chimie venait de débuter Hyunjin était posé dans la cour, aujourd'hui il n'avait pas le cœur à suivre ce cours et l'arbre auquel il était adossé était étonnamment confortable. Son regard dévia sur le bâtiment, il remarqua par la même occasion une masse rouge se démarquant au niveau du toit. Le cœur battant la chamade Hyunjin se redressa et couru dans le bâtiment pour se rendre au plus vite sur le toit. Il avait l'impression de se retrouver un an auparavant, s'il courrait assez vite il pourrait le sauver, s'il courrait assez vite Jeongin ne sauterait pas, il faut qu'il court assez vite, ses souvenirs se mélangés à la réalité, ses lèvres criaient le prénom de son meilleur ami et ses yeux pleuraient de nouveau sa mort.
En moins de deux minutes, il était arrivé au toit et ce à quoi il fit face le fit s'écrouler à genou, son ami du champ de blé, son ami aux taches de rousseurs et à la voix étrangement grave se tenait sur la rempart de sécurité du toit prêt à se laisser tomber.
« FELIX ! »
L'âme de Hyunjin criait pour son ami, celui qui lui avait rendu le sourire, celui qui était brisé mais faisait mine de rien, ce dernier sursauta et dévoila au brun son visage surpris et détruit par les larmes.
« Jinnie...
- Lix pourquoi ? Lix mon chat pourquoi ? Pourquoi toi aussi ? »
Felix en avait le souffle coupé, les pensées embrouillées et le cœur tordu de douleur.
« Jinnie, tu ne devrais pas être ici c'est mieux Jinnie, c'est mieux ainsi pour moi et pour toi.
- Non c'est faux, ne dit pas ça, lui aussi il me l'a dit, lui aussi il pensait que ça serait mieux, mais non putain mais non ce monde a besoin de toi, j'ai besoin de toi Lix, je t'aime putain ! »
Hyunjin n'était désormais qu'une masse tremblante.
« Je t'aime aussi Hyunjin, tu as su me donner un aperçu de ce qu'était la joie mais ma vie est amère Jinnie même si ça cesse je ne serai jamais assez fort pour vivre »
Hyunjin se redressa et cria à travers ses tremblements :
« Si Lix si tu le seras je serai là je te promet !
- Non Hyunjin je suis désolé, je ne voulais pas que ça se passe ainsi, je ne voulais pas que tu saches, pour ça et pour le reste, je voulais que tu me haïsses de t'ignorer, pas que tu me pleures...
- Le reste quel reste Lix ? » avait néanmoins demandé Hyunjin le cœur au bord du gouffre.
- Que je sois dans le même lycée que toi ainsi que le fait que je sois Yungbok le mec chelou de ce lycée. »
Hyunjin s'effondra une fois de plus, il avait été si aveugle son ami était devant lui tout ce temps à souffrir et lui ne se préoccupait que de son sommeil. Les remords lui brûlaient les entrailles et ses sanglots se faisaient violents et réduisaient sa capacité à se tenir un minimum droit.
« Lix je suis tellement désolé... » avait-il néanmoins réussi à prononcer malgré son corps tremblant.
- Non, non Jinnie ne le soit pas rien n'est de ta faute, ce sont mes choix et je ne te serais jamais assez reconnaissant de m'avoir permis d'avoir mon espace et d'avoir toujours respecté mon refus que tu entres totalement dans ma vie.
- Ne fais pas ça Lix je ne veux pas que tu meures ! »
Félix lui sourit à travers ses larmes.
« Il le faut Jinnie, tu vas t'en remettre et tu vas faire pleins de choses incroyables au sein de ton existence.
- Non lix je refuse reste je t'en supplie... »
La vue du brun se faisait floue il ne pouvait que distinguer le pull rouge et la couleur blé des cheveux de Felix.
« Je t'aime mon Jinnie au revoir. »
L'ange au pull rouge lia une dernière fois son regard à celui du brun et se laissa tomber vers l'au-delà.
L'âme de l'homme restait sur le toit cria de douleur tandis que son corps tomba dans l'inconscient.
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Texte de _ChillSun_ :
Les yeux clos, allongé dans un immense champ de blé qui le camouflait de la vue du monde, un jeune homme profitait de la douce chaleur du soleil du soir qui venait encore s'échouer sur ses joues. Rien ne semblait pouvoir le sortir de son paisible repos. Du moins, jusqu'à ce que la brise qui venait doucement caresser son visage n'amène jusqu'à lui un bruit. Au début il n'arrivait pas à le décrire mais plus il se rapprochait de lui, plus il devenait clair.
C'était le bruit de pas qui se précipitaient directement sur lui. Comprenant enfin la situation, le jeune homme se leva d'un bond et scruta autour de lui. Il vit une touffe d'herbe s'agiter à sa gauche. Il se mit en position défensive, attendant le moment où l'intrus ne se montre. Et d'un coup, une petite boule de poil blonde surgit et lui sauta dans les bras. A tel point qu'il le fit tomber à la renverse. Le petit chiot lui léchait le visage goulûment alors que le garçon essayait tant bien que mal de l'extirper. Même si, il devait bien l'admettre, cela le faisait bien rire.
Au bout d'un petit moment, le chiot qui était d'ailleurs un labrador, s'arrêta et se positionna devant lui. Comme s'il venait de reprendre son sérieux. Le garçon se mit en tailleur en face de lui. L'homme et le chien se fixaient et seul le bruit des feuilles qui s'entrechoquent faisait office de bruit autour d'eux.
- Eh bah alors qu'est ce que tu fais par ici pauvre petit bonhomme ?
Il le vit remuer sa queue après avoir prononcé cette phrase. Comme s'il l'avait compris, le chiot se releva et repartit dans la masse verte, plus calmement.
Le garçon ne savait pas s'il devait le suivre ou non mais son instinct et surtout sa curiosité le poussait à y aller et c'est ce qu'il fit. Ce n'était pas chose facile, avec sa petite taille, il était compliqué de repérer le chiot dans les hautes herbes mais finalement, il l'emmena jusqu'à un endroit beaucoup moins dense et où la végétation n'était pas aussi envahissante. Il contempla alors les lieux. Un grand arbre cachait au moins la moitié du terrain et sous celui- ci, une sorte de cabanon s'y trouvait. Il avança. Cette bâtisse était vieille et abandonnée depuis des lustres à en juger les toiles d'araignées et les murs qui manquaient de s'écrouler à tout moment. Il ouvrit doucement la porte, provoquant un long grincement désagréable.
L'intérieur était sombre, dû à l'heure tardive. Comme il l'imaginait, ce fut tout aussi délabré que la façade, mais ce qu'il ne s'attendait pas à voir, c'était ce garçon, assis par terre au fond de la pièce, sa tête posée sur ses genoux. Surpris, il alla immédiatement le voir et lui demanda si tout allait bien. Aucune réponse. Le garçon ne bougeait pas. Pris de panique il posa sa main sur son genou et le secoua légèrement. Enfin, le garçon releva la tête tandis que l'autre laissa échapper un soupir de soulagement.
Ce garçon avait les cheveux bruns, son visage était pâle et crasseux. On pouvait y apercevoir, d'ailleurs, des égratignures et des coupures. Il était dans un sale état.
On dirait que la secousse l'avait réveillé, il avait des yeux endormis et lorsqu'il se rendit compte que quelqu'un se trouvait devant lui, il les écarquilla terrifié et essaya de reculer mais il rencontra bien vite le mur.
- N'aie pas peur, je ne te veux aucun mal !
L'autre garçon essaya tant bien que mal d'être rassurant pour lui prouver qu'il voulait juste l'aider, mais on voyait dans ses yeux que la crainte régnait malgré tout. Alors il lui expliqua la situation et pointa du doigt le chiot qui l'avait mené jusqu'ici. Sauf qu'en se retournant il n'y avait aucun chiot dans la pièce. Il fronça les sourcils et fouilla du regard la pièce, mais rien, le chiot avait disparu, il s'était tout simplement volatilisé. La nuit était tombée désormais, impossible de voir s'il avait repris le chemin vers les champs.
Il décida qu'il vérifiera plus tard et que le plus important en cet instant était le brun devant lui.
Il décida de se présenter pour détendre l'atmosphère.
- Je m'appelle Elian et toi ?
Il me fixa longuement. Il essaya de produire un son avec sa bouche mais aucun ne put sortir. Résigné, il pointa la table du doigt. Sur celle-ci trônait une feuille de papier ancien et une plume ainsi qu'un encrier. Décidément, rien n'est moderne ici. Elian récupéra tout le matériel et le déposa devant le brun. D'une main tremblante, celui-ci prit la plume et trempa la pointe dans l'encrier. Et pendant qu'il écrivait son nom, Elian ne put faire abstraction des bleues et cicatrices qui ornaient sur son avant bras. Cela lui donne la chair de poule. Que diable lui était-il arrivé pour être dans cet état ? Le brun reposa la plume et se remit en position de défense. Elian prit la fiche entre ses mains et lut le nom inscrit dessus.
Silas
- Silas ? C'est ton nom ? C'est original, je ne connais personne qui le porte. D'où viens-tu ?
Il lui redonna le papier et le reprit lorsque celui-ci finit d'écrire une nouvelle fois.
Londres
- Mais c'est à des kilomètres d'ici ! Comment as tu fais pour faire tout ce chemin seul ?
Elian habite depuis qu'il est petit dans ce petit village français nommé Montsoreau. Un voyage depuis Londres prendrait des heures en voiture.
Le dénommé Silas le regarda interloqué, comme s'il ne comprenait pas vraiment sa question. Il prit tout de même une nouvelle fois le papier et griffonna une énième réponse.
De quoi parles tu ? Nous sommes à Londres.
Elian se figea. Un frisson parcourt son échine.
- Silas... Ça peut te paraître bizarre voire même dingue mais on n'est absolument pas à Londres ni même en Angleterre. On est à Montsoreau, en France.
Ce fut au tour du brun de se figer. Ses yeux s'ouvrent en grand. Sa respiration s'accélère.
- Calme moi s'il te plaît, explique moi comment tu t'es retrouvé ici.
Elian essaya de l'apaiser mais rien n'y faisait. Silas commença à suffoquer et se leva d'un bond. Elian se mit debout à son tour. Il remarqua pour la première fois son accoutrement et son corps. Il était à peine plus petit que lui. Il avait de fines jambes pâles et tout aussi bousillées que le reste de son corps. Il portait un uniforme d'écolier. Comme ceux qu'on mettait dans les années... Putain.
Le sang d'Elian ne fait qu'un tour dans ses veines. Il ramassa l'encrier, la plume, la feuille, les posa sur le bureau et se précipita vers Silas qui avait les mains sur sa tête et tournait en rond. Elian lui attrapa ses poignets et le regarda intensément durant de longues secondes.
Bizarrement, cela calma un peu le brun. Peut être dû au choc.
- Elias, cette question va te paraître étrange mais répond moi s'il te plaît. En quelle année sommes-nous ?
En posant cette question, il avait peur de sa réponse.
Et pour la première fois, Elias réussi à prononcer un mot, un seul. Mais celui-ci retourna l'estomac d'Elian. De sa petite voix cassée mais douce, il énonça une date.
1954
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Texte de Runloneash :
Les lumières néons s'agitaient dans tous les sens. Ces flash lumineux commençaient à empirer mon mal de tête. Mon regard se posa sur un des uniques endroits plutôt sombres. Ils étaient là mais personne dans la boîte de nuit semblait les avoir remarqués. Ils étaient tous trop occupés à se déhancher, à se marrer, à se bourrer ou même à coucher ensemble dans les toilettes peu entretenues.
Savoir qu'ils étaient là allait me rendre malade, même folle. J'ai eu pendant un court instant l'idée de couper le son de la musique pour qu'ils remarquent le danger. Je voulais que leur transe s'arrête à tout prix. Puis, je me suis dit que les secouer et leur crier dessus ne serait pas mal. Puis, une jeune les remarqua.
— Ils arrivent ! cria-t-elle
Leur monde semblait être figé. Les néons étaient coupés. La musique fut arrêtée. Ma migraine s'intensifia. Je commençais à perdre connaissance jusqu'à qu'on me rattrape avant cette chute violente.
— Tout va bien ? me demanda une voix féminine
— Ma tête. . .
Je n'arrivais plus à parler. La foule commença à se séparer lorsqu'ils commencèrent à avancer dans ma direction. J'étais devenue une bête de foire. L'un d'eux s'approcha de moi. Celle qui m'avait rattrapée à temps était glacée sur place.
— Veuillez-vous identifier s'il vous plaît, ordonna-t-il de sa voix sépulcrale si familière
Je me suis mise à observer ma sauveuse. Je ne voulais pas m'identifier la première.
— KJ02011995
Il tapota l'identifiant sur sa console portable. Une lumière verte affirma que son identité était bien réelle.
— Bien, et vous ? m'interrogea-t-il
Je n'avais pas de choix. Si je mens, je suis une femme morte. Si je dis la vérité, ils me prendront. Je préfère qu'ils me prennent que de mourir mais qui sait ce qu'ils feront de moi.
— ML27031997
Il tapa mon identifiant. La lumière verte éclaira mon visage. Son regard se dirigea vers moi. Je suis définitivement dans le pétrin. Je n'aurais pas dû les écouter.
— Suivez-nous, mesdames
KJ m'aida à me lever. On se mit à les suivre. On était comme des animaux en cage aux yeux des autres. Je m'en voulais tellement. On sortit de la boîte de nuit, la nuit noire semblait cacher des monstres encore plus terrifiants qu'eux. On arriva devant une camionnette.
On était condamnées. Je commençais à tourner mon visage vers ma camarade, son visage pétrifié par la terreur. Deux femmes à moitié endormies étaient déjà là. On fut installées sur les sièges bien plus rigides que la dernière fois où je m'étais installée dessus. On nous enferma.
— Je suis désolée
Je ne peux que m'excuser.
— Pourquoi ? C'est de ta faute qu'ils sont là ?
— D'une certaine manière, oui
Je secoue ma voisine que je reconnais. C'était KJ16011996. On se connaît depuis quelques années à présent. On ne s'est jamais réellement parlées. Son prénom m'est inconnu tout comme le mien l'est pour elle. Elle commença à ouvrir les yeux.
— ML ? Tu t'es aussi faite chopée ? Surprenant.
— Comment ils t'ont trouvée ? C'est bien plus impressionnant venant de toi
— Je me suis embrouillée avec elle, me confessa-t-elle en pointant du doigt l'autre femme
— Avec Roseanne ? Étonnant.
— Qui êtes-vous ? nous coupa KJ.
— Kim J.
— Manoban L.
— Vous ne pouvez pas dire votre nom complet ?
— Commence d'abord et puis je verrais, répliqua ma vieille connaissance.
— Je m'appelle Kim Jisoo.
— Lalisa Manoban.
— Kim Jennie. Et celle qui dort, c'est Roseanne Park mais tout le monde l'appelle Chaeyoung.
— Vous semblez vous connaître depuis longtemps, fit remarquer Jisoo.
— Normal, ce n'est pas la première fois qu'ils nous retrouvent.
Le visage de Jisoo montra sa surprise suite à la révélation de Jennie.
— Bienvenue dans le club des déchus, dit Jennie, pleine de sarcasme.
Jisoo ne dit rien. Cela ne me surprend pas le moins du monde. J'étais comme elle quand j'ai rencontré Jennie. Elle était seule au début. Puis, peu de temps après son arrivée, elle avait croisé la route de Roseanne. Seule Jennie osait sortir quand je l'ai vu la première fois.
Maintenant qu'on est trois, était trois, on sortait le plus souvent possible. J'agissais seule. Je devais juste profiter et agir comme quelqu'un de mon âge avant qu'ils nous retrouvent. Au début, ils nous tiraient dessus. On ne mourrait pas à leur plus grand malheur.
— Les déchus ? osa finalement dire Jisoo
— Ils traquent toutes personnes pouvant être capable de survivre à leurs expériences tordues. On sert d'appât. Ne t'inquiètes pas, c'est indolore au bout d'un moment
— Pourquoi font-ils ça ? Je croyais qu'ils chassaient des criminels plus ou moins importants
— Ils le font. Nous, on est spéciales. On est invincibles, immortelles. Sauf que nous avons quelques effets secondaires
— Le mal de tête et l'évanouissement sont les moins graves et les plus courantes
Ma révélation n'a pas été rassurante.
— Et pourquoi donc ?
— Pour sauver les riches, évidemment ! s'exclama Jennie d'un ton insolent.
— On est que des pions. Tu vas en devenir un aussi. Mais au moins, tu ne seras pas seule.
— Être seule, c'est pire, enrichit Jennie. J'étais la première dans leur expérience. Et plus on est nombreuses, moins c'est violent.
— Vous n'êtes que des femmes ? interrogea Jisoo
— Il n'y a que nous quatre, dit Jennie d'une voix soudainement suave.
Un autre effet secondaire, les tentations cannibales. Notre voix change soudainement. On est attirées par ceux qui n'émettent pas la même odeur que nous. Jisoo est la seule ici qui n'a pas de protection.
Jennie a reçu un traitement de "wendigo" qui est probablement le plus brutal de tous. Elle a été condamnée à mourir de faim jusqu'à qu'elle ose manger un cadavre pour survivre selon les rapports. Roseanne a eu un traitement similaire mais moins violent : celui du "zombie" qui la poussait aussi dans des conditions particulières. J'ai eu de la chance, j'ai eu le moins violent des trois, celui du "vampire" est probablement le plus simple à réaliser.
— Tu as une voix bizarre, fit remarquer Jisoo
Si seulement elle savait. Nos dents contiennent le prochain traitement. Jisoo allait subir celui de la fée. Rien de bien violent au début. Si on oublie que la fée est complètement cannibale. Jennie s'approcha d'elle et lui caressa le visage.
Je m'étais mise le plus proche de Roseanne, encore endormie. Elle doit toujours être sous calmant. Je ne voulais absolument pas voir ce désastre. Le bruit de succion émis par Jennie était mélangé aux cris de frayeur de Jisoo.
Tout ça, c'était il y a un mois déjà. Jisoo m'accompagne en direction d'une discothèque réputée. Roseanne et Jennie nous suivent. On a l'air d'être quatre femmes normales. Mais en réalité, on est bien plus dangereuses qu'eux. Tout le monde veut les éviter mais si seulement ils savaient que le vrai danger émanait de nous seules.
Ce soir, nous allons trouver une autre cible, une autre proie. Et Jisoo allait s'en charger. Après tout, c'est sa première apparition en public depuis ce fameux soir. Je l'observe replacer son collier de perles avant d'entrer dans la discothèque blindée.
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Et voilà pour ce quatrième défi !
J'espère que ces textes vous ont plu, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire, et je vous dis à dans très bientôt pour l'organisation du 5 ème défi ;)
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