Le fantasme - défi relevé par Faustaweb

Voici maintenant la version du défi de @faustaweb
Merci pour nos conversations complètement délirantes!!! ;)

13h

Je me balade dans une rue pavée du centre ville en quête de LA paire de chaussures. Ce sont les soldes, cela fait au moins cinq magasins que j'explore et impossible de trouver ce que je veux c'est à dire des bottines plates en cuir simple ce n'est quand même pas compliqué. Visiblement si.

Je décide de passer un coup de téléphone à ma meilleure amie pour voir si elle n'a pas des pistes, après tout les soldes c'est de la stratégie, enfin vous devez bien comprendre ce que je veux dire.

Je sors mon magnifique smartphone tout neuf de ma poche, un bijou de technologie, quand un espèce d'enfoiré se décide à m'arracher des mains le bien le plus précieux qu'il soit.

Je crie, je hurle, je lui cours après mais rien n'y fait.

Ô rage, ô désespoir (...) N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?

Je suis au bord de la crise de nerfs. Que quelqu'un fasse quelque chose !

Je me sens nue, je ne peux même pas appeler la police. Quand soudain...

-Madame, Madame, calmez vous !

Han je crois que je ne me rappelle même plus pourquoi je crie. Marie respire, ferme la bouche, essuies ton menton. Un sexe symbole euh un gendarme pardon me tient par les épaules. Je ne me sens pas encore capable de prononcer un mot alors je me perds dans ces yeux noirs qui me regardent avec inquiétude. Il relâche la pression sur mes bras et me regarde d'un air amusé.

-Tout va bien?

-Je...téléphone... volé.

Ah ouais quand même là c'est sûr j'ai du faire grosse impression.

-Ce n'est pas de mon ressort mais je vous propose de vous accompagner déposer une plainte, vous avez l'air sonné.

Comment te dire monsieur le gendarme, je pense que tant que tu seras à côté de moi je risque d'avoir du mal à aligner plus de trois mots.

-Merci monsieur.

Et là il me prend pour une gamine, il faut que je me reprenne mais comment faire quand vous êtes en train d'effeuiller en pensée la personne en face de vous.

-Venez avec moi.

Oui, oui, où tu voudras monsieur. Il a une sacrée paire de, de, menottes.

Je vous passe le moment du dépôt de plainte parce-que le policier bedonnant derrière son bureau qui me pose des tonnes de questions commençant par mon état civil complet et finissant par la distribution d'un bout de papier pour l'assurance ne dois pas vous intéresser tant que ça.

Il est là, à boire un café dans le commissariat, et en me voyant il s'approche.

Oh bon sang, mon vocabulaire était réapparu.

-Je peux vous raccompagner.

- Oui, merci, ma voiture est garée dans le centre.

Le vocabulaire est toujours là mais c'est le timbre rauque de ma voix qui me trahit.

Une fois seuls dans sa voiture, il se retourne vers moi.

- J'ai presque fini le travail ça te dit d'aller boire un verre dans la soirée?

On est passé au tutoiement apparemment.

Ses yeux sont en train de me déshabiller, on ne fait pas ça avec les mains habituellement? Ces merveilleuses grandes mains...

Je ne vous ai pas parlé de mon problème, cette imagination débordante me met dans des situations parfois complexes et maintenant je suis en train de le supplier intérieurement de poser ses grandes mains sur moi.

-Oui pourquoi pas. Par contre je n'ai plus de portable, alors...

-Pas de souci donne moi ton adresse je passe te prendre à 19h30.

19h30

Drrring

Dernier coup d'oeil dans le miroir, petite robe sexy en place, pas de dégoulinure (ça se dit?) de mascara, j'ouvre.

Il est juste canon, et je crois même que je le préfère habillé en civil.

-Je ne savais pas où on allait alors...

-Tu es parfaite !

-Tu n'es pas mal non plus!

Il a même apporté une rose rouge, il a mis le paquet.

J'espère qu'il n'est pas complètement bien sous tous rapports parce-que je suis intéressée par d'autres de ces atouts.

Il a réservé une table dans un chinois et le dîner est agréable. Il me frôle, me caresse la cuisse et la température monte, monte, si bien que pour la première fois de ma vie je ne commande pas de dessert. Le serveur nous amène des biscuits chinois et j'en dévoile le message tout en riant "La nuit amènera son lot de surprises."

On se retrouve rapidement dans sa voiture à se peloter et je le supplie de se dépêcher de trouver un quelque part autre que la banquette arrière. Se faire arrêter pour attentat à la pudeur avec un gendarme, non merci.

Il conduit et je ne suis pas sûre que les limitations de vitesse soient bien appliquées. Cinq minutes plus tard je me retrouve plaquée contre le mur d'un hall d'entrée une main remontant dangereusement vers mon mont de venus.

-Appart'! Pardon pour les dialogues mais vous avez déjà essayé de parler avec la bouche d'un beau mec collée à la vôtre ?

On monte par je ne sais quelle opération du saint esprit dans un ascenseur. Tous les boutons y passent il y a bien un étage qui sera le bon.

Bam ça c'est le bruit de mon dos contre ce qui doit être sa porte d'entrée.

Une fois à l'intérieur bon, je dois vraiment vous faire un dessin?

C'est un sacré coup et je me dis que si il a autant apprécié que moi on pourrait peut être remettre ça et je pourrais enfin voir ses menottes de plus près.

Je m'endors lovée dans les bras du jeune homme.

8h00 le lendemain

Le soleil me chauffe la joue et je m'éveille tranquillement.

Quelque chose me démange entre les jambes, une étrange sensation pulsatile pas vraiment désagréable. J'ouvre les yeux sentant une pesanteur sur ma poitrine.

-Haaaaaaaa

Euh c'était ma voix ça? J'ai sacrément du crier hier soir.

Oh non non non je ne reconnais rien, ça n'est pas mon corps!

Un cri aigu me parvient aux oreilles enfin c'est ma voix mais elle ne vient pas de moi.

Je suis à poil devant moi, finalement vue de l'extérieur je suis pas mal.

-Tu m'as volé mon corps crie mon coup d'un soir.

-Ah n'inverse pas les rôles coco, cocotte !

-Rends le moi! dit... c'est quoi ton prénom?

- Jules.

-Rends le moi! Dit Jules

-Pourquoi tu vas me coffrer pour vol de corps aggravé?

- Tu m'énerves je bosse aujourd'hui...

-Parce-que tu crois que c'est banal pour moi de piquer le corps de mes amants t'es beau gosse mais pas futé.

Il s'assoit sur son lit ma tête entre les mains. Je me rapproche et lui caresse le dos avec ma grande paluche.

-On va trouver une solution, je vais appeler pour dire que tu es malade.

-Qu'est-ce qu'on va faire?

-Aucune idée. Enfin j'en ai bien une là de suite dis je en jetant un regard à mon nouveau membre quant à lui nullement gêné par la situation.

-comment peux tu penser à ça maintenant?

Ah mon regard interloqué Jules réalise.

-Hors de question que je me transforme en gonzesse !

Je me campe sur mes magnifiques jambes musclées.

-Dis donc ça veut dire quoi ça espèce de macho?

-Je vais te montrer...

Je vous ai dit que c'était génial la veille mais alors là, c'est inouï.

Je crois que Jules apprécie aussi vu les cris qu'il pousse. Si il y a quelque chose de sur c'est que quand on connaît le corps de l'autre sur le bout des doigts c'est juste génial.

Le problème c'est qu'après ce très agréable moment et bien je suis toujours dans le corps de Jules.

-On s'habille. On va voir le médecin.

-Il va nous prendre pour des dingues et si il ne nous fait pas hospitaliser on va au moins avoir droit à un dépistage de drogues.

-LE CHINOIS!

Je n'arrive pas à me faire à cette voix.

Cet empoté n'est même pas capable d'enfiler correctement un soutien gorge.

11h30

Nous entrons dans le restaurant et nous trouvons face à une vieille dame.

Je ne sais pas vraiment comment expliquer la chose mais tant pis elle m'écoute sans m'interrompre, je ne suis pas sûre qu'elle comprenne. Elle tourne les talons et va en cuisine puis revient avec un saladier plein de biscuits qu'elle me tends.

Vu le bruit de mon estomac impossible de se nourrir de sexe uniquement.

"Ais confiance en l'avenir."

-Et bien avec ça, on est sauvé...

Elle nous invite à quitter le restaurant et seuls dans la rue nous nous regardons comme deux ronds de flan.

-Et maintenant ?

-On...

-Ouais!

Décidément le trajet restau/appartement de Jules est... rapide.

8h00 le surlendemain.

Le soleil me chauffe la joue, je m'éveille en sursaut.

Je n'ai jamais été aussi heureuse de me tripoter les seins.

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