Le dernier homme - défi relevé par LiamUlueg

Voici la version de LiamUlueg... Sa petite nouvelle s'appelle Le cauchemarMerci à toi, mec!Bonne lecture!!!

Encore cette putain de gueule de bois...

Je cherche mes fringues, fais chier, il n'y aabsolument rien autour de moi. Je me trouve sur un lit sans couverture, et autour de moi la chambre est vide,mis à part quelques meubles... J'aperçois de la poudre blanche sur le dessus de la commode. Je m'approche, la goûte... Ok.

Un petit rail pour me remettre les idées au clair !

Mais où suis-je ?

Et j'ai fait le tour de la chambre mais toujours aucun vêtement ! Ni au sol, ni sous le lit, ni dans les meubles.

Je me dirige à la fenêtre et regarde dehors afin de me situer. Tu parles ! Je ne reconnais pas davantage le quartier.

Donc je ne sais pas chez qui je suis, je sais juste que je vais devoir sortir de cette chambre la bite à l'air...

J'ouvre doucement la porte et tends l'oreille. La main gauche sur mes parties, ce n'est pas que je sois particulièrement pudique mais je me méfie de qui je pourrais rencontrer. A l'extérieur aucun bruit. J'appelle :

- Il y a quelqu'un ?

Pas de réponse.

Est-ce que c'est Paul qui m'a amené ici ?

Non, il ne m'aurait pas laissé seul...

Mais en même temps si je suis à poil...

Bon, je prends mes couilles à deux mains et pars à la recherche de mes habits. Je parcoure un long couloir, jette un œil aux cadres sur les murs... Des photos de paysages campagnards, mais pas une seule personne sur ces photos qui pourrait me rafraichir la mémoire.

Au bout du couloir se trouve un escalier qui descend sur la gauche. J'entreprends la descente et tourne à l'angle pour découvrir en contre bas une grande salle avec des tables rondes un peu partout. Une salle de poker ou un truc du genre... Un bar se trouve sur la gauche et une cheminée sur la droite.

Des verres sont posés sur les tables, ils sont tous pleins. Je m'approche et sens l'intérieur du premier, du whisky. Et pas dégueu vu l'odeur ! De la coke à l'étage, des verres de whisky plein le rez-de-chaussée... Suis-je au paradis ?

Je bois d'une traite le premier verre et putain que ça fait du bien ! Je sens l'alcool me passer dans les veines pour terminer sa route au cerveau même si je sais bien que ce n'est qu'une sensation et qu'il finit surtout sa route aux chiottes par en bas ou par en haut.

J'attrape un second verre et prends cette fois le temps d'apprécier le liquide. Le temps de la dégustation j'observe et découvre un peu mieux la pièce dans laquelle je me trouve.

Ici aussi des photos aux murs, plus de paysages de campagne mais des animaux. Je vois un canard au bord d'un étang. La photo me paraît d'abord normale jusqu'à ce que je ne remarque la casquette de baseball sur sa tête.

Les gens qui ont pris cette photo se sont plutôt bien amusés on dirait. Je continue d'avancer jusqu'au cadre suivant, encore un canard. Probablement le même d'ailleurs ! En tout cas il porte la même casquette. Il se trouve dans une barque, tient une rame dans chaque aile et a l'air d'être en train de pagayer.

Je continue.

Toujours ce même canard, pas toujours portant sa casquette, mais toujours dans une situation qui lui donne la prestance d'un être humain.

Je me dis qu'il est peut-être temps d'aller voir un peu plus loin, je me tourne sur moi-même, il n'y a que deux portes dans cette pièce. Je m'approche de celle se trouvant la plus près de moi et l'ouvre.

Je suis aussitôt pris d'un frisson, la porte donne dehors sur une petite cour bétonnée entre quatre murs. Et la température extérieure n'est pas idéale pour sortir à poil !

Je referme la porte pour me diriger vers la seconde. Mais je devine d'avance ce qu'il y a derrière dans la mesure où j'aperçois la rue par les fenêtres au mur.

Je l'ouvre donc et... Non, pas de rue. Un paysage ressemblant à celui des photos à l'étage.

De l'herbe, un chemin un peu plus loin qui disparaît dans un petit bois. Mais sur la gauche le chemin a l'air d'emmener vers une ville... Et ici il fait bon, le soleil émet des rayons chauds et apaisants...

Je regarde derrière moi et hésite. Je recule un peu pour regarder de nouveau à travers les fenêtres, toujours cette vue de rue. Des bâtiments de l'autre côté de la rue, un trottoir, des lampadaires...

Mais par la porte le paysage se trouve être totalement différent.

Plus gêné par ma nudité, de toute manière il n'y a personne, et si la seule rencontre qu'il me soit donnée de faire est celle d 'un canard, alors je me fous bien d'avoir le cul à l'air.

La sensation de l'herbe sous mes pieds est super agréable. Moi qui ne suis pas un fan de la nature...

D'ailleurs pour ça, je prends le chemin par la gauche, en direction de la ville.

Le soleil me chauffe les couilles et ça me fait un bien fou ! Je crois que c'est décidé, cet été c'est naturisme !

Je suis soudainement pris d'une angoisse... Est-ce vraiment une bonne idée de laisser la coke et l'alcool derrière moi ? Je pourrais au moins attendre de les avoir terminé avant de m'intéresser à ce qui se trouve plus loin...

Ouais je fais demi-tour !

Mais derrière moi tout a disparu. Ou du moins tout a été remplacé. Le bâtiment d'où je viens, le petit chemin menant vers le bois... Tous les deux ont laissé place au paysage identique que de l'autre côté, un chemin menant à une ville.

Je fais plusieurs tours sur moi-même pour être bien certain de ce que je vois, mais... Que j'aille en avant ou en arrière cela revient désormais au même.

Plus si libre que ça de mon choix, je choisis de continuer dans la direction de départ et me rapproche petit à petit de la ville.

Mais plus je m'en approche, plus la sensation de chaleur s'atténue.

Et pas question de faire demi-tour car j'ai beau avoir avancé dans un sens, je me suis aussi rapproché de la ville dans l'autre sens. Je me retrouve très rapidement entouré de grands bâtiments. Une rue se trouve à une trentaine de mètres devant moi d'où je crois entendre un bruit.

J'ai juste le réflexe de poser mes mains sur mon sexe qu'une nana en robe à fleurs passe à vélo en face de moi.

Elle me regarde, étonnée.

Je fais mine de rien, mais me dit qu'il serait grand temps de trouver un truc à me mettre.

Je vais chercher à rentrer dans l'un de ces bâtiments, j'attends que la cycliste soit éloignée, puis je traverse la rue jusqu'à une porte bleue.

J'entre et redemande s'il y a quelqu'un.

Je n'obtiens pas de réponse mais en même temps je suis dans un hall d'escalier, probablement le hall d'un immeuble d'appartements.

Je monte au premier étage et frappe à la porte numéro 1.

Pas de réponse.

Je me dirige vers la porte voisine lorsqu'enfin la porte 1 s'ouvre sur une femme qui me regarde avec de grands yeux.

- Bonjour, dis-je en gardant mes mains sur mon entre-jambes.

- Bonjour, me répond-elle en me dévorant du regard.

Je crois que je lui plais, ça ne fait aucun doute. La femme, une bonne quarantaine et pas des plus jolies, me regarde avec des yeux qui brillent plus que le ciel un soir de pleine lune.

- Vous auriez des vêtements ? demandé-je.

- Entrez.

J'entre et détourne les yeux de son regard pervers.

A l'intérieur de ce qui ressemble à un salon, je me retourne pour l'attendre et j'entends un bruit. Je ne suis d'abord pas certain de ce que je viens d'entendre mais cela recommence.

C'est le bruit que ferait un canard !

- C'est un canard que vous avez à côté ? demandé-je.

La femme me regarde toujours avec ses yeux ronds, et reste muette.

- Vous avez des vêtements ? redemandé-je.

- Oui, suivez-moi.

Je la suis dans un couloir et entre dans une chambre.

Un canard se trouve sur le lit.

- C'est qui ce type ? dit-il.

La femme ouvre une grande armoire et je regarde à l'intérieur avant d'enfin réaliser.

- C'est le canard qui vient de parler ?

- C'est qui ce type ????? hurle ce dernier.

Je suis pris d'une peur alors que la femme se tourne vers moi avec des vêtements pliés dans les bras.

- TU VAS FINIR PAR ME DIRE QUI EST CE TYPE OUI OU NON ?????

- Je ne sais pas chéri, se défend-elle.

Je regarde le canard, il me lance un regard vraiment méchant. Ne sachant pas de quoi est capable ce genre d'animal, je prends les vêtements des bras de la femme et me sauve en courant.

Je me trompe d'abord de sens et atterrit dans une cuisine. J'en ressort aussitôt et me retrouve bite à bec avec le canard.

C'est quand même un grand canard et voir son bec si près de mon sexe me fait flipper de plus belle. Je le contourne en vitesse et repère enfin la porte par laquelle j'étais entré. Je me précipite vers elle et sors en vitesse pour rejoindre la rue.

En bas et sorti de l'immeuble, je cherche du regard le chemin qui m'avait amené jusqu'ici mais il a disparu.

Des femmes se baladent dans la rue, et moi toujours à poil, mais avec des habits dans les bras, je décide de m'habiller en vitesse.

Putain de merde c'est des vêtements de gonzesse !

Je laisse en plan les sous-vêtements et n'enfile que la robe. Me voilà avec une putain de robe moulante orange, et comme si ça ne me faisait pas déjà assez chier, la fermeture est dans le dos.

Les femmes qui se baladaient se sont toutes arrêtées et me regardent, intriguées.

J'essaie de retourner ma robe pour passer la fermeture devant mais n'y arrive pas. Je ne comprends pas, la femme à qui je l'ai prise était plus grosse que moi pourtant !

Je lève la tête, peut-être pourrais-je demander de l'aide, mais...

Telle une horde de morts-vivants un groupe d'une quinzaine de femmes se dirige vers moi. Et toutes me lancent un regard comme la fiancée du canard.

Je demande quand même :

- Je peux avoir un petit coup de main ?

La femme la plus proche de moi se passe la langue sur les lèvres.

Oula qu'est-ce qu'elle me fait là ??

- J'ai juste besoin que vous m'aidiez à remonter ma fermeture !!!

Les mains de la femme se posent sur moi et me caressent. D'autres nanas la rejoignent et font de même. Je relève la tête, apeuré, et aperçois des canards qui observent la scène. En fumant.

Je prends peur et tente de m'échapper, mais je dois d'abord me débarrasser des doigts qui me retiennent le sexe.

Des doigts de gonzesses, rien de plus dégoûtant !

Je me mets à hurler et cela provoque chez mes agresseuses un mouvement de recul. Je profite du peu d'espace obtenu pour me sauver en courant.

En passant je vois les canards qui rigolent, toujours la cigarette au bec. Je remarque que l'un d'entre eux porte une casquette de baseball.

Je coure à travers la rue mais je suis pieds nus et le goudron me fait mal. Je ralentis pour me soulager un peu la plante des pieds mais repart en voyant que les nanas me courent après.

Dans ma course je finis par apercevoir un coin de nature et décide de m'y engouffrer. L'herbe sous mes pieds me soulage un peu.

Et si je pouvais retrouver la chambre à la coke, cela me soulagerait sûrement encore plus !

Je passe, toujours en courant, auprès d'un lac au bord duquel j'aperçois entre deux buissons un jeune couple canard-femme en train de baiser.

Peut-être à cause du bruit de mon essoufflement, le jeune couple me repère et la jeune femme abandonne son conjoint canard pour me poursuivre.

J'essaie d'accélérer mais je n'en peux vraiment plus.Alors au lieu de ça, je ralentis.

J'entends les femmes derrière moi qui se rapprochent... Elles vont m'avoir... Elles vont me violer...

Je me mets à pleurer à l'idée du contact de ces dizaines de poitrines contre ma peau, à l'idée de leurs doigts délicats sur mon anatomie, à l'idée de leurs corps imberbes...

Et cette putain de robe qui ne tient pas !!!

Ma robe redescend, j'essaie de la remonter tant bien que mal mais en courant c'est difficile. Je sens que je perds de la vitesse, cela ne fait maintenant aucun doute., elles vont m'avoir.

Alors que j'évite de peu une branche d'arbre je sens une main m'attraper l'épaule. Je tombe à plat ventre, me retourne et vois des dizaines de corps de femmes me fondredessus. Je me mets à hurler.

- Oh Liam il t'arrive quoi là ??

J'ouvre les yeux.

Je me redresse encore apeuré. Mais la vision de la pièce qui m'entoure me soulage. Et surtout, Paul est là, à mes côtés.

- Ce n'est rien, réponds-je enfin, encore ce cauchemar...



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