Texte 2, défis6
« Mon ami,Je ne vais pas tarder à rentrer.Je n'aime pas le monde où je suis. Il est tellement différent du nôtre, et rempli d'atrocités. Mon ami, alors que je me promenais dans les rues remplies de magasins, je voyais de pauvres gens, quémandant quelques petites pièces, assis à même le sol. Penses-tu bien que peu de passants perdaient leur temps à ne leur jeter, ne fusse qu'un regard, alors une pièce, imagines-tu. Je ne comprends pas pourquoi ces pauvres gens sont assis là, sur le sol froid, le regard triste, alors que d'autres sont bien emmitouflés dans leur gros manteaux et rient aux éclats. Je ne comprends pas pourquoi ces pauvres gens ont la peau sur les os, alors que d'autres font le triple de mon poids. Mon ami, explique moi, pourquoi certaines personnes sont riches comme Crésus alors que d'autres meurent de faim, explique moi ! Je ne comprends pas. Mais si encore, il n'y avait que quelques mendiants mon ami... mais non. J'ai également rencontré des braves hommes faisant vivre leur femme et leurs trois enfants dans une minuscule demeure qui pourrait à peine nous accueillir toi et moi. J'ai passé une nuit chez l'un de ces braves hommes en question, et lorsque j'ai quitté sa demeure, j'étais l'homme le plus triste du monde. Cet homme se levait à l'aube pour aller travailler et revenait au moment du souper, tout ça pour quoi ? Pour avoir à peine de quoi nourrir sa famille. Ils étaient tous maigre mais ne se plaignaient pas, car ils savaient qu'il y avait pire qu'eux. Ils savaient que dehors, de pauvres gens croupissaient sous la pluie, bravant le froid.
Mon ami, explique moi pourquoi ici autant de personnes sont malheureuses. Pourquoi les gens ne s'entraident-ils pas ? Pourquoi il y a-t-il des gens riches et des pauvres ? Pourquoi certains ont pour seul foyer la rue ? Pourquoi ?
Je n'en peux plus mon ami, alors, par cette lettre, je te préviens que je rentre.Je rentre chez nous, à la maison, dans notre monde où toute cette pauvreté et cette souffrance n'existent pas.Je rentre chez nous, pour essayer d'oublier, qu'ailleurs, le monde est abominable et que les gens sont des étrangers. A bientôt, mon ami. »
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