Voilà, je me suis dis que ce serait une bonne idée de t'écrire une lettre pour ce jour qui est gravé en moi. Pour le plus beau jour de ma vie, même si j'aurais souhaité qu'il y en ai d'autres... En fait au fond de moi j'me dis que t'es toujours là. C'est aussi un peu pour ça que je t'écris cette lettre. C'est aussi pour me remémorer un peu tout ces beaux moments avec toi. Tu vois aujourd'hui en histoire on a apprit ce qu'était le devoir de mémoire. Et j'ai pensé à toi, pendant le reste de ma journée. En fait si je dis ça c'est pas pour te dire que je pense jamais à toi, non je pense toujours autant à toi. Comme avant,comme quand tu étais vivants. Tu étais toujours là, toujours un peu plus proche de moi. Et ça, ça me rendais folle, t'étais le premier à me rendre comme ça. Oui, le premier, le dernier. En fait tu étais unique, d'une telle rareté. Tu es un ange tombé du ciel,et c'est peut-être un peu pour ça que j'arrive à me relever. Parce que je me dis que t'as fais ton travaille, tu m'as rendue heureuse,tu m'as fait vivre. C'était la première fois de ma vie que je vivais et j'ai trouvé ça tellement beau. Je t'en remercierai jamais assez. Non vraiment jamais. Et puis t'as du remonter, t'as du aller retrouver les tiens, je parle de tous ces gens qui t'aiment. Jet'aime aussi, je t'aime à la folie, mais je ne t'aime peut-être pas assez. Tu mérites tellement, tellement de belles choses. C'est dingue, c'est dingue la chance que j'ai eu de te rencontrer. C'est fou, tu m'aimais. J'en suis encore surprise aujourd'hui. Et si j'en avais encore l'occasion, si tu pouvais encore m'entendre, je te dirais que je t'aime. Si je pouvais te voir je te prendrais dans mes bras et je ne te lâcherai jamais. Si je pouvais te sentir encore une fois, je me blottirais contre toi et je te regarderais avec tout l'amour que j'ai. Si je pouvais encore t'entendre je boirais tes paroles, et je t'écouterais jusqu'à notre dernier souffle. Et si je pouvais réécrire l'histoire je réécrirai ce conte de fée, mais je ne te ferais pas mourir. Si j'avais la chance de changer quelque chose, je t'aimerais encore plus fort. Je t'aimerai plus que n'importe quel humain en est capable. En fait je laisserais juste mon cœur parler. Sauf que si je le fais ta lettre sera remplie de « jet'aime » alors j'essaye de varier, de varier la façon de te dire je t'aime. Je me souviens, c'était toi le premier à avoir trouvé le courage. Une fois que tu m'avais dit ça j'étais rouge,mais tellement rouge. Et tu riais, tu te foutais moi. J'étais tellement heureuse, j'étais tellement bien. Puis je t'ai dis jet'aime et c'est toi qui est devenu rouge à ce moment là. J'ai rigolé, et tu m'as embrassé. J'avais quitté le monde, j'étais ailleurs, dans un endroit où le bonheur surpasse tout. A ce moment là on était devenu plus que rouge encore. J'avais vu tes yeux de près, et je crois que c'est là où j'ai su distinguer les rêves de la réalité. Parce que cette fois c'était bien toi en face de moi,tu étais bel et bien là. Et tu m'aimais vraiment, ça venait de passer le cap de la fiction. C'était sortit de mon imagination, ça se passait vraiment. J'étais tellement heureuse. Tout ça grâce à une fille. Tu te souviens de Mélanie ? Je l'espère, tu sais tu lui manques à elle aussi. Je crois qu'elle n'est pas aussi folle que moi. Je pense pas qu'elle te parle, oui je pense pas que ton manque l'est rendue folle dangereuse comme je le suis. Mais on évite ton sujet, parce que malgré que ça fasse bientôt un an la douleur est toujours aussi vive. Se souvenir fait mal tu sais. On était proche elle et moi quand tu étais encore là... Tu sais, depuis que t'es parti quelque chose s'est brisé. En un million de morceaux, et chacune de notre côté on essaye de les recoler. Puis le manque revient, et il détruit tout, il casse ces tout petit bouts en encore des plus petits. Puis une fois que ça passe, on se remet au travaille en espérant y arriver un jour. Au fond de nous on sait que plus rien ne sera pareil. Non, plus rien. Quand je te disais que tué tais important je ne mentais pas. Pour mon cas, peut-être que je vais me répéter, mais je m'en sors pas. J'ai l'impression que sans toi je tombe, je tombe sans jamais toucher le sol. J'ai l'impression que tout est fait pour que j'ai mal, mais rien de décisif. Oui,voilà rien est décisif. Et puis de toute façon, tout à une fin.La pluie cesse de tomber, la nuit fini de s'écouler, et puis un beau jour c'est nous qui arrêtons. C'est nous qui arrêtons de vivre,pour mourir. Et c'est comme ça que ça doit se passer, parce qu'après la vie il y a la mort. C'est irrévocable, c'est comme ça.Rien ne changera, de toute façon rien ne change jamais. Tu me manques tellement. Je ne plus vivre sans toi...