3 : Pleure pas !

Pdv Gakushû

Karma s'endormit sur moi. Je soupirai et enlevai ses bras d'autour de ma taille. Je le poussai doucement en arrière pour qu'il me lâche. Il tomba en arrière et s'affala sur mon lit.

Je me levai parce que j'avais aucune envie de rester une minute de plus dans la même pièce que lui mais il m'attrapa le bras.

Je me retournai vers lui. Il dormait encore. Il serra mon bras contre lui comme si c'était une peluche. Je secouai mon bras pour qu'il arrête mais il me tenait trop fort.

-Bon, j'vais devoir être sa peluche, soupirai-je.

Il me tira contre lui et me força à s'allonger à côté de lui. Il enfouit sa tête dans mon cou, me faisant rougir au passage.

Il était trop mignon...Beaucoup trop mignon...Je rougis encore plus. Il marmonna des trucs complétement inaudibles. Je finis par m'endormir moi aussi.

Pdv Karma

Quand je me réveillai, j'étais dans les bras d'Asano. Il dormait. Il était adorable, il avait une tête de gamin comme ça.

Je me dégageai de ses bras pour m'étirer. Je m'assis et regardai le roux. Il avait les cheveux en bataille et un visage d'ange. Ça changeait de d'habitude.

Il commença à pleurer dans son sommeil. Je savais pas trop quoi faire donc je le pris dans mes bras comme si c'était un bébé. Il posa sa tête contre mon torse. Je lui caressai les cheveux et il finit par se calmer.

J'aimerais qu'il m'aime...Qu'il m'aime vraiment...Je continuai de caresser distraitement les cheveux du numéro deux.

-Karma..., marmonna-t-il dans son sommeil avant de recommencer à pleurer.

-Hé, pleure pas, chuchotai-je, ne sachant pas trop comment le consoler.

Ça n'avait pas servi à grand-chose. Etonnant, pas vrai ? J'avais sincèrement cru que ça allait le calmer.

Attendez...Il m'avait appelé Karma ? Et pas Akabane ? Je souris jusqu'aux oreilles. J'oubliai presque qu'il pleurait.

-Ah attends c'est vrai, pleure pas Gakushû ! m'exclamai-je.

J'aurais pas dû parler si fort. Le prodige se réveilla en sursaut. Il semblait complétement perdu. Ça me brisait le cœur.

-Ça va ? m'inquiétai-je.

Il hocha la tête, toujours aussi perdu. Je le serrai contre moi sans rien dire. Il se rendormit même pas deux secondes après.

J'attrapai mon téléphone et vis que Rio m'avait envoyé pleins de messages. Je vais la tuer, pensai-je en voyant les messages.

Rio :

Tu t'es incrusté du coup ?

Karma ?

T'es en train de faire des trucs chelou avec Asano ?

J'le vois bien comme le passif rebelle~

Rien que d'y penser ça me donne envie de lire du lemon

Moi :

RIO NAKAMURA

Rio :

Ui c'est moi

Moi :

TU RACONTES D'LA MERDE

JE DORMAIS

Rio :

Après quoi~ ?

Moi :

VA CREVER AU FOND D'UN RAVIN LA REJETTE

TU DIS N'IMPORTE QUOI

Rio :

Ok ok calme

Vous allez avoir un gosse du coup ?

Moi :

RIO BORDEL J'AI DIT QUOI ?!

Rio :

T'es pas drôle !

J'veux être tante moi !

Moi :

Va faire des gosses avec Nagisa au lieu de faire chier

Je regardai même pas sa réponse. J'étais trop occupé à remarquer à quel point mon rival était bg- Hein ? Quoi ?

Je sentis mes joues me chauffer comme pas possible quand il m'attrapa la main. Il le faisait exprès ou quoi ?

Mes joues reprirent une couleur normale. Je commençai à sourire niaisement. Je hais l'amour. Ça rend con.

Asano ouvrit lentement les yeux. J'arrêtai de sourire comme un con. Fallait pas qu'il me prenne pour un débile quand même !

-Lâche-moi Akabane ! s'énerva-t-il.

Je le lâchai à contre-cœur. Pourtant ça le dérangeait pas tout à l'heure...Je fis une petite tête triste.

-Asanoooooooooooooo.

-Quoi encore ? s'écria-t-il.

-Câlin, dis-je. Ti tou plait.

Je ne lui laissai pas le temps de répondre et lui fis un câlin. Il soupira mais me laissa faire. Il m'devait bien ça, j'lui avais servi d'oreiller quand même !

-Uiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! criai-je.

-Akabane ? m'appela-t-il, exaspéré.

-Je m'appelle Karma tu sais ?

-Ouais bon c'est pareil, soupira-t-il. Bref. Ferme ta gueule.

-C'est méchant ça, me plaignais-je.

-Oh pauvre bout d'chou il va pleurer, railla-t-il.

-Le pauvre bout d'chou il te dit d'aller se faire foutre ! m'exclamai-je.

Je le lâchai, vexé. Je gonflai mes joues et croisai mes bras. Le roux se fouta ouvertement de ma gueule.

-Oh le pauvre, continua-t-il en riant.

-Je vais pleurer moi.

-Pleure alors.

Je me mis dos à lui, plus que vexé. Il continua de se taper une barre. Gna gna gna gna gna gna...

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