Il conduisait une voiture, sa femme était à côté de lui. Sur une route de campagne, la voiture grise roulait à toute allure. Elle était là, coucher sur la banquette arrière, à se demander quand est ce qu'ils allaient rentrer. Elle ne savait pas pourquoi, elle était là. Dans le coffre, dans un carton, il y avait ses bébés. Elle aurait temps aimer pouvoir être près d'eux durant ce long trajet. La femme ne se sentait pas à l'aise, elle a prit son courage à demain et elle a dit à son mari :

<< Tu es vraiment sûr qu'on doit l'abandonner ?

- Je ne peux plus la supporter.

- Mais c'est toi qui l'avait voulu !

- Peut être, mais maintenant je n'en veux plus.

- Tu ne pourrais pas la mettre dans un refuge ?

- C'est juste une chienne, je vais la laisser sur le bord de la route avec ses chiots dans le carton et c'est tout !

- Oui, et puis elle était infernale, finalement c'est bien qu'on s'en débarrasse. >>

La petite chienne ne comprenait pas ce qu'ils disaient. Mais elle leur fessait totalement confiance, c'était ses amies après tout. Il arrêta la voiture, il était arrivé à un endroit bien isolé, où presque aucune voiture ne passait. Le mari ouvrit la porte, et appela sa chienne à descendre.

-- Elfy aller viens, descend !

Elfy descendit de la voiture, elle était toute excitée. Elle imaginait bien, qu'ils allaient faire une grande balade tous les trois. Ils marcheraient tous ensemble entre amis, avec ses chiots qu'elle aimait tendrement.

– Sylvie, tu peux descendre les chiots s'il te plaît ? Lui dit-il.

Elle ouvrit le coffre, et elle prit le carton qui contenait les cinq petits chiots. Elle le disposa sur l'herbe et se retourna vers son mari.

– C'est bon, Daniel, on peut y aller. Lui dit-elle.

Silvie et Daniel sont remontés dans la voiture, mais au moment où Silvie allait fermer la porte. La petite Elfy tenta de monter dans la voiture tant bien que mal. Silvie agaçait, donna un violent coup de pied, à la petite chienne qui tomba à terre. Puis elle claqua la porte avant que son mari ne démarre la voiture.

Elfy se releva tant bien que mal, heureusement elle n'avait pas été blesser. Elle se diriga vers ses chiots qui étaient à l'intérieur du petit carton, et elle les prit tous un par un. Puis elle a commencé à les allaiter, ses chiots étaient la seule chose qui lui restaient.

Les jours ont passé, elle attendait qu'ils reviennent. Elle croyait, qu'ils allaient revenir la chercher, mais ils n'étaient jamais revenu. Pourquoi l'avaient-ils abandonner là ? Elle ne savait pas, elle les aimaient. Elle croyait qu'ils étaient amis, mais eux ne pensaient pas la même chose qu'elle.

N'ayant pas de nourriture, elle ne pouvait plus se nourrir. Ses chiots ont donc commencé à rendre leurs âmes. Au final, il ne lui restait plus rien. Elle était seule perdu, sur le bord d'une route. Les quelques voitures qui passaient par là, n'ont même pas prit le temps de s'arrêter pour la récupérer.

Elle avait peur, elle était seule et elle avait faim, soif et froid. Elle voulait de l'amour, de la tendresse, du bonheur. Mais elle n'a eu que du malheur, du chagrin et de la tristesse. Et en se disant, je croyais qu'on était amis. Dans un brouillard épais, elle laissa échapper son dernier souffle.