Thème 3 : Rêveuse

Petite musique pour ce mettre dans l'ambiance, bon et puis c'est surtout parce que j'adore cette musique, allez bonne lecture !

Le ciel était d'un gris monotone, les nuages encombraient le ciel. Les arbres avaient perdu de leurs feuillages, ou alors elles étaient devenus orange, jaune. Je respirais l'air pur de l'automne par ma fenêtre, avant de me mettre à rêvasser. J'avais tellement la tête ailleurs que je n'ai pas entendu ma mère m'appeler.

Elle m'a fait encore la leçon, comme d'habitude toujours la même leçon. Arrête d'être dans les nuages, grandis un peu. Tu n'est plus une enfant !

En plein cours, je me suis mise à rêvasser. La prof m'a passé un sale savon, elle me disait que je devais arrêter d'avoir tout le temps la tête dans les nuages, que je n'allais pas progresser en n'étant pas concentré sur les cours.

J'étais entrain de manger le dîner avec ma mère, quand je me mis une nouvelle fois à rêvasser. Ceci a énervé ma mère qui m'a dit :

<< Tu veux bien arrêter de rêvasser deux secondes ?! Me dit-elle.

- Mais maman...

- Il n'y a pas de mais ! Tu as dix-huit, dix-huit, alors arrête de te comporter comme une enfant !

- Tu ne comprends rien de toute façon...

- Mais enfin de quoi tu parles ? Me dit-elle.

- Rien du tout, je vais me coucher, je n'ai plus le faim. Lui dis je. >>

J'ai débarrassé ma table et je suis montée dans ma chambre. Je me suis effondrée sur mon lit et j'ai fixé intensément le plafond de ma chambre. J'ai sentit les larmes me monter aux yeux, pourquoi je ne peux pas être comme les autres filles de mon âge ? Pourquoi je suis autant différente ? Je m'étais finalement endormie après plus d'une demie de questionnements personnelles.

Le lendemain en cours, j'étais encore entrain de rêvasser. Je n'étais pas attentif à ce que disait la prof, pour moi ça n'avait aucune importance. J'étais tellement entrain de rêver que je n'ai pas attendu que la prof m'avait posé une question, avec fermeté elle m'a dit :

<< Esther, tu est encore dans les nuages ! Me dit-elle.

- Oh oui pardon, je vous écoute.

- Tu veux bien répondre à ma question ?

- Oui bien sûr, mais quelle question ?

- Comment surnomme-t-on, le roi Louis XIV ? Me dit-elle.

- Heu le roi lune, je crois.

Toute la classe s'étais mise à rigoler, la prof soupira avant de rajouter.

- Esther, il faut vraiment que tu sois plus attentif pendant les cours !

- Oui je sais madame, je vous demande pardon. Répondis je. >>

Quand je suis rentrée à la maison, je vis ma mère sur le seuil de la porte. Elle m'attendait, en tapant du pied, je savais que j'allais avoir de gros ennuis. Quand je me suis approchée d'elle, elle m'a dit :

<< Esther, je viens d'avoir ta professeur d'histoire au téléphone. Elle m'a dit que tu n'étais toujours pas attentif en cours. Me dit-elle.

- Je suis désolée maman, j'arrive pas être concentré... Répondis je.

- Et bien, ce n'est pas comme ça que tu auras ton bac.

- Oh non, ne dis pas ça maman.

- Mais c'est la vérité, tu n'arrivera jamais à rien si tu ne te concentre pas asser sur les cours !

- Je fais de mon mieux maman, je t'assure !

- Non justement, t'es notes n'arrêtent pas de baisser ! Alors cesse donc de te comporter comme une enfant !

Je n'ai pas répondu et j'ai préféré monter directement dans ma chambre. J'ai essayé de faire mieux, mais à chaque fois j'ai toujours la tête dans les nuages et je ne pouvais rien y faire. La soirée s'était déroulée dans un silence complet, je m'étais endormie le cœur lourd. Le lendemain, je me suis réveillée au premier rayons de soleil. J'ai ouvert ma fenêtre et j'ai respiré l'air frais et pur.

Je me suis mise à rêvasser, je me voyais faire de grands voyages dans la savane africaine ou encore dans la forêt amazonienne. Je me voyais vivre toutes sortes d'aventures dans des endroits encore inconnus de l'être humain.

Mais tout ceci n'était qu'un rêve, ma mère était rentrée dans ma chambre. Elle s'était approchée de moi et m'a dit :

<< C'est pour ton bien, tu sais. Me dit-elle.

- Oui je sais maman...

- Alors pourquoi tu ne peux pas être comme les autres adolescentes de ton âge ?

- Donc c'est ça que tu veux ?! Répondis je.

- Esther ne me parle pas sur ce ton ! Répliqua t-elle.

- Réponds moi maman, tu veux que je sois comme tout le monde !

- Mais enfin, je n'ai jamais dit ça ! Ma puce, tu sais bien que je t'aime. Me dit-elle.

- Mais tu ne veux pas que je sois même !

- Mais enfin essaye donc de comprendre ! Répliqua t-elle.

- Je ne veux pas comprendre, je veux rester moi même ! Je veux partir en voyage maman, je suis malheureuse ici...

Je me suis mise à sangloter.

- Écoute ma chérie depuis la mort de ton père, j'ai toujours essayé de faire en sorte que tu est un beau travail plus tard...

- Alors c'est ça que tu veux ? Que j'ai un beau travail, que je gagne de l'argent, le reste n'a pas d'importance !

- Esther ma puce écoute moi...

J'ai fondu en larme.

- Non, j'ai ai marre que vous me disiez tous ce que je dois faire ou ne pas faire ! Vous tenez absolument que je sois comme les autres, mais moi je vous le dis je ne serai jamais comme les autres !

- Tu te comporte comme une enfant.

- Oui c'est bien vrai et alors ?! C'est ma vie, c'est mon corps, c'est mes choix ! Rien ni personne ne pourra m'empêcher d'être moi !

Après plusieurs secondes, je m'étais enfin calmer et j'ai séché mes larmes. J'ai respiré un bon coup avant de dire à ma mère ce que j'avais à lui dire.

- Maman, je pars en voyage. Lui dis je.

- Hein, et où vas tu ?! Me répondit-elle.

- Je m'en vais faire un saphari photo en Afrique puis en Amazonie.

- Mais enfin et ton bac ?

- Je ne le passerai pas.

- Tu n'est pas sérieuse ?

- Si je suis sérieuse maman, je rêve depuis longtemps de partir en voyage, et là mon rêve se réalise enfin.

- Mais Esther voyons, ton bac est important pour ton avenir !

- Non ce qui est important pour mon avenir, c'est d'être libre. Et de toute façon, j'ai déjà acheté mon billet d'avion. Lui dis je.

- Mais et quand rentrera tu ?

- Je ne sais pas, peut être dans des années... >>

Le lendemain, j'étais dans l'avion. Dans mes mains, je tenais une lettre. Je n'avais pas encore lu la lettre que ma mère m'avait donné avant que je ne sois rentrer dans l'avion. Après plusieurs minutes, à me poser des questions. J'ai finalement décidé de la lire.

Ma petite Esther

Je suis désolé de ne pas avoir pu te comprendre.
J'aurais dû voir que tu étais malheureuse, mais tu vois depuis la mort de ton père.
Tu étais la seule chose qui me rester, je voulais temps que tu est un bel avenir, un beau métier.
Mais je n'ai pensé qu'à moi, je n'ai pas fait attention à tes rêves.
Je ne veux pas que tu sois quelqu'un d'autre, tu est très bien comme tu est. Alors j'espère que tu me pardonnera, j'attendrai impatiemment ton retour.

Je t'aime, ta mère.

J'ai serré la lettre, en laissant couler une larme sur ma joue. Quand l'avion avait enfin atterri, j'ai respiré l'air pur. J'étais enfin arrivé en Afrique, je n'arrivais pas y croire. Je m'étais mise en marche, pour me rendre au village dans lequel j'allais séjourner. Quand j'étais arrivée, une veille femme m'a accueilli à bras ouverts, elle m'a dit :

<< Tu dois avoir faim, ma petite ?

- Oh oui un peu, je n'ai pas beaucoup mangé ce matin.

- Viens je vais te faire à manger. Me dit-elle.

- Et bien, merci beaucoup. >>

Je m'étais donc mise à manger, il faut avouer que c'était très bon. Cette femme était une très bonne cuisinière, le soir était venu et j'ai été inviter à la fête que les villageois donnaient dans leur village. C'était merveilleux tout le monde dansait au son des tambours et des tam-tam, pour la première fois de ma vie, je me sentais libre.

Le jour suivant en pleine après-midi, j'étais en plein safari photo. J'étais accompagné d'un homme, et on fessait très attention, à fin de ne pas déranger les espèces qui vivaient ici. La savane africaine était magnifique, il y avait tellement d'animaux, des zèbres, des girafes, des antilopes et même des lions. L'homme qui conduisait la voiture m'a dit :

<< Alors, pourquoi êtes vous venu faire un safari photo en Afrique ?

- Oh et bien, j'ai toujours aimé les animaux. Et l'Afrique est un continent magnifique, j'ai toujours rêver de le visiter.

- Oh vous verrez, l'Afrique regorge de merveilles.

- Oui et je compte bien les découvrir !

- Vous êtes très persévérante, et aussi très courageuse, le danger rode partout ici. Me dit-il.

- Le danger ne me fait pas peur, je suis venue ici pour vivre de belles aventures !

- Vous êtes vraiment drôle, je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi optimiste que vous.

- Parfois il faut bien se salir les mains. Répondis je. >>

On s'était mis à rigoler, les gens d'ici étaient pour la plupart que j'ai rencontré adorable et aimant. Les semaines avaient passé, mon voyage en Afrique touchait à sa fin. Et ça me rendais bien malheureuse, de devoir quitter ce si beau continent.

J'étais dans l'avion direction le Brésil, j'allais visiter la forêt amazionenne. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, mais j'imaginais déjà voir toutes sortes de créatures exotiques.

Cette fois ci, je logeais dans une petite cabane en bois, confortable en plein cœur de la forêt. Il y avait tous ce qui fallait, cuisine, lit pour dormir, il n'y avait pas de salle de bain. J'allais prendre ma douche à l'extérieur dans un petit bac, mais ça ne me dérangeait pas.

Au moment même où j'avais posé mon sac sur le lit, mon portable s'était mit à sonner. Je l'ai sortit de mon sac et j'ai répondu, c'était ma mère, elle m'a dit :

<< Bonjour ma chérie, je t'appelle pour savoir si ton voyage se passe bien. Me dit-elle.

- Bonjours maman, mon voyage se passe très bien, j'ai vu tant de choses incroyables !

- Je suis heureuse, que tu se passe bien pour toi. Me répondit-elle.

- Et toi, comment vas tu ?

- Oh moi ça peux aller, la routine quoi.

- Maman, j'ai lu ta lettre...

- Ah... Vraiment ?

Elle semblait pour le moins gêner.

- Je te pardonne maman, tu sais je t'aime.

- Vraiment ?

- Oui je te pardonne, tout le monde peut faire des erreurs. Lui dis je.

- Je suis si heureuse que tu me pardonne, je t'aime tant ma puce. Me dit-elle.

- Oui moi aussi je t'aime, maman.

- J'ai hâte que tu rentres à la maison, ça fait déjà deux mois que tu est partie. Me répondit-elle.

- Je rentrerais bientôt, je te le promet. Mais j'ai encore tellement de choses à découvrir.

- D'accord et n'oublie pas de m'envoyer des photos ! Me dit-elle.

- Oui d'accord, tu peux compter sur moi. Bon je te laisse, je suis un peu fatigué au revoir.

- Au revoir ma puce et bon voyage ! Me répondit-elle. >>

J'ai raccroché mon téléphone et je m'étais allongée sur le lit. Tout était arranger avec ma mère, et ça me donnait tant de bonheur. Elle me comprenait enfin, elle ne voulait plus que je sois comme tout le monde. Elle voulait enfin que je sois même.

Le jour suivant, j'étais partie faire un safari photo dans la forêt. J'étais accompagnée d'une femme qui connaissait bien la forêt, puisqu'elle était zoologiste. Et qu'elle était souvent venue dans la forêt amazonienne. J'avais attaché mes longs cheveux noirs en queue de cheval haute, enfin de ne pas être déranger par mes cheveux. Nous étions entrain de marcher dans la forêt, quand on a attendu un bruit. On s'était arrêté, la femme m'a dit :

<< Vous entendez ce bruit ? Me dit-elle.

- Oui je l'entends, de quoi s'agit-il ?

- C'est un singe hurleur. Me dit-elle.

- D'accord, mais pourquoi est ce qu'il hurle ? Luis dis je.

- Et bien, il hurle pour communiquer avec ses congénères. Me dit-elle.

- C'est super intéressant, dis combien d'espèces il y a dans cette forêt ?

- Ça se serait impossible à calculer, car il y a beaucoup d'espèces que nous connaissons pas encore. Mais le nombre d'espèces vivant dans cette forêt est au alentours de seize-mille.

- C'est incroyable, il a donc beaucoup d'espèces dans cette forêt ? Répondis je.

- Cette forêt contient 70% de notre biodiversité actuelle, il est donc important de la préserver.

- Mais enfin, qui voudrait détruire un endroit aussi magnifique ?!

- Des personnes sans cœur pour les espèces qui y vivent, bon remettons nous en route. Me dit-elle. »

Je l'ai suivi, la forêt amazonienne était sublime. Je n'en croyais pas mes yeux, c'était trop beau pour être vrai. Il y avait tant d'espèces différentes, des grenouilles qui portaient de jolie couleurs, toutes sortes de serpent. Il y avait aussi de magnifiques perroquets qui ornaient de belles couleurs flamboyante c'était trop beau pour être vrai.

J'avais l'impression d'être dans un rêve. J'ai entendu mon réveil qui sonnait, j'ai appuyé plusieurs fois sur ce dernier car il ne voulait pas s'arrêter. Le faisant finalement tomber, quand je m'étais réveillée, j'étais sous le choque.

J'étais dans ma chambre, à la maison, chez ma mère. Alors tout ceci n'était qu'un rêve, je n'ai jamais été en Amazonie ni même en Afrique. Mais je m'étais jurer de continuer à y croire, personne ne pourrait jamais m'empêcher de rêver. Ma mère était rentrée dans ma chambre, elle s'était assise sur mon lit et m'a dit :

<< Tu as bien dormis ma puce ? Me dit-elle.

- Heu oui, enfin je crois...

- Quelque chose ne va pas ? Me demande-t-elle.

- Je n'étais pas en safari photo en Afrique et en Amazonie...

Elle a soupiré, avant de rire légèrement.

- Encore dans tes rêves, on ne te changera jamais. Me dit-elle.

- Maman, tu ne me fais pas la leçon ?

- Bien sur que non, je veux que tu restes toi même. Me répondit-elle.

Nous nous étions souris mutuellement, ma mère s'était levée de mon lit.

- Bon aller debout, princesse, c'est l'heure ! Me dit-elle. >>

Elle est sortie de ma chambre, j'étais restée dans mon lit, encore secoué par ce qui venait de ce passer. J'ai poussé un soupire en regardant le plafond.

Je n'ai donc jamais été en Amazonie ou en Afrique, tout ceci n'était pas réel. Mais d'un côté, j'y ai été dans mon rêve, donc ça comptais quand même, non ?

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