∆Chapter 35∆

-hellooo les mecs! Bien ou bien?

-putain Wilden t'as quoi à la joue là?!

Merde, ma tentative de diversion est vraisemblablement vouée à l'échec total étant donné la façon dont Jamie me regarde.

Je hausse les sourcils et pose ma main droite sur ma joue avant de sourire grandement, bien consciente d'avoir la trace de main de Daniel sur celle-ci.

-rien du toooout, pourquoi?

-tu crois qu'elle a prit de le drogue?, demande Jamie à Cameron sans me lâcher du regard.

-j'crois bien, il s'approche de moi en fronçant les sourcils. J'l'ai jamais vue sourire autant.

-j'vous emmerde, je réplique en perdant mon instantanément sourire.

-autant pour moi, dit Cameron en riant et en levant les mains en l'air. Elle va bien.

Je lève les yeux au ciel avant de croiser mes bras sur ma poitrine.

Cameron s'approche de moi et prend mon visage dans sa main gauche pour inspecter ma joue.

-c'est quoi? Des traces de doigts?

-nan, c'est un Lama qui m'a chié dessus.

-Wilden.

-ça va, je soupire. Ouais, ce sont des traces de doigts.

-ce sont les doigts de qui?

-t'es la police?

-putain Wild, tu casses les couilles!

-Jamie!

J'ouvre grand les yeux en entendant mon frère. Je ne l'ai jamais entendu me parler comme ça. Je dois vraiment l'emmerder.

-c'est Dan, je marmonne entre mes dents.

-qui?, demande Cameron en plissant les yeux.

-Dan.

Son visage devient livide pendant quelques secondes avant que je n'aperçoive sa mâchoire se contracter et ses yeux se plisser.

-c'est le fils de pute qui voulait sortir avec toi?

Ils ont un problème avec les catins aujourd'hui ceux-là ou quoi?

Je finis par hocher la tête en haussant les épaules.

-qu'est-ce qu'il te voulait?

-il voulait sortir avec moi, je dis et ses poings ses serrent. Mais j'ai refusé et on s'est disputé, c'est tout.

-et tu m'explique pourquoi il t'a giflé?

Je plisse le nez en faisant la moue.

-je lui ai peut-être craché dessus lorsqu'il a tenté de m'embrasser.

-je vais lui casser la gueule à ce-

-tu vas rien faire du tout!, j'attrape son bras en le tirant vers moi. Je lui ai foutu un coup de boule, je crois qu'il a retenu la leçon.

-mais j'en ai quand même envie, il me contredit en serrant ses dents.

-ça ne va rien t'apporter.

-si, j'aurais fais ma bonne action de la journée, et en prime, je réaliserait mon rêve le plus fou, c'est-à-dire lui mettre la raclé de sa vie.

Je soupire et pose mes mains sur ses joues. Je l'attire en face du mien, il se courbe un peu pour me regarder dans les yeux.

-qu'est-ce que je t'avais demandé quand on était dans l'avion?

Il fronce les sourcils, signe qu'il réfléchi, avant d'afficher une moue triste.

-qu'on ne finisse pas comme Hayes et Olympe.

-et qu'est-ce qu'il a faut cet imbécile?

-il s'est battu avec le petit ami de Zombie.

-et toi tu veux faire quoi?

-me battre avec ce connard.

-si tu fais ça, je dis en haussant les épaules. Je crois qu'on ne pourra pas sortir ensemble.

Il ouvre grand les yeux et se recule d'un coup.

-excuse-moi?!

-Jamie, je dis à mon frère accosté à la voiture. Vas dans la voiture.

-mais je-

-vas dans la voiture putain!

Il soupire fortement et ouvre la portière en maudissant et en rentrant dans la Jeep avant de fermer.

Je reporte mon attention sur Cameron qui a les bras croisés sur son torse et qui tape du pied furieusement.

-tu ne veux plus sortir avec moi?

-je n'ai pas dis ça, je réplique. J'ai dis que si tu allais te battre, on ne sortirait pas ensemble.

-il t'a frappé, mais tu le défend, il rit faussement. J'y crois pas.

-je ne le défend pas, je répond en commençant à être en colère. Je ne veux pas avoir un petit ami violent et qui se bat! Je ne me gère déjà pas très bien, comment veux-tu que le veilles sur un petit ami impulsif et violent?!

Son regard s'adoucit et il se rapproche de moi.

-c'est ça qui t'inquiète? Que je n'arrive pas à contrôler ma colère?

-je n'y arrive pas, moi.

-mais j'y arrive moi, il me dit en passant une main dans mes cheveux. Surtout si tu es près de moi. Et je n'aurais aucun problème à t'aider.

-tu me parles comme si j'étais malade, je dis, amusée.

-tu es juste...antisocial et peu habituée au contact sympathique avec d'autres êtres humains.

-je me suis quand même améliorée depuis quelques mois.

-j'avoue que j'aime mieux comment tu me parles maintenant que au début.

Je ris et hoche la tête.

-moi aussi.

Il me sourit et referme ses bras autour de mes épaules.

Je passe mes bras autour de sa taille et le serre contre moi en enfouissant ma tête contre son torse.

-Wild?

-quoi?

-tu viendrais avec moi à la fête foraine?

-il y avait pas plus kitch?

-j'aime bien moi.

-c'est d'accord, mais tu me paies une barbe à papa.

-c'était prévu.

-parfais!

Il rit une nouvelle fois avant d'embrasser mon front et de reculer, me faisant grogner.

-tu ne peux plus te passer de moi?, il hausse rapidement les sourcils.

Je lui frappe le torse et il éclate de rire.

-tu sens bon, c'est tout.

-c'est bon à savoir, merci.

-prend pas la grosse tête, quand même.

Il secoue la tête en me souriant.

Je souris bêtement et nous restons comme des cons à nous regarder dans le blanc des yeux pendant au moins cinq minutes.
Je reprend mes esprits lorsque j'entends un drôle de bruit.

Je tourne la tête pour voir mon petit frère taper furieusement contre le carreau de la voiture.

Il a sa tête écrasée contre la vitre et son nez parait énorme alors qu'il me fusille du regard en ouvrant grand les yeux.

Il ressemble à un babouin mal nourri. Ce qu'il est, il avait pas prit à bouffer pour midi, n'avait pas de fric, et a un frère et une soeur radins. En conclusion, il a crevé et crève toujours la dalle.

Je tourne la tête et soupire en regardant le basané.

-bon, je vais y aller.

-je viens te chercher samedi à 19 heure?

J'allais approuver, mais je me rappelle d'une chose.

Mon père.

Et merde.

-nan, je secoue la tête en soufflant. Mon père est encore là.

Il jure et passe une main dans ses cheveux.

-tu peux m'attendre à une ou deux rues de chez moi. Je te rejoindrai discretos.

Il hausse les sourcils mais finit par accepter en souriant.

Je souris aussi et dépose un baisé sur sa joue avant de partir dans ma voiture en lui faisant un signe de la main.

Je mets ma ceinture et démarre.

-putain j'ai cru que vous alliez emménager là !

-moi j'ai cru que t'allais rejoindre le zoo avec ton gros nez écrasé.

Il lève les yeux au ciel et fait une grimace.

-de quoi vous avez parlé pendant dix mille ans?

-il m'a proposé une sortie.

-enfin!, il soupire de soulagement en s'enfonçant dans son siège. Je pensais que ça n'arriverait jamais.

Je le regarde, surprise, mais n'ajoute rien.

-vous allez où?

-à la faite foraine.

-il y avait pas plus kitch?

J'éclate de rire et ébouriffe ses cheveux affectueusement.

-je lui ai dis exactement la même chose.

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