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Les publicités
s'entassaient,
Comme de mauvais courriers,
Avec ironie cela parlait de lieux à visiter.

Douce calomnie,
tous désormais étaient coincés.

Ulysse était pas paranoïaque,
Mais pas mal hypocrite.
C'était dans son sang, d'être toxique.
Il s'était bien foutu de la gueule de Martin,
Quand ce con s'est ramené des courses avec une tonne de sac plein.

Fou furieux Duvillier l'avait envoyé chier,
Comme toujours et à jamais.

Puis Ulysse aussi, il s'était précipité au carrefour du quartier.
Ne voulant surtout pas manquer,
De PQ et de café.

Ensuite il avait tourné en rond dans l'appartement,
Avant de rester en plan,
Sur le canapé.

Comme un Boa constructor,
Cercle et tunnel noir,
Quand c'est la queue qu'il se mord.

Sans gueule de bois et cours à étudier,
L'impasse s'était creusée,
Les journées rallongées.

Après trois, Martin avait cédé ,
Et ensemble ils avaient regardé la télé,
Comme de vrais colocataires,
Douceur amère,
Entre Duvillier et ses reniflements et Pierre et ses interminables commentaires.

Martin il chialait sur sa nana qui l'avait largué.
Ulysse il trouvait que son colloc avait un beau cul.
Heureusement que dans les chiottes y'avait de quoi l'essuyer,
Pour des semaines désormais.

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