XLVIII
Eh voilà ! Toujours pas de Toulouse mais ça va arriver... 😏 Cette fois, je dois vraiment vous prévenir : évitez d'insulter qui que ce soit svp ! Sur ce, bonne lecture :3 🔥
12 mai 2015
Appel entrant : Maël, 12h 19
- Allô ?
- Salut Rosen...
- Ariel ?
- Ouais, c'est moi...
- Pourquoi tu m'appelles avec le téléphone de ton frère ?
- Pour être sûre que tu répondes...
- Tu vas bien ?
- Je... Ah, je sais pas comment te le dire !
- Mais quoi ? C'est au sujet de Maël ?
- Ouais...
- Merde, il a un problème ?!
- Je sais pas trop comment qualifier ça en fait... En soit, je me dis que c'est pas tellement dérangeant mais en y réfléchissant, c'est pas cool non plus...
- Je comprends rien à ce que tu racontes.
- Je veux pas te blesser Rosen, tu le sais mais il faut quand-même que tu saches parce que Maël est complètement dans le mal, il quitte pas son lit ni rien et il mange même pas... Et...
- Putain Ariel, qu'est-ce qu'il se passe ?!
- On est sortis hier soir et...
- Et il a choppé quelqu'un.
- Non ! Enfin, pas exactement. C'est compliqué hein.
- Laisse tomber, j'ai même pas envie d'en savoir plus.
- C'est ma pote qui l'a forcé Rosen.
- Quoi ?
- Elle est en kiff sur lui et hier, complètement déchirée, elle l'a attrapé dans un coin et l'a forcé à l'embrasser. J'ai tout vu et c'est moi qui ai repoussé Victoria parce que Maël était sous le choc. Je te jure, il avait presque les larmes aux yeux Rosen. Il voulait vraiment pas, il peut pas de la voir et elle veut pas le comprendre .. C'est pas sa faute... Mais il le comprend pas, il est trop mal depuis qu'on est rentrés, il fait que de répéter qu'il est con, qu'il vaut rien et tout ça... Il a peur de te le dire lui-même parce qu'il veut pas te faire encore du mal alors c'est pour ça que je t'appelle mais je te jure que c'est pas de sa faute.
- Hein ? Mais je croyais que cette meuf ne l'approchait plus !!
- Calme-toi !
- Comment ?! Sérieux putain ! Je suis à plus de cinq heures de lui, je peux pas faire grand chose pour l'aider et ça me gonfle de même pas pouvoir engueuler cette connasse en face !
- C'est mon amie Rosen.
- Qu'est-ce que j'en ai à foutre ? C'est mon Maël.
- Bon, tu marques un point...
- Passe-le moi Ariel s'il te plaît...
- Je ne sais pas si c'est...
- En fait, t'as pas trop le choix là. Il va mal et il a besoin d'être rassuré... S'il te plaît.
- Ne l'engueule pas.
- Promis.
- Maël ? C'est Rosen et... S'il te plaît, il veut te parler.... Je te le passe Rosen... Allô ?
- Angel ?
- Hum...
- Ariel m'a dit pour hier soir.
- Je suis...
- Si tu comptes t'excuser, laisse tomber.
- Quoi ? Non, s'il te plaît Rosen, m'en veux pas, je...
- Hein ? Mais qu'est-ce que j'ai dit que je t'en voulais là ?
- Tu veux pas mes excuses et j'ai cru que...
- Pour commencer, arrête de pleurer. Ensuite, ne t'imagine pas que je t'en veux. C'est l'autre meuf là qui me les brise. Et pour terminer, tu n'as pas à t'excuser parce que ce n'est pas toi qui est en tord donc ce n'est pas à toi que j'en veux.
- Bébé...
- C'est bon Maël. Je sais, tu dois sûrement pas me croire étant donné l'imbécile que j'étais au début mais j'ai appris à te faire confiance. Et je suis certain que tu n'y es pour rien.
- Je suis déso...
- Stop merde ! Angel, reprends-toi là !
- Tu sais que je veux que toi... Je suis...
- Ta gueule. Vraiment. Si tu comptes dire "désolé", je t'arrache les couilles le vingt.
- T'es horrible.
- Et tu es misérable pour des conneries là.
- J'ai vraiment cru que t'allais pété les plombs...
- Je vais péter les plombs angel, c'est normal.
- Donc tu vas m'en vouloir.
- Non. Je vais m'énerver parce que tu es loin de moi, parce que je ne peux pas te rassurer. Je vais péter les plombs parce que tu es à moi et que cette chaudasse n'a pas su le respecter. C'est elle la fautive merde.
- Je suis désolé bébé.
- T'es un homme castré, c'est fini.
- Mais non ! Fallait que je te le dise quand-même... J'aurai pu la repousser mais je m'y attendais tellement pas. La première chose à laquelle j'ai pensé, c'était toi et la haine que t'allais avoir en l'apprenant. Je voulais pas te le cacher mais je savais pas comment te le dire, j'avais trop peur... Je suis lâche sérieux...
- Non, bien sur que non ! J'ai tellement été un connard avec toi que c'est normal que tu aies régi comme ça... C'est de ma faute si tu n'as pas su me le dire, j'ai toujours agi excessivement vite. Mais le fait que tu l'assumes et que tu ne nies prouve encore une fois que je peux te faire confiance.
- On est deux abrutis...
- On a surtout tous les deux peur de perdre l'autre.
- Je veux pas te perdre bébé.
- Moi non plus.
- Dès que tu poses un pied devant moi à Toulouse, je t'embrasse comme personne ne le fera jamais...
- Carrément. Et si je veux pas ?
- Tu refuses un baiser divin ?
- Ouais. J'ai jamais dit que t'avais l'autorisation de m'embrasser en public.
- Ah, ça se la joue pudique maintenant !
- Exactement !
- Je t'ai quand-même dit que je comptais te rouler une pelle.
- Je sais. Mais pas dès que j'arrive, c'est mort. Y'aura trop de monde et...
- T'en fais pas. Je sais très bien que c'est beaucoup trop tôt pour toi, je te taquinais.
- Connard, tu m'as mis la pression là... Je sais que tu t'assumes et j'ai pas envie de t'emmerder en voulant me cacher tu vois mais...
- Attends, mon cerveau vient de se réveiller.
- Hein ?
- On est réellement en train de dire qu'on peut s'embrasser ? Genre comme un couple ?
- ...
- Rosen, je déconne plus là. Je pourrais vraiment t'embrasser ? Genre vraiment ?
- Bah oui, ça parait logique...
- Non, pas franchement. Y'a deux trois jours, tu m'as quand-même qu'on était pas réellement un couple et là, tu me balances que si je te roule une pelle en cachette, ça te va.
- Je t'ai dit que je ne voulais pas d'une étiquette Maël.
- C'est la même chose.
- Non. Pour moi, ça veut dire qu'on peut se comporter comme des potes, mais aussi un couple sans se définir comme tel. On est juste tous les deux, ensemble et c'est très bien.
- J'arrive pas à suivre ton raisonnement, je suis trop fatigué là. Donc on est pas un couple tout en en étant un ?
- Ouais, dans l'idée c'est ça.
- Je pige rien.
- Laisse-moi le temps de réfléchir et de m'assurer et ensuite, ça ne sera plus aussi compliqué.
- Dans ton "après", on a deux possibilités tu sais.
- Comment ça ?
- Soit tu es OK avec toi-même et on est un couple. Soit tu paniques et tu me repousses et là, plus rien.
- La deuxième possibilité ne peut pas arriver Maël.
- Pourquoi ?
- Parce que je suis sur à quatre-vingt dix pour-cent de moi. Tu crois réellement que je serai venu dormir chez toi sans réfléchir à toute cette histoire entre nous ?
- Ah ouais, pas con. J'y avais clairement pas pensé.
- T'étais trop content pour ça.
- En même temps, je vais pouvoir dormir contre toi ! J'ai hâte bordel de merde !
- Moi aussi. Plus que huit jours.
- C'est tellement long.
- Ouais. Je suis pas sûr de survivre.
- T'as plutôt intérêt. Maintenant que j'ai l'autorisation de t'embrasser à volonté, je veux en profiter !
- Tout ça pour mon corps...
- Oh ouais...
- Pervers.
- Je sais.
- Je dois te laisser, Virgile me dit qu'on va manger.
- Mais t'es où ?
- Au lycée Maël, je suis en cours.
- J'oublie constamment que t'as que seize ans. Tu fais tellement plus vieux...
- C'est toi le vieux.
- Ta gueule.
- A ce soir angel.
- Bisous bébé.
- Je t'aime.
- Hei...
Appel terminé : Maël (17:31)
12h 38, nouveau SMS :
Maël : Ne me raccroche plus jamais au nez quand tu me dis ça ! C'est tellement sadique !
Vous : Je sais 😏
Maël : Enfoiré
Maël : Je t'aime aussi, bon app' bébé
Vous : Merci MON Maël
Maël : T'en fais pas, je serai tout à toi dans 8jours...😏
Vous : Miam.
Maël : 😶 -› 😳 -› 😭
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