LXXVI
Enfin ! Je n'y croyais plus :'( J'avais déjà écrit ce chapitre de A à Z mais Wattpad l'avait supprimé (avec tous les bugs hein, mais bon, on ne leur en veut pas !) alors j'ai dû le réécrire :( Mais au final, c'est clairement une bonne chose parce que cette fois, le résultat me plaît énormément. Ce chapitre est très important pour moi, parce qu'il représente exactement ma vision de deux principes qui me sont chers : l'amitié et l'amour. J'espère qu'il vous plaira, bonne lecture ! PS : ce week-end, je suis perdue dans la montagne donc pas de chapitre :( OH ET AU FAIT, J'AI A NOUVEAU UN ORDINATEUR DONC TOUT VA REVENIR DANS L'ORDRE, ENFIN !
14 juin 2015
Appel entrant : Maël ♥, 09h 57
- Salut bébé !
- B'jour...
- Wow, grande forme dis-donc.
- Je me suis couché tellement tard aussi... Virgule voulait que je lui parle de tout ce que j'avais fait et tout quand on est rentrés. Ca a duré dix plombes, je suis claqué. Puis, quelle idée de m'appelait aussi tôt ?
- Tu es ronchon ce matin !
- Connard, te marre pas... En plus, Virgile vient de me foutre à la porte de sa chambre. Et il caille dans sa baraque.
- Pauvre chou, tu vas pas t'en sortir.
- Exactement et c'est ta faute.
- Mais j'ai rien fait !
- Tu nous as réveillé et Virgile n'est clairement pas du matin. Je me suis fait engueuler comme de la merde.
- Oups.
- Sans cœur.
- Oui, en effet ! Bref, alors, avec Louis ?
- Je viens juste de me lever et tu veux en parler ?!
- Désolé mais personnellement, ça me perturbe depuis hier soir et là, j'en ai marre de me faire des films.
- Ah ouais, je comprends... Bon, attends, je me sers un jus d'orange.
- D'accord. Il a pas été méchant ?
- De qui ? Le jus d'orange ?
- Hein ?
- ...
- ...
- J'ai dit de la merde je crois.
- Oh oui, je te parlais de Louis. J'arrive pas à croire que je suis amoureux de toi quand tu dis des conneries pareilles...
- Hé, ça va, c'est le matin !
- Toujours des excuses hein !
- Je vais te mettre un coup de boule mon pauvre, tu vas rien comprendre.
- N'essaye pas, tu vas te prendre la vitre du téléphone.
- ...
- ...
- C'était pire que moi.
- C'était totalement pourri.
- Oh oui.
- Bref, oublions tout ça. Tu me racontes ?
- Ouais ! Bon, quand on est arrivé avec Virgile au stade, ils étaient tous là. Sur le coup, j'ai paniqué et j'étais à deux doigts de faire demi-tour tellement je me pissais dessus. J'avais peur de voir ce qu'il allait me dire. Virgile était mort de rire lui par contre. Putain, quand j'y repense, quel connard.
- Il savait ce qu'il comptait te dire, non ?
- Ouais mais quand-même ! Il aurait pu me soutenir au lieu de se marrer. Je vais aller le réveiller pour la peine...
- Fous lui la paix et termine de me dire ce qu'il s'est passé.
- J'irai après. Bref, j'ai quand-même les rejoindre. Sur le coup, j'étais heureux de les revoir, ils m'avaient manqué, normal quoi. Jusqu'à ce que je sois face à Louis. La première chose que j'ai vu dans son regard, c'était de la compassion. Ca m'a vexé sur le coup. Parce que, tu sais, je veux oublier tout ça et passer au dessus de ce qu'il est arrivé mais son regard m'a tout renvoyé dans la gueule. J'ai failli lui en coller une d'ailleurs.
- Je comprends bébé... Mais tu ne pourras jamais effacer ce qu'il s'est passé, il faut que tu apprennes à vivre avec, ça va t'aider à te construire et à être plus fort...
- Je sais, et j'essaye. Je commence à en parler avec Virgile en détail, c'est aussi de ça dont on a parlé hier. Il m'a forcé à mettre des mots sur mes émotions du moment et il m'a fait comprendre deux trois trucs. Surtout le fait que je ne devais pas avoir honte d'avoir été humilié parce que je vais leur prouver qu'ils ne m'ont pas atteint autant qu'ils le désirent. A la fin des cours, on va devant le lycée aujourd'hui.
- Tu es sûr que c'est une bonne idée ?
- Pas forcément, mais on verra sur le coup. Pour en revenir à Louis, quand il a compris que je commençais à m'énerver, il m'a proposé qu'on s'écarte. J'ai pas eu le choix d'accepter, Virgile me fusillait du regard. Et de là, il s'est excusé. J'ai pas compris pourquoi sur le coup. Fin, ça servait à rien, il avait rien fait ! Puis, il m'a expliqué.
- Me dis pas qu'il t'a finalement dit qu'il était amoureux de toi, je le tue si c'est le cas.
- Tu n'auras pas à le toucher, sauf pour le remercier en fait.
- Comment ça ?
- En fait, il voulait simplement me dire de rester moi-même. Tu sais, Virgile leur a expliqué ce qu'il s'est passé au lycée, et c'est de ça dont Louis voulait me parler. Il a commencé à me taper un speech et j'étais sur le cul. Je m'attendais tellement pas à tout ça en fait...
- T'attendre à quoi bordel ? Tu veux pas être plus explicite ?!
- Je te rappelle que je me suis réveillé il n'y a pas si longtemps que ça...
- Tu n'as qu'à moins dormir.
- C'est nul ça.
- Ouais bon, termine, Louis t'a dit quoi ?!
- Que je ne devais pas me sentir humilier, me laisser abattre. Qu'il m'avait toujours connu fort et fier et que je devais continuer à être cette personne. Il m'a dit que je devais pas baisser la tête devant ces enflures parce que ça serait leur montrer qu'ils auraient réussi ce qu'ils voulaient, c'est-à-dire me détruire, alors que c'est faux. Et il a ajouté qu'il me soutiendrait toujours, qu'il était heureux que je m'affirme, que je sois celui que j'ai toujours voulu être, que j'ai réussi à me sortir des griffes de ma mère. Et que s'il devait aller casser la gueule à ces connards, il le ferait. Bref, qu'il me soutenait et qu'il me laisserait pas face à ces cons sans ouverture d'esprit.
- Je...
- Ah et aussi qu'il était vraiment content pour nous parce qu'il avait vu à quel point j'avais l'air plus épanoui et heureux à tes côtés.
- Je suis étonné. Vraiment. C'est géant qu'il ait été aussi ouvert et attentionné. C'est pas un mec mauvais en fait ! Je l'aime bien. C'est cool que tu puisses compter sur un mec qui te soutient autant.
- Ouais, ça me rassure aussi parce que je sais que c'est un gars de parole, il me laissera pas dans la merde si je lui demande un coup de main. Ca m'a vraiment touché...
- J'imagine, surtout après ce que les autres t'ont fait subir, tu devais douter...
- Enormément, mais Louis m'a prouvé que je n'étais pas le montre que les autres cons voulaient me faire croire. Je suis moi-même et je dois être fier de l'être. Je vais tout faire pour leur prouver que jamais je ne plierai devant eux.
- Je suis tellement heureux de t'entendre dire ça bébé. Tu as tellement grandi depuis février, c'est impressionnant.
- Faut dire que depuis que tu es arrivé, tout a été chamboulé et j'ai pu enfin ouvrir les yeux et avoir de vrais repères. Je pense que sans toi, je n'en serai pas là. Même avec le baiser de Louis, ça n'aurait rien changé, j'aurai continué à être aveuglé. C'est vraiment toi, ta personnalité qui m'ont permis d'avancer et d'enfin briser toutes ces chaînes qui m'empêchaient de vivre et de connaître un vrai bonheur. Merci de m'avoir toujours poussé mon ange...
- Tu es tellement adorable... C'est normal, c'est aussi ça aimer quelqu'un : le soutenir jusqu'au bout, lui tenir la main à chaque chute, savoir le rassurer, lui prouver qu'on est présent, ne pas abandonner à la moindre difficulté. Aimer, c'est être la personne qui saura soulever l'autre au dessus du ciel et lui faire atteindre la plus belle place parmi les étoiles. T'aimer, c'est ce qui m'est le plus cher à l'heure actuelle. Je ne te lâcherai pas, parce que c'est toi, la personne que j'aime. Alors je te pousserai toujours à te surpasser et à réussir en gardant la tête haute, d'accord ?
- D'accord. Merci pour tout Maël. Vraiment. Merci d'être là. Je t'aime.
- Je t'aime aussi Rosen, n'en doute pas.
- Jam... Hé, beau gosse ! Comment tu vas vieux ?
- Virgile, je vais te niquer ton cul.
- Cette vulgarité mon dieu ! Pas de si bon matin quand-même ! Attends, je m'enferme dans les toilettes, Rosen veut récupérer son portable. Bon alors, vous avez parlé de Louis ?
- Les chiottes, de mieux en mieux dis-donc... Et oui, on en a parlé. Ce mec est cool, je suis rassuré.
- Mais oui, fallait pas s'inquiéter ! C'est un chic type en vrai. Bref, au départ, c'est pas pour ça que j'ai pris le téléphone. Écoute, il est onze heures et demi et....
- Déjà ?!
- Bah ouais, vous faites même pas gaffe à l'heure ! Et bref, avec Rosen, on va manger macdo, c'est lui qui paye. Donc, je te le récupère, vous finirez votre conversation plus tard hein !
- Quoi ? Mais non ! Tu as ré...
- Silence, c'est mon Rosen, j'ai tous les droits sur lui. Vous parlerez ce soir, quand il sera chez lui. Là, je me le garde un peu ! Parce qu'après, à Toulouse, il passera beaucoup de temps avec toi !
- C'est casse couille un meilleur ami dis-donc.
- Je dirai plus un frère hein.
- C'est vrai que vous avez une relation hyper fusionnelle...
- Et ouais mec, personne pourra changer ça. Bon allez, faut qu'on te laisse ! Rosen te dit qu'il t'aime et qu'il s'excuse, je l'entends à travers la porte hurler !
- Tu es horrible mec.
- Je sais, je m'aime bien comme ça.
- Ta gueule Virgule. Bon, bah, bonne après-midi. Dis à Rosen que je l'aime aussi et que c'est pas grave, il a juste un meilleur pote affreusement relou.
- Le meilleur pote t'emmerde.
- En même temps, dans les toilettes, ça doit pas être dur pour toi.
- Tais-toi s'il te plaît. C'est le mieux pour nous tous.
- Ouais, je pense aussi.
- Parfait ! Dans ce cas, bonne aprèm mon chou, bisous, bisous ! Rosen t'aime ! Kiss !
- Mais...
Appel terminé : Maël (1:34:57)
11h 36, nouveau SMS :
Vous : Désolé ! Je pensais vraiment pas qu'il me volerait mon téléphone comme ça... Mais là, je suis obligé de le laisser, sinon, Virgile va me tuer. Je t'aime ❤
Maël ♥ : Tant pis, quand tu viendras, je t'empêcherai de lui parler, ça lui apprendra ! Profite bébé, je t'aime aussi ❤
Maël ♥ : Et si tu vas à ton lycée ce soir, fais attention à toi
Vous : C'est une bonne vengeance, j'aime bien !
Vous : Oui, tqt pas, je ne serai pas seul
Vous : Bon, je te laisse vraiment, Virgile est en train de te maudire, bisous ! ❤
Maël ♥ : Moi aussi !
Maël ♥ : J'emmerde Virgule, qu'il le sache ! Bisous ❤
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