Bonus #3

6 septembre 2012

Deux jours que les cours ont repris et je ne redemande que les vacances. Les grandes vacances, la mer, le soleil et surtout, la tranquillité. Car le bordel dans ce couloir me détruit les oreilles. 

Je grimace, pousse gentiment une élève pour réussir à me frayer un chemin jusqu'aux toilettes du bâtiment. Fuir, le voilà mon but. Je vais m'enfermer dans une cabine. Très bonne idée.

- Hé, le nain de jardin, dégage du passage. 

Un grognement et c'est à mon tour de me faire bousculer. Mais ce n'est pas à moi qu'on parlait mais au type qui vient de me rentrer dedans et de claquer la porte des chiottes derrière lui. Le con qui lui a parlé se marre et tape dans le dos d'un autre. Je roule des yeux et continue mon chemin. 

Dès que je suis dans les toilettes, je soupire et passe une main dans mes cheveux. La porte coupe le bruit et déjà, je me sens moins oppressé. Qu'est-ce que j'aimerai être derrière mon ordi, chez moi. Ou retrouver la mer. Vivre à Saint-Tropez, ça a cet avantage. Le bruit d'un robinet qui s'ouvre me fait froncer les sourcils et je me bouge pour aller voir si c'est le gars de tout à l'heure. 

Tête baissée et les mains sous l'eau, il attend. Comme un gland. Je pouffe gentiment et pose une main sur son épaule. Sauf qu'il sursaute, se retourne et fout de l'eau sur mon pull. Bordel, quel abruti. Je grogne et m'écarte en frottant mon haut avant d'éclater de rire. Ce genre de truc n'arrive qu'à moi ! 

- Je suis désolé, tellement désolé Virgile ! Je voulais pas, je...

- Hé, tranquille !, je le coupe brusquement en relevant les yeux vers lui, un sourire moqueur sur les lèvres. C'est bon, ça arrive à tout le monde. J'espère juste que ça va vite sécher... Attends, on se connaît ?

Je fronce les sourcils en détaillant son visage. Aucune idée de qui il est. Vraiment. Je ne l'ai jamais vu avant et pourtant, ça fait trois ans que je suis dans ce collège. Mes doigts glissent sur la branche de mes lunettes que je replace correctement et je constate qu'il rougit vivement en baissant les yeux. Bon. 

- Ouais, euh... On est dans la même classe, il marmonne et je me frappe mentalement.

Evidemment. Ca aussi, il fallait que ça tombe sur moi. Il doit me prendre pour un mec qui en a rien à foutre de ce qui l'entoure. Mais c'est juste que je ne fais pas gaffe, que je mets un moment avant de me rappeler des prénoms et des visages.

- Oh ouais, m'en veux pas, je pouffe mais il ne relève pas le visage. J'avais pas fait gaffe que tu étais dans ma classe. Je fais jamais attention à ça en fait.

- J'ai vu ça oui.

Sa voix cassante m'arrête et mon sourire s'efface. Quel petit con. Je roule des yeux et replace mes cheveux roux d'une façon correcte.

- Bon, beh à plus tard hein, je lâche avant de me détourner. 

Je me dirige vers la sortie, même si je vais retrouver le bruit. Tant pis, je préfère ça que de rester avec un gars qui me reproche de ne pas l'avoir remarqué. En deux jours, c'est short aussi.

- Attends !

Je pile net, soupire car j'en ai marre mais finis par lui faire face à nouveau. Ses dents mordent le bout de son pouce alors qu'il farfouille ses cheveux avec son autre main. 

- Désolé, je... je suis nouveau et je... je connais personne tu vois, il marmonne et je ricane.

On a tous vécu ça. Et j'avoue que sa franchise fait plaisir : il est comme un con et il l'assume.

- Tu veux pas m'aider s'il te plaît ? Juste aujourd'hui, il souffle en plantant ses yeux dans les miens. Je me suis perdu hier et j'ai pas envie que ça recommence... 

- Tu es sûr d'être en quatrième ?, je demande avec un rire alors qu'il a l'air d'avoir trois ans de moins que moi, la mine aussi timide et gênée. 

- Ouais abruti, il grogne en rougissant. Laisse tomber va, je vais...

- Je vais t'aider, t'inquiète pas, je le coupe avec un grand sourire et ses yeux s'écarquillent. J'aime me foutre de la gueule des gens, mais c'est affectif, je hausse les épaules alors qu'il secoue la tête, l'air dépassé par les événements. Je suis pas un con mais j'ai vu que tu en avais croisé.

Je pointe le couloir où il vient à moitié de se faire agresser par des imbéciles et il hoche doucement la tête. 

- Ouais, je les ai croisé à la rentrée et je leur ai dit que j'étais nouveau. Ils m'ont pris pour cible faut croire, il murmure en passant une main dans ses cheveux, comme un toc.

- Alors reste avec moi, je lâche et il fronce les sourcils. Ils finiront par te lâcher quand ils verront que tu es avec le geek de service. 

- Tu es... victimisé ?, il souffle et j'éclate de rire, le faisant grogner.

- Moi ? Non mais sans déconner, c'est quoi ce stéréotype ?!, je rigole toujours et son poing s'enfonce dans mon épaule brutalement, ne m'arrêtant pas. Oh merde, tu es marrant toi ! Je ne suis pas harcelé mec, simplement que les gens m'aiment plutôt bien donc personne vient m'emmerder, c'est tout.

Je hausse les épaules et lui offre un sourire. Il a l'air complètement perdu.

- Ecoute, je suis roux, j'ai des lunettes, je suis un geek mais je suis sociable, j'aime faire la fête et m'amuser avec mes potes. Je profite de chaque instant et j'enchaîne les blagues pourries à longueur de temps. Je n'ai rien du stéréotype de l'intello que tu imagines, je lance avec un sourire beaucoup plus franc et son visage se fend d'un rictus à son tour. Donc, si tu n'as pas envie d'être emmerdé et de t'ennuyer, t'as qu'à me suivre. Je t'aiderai le temps que tu t'habitues à ce bahut et ensuite, ça ira mieux. Les gens se lassent vite des nouveaux. 

- Je m'appelle Rosen. 

Et je repars dans un fou rire qui lui fait péter un plomb. Il me crie que ça n'a rien de drôle, que je ne devrais pas rire parce que c'est irrespectueux. Mais sans déconner, le nom d'une fleur quoi ! Avec juste un n à la fin pour faire passer la pillule.

- Mais tu es un vrai connard, il siffle et je sèche une larme sur ma joue.

- Et merde, je pensais pas commencer mon année aussi bien, je souffle en reprenant ma respiration alors qu'il me dévisage, en colère et les poings serrés. 

- Ordure.

- Ca me va, je hausse les épaules et la sonnerie retentit dans les couloirs. Bon, assez rigolé, faut qu'on aille en cours. Tu me suis joli rose ?

- Je t'emmerde ducon, crache-t-il en bousculant mon épaule et j'éclate de rire alors qu'on sort, côte à côte.

Sa mine renfrognée et son attitude me font vaguement penser à ma mère. Elle réagit pareil quand je me moque de sa cuisine. Je secoue la tête et m'installe à côté de Rosen -j'adore définitivement ce prénom- sans lui laisser le choix.

Et toute la journée se déroule comme ça. On discute, on se raconte des conneries, on fait connaissance. Puis les semaines passent, les mois aussi.

On ne se lâche plus, on passe notre temps ensemble, que ce soit au collège ou en vacances. Constamment ensemble. Mais on est que de simples potes qui ont des points en commun. J'adore ce gars, vraiment mais il manque un truc qui fait que ouais, on est de vrais amis.

Jusqu'à ce jour. Là, j'ai bien compris que non, on n'était pas de simples potes.

Début des vacances de Février.

- Virgile, descends immédiatement !

Je me décompose, en me levant précipitamment pour faire le tour de ma chambre. Elle a découvert mon quatre en maths. Elle va me liquider. Faut que je trouve un subterfuge pour qu'elle me pardonne et qu'elle oublie. Lui dire que je l'aime et qu'elle est la meilleure mère au monde ? Trop basique.

- Virgile bordel de merde, de suite !

Je fronce les sourcils et ne réfléchis pas plus avant de sortir pour dévaler les escaliers. Jamais ma mère ne jure. Ou alors, qu'en cas de grave problème. La dernière fois, c'est quand je m'étais pété le nez en sport et qu'elle m'a retrouvé aux urgences, le pif en sang et décalé. Là, elle n'a pas cessé d'insulter le banc que je m'étais pris en pleine poire. J'ai bien ri personnellement ce jour-là. Et Rosen aussi d'ailleurs, c'était dans les tous premiers jours où on se côtoyait.

- Vir' putain, tu vas bouger ton cul ?!

- Je suis là !

Je débarque dans le salon et trébuche sur le tapis, me rattrapant de justesse à la table de la salle à manger. Ma mère est agenouillée devant la porte d'entrée et je panique véritablement. Je me précipite pour la rejoindre, ayant peur qu'elle soit blessée. Personne ne touche à ma maman. Jamais. Mes mains se posent sur ses épaules et elle relève ses yeux vers moi avant de les baisser et je suis son regard. Pour tomber sur Rosen, effondré dans les bras de ma mère. Ses épaules et son dos se soulèvent rapidement, ses sanglots m'éclatent finalement au visage. Merde.

Rapidement, et sûrement, je force ma mère à se décaler et j'attrape les épaules de Rosen pour le redresser et l'obliger à me regarder. Il refuse pendant un premier temps et mes mains capturent son visage avant de le relever. Ses yeux sont injectés de sang : il doit pleurer depuis un moment. A côté de nous, ma mère se lève et s'écarte, comprenant que je prends le relais.

- Qu'est-ce qu'il se passe Rosen ?! Parle moi, je siffle complètement paniqué.

- Me lâche pas Virgile, j'ai besoin de toi, il murmure alors que ses larmes ne se tarissent pas. S'il te plaît, j'ai personne d'autre... Faut pas que tu me laisses, me laisse pas...

Lentement, ses yeux s'éteignent, son bonheur et sa joie de vivre disparaissent sans que je ne puisse rien faire. Il se détruit sans que je ne sache pourquoi, que je puisse agir pour l'aider. Je peux juste le regarder pleurer, mourir. Parce que c'est exactement ce qu'il se passe. Et ça me terrifie. 

Alors mes bras passent vivement autour de ses épaules et je le tire contre moi, m'asseyant sur le sol tandis qu'il niche son visage contre mon cou, pleurant encore plus fort. Il se laisse aller, extériorise tout et je resserre mon étreinte. Sa détresse me fait mal, je ne l'avais encore jamais vu comme ça. Et pourtant, aujourd'hui, c'est chez moi qu'il est venu alors qu'il est complètement à la ramasse. Qu'il est désespéré. C'est moi qu'il est venu voir. Et je ne peux pas l'abandonner, je ne comptais pas le faire. C'est quelque chose qui ne m'a jamais traversé l'esprit, pas une seule fois. Et encore moins maintenant que je le tiens contre moi.

C'est une évidence : j'ai autant besoin de lui qu'il a besoin de moi en cet instant. 

- Je ne te laisserai jamais Rosen, je te le promets, je murmure à son oreille alors que ses doigts se serrent plus violemment autour de mon col. 

Ma mère revient poser une main sur mon épaule et m'indique de l'amener au canapé. J'attrape alors les hanches de Rosen et le lève. C'est à peine s'il tient sur ses pieds. Je grimace, plus par compassion que par son poids. J'ai horreur de le voir comme ça. C'est un sentiment qui me dépasse totalement : je n'avais jamais eu à affronter une telle détresse. Et je ne pensais pas que ça allait m'arriver un jour, avec Rosen. Mes doigts passent dans ses cheveux alors que je le fais asseoir sur le canapé. Mais quand j'essaye de me reculer pour aller lui chercher un verre d'eau, il panique totalement. Ses yeux s'écarquillent alors qu'il essaye de me retenir, hurlant que je n'ai pas le droit de partir, de l'abandonner, de le lâcher. 

Immédiatement, mes doigts passent sur ses joues et je me plante devant lui, mon regard plongeant dans le sien. Il ne s'arrête pas de parler, de baragouiner des phrases sans aucun sens. Il est complètement paniqué.

- Je suis là Rosen, d'accord ?, je murmure en caressant ses pommettes de mon pouce. Je ne vais pas partir, je te le jure. Calme-toi, je suis là, je te promets de rester avec toi. Tu m'entends ? Je ne t'abandonne pas.

- Tu n'as pas le droit de partir, il geint en fermant les yeux, son front retombant contre mon torse. Je t'interdis de faire ça, de me laisser. Tu es tout ce qu'il me reste...

Brutalement, mon cœur se serre. Il s'est passé quelque chose de terrible. Bien pire que ce que je peux m'imaginer. Mes bras passent autour de lui et à nouveau, je le serre contre moi. Ma mère nous regarde, les sourcils froncés. Elle est inquiète, sûrement pas autant que moi mais elle a aussi peur. Car on ne comprend rien à la situation.

- Je vais appeler ses parents pour leur dire qu'il est ici, murmure-t-elle en quittant le salon et je hoche la tête.

Mes yeux se baissent ensuite sur la tignasse de Rosen. Ses sanglots se sont calmés alors qu'il me serre contre lui, comme si sa vie en dépendait. Ses doigts sont crispés sur ma veste, de peur que je m'enfuie.

- Il est sûrement mort.

Sa voix est basse, dénuée d'un quelconque ton. Juste neutre. Sans émotion. Mon corps se tend. Merde.

- Ma mère est devenue folle. Mon oncle est à l'hôpital. Dans un état critique, il va mourir. Et ma mère m'a dit que c'était ma faute. Mais j'ai rien fait, murmure-t-il en relevant le visage vers moi, ses larmes roulant silencieusement sur ses joues. Je te jure que j'ai rien fait. Il habite pas ici, ça fait des mois que je l'ai pas vu. Mais c'est ma faute... Maman dit que c'est ma faute...

Et il recommence une nouvelle crise. Il hurle, tente de s'échapper de mon étreinte, rage, pleure, suffoque. Tout son esprit est focalisé sur le fait que c'est de sa faute. Je ne sais pas comment réagir alors je le garde contre moi, quitte à prendre des coups. Je ne dis rien, les yeux complètement écarquillés. Je suis choqué qu'il puisse dire ça, qu'il ose autant s'acharner sur lui-même, sur quelque chose qui, je suis sûr, n'a rien à voir avec lui. Je resserre mes bras autour de lui car si je le lâche, je sais que je vais le perdre. Il est dans un état second, sous le choc. Il n'assimile rien, il ne veut rien entendre. Il se focalise seulement sur ce que sa mère lui a dit. Sur le fait que c'est sa faute. 

Ma mère arrive alors en courant dans le salon et m'ordonne de lâcher Rosen. Contre tout attente, je refuse. Elle n'a pas le droit de le toucher, c'est à moi de le protéger. C'est mon ami, le seul gars avec qui je suis enfin moi-même. Elle ne peut pas me l'enlever. C'est à moi de l'aider, de lui faire reprendre ses esprits, de le faire guérir. Ce n'est pas à elle de le faire. Il est à moi, Rosen m'appartient. 

- Virgile, lâche-le, grince ma mère. Tu ne peux rien faire, il est en état de choc. Je vais m'en occuper.

- Tu ne vas pas réussir à l'aider !, je crie en le collant encore plus à moi alors qu'il continue de hurler. Il n'y a que moi qui peut le faire !

- Je veux juste le calmer !, réplique ma mère, implacable, en posant une main sur ma joue. Mon chéri, je ne peux pas l'aider car c'est ton rôle, c'est toi son ami, c'est de toi dont il a besoin. Mais là, maintenant, il lui faut une présence maternelle pour l'aider à reprendre ses esprits. Après, je te le rendrai, c'est promis. Mais tu ne vas pas réussir à l'aider si tu ne me laisses pas le calmer. Lâche-le Virgile, souffle-t-elle et je secoue vivement la tête. Mon cœur, promis, après il reviendra avec toi. S'il te plaît...

Ses mains se glissent lentement entre Rosen et moi. Lentement, elle me force à me détacher de lui, puis elle le tire contre lui, tandis qu'elle s'assoie à même le sol. Elle le balance doucement, comme un nourrisson tandis qu'il continue de pleurer, de crier, de prononcer des mots que j'aurai préféré ne jamais entendre. Elle lui parle toujours, caresse ses cheveux, son dos, essaye de l'apaiser. Et moi, je les fixe, démuni. Mon esprit est vide, je ne sais plus comment me reprendre. Rosen n'est pas celui que j'ai rencontré, il est détruit. 

Brusquement, je me lève et m'enfuie dans la cuisine. Mes mains frottent vivement mes cheveux, mon visage et j'inspire. Merde ! Des larmes de rage s'échappent de mes paupières alors que je commence à réaliser l'ampleur de ce qu'il se passe. La mère de Rosen vient de le détruire. Et il est complètement obnubilé par cette idée qu'elle lui a balancé. Il ne peut pas s'empêcher d'y croire car à ses yeux, elle a toujours eu raison.

Mes poings se contractent et je serre les mâchoires. Cette femme, je n'ai jamais réussi à l'apprécier pleinement. Il y avait toujours quelque chose qui me dérangeait et aujourd'hui, je suis bien content de ne pas la porter dans mon cœur. Parce que par sa faute, Rosen est dans un état déplorable.

Mes doigts passent à nouveau dans mes cheveux alors que je m'appuie contre le plan de travail. Il faut que je trouve une façon d'aider Rosen. Je ne peux pas le laisser dans cet état, je ne peux pas l'abandonner.

Il faut que je reste avec lui, que je lui apporte mon soutien. Parce qu'il est précieux dans ma vie, car il y a pris une place que je ne pensais pas si importante jusqu'à ce que ma mère m'oblige à le lâcher. Ca a agi comme un électrochoc : il est plus qu'un ami. Bien plus. Et je ne peux pas lui laisser la possibilité de se tirer et de se faire du mal. Jamais. Je ne le supporterai pas. Pas lui. 

Je ne le laisserai jamais tomber. Et je ferai tout pour le protéger, quitte à me foutre dans la merde. 

Je soupire et jette un œil au salon. Je ne regrette pas une seule seconde de l'avoir rencontré. De lui avoir parlé dans ces toilettes. Tout ce qui s'en ait suivi m'a permis de rire, de m'amuser. Il a été un soleil et a illuminé chaque journée au collège, pendant les vacances. Il a toujours été là, quand j'avais besoin d'aide en cours, pour faire des conneries, pour draguer. Il m'a toujours filé un coup de main, même quand ça lui paraissait stupide.

Et aujourd'hui, je vais faire pareil. Je vais le soutenir et lui faire comprendre qu'il n'est pas seul. Qu'il ne le sera jamais.

Je vais rester avec lui et agir comme un grand frère. Je serai son bouclier et je le chérirai. Et plus jamais il n'aura à affronter des moments aussi horribles tout seul. Plus jamais.

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Bonjour ! 

Alors, la rencontre de Virgile et Rosen ? Vous l'imaginiez comme ça ? :')

J'espère que ça vous a plu ! Et j'ai aussi décidé d'intégrer le moment où commence la dépression de Rosen, quand sa mère devient malade et que son oncle est à l'hôpital. 

J'espère que vous comprenez maintenant pourquoi Virgile a été si protecteur envers lui dans toute l'histoire... ;) 

Qu'est-ce que vous avez pensé de cette promesse qu'il s'est fait à lui-même ? Celle de toujours protéger Rosen à partir de là ?

J'espère que vous avez aimé les découvrir plus jeune, à leur début d'amitié ! 

Merci pour tout, je vous aime !

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