Joyeux anniversaire : à moi

Nous revoilà à ma période préférée, mon anniversaire. Parce que qui n'aime pas son anniversaire ? (pleins de personnes, je sais, c'était juste pour faire une phrase d'accroche).



Est-ce que je fais enfin mon âge ? Est-ce qu'on voit enfin sur ma gueule quel âge je fais ? Oui et non. Le mois dernier, un enfant au sport a réussi à trouver mon âge du premier coup mais au goûter des commerçants de mon patelin, on m'a quand même demandé « vin cha ... euh chocolat chaud ? ». Non ma grande, majeure et vaccinée, passe-moi mon vin chaud. Donc toujours ma tronche de gamine mais au moins maintenant les gens pensent à peu près tous que je suis majeure donc c'est déjà ça.



Vu que j'ai pas grand-chose d'autre à rajouter par rapport à l'année dernière sur mon rapport à mon âge, je pense qu'on peut passer directement à la partie rantbook où je raconte quasi tout ce qu'il s'est passé dans ma vie pendant cette année. Et si vous vous attendez à quelque chose niveau vie amoureuse, vous pouvez oublier tout de suite, c'est surtout le boulot qui va me tuer. Mais le chapitre sera certainement plus court que l'année précédente puisque ma vie a été beaucoup moins mouvementée, ce qui est pas plus mal en vrai.



L'année dernière, vous vous êtes arrêté.e.s à mon service civique, en décembre, j'en étais à peu près à la moitié puisqu'il a duré neuf mois (le temps d'un bébé mdr). Comme je l'avais déjà dis, j'étais dans le pôle service au public et je me concentrais principalement sur la médiation et l'accueil au public, ce que j'ai adoré. C'est vraiment je pense ce que je préfère dans le métier de bibliothécaire. Et ce sont des compétences qui me seront extrêmement utiles par la suite dans ma carrière puisque les animations sont une récurrente en médiathèque.



Je n'ai plus vraiment mené d'animations seule à part celle sur les mangas avec l'hôpital de jour dont je vous avais parlé. J'ai mené des visites de la médiathèques seule avec la mission locale mais lorsqu'il s'agissait d'animations, j'étais toujours avec des collègues car cela nécessitait d'être plusieurs, souvent parce qu'il y avait du monde. J'ai pu toucher à plusieurs domaines, ce dont j'ai été extrêmement heureuse, notamment les jeux de société adaptés aux personnes déficientes visuelles.



J'ai principalement fait des animations avec des adultes puisque le pôle où j'étais était à destination majoritaire des adultes, que ce soit avec des adultes ou des seniors. Mais j'ai fais un petit peu de jeunesse avec des jeux de société en bois géants. J'ai l'impression de vous faire une lettre de motivation, au secours, je suis coincée dans cette merde.



Mais autant vous parler de mon animation préférée que j'ai co-animé avec ma tutrice de service civique « Arc-en-ciel ». Et au vu du titre, vous vous doutez peut-être de ce que c'est. Une association queer étudiante de la ville est venue trouver la médiathèque pour proposer un partenariat parce qu'elle voulait s'étendre un peu et se faire connaître en dehors du campus. La médiathèque a accepté avec joie et ma tutrice m'a demandé si ce genre de choses pouvait m'intéresser. En tant que queer qui travaille en médiathèque, vous vous doutez bien que j'ai sauté sur l'occasion, j'étais tellement heureuse.



L'animation servait donc à faire découvrir des œuvres culturelles queer, ce qu'on proposait à la médiathèque (parce qu'on en avait pas mal mais c'est souvent difficile de les trouver parmi tout le reste) mais aussi de découvrir d'autres œuvres avec les autres participant.e.s que la médiathèque pourrait acquérir par la suite. Étant donné que c'est ma spécialité, je me suis évidemment concentrée sur les mangas parce qu'on en avait quand même quelques uns, et ça s'est élargi par la suite. (j'ai l'impression de faire la promo de ma médiathèque comme ça, ça me tue).



Les rendez-vous se sont toujours très bien passés. On ne parlait pas seulement de culture même si c'était le thème (on avait un thème pour chaque rendez-vous comme en mars par exemple qui est le mois du genre, on a fait le thème du genre) mais on expliquait aussi du vocabulaire et ce genre de choses aux gens qui n'y connaissaient rien et qui étaient venu.e.s par curiosité, pour découvrir. On était donc contentes avec ma tutrice qu'il y ait des personnes qui ne s'y connaissent pas (personnes âgées d'ailleurs) mais qui venaient quand même pour en apprendre plus.



On a eu plusieurs rendez-vous mais c'est toujours compliqué lorsque l'on travaille avec une association (surtout étudiante) parce que tout le monde a forcément un emploi du temps différent entre les autres animations de la médiathèque ou les partiels et vacances où les gens rentrent chez eux. Mais l'arc queer n'est pas fini.



J'en avais parlé rapidement dans le dernier chapitre mais j'étais dans un groupe avec les services civiques des autres services de la mairie et nous nous retrouvions avec un projet à rendre à la fin du SC. C'était d'ailleurs tout un bordel avec notre intervenante de la mairie puisque la personne que nous devions avoir à la base a été malade et on ne l'a vu qu'une seule fois à la journée de présentation. Puis nous avons eu quelqu'un d'autre qui était juste contractuel pour organiser l'agora des jeunes, un évènement pour impliquer les jeunes dans les projets de la ville (le thème de l'année était l'écologie). On a travaillé avec elle pendant genre deux mois même pas et on l'a plus revu parce qu'elle est évidemment partie quand son contrat s'est terminée. Elle finissait à la première soirée de l'agora (il y en avait toute l'année avec des ateliers).



Suite à elle, on a eu une autre personne, et cette fois-ci, elle est restée avec nous tout le reste de l'année, ce qui était bien mieux car on en avait franchement marre de devoir toujours réexpliquer où nous en étions, qu'est-ce qu'on faisait et ce qu'on avait pas fait. A un moment, la première intervenante devait revenir (au final non) mais on avait l'intention de toute façon de garder notre dernière intervenante.



On avait donc un projet à réaliser tout le long de l'année, aidés par la mairie. Puisque le projet devait être en rapport avec le thème de l'agora, on devait donc trouver quelque chose en rapport avec l'écologie. Après moult discussions, on a fini par statuer sur le recyclage de pneus de vélos. Nous avons donc eu des ateliers où on a appris comment monter une association, les différences entre associations et entreprises et ce qui était le mieux dans notre fausse situation. Parce que bien évidemment, on a pas monté de véritable entreprise. On a également eu des rendez-vous avec des acteurices locaux de l'écologie, du recyclage, de l'économie circulaire. On écoutait des podcasts, on regardait des vidéos sur différentes sujets autour de l'écologie, comme l'industrie textile, la préservation des espèces marines et ce genre de choses.



Si on le voulait (certaine fois on était un peu obligé.e.s), on pouvait participer à divers ateliers de l'agora mis en place tout au long de l'année et décidés par les jeunes elleux-mêmes avec ce qu'iels voulaient faire pour la ville. J'ai personnellement fait du plantage d'arbres (sous une pluie battante, je vous dis pas le bordel que ça a été), j'ai construit des nichoirs. C'était génial et je me suis amusée à chaque fois, je trouvais ça franchement chouette et honnêtement, planter des arbres c'est le genre de trucs qui peut m'être utile dans la vie de tous les jours.



A la fin de l'année scolaire, lors de la dernière soirée de l'agora des jeunes, on devait présenter devant tout le monde notre projet, ce qu'on avait réalisé, le but du projet et si quelqu'un était intéressé par l'idée, tout le monde pouvait la reprendre pour la rendre réelle (ça n'a pas été le cas mais ça pouvait être fait). Puisque j'étais l'une des plus à l'aise à l'oral de notre groupe (en même temps, je travaille avec du public), c'est bien évidemment moi qui me suis chargée de la présentation du projet. Et ça s'est très bien passé même si l'un des types de la mairie a rien compris de ce que je lui racontais.



Puisque j'en suis à la fin de mon service civique, autant raconter mon dernier projet avec la médiathèque. J'ai organisé le stand de la médiathèque pour la pride de notre ville !!! Comme le collectif qui organisait la pride savait que l'on se positionnait sur ce secteur et qu'on avait une animation avec l'asso étudiante, elle nous a proposé de venir à la pride avec un stand à nous pour montrer notre présence, faire savoir aux gens qu'on avait des œuvres queers (avec une sélection) mais aussi un coin lecture tranquille pour qui le voulait. Et ça a été franchement utile vu la chaleur qu'il y avait le jour-là, beaucoup de personnes se sont installées pour se reposer, ce qui était totalement le but.



En fait, la pride allait avoir lieu après que j'ai fini mon SC mais j'ai commencé de préparer l'organisation pour que le jour j, les collègues aient juste à emmener sur place. Je me suis chargée de faire la liste du matériel à prendre, j'ai fais les réunions avec un membre du collectif et ma tutrice, j'ai fais une sélection des œuvres que j'ai mises dans un coin et fait un récap à l'équipe de tout ce qu'il fallait. J'étais tellement heureuse d'être dessus et même si je n'allais pas participer en tant que bibliothécaire, j'allais au moins pouvoir venir en tant que touriste.



J'y suis donc allée le jour j pour aller voir les collègues et autant vous dire que l'après-midi a été absolument géniale. Il y avait beaucoup de stands sur la place où tout le monde était réuni et j'ai enfin réussi à avoir des stickers, des pins et des drapeaux de fierté. J'en avais jamais eu et j'étais tellement contente d'en avoir enfin. Il y avait même des drags locales qui allaient participer au défilé et mettre l'ambiance. J'ai abandonné les anciennes collègues au moment du défilé pour aller le faire et sur place, puisque j'étais toute seule, j'ai réussi à trouver l'une des animatrices avec qui j'avais fait l'animation arc-en-ciel et on a défilé ensemble. Et anecdote amusante, pendant le défilé, j'entends une voix derrière moi que je me dis que je connais et en me retournant et parlant avec elle, je me rends compte que c'était une personne que je connaissais de mon DUT, ce qui était franchement marrant.



Après le défilé, on a donc fini à quatre pour se balader en ville et c'était tellement bien. On parlait de choses où on avait toustes les codes de ce dont on parlait, ça m'a fait tellement de bien parce qu'à part ça, je ne côtoyais pas de queer dans mon coin. Au sport, il y en avait pas et au travail, iels n'ont pas les codes style fanfiction ou BL bien hard.



Mon service civique s'est donc terminé sur une note très positive, d'autant plus que les collègues étaient très ravies de l'organisation que je leur avait laissé, mes instructions étaient claires. Et après mon service civique qui s'est fini, bah en juin, a commencé la fameuse période du « je suis au chômage et j'en fais toute ma personnalité ».



C'est bien connu, en été les administrations sont fermées, enfin on dit en équipe réduite pour faire croire qu'il y a quand même des gens. Du coup, j'essayais de me croire en vacances mais le fait de ne pas avoir de travail m'a vraiment pesé tout cet été parce que je faisais beaucoup de choses mais sans vraiment de conviction puisque des vacances et le chômage c'est complètement différent. J'ai continué malgré tout d'envoyer des cv et des lettres de motivations pour des postes que je trouvais mais ça fait super mal de se faire refuser sans même un entretien. Mais bon, je sais pertinemment que beaucoup sont réticents à prendre quelqu'un qui postule de l'autre côté de la France. Parce que franchement, à partir du moment où j'ai un poste, je me fiche d'où j'atterris, même le Cantal ça me va.



Pendant l'été, j'ai également commencé à m'intéresser un peu plus au concours qui va avoir lieu en mars 2025. J'ai pris l'un des bouquins de concours, qui date quand même de 2019 putain et j'ai regardé les compétences qu'il me fallait pour le passer. J'ai donc appris avec mécontentement qu'il me fallait un niveau 3ème en math. A savoir que j'ai à peine un niveau primaire. Mais dans ma bonne volonté, je suis allée sur le site de formation de la médiathèque (une plateforme en partenariat) et pour commencer doucement, j'ai mis le niveau 6ème en math .... comment vous dire que je suis retournée en primaire .... Niveau cm1 frère .... C'est vraiment pas mon truc ....



Arrive septembre et là, bam, magique, les administrations rouvrent et en genre deux semaines, j'ai eu quatre entretiens. J'ai eu des entretiens pour des postes permanents et d'autres en cdd, à temps partiel ou temps complet. J'ai même été à un entretien à trois heures de route de chez nous, donc six heures de route aller-retour dans la journée pour un entretien d'une demi-heure (où j'ai même pas été prise). Mon père m'aime vraiment pour avoir fait ça, il a dû poser une journée et il devait assister à une cérémonie et il l'a pas fait à cause de moi.



J'avais un autre entretien à l'autre bout de la France qui me demandait obligatoirement du présentiel alors qu'ils savaient pertinemment que j'étais loin. Ça c'est un truc que je trouve complètement délirant. On vit dans une époque moderne, on a connu le covid et les réunions/cours en télétravail mais les entretiens de travail à l'autre bout de la France pour des gens jeunes, on les veut obligatoirement en présentiel. J'aurais bien aimé y être hein mais comment vous dire qu'en étant une jeune au chômage, bah j'ai juste PAS LA THUNE pour venir vous voir. Et même dans ces conditions, ils refusent la visio. On n'a pas arrêté de me dire que c'était pour faire un premier tri dans les candidats motivés, ceux qui veulent vraiment le poste. Mais même si je veux vraiment le poste, si j'ai pas l'argent pour venir vous voir ça sert à rien, je trouve l'explication complètement débile et ça élimine beaucoup de gens qui pourraient être parfaits pour le poste.



Mais j'ai tout de même fini par trouver un poste en cdd en temps partiel. Oui, c'est pas grand-chose mais honnêtement c'est déjà ça. Puisque c'était proche de chez moi, je pouvais me permettre un cdd temps partiel en restant habiter chez mes parents en accumulant de l'expérience. Il a duré un mois et demi, ce qui était déjà ça franchement. J'avais entendu énormément de rumeurs sur cette médiathèque quand j'étais en service civique donc j'avais un peu peur d'aller chez eux mais ça s'est au final très bien passé puisqu'apparemment, la plupart des problèmes venait des cadres et puisque je faisais uniquement du service public, je le voyais pas.



Iels m'ont quand même une frayeur à l'entretien quand la cadre qui m'a fait passer le truc a commencé à me demander « qu'est-ce que ça vous évoque gestion de crise ? » Comment ça gestion de crise ma sœur ?? On travaille en médiathèque, pas dans la publicité. Oui, on peut avoir des problèmes avec des usager.e.s mais c'est plutôt rare. Et quand je parle d'y aller doucement et de pas s'énerver avec les usagers, elle commence à me parler « oui, mais entre collègues ? » Entre collègues ?? Mais il y a pugilat dans votre service ??? Bref, frayeur mais c'était cool, j'ai bossé avec des gens super. Il y a des cons partout mais en médiathèque c'est plus souvent les usagers que les collègues.



Pendant mon mois et demi à cet endroit s'est également ouvert les inscriptions pour le concours de catégorie C de la fonction publique territoriale des bibliothèques. Je m'y suis donc à moitié précipitée (j'avais une alarme sur mon téléphone) et j'ai réussi à faire mon inscription. A donc du commencer également les révisions. Et maintenant j'ai un énorme beef avec les éditeurs de bouquins de concours. Parce que ces connards, ils ont pas fait de livre pour la catégorie C (peu importe la filière, culturelle, technique, administrative ...) depuis 2019. 2019 !!!! Est-ce que vous vous rendez compte ???? Les concours comme cette merde, ça repose souvent sur l'actualité dans l'administration territoriale et de notre domaine et ils ont rien sorti depuis 2019 !!!!



Je trouve ça absolument scandaleux, surtout quand on sait qu'ils ont bien sorti cette année pour le concours 2025 des catégories B et A. Mais les C on peut aller se faire niquer la gueule. C'est pas comme si c'était les C qui faisaient constamment tourner la boutique hein. Pour être à peu près à jour, j'ai réussi à trouver un livre sur les collectivités territoriales de cette année toutes catégories et j'ai franchement bien fait quand je vois toutes les lois qui datent de 2022. Donc au final, je m'aide de ce livre là et d'internet où je peux trouver du vocabulaire, des annales, des sujets et je remercie encore une fois la beauté de la technologie (et les administrations qui numérisent).



J'ai aussi de la chance parce que je connais d'autres personnes qui vont passer le concours et on peu réviser ensemble, j'ai déjà fait une séance de révision avec la nouvelle service civique de la médiathèque (évidemment, j'y retourne tout le temps puisque j'emprunte à balle des mangas et que je raconte les non-avancées de ma vie professionnelle à mes anciennes collègues). Honnêtement, ça fait franchement du bien ce genre de choses puisqu'on se sent moins seule et on arrive un peu plus à avancer.



Mais les révisions restent vraiment dures. J'ai du mal à réviser, j'ai l'impression que j'en vois pas le bout, que j'arriverais pas à réviser tout ce qu'il faut pour le jour j, que j'ai pas les connaissances ou l'expérience nécessaire pour les épreuves. Bref, j'ai l'impression que rien ne va et je serais pas étonnée de me mettre à pleurer sur ma copie. J'arrive à tenir une heure de révision par jour mais j'ai l'impression (et je pense que c'est le cas) que c'est absolument pas assez et que je devrais en faire plus mais j'y arrive pas.



Et c'est des pensées qui tournent en boucle dans ma tête parce que si je rate mon concours, je sais pas vraiment quoi faire. Je n'ai actuellement pas de poste sur lequel me rattraper et c'est tellement plus facile de trouver un emploi lorsque l'on a le concours. Je suis même refusée sur des remplacements d'un an alors que j'ai l'expérience nécessaire pour ce genre de postes qu'iels demandent.



J'habite chez mes parents et j'aimerais évidemment partir, je veux mon indépendance et ne pas vivre à leurs crochets éternellement. Iels m'en ont déjà parlé et je sais pertinemment que je vais devoir finir par m'y intéresser mais je vais sans doute devoir trouver un emploi alimentaire pour pouvoir mettre de l'argent de côté lorsque j'aurais besoin de déménager, ou même tout simplement pour ma voiture.



PARCE QUE OUI, j'ai failli oublier d'en parler mais c'était quelque chose qui me trottait dans la tête, je me disais qu'il fallait bien à un moment donné pour améliorer mes recherches d'emploi que je me rachète une voiture parce que c'est évidemment plus simple avec. J'ai donc fini, avec mes économies que j'ai accumulées avec les indemnités du service civique, m'acheter une petite voiture. C'est une Peugeot 107, une petite voiture parfaite pour moi parce que je sais pas me garer. En fait, mon seul critère pour une voiture était que mon sac d'arc tienne dans le coffre et il tient.



Mais donc en plus de devoir économiser pour un futur déménagement ou en cas de pépin dans la vie, il me faut également de l'argent pour l'essence, l'assurance et l'entretien de ma voiture. Dieu merci, je suis encore logée chez mes parents et j'ai une aide financière de la mission locale mais je peux pas compter éternellement dessus. Je sais donc qu'il faudra un jour que je fasse un taff alimentaire.



Mais faire un travail alimentaire me fait peur pour plusieurs raisons. Déjà, toutes les fois de ma vie où j'ai travaillé, c'était en médiathèque, je sais donc faire uniquement des tâches de médiathèque et mon cv est calibré uniquement médiathèque. Mais même si c'est le genre de détails qui peut se régler en retravaillant mon cv, ce qui me fait véritablement peur, c'est de me lancer dans un travail alimentaire, passer de plus en plus de temps dessus, m'éloigner de plus en plus de la médiathèque et ne jamais pouvoir retourner en médiathèque parce qu'iels aiment pas quand il y a des trous dans ce genre de secteur.



Et étant donné que c'est toute ma vie, ne pas pouvoir retravailler en médiathèque et devoir me contenter d'un job alimentaire, ça me tuerait. D'autant plus que je suis douée pour rien d'autre, je ne compte pas le nombre de jobs que je pourrais pas faire parce que ça n'irait pas mentalement et/ou physiquement.



Mais franchement, à part ça tout va bien. Bon, puisqu'on est en période fêtes, équipe réduite, on connaît le bail. J'attends donc de voir à la rentrée si quelque chose va se déclencher mais comme beaucoup de personnes me disent, je peux aussi me concentrer pleinement sur la préparation de mon concours pour l'instant et voir ce que donne la recherche d'emploi plus tard. C'est une question complexe de toute façon qui me taraude. Je suis donc de nouveau dans une période où je fais du chômage toute ma personnalité mdr même si je suis censée dire que je ne fais pas rien et que je travaille mon concours.



Je finis le chapitre en vous disant un grand merci. Merci déjà aux personnes qui ont lu ce chapitre où je passe encore trop de temps à déblatérer sur ma vie mais également merci pour toustes celleux qui lisent mes histoires. Lorsque je vois que mes histoires ont une ou deux vues de plus, ça me réchauffe le cœur et m'aide dans mes périodes difficiles comme celle-ci.



Et bien évidemment, j'espère que vous passez de bonnes fêtes, que vous passerez un bon réveillon et je vous souhaite beaucoup de bonnes choses pour la nouvelle année.


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