7 : De quoi je me mêle ?

J'aime bien la nuit.
C'est le meilleur moment pour être triste.

— Hé Meï, Andrew chuchote.

— Quoi ? je le guette agacé puisqu'il me perturbe

— Non je voulais juste savoir si tu parles. T'es grave silencieuse.

— Ouais bah on se connait pas en même temps, je roule des yeux.

Je me reconcentre à nouveau sur le cours et continue à prendre des notes. Visiblement pas satisfait, le brun tape contre ma chaise jusqu'à ce que je me retourne vers lui furibonde.

— Quoi encore !

Ses lèvres s'étirent en un sourire satisfait. Quel crétin ce mec.

— J'aime bien tes yeux. T'es de quelle origine ?

— De quoi je me mêle ?

— Laisse moi deviner, Coréenne ? Japonaise ? Thaïlandaise ? Ou encore vietnamienne ? Ou bien...

— Putain arrête je suis chinoise.

— C'était pas si compliqué que ça.

— Ta gueule Andrew.

— Tu me demandes pas et toi ? il répond ignorant royalement mon insulte.

Ce mec est chiant merde.

— Et toi ?

— Je suis franco-américain.

— Et tu y vas souvent ? je demande moi-même étonné par ma soudaine curiosité.

Il sourit. Sûrement amusé par la situation.

— Où, en France ?

— Oui banane.

— Ouais souvent. Les française adorent mon accent. Elles trouvent ça mignon.

— Mouais. C'est qu'elles ont pas beaucoup de goûts ces françaises.

Il rigole.

— Et toi ? T'as quel genres de goûts pour te moquer de mes compatriotes et moi-même par la même occasion ?

— Je sais pas trop mais sûrement pas de fuckboys comme toi.

— Ouch. Je sais que tu kiffe les mecs comme Jacob mais pas la peine d'être aussi méchante.

Il porte sa main à son cœur et fait semblant d'être blessé. Pendant ce temps, j'avale ma salive de travers. Attendez comment ?

— Quoi ? T'as vraiment cru que je voyais pas comment t'as failli t'évanouir quand il t'a présenté comme sa sœur ? Ou même comment tu les dévisageais quand ils se bécotaient ?

Il me regardait ? Moi qui croyais que j'étais discrète...

— Je..ne.. sais pas de quoi tu parles, je me retourne et regarde le tableau les joues brûlantes.

— Je suis peut-être pas le plus futé mais me prendre pour un con Meï, c'est offensant ça.

Je ne dis rien. Ce mec qui me connaît à peine m'a t'il vraiment percé à jour ?

— Tu vois ça ?...

Il allume son téléphone et met sa caméra puis zoom sur mes joues roses.

— ...Ça prouve que j'ai raison.

C'était son moment de gloire apparemment puisqu'on sonne et il se lève avant de partir. Sa démarche est confiante et de l'arrogance s'émane aussi de celle-ci.

À quoi tu joues Andrew ?

﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏

Coucou !
Déjà, tout petit petit chapitre je sais. Mais voilà. J'avais envie de poster une petite conversation entre les deux en espérant que ça vous plaise.

Bisous.

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