50 : Je ne sais pas quoi faire.

Je suis pratiquement saine d'esprit
jusqu'à ce qu'il s'agisse de toi.

Je me réveille la tête encore dans les vapes et les yeux lourds. Dire que j'ai bien dormi serai mentir vu que j'ai à peine fermé l'oeil de la nuit. Je soupire, m'étire et mes pieds s'extirpent hors du king-size où Simone s'y repose encore.

La nuit à été courte mais longue à la fois. J'ai pleuré. En silence parce que je ne voulais pas réveiller la blonde. J'ai voulu lui envoyer en message pour lui dire que je l'aimais et que je voulais qu'il reste mais je me suis ressaisit. Sachant que ca serait bien trop égoïste de ma part. J'ai à nouveau pleuré parce que je savais pas ce qui m'arrivait. Puis j'ai pris quelque cachets et je me suis endormie contre mon gré. Me réveillant seulement quand le soleil était haut dans le ciel.

L'eau tiède coule sur ma peau et l'envie de pleurer me saisie à nouveau. Il n'est même pas encore parti qu'il me manque déjà. Mais je me rassure en me disant que c'est pour le mieux. Qu'il en a besoin. Tout comme moi d'ailleurs.

Déjà qu'à l'école ça n'allait pas trop, à la maison ça l'était encore plus vu que Chrystian passait beaucoup de temps à la maison. Et même si je savais que maman était heureuse, au fond de moi, quelque chose n'allait pas. Peut-être avais-je peur du changement ou encore, j'avais peur qu'il l'abandonne.

Je sais qu'il ne faut pas être pessimiste mais je désire tellement le mieux pour ma mère que ça me briserais en quatre de devoir la voir se reconstruire à nouveau. J'éteins le jet d'eau - parce que c'est pas donné aussi - et sors de la douche. J'enfile mes vêtements et descends.

À la cuisine je trouve la mère de Simone une tasse de café dans la main et une cigarette dans l'autre. Elle porte un peignoir qui pu le luxe et me sourit grandement. Le visage aucunement affecté par les rides et la dureté du temps.

- Oh, Meï ! Je ne savais pas que tu étais là, dit elle en écrasant sa cigarette contre le comptoir.

Elle s'approche et me fais un câlin.

- Ça va mon ange ? Tu as l'air toute pâle.

J'étire un sourire qui se veut sincère et salue sa mère.

- Dis moi ? Que veux-tu comme déjeuner ? Je sais que je ne cuisine pas aussi bien que Yasmina -la cuisinière- mais je suis une vraie chef quand il s'agit de gaufres. Il va juste falloir que tu patientes un peu. Ça te dérange de patienter ?

Je rigole légèrement et secoue négativement la tête.

- Tant mieux alors.

Elle commence à sortir les ingrédients pour faire la pâte.

- Vous avez besoin d'aide ? je demande gêné de simplement la regarder travailler.

- Non ne t'inquiètes-

- J'insiste, je la coupe.

Elle finit par sourire et me demande de mélanger le beurre et le sucre. Nous travaillons comme ça en silence jusqu'à ce qu'elle dise,

- Alors Simone, comment elle va ?

Je regarde sa mère qui me semble désormais attristé.

- Bien.

- Ah, et tu sais si il y a quelque chose dans sa vie ? Un copain ou même une copine ? Elle ne s'ouvre plus beaucoup à moi tu sais.

- Non, pas à ce que je le sache. Mais je crois que vous devriez parler avec elle. Elle a besoin de vous.

Elle ris jaune et dit,

- Je suppose que le divorce lui est toujours au fond de la gorge.

Je ne réponds pas et elle continue.

- J'aurais tellement aimé que les choses se passent différemment mais la flamme s'éteignait avec son père et quand il m'a trompé je n'ai pas pu rester une seconde de plus alors j'ai mis son père dehors, elle essuie sa larme alors qu'elle dévale sa joue. Je crois que quelque part elle m'en veux pour ça mais je ne sais pas quoi faire.

Je dépose le bol que je tenais et sers très fort sa mère dans mes bras.

- Il faut en discuter avec elle. Pas avec moi. Essayez d'apaiser les tensions. Ça doit sûrement être comme un second abandon pour elle mais montrez lui qu'elle est aimé. Que vous l'aimez.

Elle me sourit cette fois tendrement et me remercie.

- Tu es vraiment un ange Meï.

Je rougis gêné et nous terminons la pâte à gaufres. Vers 10h30, Simone descends enfin et s'assoit à table avec sa mère et moi qu'elle salue à peine. Je lui fais les gros yeux et elle hausse les sourcils. Sa mère tente tant bien que mal de ne pas craquer et dit,

- Meï et moi on n'a fait des gaufres tu en veux ?

- Non. Je vais prendre des céréales.

Je soupire exaspéré par le comportement de la blonde et m'empresse de finir mon déjeuner.

Au alentour de 11h, je suis dans la Mercedes Polo au volant. Le pauvre, je me demande si il a des congés. En plus que l'ambiance est assez mauvaise, je n'imagine pas les sorties des deux femmes.

Quand il me dépose à la maison, je m'empresse de le remercier et d'aller chez Raph pour lui faire un coucou.

Tête de cul :
Pourquoi tu m'appelles Chang. J'étais supposé faire une grasse matinée.

Moi :
Nianiania. Viens m'ouvrir la porte je suis devant chez toi.

Tête de cul :
Qui a dit que je voulais te voir, il plaisante.

Moi :
Je voulais juste te dire que Andrew se barre en France et-

Tête de cul :
C'est bon j'arrive dans une minute.

Il met fin à l'appel et j'esquisse un fin sourire victorieux.

﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏

Saluuuuuuut.
Ça fait super super super longtemps wesh !

J'espère que vous allez bien et tout. Que la famille ça va aussi.

Je voulais juste m'excuser pour mon absence aussi parce que franchement, je n'avais rien n'a écrire. La preuve est ce chapitre qui a été écrit 6 fois par mes soins angoissés qu'il vous plaise. :'(
Mais en tout cas j'espère qu'il vous à un peu plu.

Sinon, vous m'avez grave manqué !!!! C'est dingue ça !

Bah prenez soins de vous ehn parce que c'est le plus important et bisou !

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