Parce que fuck ce que tu penses, c'est pas de ta faute.
T'es formidable et je te jure que c'est pas des blagues.

Je regarde légèrement anxieuse la porte fermé de la chambre de Maddy qu'elle a gentiment bien voulue nous prêter. J'ai attendue ce moment pendant des semaines mais suis-je vraiment prête à entendre la vérité ? Je soupire et serre un peu plus ma boisson entre les doigts.

— Tu peux t'asseoir s'il te plaît ? demande calment le brun.

J'hoche la tête et m'assois sur le lit alors qu'il tire un pouf pour être en face de moi. Il passe une main dans sa crinière comme mal à l'aise. Je comprends de suite que les nouvelles ne sont pas bonnes mais essaie de garder mon calme.

— Putain ça m'angoisse. Je sais même pas par où commencer en plus, il dit.

— Essaie par le début pour voir.

Il grogne et inspire un grand coup.

— Je crois que j'aimerais que l'on arrête.

— Arrêter ? répété-je à la fois perdue et peu sereine.

— Genre arrêter ce qu'il y a entre toi et moi quoi.

Je bois une grande gorgé de ma canette de Fanta le cœur affreusement lourd. Vient-il vraiment de dire qu'il veut qu'on arrête tout ou ai-je mal entendu ? Je renifle légèrement et essuie mon nez avant de dire assez calmement,

— Pourquoi ?

— Écoute Chang, je sais qu'on se fréquente depuis un bout maintenant et qu'on s'aime bien mais je suis franchement pas prêt pour une relation ou quelque chose du genre. J'ai beau bien t'aimer mais je n'y arriverai pas. Surtout dans mon état actuel. Le dîner avec ma mère m'a juste fait comprendre que j'ai encore trop de rancoeur en moi. Trop de traumatismes que je souhaite régler et je refuse de les déverser sur toi, il attrape mon visage en coupe. Ne pense pas que c'est à cause de toi ou un truc fêlé du genre. Le truc c'est que dois juste faire un travail sur moi et je pense que j'ai besoin de couper les ponts avec toi pour que quand tu me reverras je sois un nouvel Andrew.

— Quand je te reverrai ? je demande toujours aussi lourde que jamais.

— Ouais, je suis une thérapie et ma psy m'a conseillé de suivre les cours à la maison jusqu'à nouvel ordre. Je les ferai de chez mes grands parents.

— Genre en France ?

— Oui.

J'écarquille les yeux et sans m'en rendre compte, je sens un liquide descendre le long de me joues. Je les essuies directement car j'ai l'impression d'être dramatique. De faire la fille faible qui veut juste attirer son attention mais apparemment mon corps n'est pas de cet avis parce que une nouvelle tourné de larmes se répand sur mon visage. Cette fois, j'ai beau les essuyer mais rien n'y fait. Je suis clairement entrain de ruiner le maquillage de Simone.

Il me regarde peiné avant de se lever et me prendre dans ses bras.

— Hé Meï. Je suis toujours là tu sais ? Je reviens en plus. Pleure pas mon cœur s'il te plaît.

— Mais je veux pas que ça se termine nous deux, je pleurniche.

— Shuuutttt. C'est rien tout ça. Et puis, si on n'est vraiment destiné à être ensemble on le sera. Juste, pour le moment je suis pas encore prêt. Tu le comprends ça ?

— Ouais mais et Mia ? Vous aviez l'air super proches il y a quelques jours.

Il penche sa tête en arrière, me donnant une vue sur la pomme d'Adam et il éclate de rire.

— Qu'est-ce qu'il y a de drôle ?

Il se calme.

— Mia et moi c'est fini depuis un lustre vu que quasi rien n'a déjà existé. En plus c'est la petite sœur d'Ethan et je commence à la voir comme telle. Elle traine juste avec nous c'est tout.

Quelque part, entendre cela me soulage grandement le cœur. J'ai eu tellement peur qu'il m'aie juste jetté à la poubelle en un claquement de doigts.

Toujours dans ses bras, je relève ma tête de son torse et le regarde dans les yeux.

— Me regarde pas comme ça Chang.

— Comment ? je demande perdue.

— Avec ces yeux de biche. Ça me donne envie de t'embrasser en plus.

— Bah qu'est-ce qui t'empêche ?

— Le fait que ça devra rien signifier.

— Alors fait le. Un petit bisou d'au-revoir .

Il me regarde et sourit. Je crois que mon cœur fonds.

— Très tentant mais non. Je crois que je préfère ça,

Il me fait un long bisou sur le front avant de me lâcher.

— Rho, t'es pas cool.

— Je sais.

— Mais alors, quand on va sortir de cette chambre, chacun va de son côté ?

— Il me semble ouais.

Je soupire.

—  Alors un dernier câlin.

Il m'en fait un à nouveau mais au lieu de le lâcher, je le serre de toutes mes forces puis dit,

— Je te souhaite que le meilleur Chevalier. En espérant que tu te retrouves dans ta quête du bonheur même si c'est pas avec moi.

Il baisse sa tête et me fais un bisou sur le front.

— Merci. Tu resteras ma number one Chang.

Je souris de moins en moins alors qu'il se sépare de moi.  Il me regarde encore un peu dans le blanc des yeux avant de sortir de la chambre.

Je souffle lourdement et m'assois à nouveau sur le lit. Si on m'avait dit que je tomberai pratiquement amoureuse d'Andrew Chevalier, je lui aurai sûrement ri au nez. Mais regardez moi.

La roue tourne apparemment.

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Coucou les gens ?

J'espère que vous allez bien. Super excitée de vous poster ce chapitre.

Vos avis ?

L'attitude d'Andrew ? Tort ou pas.

Sinon gros bisous et prenez soins de vous.