43 : Dit pas d'idio-
T'étais un rêve inaccessible
et j'ai été assez naïve.
Je fais une énième accolade aux garçons et les regarde s'en aller. Aujourd'hui, Peter, Noah et Ethan m'ont gentiment invité à prendre un verre avec eux après leur entraînement. Je n'étais pas très partante au départ mais les garçons on tellement réussit à me hyper au point où j'ai finalement décidé de les suivre.
Je souris une dernière fois et me retourne vers le brun qui est devant moi. Je ne sais pas ce qui l'arrive mais depuis tout à l'heure, il est d'un silence mortuaire. Je m'approche de lui mais Il s'avance lui aussi me laissant derrière. Je suis presque obligé de courir pour rattraper l'écart créé par ses grandes jambes et c'est sans surprise que je suis légèrement essoufflé en attrapant son bras pour le stopper dans son élan.
— Hey, ça va ? je demande.
— Ouais.
Son ton sec me fait froncer les sourcils mais je ne me démonte pas pour autant puisque je continue,
— Je vois ça. Tu veux en parler ?
— C'est vraiment pas le moment là Meï.
Il se brusque et cours limite se réfugier dans sa voiture. Je le suis de près et entre à mon tour.
— Qu'est-ce que tu fais ? il demande je ne l'espère pas agacé.
— Rien. Où est-ce qu'on va ?
Il soupire mais ne me demande pas de sortir. J'en profite pour m'attacher au cas où il décide de vouloir m'éjecter par le pare-brise.
— Nul part. Je rentre chez moi.
— D'accord. Je te suis.
— Meï...
— Quoi ?
— Fait pas ça.
J'arque un sourcil.
— Faire quoi ?
— Me force pas à être méchant avec toi. J'ai vraiment pas envie de déverser mes nerfs sur toi, il grogne.
— Fait le.
C'est à son tour d'arquer un sourcil.
— Faire quoi ?
— Déverse ta colère sur moi. Je suis prête à t'écouter. Peu importe ce que tu as à dire.
Il reste silencieux et j'ajoute,
— Même si ça me concerne dis-le moi. Je t'écoute Andrew.
Je caresse sa joue avec ma paume et ses muscles semblent se détendre. J'esquisse un sourire pour l'encourager. Ce qui heureusement marche. Il prend une grande inspiration qui gonfle sa poitrine et dit,
— C'est ma mère. Elle essaie de me joindre depuis les vacances de Noël, il débute amère. J'ai au départ cru que c'était une blague mais apparemment non. J'ai récemment appris par mon père qu'elle est en ville et veut me voir mais je ne peux pas. Limite, je ne veux pas. Elle comme morte pour moi.
— Ne dis pas ça Drew. C'est ta mère, je souffle doucement.
— Je ne pense pas que tu aurais la même réaction si tu apprenais que ton père revenait.
Ma gorge se noue.
— Mais elle au moins elle essaie. Elle veut de toi et essaie de recoller les morceaux alors mon père non. Oui, elle a commit des erreurs mais je pense que tu devrais lui accorder le bénéfice du doute et au moins écouter ce qu'elle a à te dire. Je ne te dit pas de la pardonner mais écouter sa version de l'histoire au lieux de tirer une conclusion hâtive. Les mamans on n'en a qu'une, et si là tienne essaie de venir vers toi ne crache pas sur elle parce certains mourraient pour avoir ta chance.
— Mais ça fait 8 ans Meï ! Huit putain d'années !
Il passe frénétiquement ses mains dans ses cheveux comme pour éviter de casser quelque chose.
Je me détache et sors de la voiture. Il me regarde faire avec incompréhension. Surtout quand j'ouvre sa portière.
— Qu'est-ce que tu fais ? il me redemande.
Je ne réponds pas et m'assois juste sur ses genoux en fin de déposer ma tête contre sa poitrine.
— Je sais que j'ai plus de cheveux longs mais tu peux les triturer si tu veux.
Il s'exécute et nous restons dans cette position une trentaine de minutes. Je suis obligé de relever la tête parce que j'ai une crampe.
— Arrgghh. Pourquoi faut-il que tu gâches les bonnes choses Chang.
Je souris sachant que son humeur s'est considérablement calmé.
— Je suis heureuse que tu ailles mieux mais il serait préférable que tu démarres. Ça fait déjà plus d'une heure qu'on est dans ce parking et ça devient un peu suspicieux.
Il m'obéit et je me lève enfin de ses cuisses.
— C'était obligé ?
Je comprends qu'il fait référence au fait que je me sois levé et souris à nouveau.
— Je ne crois pas que ce soit dans les codes de la route de volontairement causer un accident.
Il grogne et je repars de l'autre côté.
ılı.lıllılı.ıllı
Il m'a finalement raccompagné chez moi ce que je n'ai pas souligné. Je suppose qu'il veut être seul.
— Merci, il dit.
Je me retourne vers lui.
— Merci d'être resté. De m'avoir écoute aussi. Des fois je me dis que t'es trop bien pour moi. Genre qu'est-ce que tu fais pas ?
Une tomate ? Pas assez rouge vu comment je suis en ce moment.
— Dit pas d'idio-
Il me coupe en posant délicatement ses lèvres contre les miennes. Je réponds immédiatement à celui et passe mes bras autour de son cou et les siens descendent doucement jusqu'à ma taille. Son toucher m'électrise au point je suis obligé de me faire violence pour ne pas laisser échapper un râle de plaisir.
Je continue à mouver mes lèvres avec les siennes au point où ma poitrine rêve d'exploser tellement mon cœur bât fort.
C'est officiel, je n'arrive plus à réfléchir. Ni même respirer. Je suis juste inondé par ces émotions nouvelles. Lui aussi vu qu'il passe sa main en dessous de mon pull et caresse doucement ma peau. Je frisonne et contre moi l'arrête.
— J'ai fait quelque chose de mal ? il demande inquiet.
— Non non. Attends moi ici. J'arrive tout de suite. Je dois vérifier quelque chose.
Sur ceux je quitte la voiture et cours jusqu'à l'intérieur de la maison.
— Maman ?! Ava ?!
Aucune réponse. Je cours un peu partout et c'est effectivement vide. Je ressors pour voir Andrew désormais adossé contre sa voiture les mains dans les poches de sa veste. Une petite brise passe et fait souffler ses cheveux. Putain. Il est beau cet idiot.
— J'ai cru que tu n'allais pas revenir ?
— T'as vraiment pas confiance en moi Chevalier.
— Normal. Tu me rends dingue.
— La disquette c'est pour après. Tu entres ? Il n'y a personne à la maison.
Il hausse les épaules et avance. Je me retourne et fait de même étant devant lui.
— Mais sache que je ne suis pas responsable de ce qui se passe, il souffle de façon suave contre mon cou.
Okay. Soit je suis une obsédé soit il a bien dit ce que j'ai compris.
﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏
Salut les gens !
Ça va vous ?
Perso moi ouais. Je suis très heureuse de vous retrouver.
Surtout après vos chaleureux commentaires.
Vous êtes vraiment génial ! Je ne serai sincèrement rien sans vous alors merci beaucoup.
Vous êtes des anges.
Sinon j'espère que vous avez aimé.
Et bon weekend.
Bisous.
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