29 : Ha-ha-ha
Peut-être nous étions des amis,
Destiné à rester ainsi.
Le téléphone d'Andrew sonne et il s'excuse avant de se lever pour répondre. En l'attendant, je le regarde furtivement du coin de l'œil tout en aspirant les dernières goûtes de mon soda. Il semble assez sérieux alors je vérifie mes messages pour passer le temps.
Tête de cul :
Alors, ça galoche là-bas?
Je roule des yeux. Comment mettre mal à l'aise par Raphaël Harris.
Je réponds un non et il met un petit emoji triste. Je souris et lève les yeux quand je sens la présence du brun devant moi.
— Excuse moi, c'était Bee, il dit avant de s'assoir.
Je ne sais pas quoi dire alors j'hoche simplement la tête.
Un blanc s'installe et j'en profite pour terminer ma boisson.
— Vu qu'on n'a fini, ça te dit qu'on décale quelque part ?
— Si tu veux, je réponds peu enthousiaste.
Est-ce que le fait que sa copine l'ait appelé m'aie refroidis ? Oui.
— Euh...d'accord. Allons chez moi alors. Il n'y a personne.
Nous quittons la crêperie - après bien-sûr un pierre feuille ciseaux où j'ai gagné - avant d'emprunter le chemin de leur maison. Arrivé à l'intérieur, les lieux sont effectivement vides. J'enlève mes chaussures par habitude ce qui le fait rire mais il me laisse faire.
— Tu peux faire comme chez toi, il dit en me pointant le canapé.
Je le remercie et m'en vais m'asseoir.
— Tu veux quelque chose ! il me demande de la cuisine.
— T'as des gâteaux ?
— Sérieux ?
— Ouais pourquoi ?
— On vient de manger Meï, il me répond en entrant dans le salon.
— Et alors ?
Il lève les mains comme désarmé et revient avec un paquet de gâteaux et des bouteilles d'eau.
— Viens, on va dans ma chambre.
J'écarquille les yeux. J'y suis déjà allé mais pas dans un context où je l'envisageais plus qu'un potentiel ami.
— Ça va ? il me demande inquiet.
Je feins de tousser et dis que je me suis étouffé avec ma salive - plus bidon comme excuse tu meurs - Il hoche la tête peu convaincu mais n'en dis pas plus.
Je souffle. Comment ai-je fais pour en arriver là déjà ?
ılı.lıllılı.ıllı
— Les hommes sont des chiens ! s'exclame Andrew alors que le générique de fin s'affiche sur l'écran.
Je rigole et enlève les miettes de nôtre en-cas de la couette. Il n'y a rien de pire que de dormir avec ces trucs là.
— Dit-il alors qu'il en est un.
— Pas faux, mais moi au moins je ne suis pas aussi bâtard. Le mec se servait d'elle comme vide couilles et elle a rien vu cette idiote.
Bienvenue dans la définition de l'amour selon Simone aurais-je voulu dire mais je m'abstiens. À la place, je ferai mieux de le revoir avec elle.
— Qui t'as dis que tu n'en était pas un ? je le taquine.
— Euh..toi bien-sûr !
— Comment ça moi ?
— Si j'étais un bâtard t'aurais pas voulu traîner avec moi alors ouais, je suis un sucre.
Je le pousse un peu trop fort puisqu'il tombe du lit. Je rampe rapidement de l'autre côté en espérant qu'il n'ait rien de cassé.
— Oh mon Dieu ça va ? je m'inquiète.
Il grimace et essaie de se relever mais grogne.
— Tu t'ais fais mal ? Je lui tend ma main pour qu'il l'attrape. Putain je suis désolé..
Il agrippe ma main mais aux lieux que je la tire vers le haut, il tire la mienne vers lui et je tombe sur lui comme une merde.
— Mais t'es malade ma parole, je m'écrie en me levant.
Il rigole.
— C'était une blague Chang.
— Ha-ha-ha. Je suis plié de rire, je dis sarcastique.
J'ai crue qu'il s'était fait mal ou un truc du genre merde. Ça m'apprendra à m'inquiéter pour Chevalier.
Il se lève à son tour.
— Allez viens.
Il ouvre ses bras mais je le toise.
— Tu me boudes vraiment là ?
— Askip.
Il souffle et tombe sur son lit. Il roule ensuite jusqu'à sa table de chevet où il sort un paquet de clopes.
— T'en veux une ? il me demande alors que je le regarde faire.
— Non. C'est de la merde ces trucs.
Il se lève à nouveau mais jusqu'à sa fenêtre.
— Je confirme.
Dans un mouvement répété, il tire une latte pour la recracher.
— Alors pourquoi tu fumes ?
— Parce que ça fais Bad boy ? il sourit.
Je rigole. J'ai limite oublié que j'étais censé bouder. En même temps, impossible de le faire longtemps avec ce crétin.
— Non mais plus sérieusement, je n'ai pas de raisons assez valables pour justifier le fait que je fume, mais j'essaie au moins de réduire ma consommation.
J'hoche la tête. Je ne sais pas quoi dire dans ces situations là. Ni dans les plupart d'ailleurs. Je le regarde juste fumer comme une conne au milieu de sa chambre.
— Qu'es-ce que tu as trouvé en Jacob ? m'interroge-t-il après des longues minutes de silence.
Je souffle. Je ne sais pas moi même.
— Je suppose son côté protecteur.. ou sa gentillesse... Je sais pas trop enfaite.
— J'ai tout ça alors pourquoi tu crush pas aussi sur moi, il rigole. En fin, je l'espère.
Je tousse fort. Très fort même. Comparé à la première fois, je me suis vraiment étouffé avec ma putain de salive. Mon visage devient rouge et le brun accoure me donner un bouteille d'eau que je bois au goulot.
— Merci, je dis faiblement alors que je commence à reprendre des couleurs.
— T'inquiète Chang. L'important c'est que tu ailles bien. Et pour ce que j'ai dis, c'était une blague vu que je suis pratiquement en couple et tout...
Il se gratte l'arrière de la tête.
— Ouais ! On n'est grave des potes, je souris. En fin, je crois.
Comment mettre mal à l'aise tome 2 par Meï Chang et Andrew Chevalier.
— Cool alors.
— Ouais cool.
Comme toute personne dans une situation gênante, j'essaie de trouver une faille pour m'en aller d'ici à toute vitesse. Je mets donc une alarme sur mon téléphone et attends qu'il sonne pour simuler un appel.
Je me retourne vers le brun l'air désolé.
— Je dois y aller, ma mère m'attend à la maison.
— D'accord. Tu veux que je te raccompagne ?
— Non ça va aller.
Je fais un au-revoir et quitte la chambre sans demander mon reste. C'était bizarre. Très bizarre.
﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏﹏
Coucou.
Bah, alors me revoilà, et avec un vrai chapitre pour le coup ♪┌|∵|┘♪ └|∵|┐♪
Je suis tellement heureuse d'avoir pu écrire.
Je sais qu'il est pas parfait mais j'espère qu'il vous plaira
En attendant, prenez soins de vous et merci pour votre patience. Vous êtes des sucres !
Bisous.
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