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Ceci est le deuxième chapitre de la soirée, donc vérifiez d'avoir lu l'autre avant pour ne pas être perdu x)

Honnêtement, j'ai hésité à faire le double update vu le bug des commentaires sur le chapitre d'avant 😭 mais tant pis. J'espère que vous appréciez quand même, même si du coup je ne peux pas savoir ^^' et j'espère aussi que celui ci fonctionnera correctement haha. Frustration bonjour !

Bonne lecture <3

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- Numéro quarante deux !

- T'as le numéro combien ? Je demande à Jimin.

- Cinquante et un, soupire t'il les yeux rivés sur son ticket.

- Et moi cinquante deux, nous fait savoir Jiyoon, assise face à nous dans la salle d'attente.

On est tombés d'accord avec Jimin, après un débat interminable une fois rentrés à son appartement hier : il ne va pas en cours de la journée, uniquement à sa répétition de danse. Soit les deux dernières heures de son emploi du temps, les deux dernières heures avant qu'il aille voir mon père.

Eh oui, la majorité l'a emporté. Jimin ira dans son bureau après les cours si on ne trouve pas d'autre idée, étant donné que seul Taehyung et moi étions opposés à cette idée.

Mais, pour l'instant, on n'y est pas encore. Hoseok et son petit ami ont fait du taf de malade, c'est le moins qu'on puisse dire. Ils nous on rejoint au commissariat, avec Enny et Miyanah.

J'ai honte d'être ici avec elles, de qui je suis. Je n'ose pas vraiment les regarder du coup. Je sais que je ressemble plus à ma mère qu'à mon père, mais je reste néanmoins le fils de leur agresseur avec qui j'ai des traits similaires indéniables. J'ai donc peur qu'elles voient ce peu de lui que je porte sur moi, et je ne veux pas voir le dégoût s'emparer de leurs yeux, et encore moins la peur. Elles m'ont déjà vu, certes, mais les circonstances sont bien différentes aujourd'hui.

Jimin est ici pour ça aussi. Pour la drogue qu'il a prise de mon père, mais aussi contre Jackson qui l'a agressé. Lui aussi doit tomber. Pour ça et pour tout ce qu'ils ont encouragé, Sam et lui.

Les rouages s'enclenchent un à un. On ne peut plus reculer désormais. Ça tombe bien, car personne n'en a l'intention.

Pendant qu'on est là, Yoongi attend sa mère chez lui pour savoir quoi faire. Jiyoon ne lui a encore rien dit, ne souhaitant pas le faire par téléphone, mais sa mère a néanmoins comprit que c'était urgent et s'est donc débrouillée pour rentrer chez elle cette après midi. C'est donc la deuxième chose qui me fait regarder anxieusement mon téléphone. La première étant pour vérifier l'heure.

Bientôt, Jimin va se jeter dans la gueule du loup. Et j'appréhende un max. Je n'hésiterais pas à intervenir s'il est danger, et c'est justement ça qui me fait peur.

Si mon père le touche ce sera à Yoongi de m'arrêter, comme je l'ai fait pour lui avec Sam l'année dernière. Dans le cas contraire, je le tuerais probablement. Mais vu que mon meilleur pote a autant envie de le butter que moi...

- Quarante huit ! Scande une voix féminine depuis l'accueil.

- Tu veux que je t'accompagne, Enny ? Se propose gentiment Hoseok.

Ce gars est un ange. Jimin a vraiment des amis en or.

La percée accepte son offre et les voilà partis.

Très vite vient le tour de Miyanah, qui refuse sèchement la proposition de Taehyung pourtant identique à celle d'Hoseok. La danseuse a mauvais caractère. Taehyung ne le prend pas mal, se rasseyant simplement avant de poser sa main sur la cuisse de Jimi... une minute !

- Taehyung, je n'ai rien contre toi, si tu enlèves ta main.

Son rire dédaigneux finit de m'agacer.

- Jungkook, roucoule t'il. Cette cuisse, je l'ai pelotée bien avant toi tu sais.

Ma langue pousse ma joue.

- Taehyung, je..-

- C'est ma cuisse, tranche Jimin avant de se lever et de faire des petits pas nerveux dans la pièce.

Taehyung et moi on se regarde avant de soupirer un "désolé" en cœur. Qu'est-ce qu'on peut être con...  comme si c'était le moment de jouer à ça.

Je baille à m'en décrocher la mâchoire durant l'attente. La nuit a été longue et courte à la fois, c'est ce qui arrive quand on ne ferme pas l'œil.

Taehyung s'éclipse avant de revenir avec des cafés pour tout le monde.

- Merci, je lui dis dans un soupire qui en dit long sur mon envie de caféine.

- Pas de quoi, t'avais l'air d'en avoir besoin.

Nos gobelets se vident doucement quand une voix au loin nous parvient.

- Cinquante et un !

Mon regard se braque instantanément sur Jimin qui s'est figé dans ses pas à l'énoncé de son numéro.

- Jiminie, ça va aller ? Je lui demande en l'ayant déjà rejoint.

Il hoche la tête d'un coup franc.

- Hm. Qu'on en finisse.

***

Mon p'tit danseur a été entendu par les autorités, seul. Tout comme les filles finalement. Les accompagnateurs se sont gentiment faits remercier et ont été priés d'attendre à l'extérieur. Les connards.

Comme si c'était facile de parler d'une agression, d'un viol... il faut en plus le faire sans soutien.

La compassion ne doit pas faire partie du système judiciaire, et d'un côté c'est tant mieux car j'espère bien que mon père n'en bénéficiera d'aucune.

Jimin s'en voulait beaucoup en partant. Les flics ont gardé la drogue et la liste qu'on avait ramenéé avec nous mais - d'après eux - Jimin n'aurait pas dû les déplacer. Les preuves ont moins de valeur maintenant, soit disant.

Comme si on avait réfléchi à ça sur le moment...

De ce qu'on a bien voulu nous dire avant de se faire chasser comme des malpropres, l'enquête est prise très au sérieux et débute dès maintenant. Merci à Taehyung d'avoir menacé de faire une grève de la faim devant les portes du bâtiment - sans quoi on nous aurait rien dit du tout.

Quoi qu'il en soit, on a pour consigne de ne pas s'en mêler davantage jusqu'à ce qu'on soit éventuellement appelés pour l'enquête. Et je suis bien content, car ça a suffit à convaincre Jimin de ne pas aller au rendez-vous fixé par mon violeur de père.

Y'a plus qu'à attendre maintenant, mais je n'ai pas envie de le faire les bras croisés.

Alors, tandis que Jimin et ses amis ont rejoint leurs dernières heures de cours et que Jiyoon est rentrée chez elle auprès de Yoongi pour parler à leur mère, je suis dans le bureau du directeur.

Et laissez moi vous dire que le déception est grande.

J'étais toujours parti du principe que les adultes avaient toutes les réponses ; c'est ce que leur comportement laisse supposer après tout, la plupart du temps du moins.

Cependant, en voyant le visage de monsieur Chan se décomposer à mesure que je déblatère des horreurs, je comprends soudainement que c'est faux. Les adultes se contentent d'inventer des trucs au fur et à mesure qu'ils avancent, et quand ils ont peur, ils n'ont pas plus de réponses que nous, les plus jeunes.

- Vous avez entendu ce que je viens de vous dire ? Il a agressé des étudiantes !

C'est en massant son front que cet incapable daigne me répondre.

- J'ai entendu, oui.

- Alors pourquoi vous dites rien ?! Je l'agresse en haussant vivement les épaules.

- Écoutez, j'ai bien vu que la relation avec votre père était pour le moins difficile et je ...-

- Mais ça n'a aucun putain de rapport ! Je le coupe en me levant brusquement, exaspéré.

- J'ai bien peur que si, affirme t'il en me fusillant du regard. De toute façon, ce que vous venez de me dire n'a pas vraiment de valeur. C'est sa parole contre la votre.

- Sa parole ? Je répète, les mains sur son bureau.

Il hoche brièvement la tête.

- Votre père est venu me voir ce matin, il m'a dit que vous tenteriez sûrement de le faire renvoyer avec des dénonciations calomnieuses.

Ma bouche en tombe, mais elle se referme aussitôt, si fort que je pourrais sûrement me fêler une dent. Le directeur me bassine sur mon comportement, soulève le fait que je me suis sûrement battu vu l'état de ma lèvre et que je n'ai pas été en cours de la journée, mais je l'écoute plus.

Mon père est un enfoiré de psychopathe. Mais malheureusement, il est loin d'être con.

- Le fils de pute ! je crache en attrapant mon sac à dos avant de détaler.

- Jeon Jungkook ! Me réprimande le directeur en quittant son siège.

Mais rien à foutre, j'suis déjà parti.

Mon père.

L'ordure.

Il a tout prévu. Et dieu seul sait quoi d'autre encore.

On a tous fait une erreur : le sous estimer.

Mais c'est terminé. Je le laisserai pas s'en tirer, s'enfuir, ou quoi que ce soit d'autre encore.

Je vais aller dans son bureau. Et je vais l'éclater. Salement.

C'est ma faute s'il a senti la menace peser sur lui, à cause de ce que je lui ai dit pendant le conseil de discipline. C'est à moi de régler ça maintenant.

Mon téléphone sonne et machinalement je décroche tandis que je suis déjà en route pour commettre un parricide.

- Quoi ?

- Kook, c'est moi, s'annonce rapidement mon meilleur ami. On a bien fait de laisser tomber le truc avec Jimin. Ma mère dit que ça aurait été irrecevable de toute façon. On peut pas filmer ou enregistrer quelqu'un à son insu et s'en servir comme preuve ensuite.

- Hm, je réponds distraitement tout en poussant les portes battantes face à moi.

- On est en route pour la fac avec ma mère, voir le dirlo. Elle va le menacer de faire un procès à l'établissement s'il ne vire pas ton père sur le champ.

J'écoute Yoongi d'une oreille tandis que je passe devant les vestiaires avec une horrible envie de vomir, la rage au ventre.

- Kook, tu m'écoutes ?

- Ouais, ouais...

Je l'entends jurer entre ses dents.

- Où est-ce que t'es putain ?

- Gymnase, je balance sans ralentir.

- Quoi mais.. - qu'est-ce que tu fais dans le gymnase bordel ? Dégage de là !

À quelque mètres du bureau de mon père, il est temps pour moi de raccrocher.

- J'te laisse hyung, j'ai un truc à faire.

- Kook ! Arrête tes conner.. -

- Désolé.

Une fois avoir raccroché au nez de mon meilleur ami, je ne pense plus à rien d'autre qu'au motif de ma venue.

Je ne prends pas la peine de toquer à la porte du bureau de mon géniteur avant d'enfoncer la poignée. Malheureusement, c'est verrouillé.

- Putain ! je crache en mettant un coup de pied dans la porte.

Les stores sont rabattus, mais en me penchant je peux voir qu'il n'y a personne à l'intérieur.

Je ne peux pas m'empêcher de trouver ça étrange. Mon père avait donné rendez vous à Jimin pour après les cours, soit dans trente minutes environ. Le gymnase est désert d'étudiant, il n'a donc pas cours en ce moment. Et l'équipe n'a pas d'entraînement aujourd'hui. Où peut-il bien être ?

Mes envies de meurtre s'estompent en songeant à Jimin. Ses répétitions ne sont pas encore terminées, et sans savoir où mon père se trouve je préfère aller le rejoindre. C'est plus sûr. J'ai besoin de le voir afin d'être rassuré.

Quand j'arrive enfin dans le couloir qui longe la salle de danse, je croise une flopée de danseurs, sac sur le dos. Mon cœur s'accélère.

-C'est quoi ce bordel... je rumine à voix haute sans cesser d'avancer.

Je bouscule deux-trois étudiants sur ma route, souhaitant arriver au plus vite.

Une fois chose faite, je constate en effet que le cours est terminé. Il ne reste que quelque étudiants qui rangent leur affaires, notamment Hoseok qui est accroupi près des grands miroirs.

- Hé, je l'interpelle rapidement tout en entrant dans la salle.

Il relève la tête et me sourit depuis le reflet.

- Vous deviez pas finir à dix sept heures ? Je cherche à savoir tandis qu'il se tourne vers moi.

- On a fini plus tôt, un prof a réservé la salle.

- Un prof ?

Hoseok hausse les épaules pendant que j'observe la pièce qui se vide de plus en plus.

- Où est Jimin ?

L'ami de mon mochi m'imite alors et tourne sa tête dans tout les sens.

- Il était là y'a dix minutes à peine, me dit-il en désignant la barre transversale. Il faisait ses étirements quand je suis parti prendre ma douche. On devait t'attendre ensemble après, il est peut-être parti se laver du coup.

- Tu peux aller voir, s'il te plaît ? Je lui demande, fébrile.

Hoseok opine et y va tout de suite. Je l'entends appeler "Chim" avant qu'il ne sorte en remuant la tête pour me signaler que mon petit ami n'est pas.

Mon sang se glace.

Non. 

Il n'aurait pas osé.

Mais si, bien sûr que si. Il a osé.

C'est plus qu'évidant que mon père non plus n'allait pas attendre sagement les bras croisés.

Il manigance tout, depuis des années. C'était trop simple, trop facile.

Je regarde autour de moi avant de me rendre compte que j'ai sûrement raison.

- Jungkook ? Qu'est-ce qui se passe ?  S'inquiète l'ami de Jimin.

- Hoseok, il est où ce prof qui a réclamé la salle ? Pourquoi quelqu'un réserverait une putain de salle de danse si c'est pour pas s'en servir après ?!

Le danseur comprend tout de suite où je veux en venir, ça se voit à son corps qui s'est figé et à ses yeux qui se sont agrandis.

- Je sais pas où est mon père, ni Jimin et je.. -

- Tu crois que...

- Je crois pas, j'en suis sûr, j'affirme, déjà fou de rage. Il est avec lui.

Je démarre au quart de tour, laissant Hoseok interdit.

- J'appelle Tae ! On va chercher Chim avec toi ! M'informe Hoseok en dégainant son téléphone.

J'me stoppe précipitamment dans l'encadrement de la porte en m'y accrochant.

- Non ! Va voir le directeur, dit lui que Jimin est en danger ! Appelle les flics ! Maintenant Hoseok, grouille !

Il hoche vivement la tête avant de plaquer son téléphone à son oreille tandis que je me mets déjà à courir dans le couloir.

- Mais, attends...- Jungkook ! Où tu vas ?

- Aux vestiaires du gymnase ! Je gueule avant de prendre l'issue de secours.

Je suis persuadé que mon père a  emmené Jimin dans ces putains de vestiaires. Là où tout a commencé, et là où tout va se terminer.

Je n'ai jamais couru si vite, insultant tout ceux qui me freinent dans ma course. L'adrénaline et la peur se sont emparées de mon corps, je dois avoir l'air d'un dingue.

À mi chemin, je prends mon portable afin d'appeler mon géniteur, dans l'espoir de l'arrêter ou qu'il me dise qu'il était fatigué et qu'il est simplement rentré à la maison ; que tout ça est juste un putain de cauchemar tout droit sorti de mon imagination.

- Vous êtes bien sur la messagerie de Jeon Jog-

- Enfoiré de merde ! Je rage en mettant fin à l'appel et en revenant brutalement à la réalité.

Je respire deux bouffées d'oxygène avant de tenter d'appeler Jimin cette fois.

Après cinq sonneries dans le vide, je comprends qu'il ne décrochera pas.

- Respire Jk, respire, je m'ordonne tandis que mon cœur s'emballe dangereusement alors que j'arrive au stade.

Et si j'arrivais trop tard ? Encore une fois...

Je croule sous la culpabilité et le stress pendant ma course folle, la peau couverte de sueur. Dire que j'suis passé devant les vestiaires tout à l'heure, et que je n'ai même pas daigné jeté un coup d'œil à l'intérieur...

Au loin, j'aperçois enfin l'entrée extérieure des vestiaires. C'est comme si je pouvais encore y voir Samuel s'y tenir, et sa clope tomber de sa bouche en me voyant arriver.

- Ça va mon pote ?

- Euh, oui. Qu'est-ce que tu fais là ?

- Bah comme tu peux le voir, je vais aux vestiaires.

- Non, tu.. tu peux pas, quelqu'un est... malade !

- Pourquoi est-ce que tu crois que je suis là ?

- Quoi ? Alors t'es au courant toi aussi  ?

- Bah... ouais. Aller, pousse toi Sam.

Sans cesser de courir, je secoue la tête pour chasser ces images qui me hante. Puis, je pousse enfin cette putain de porte de toutes mes forces.

L'année passée, mon père tenait fermement Jackson par les épaules tandis que Jiyoon était avachie sur le banc, débrayée, ses cheveux devant son visage.

Cette fois ci, c'est différent.

Jimin est acculé contre le mur, mon père semblant l'y pousser contre.

- Kook-ah ! Crie mon petit ami en me voyant débarquer.

Mon père s'est déjà tourné vers moi, alerté par le bruit de la porte. Mais tout ce que je vois c'est Jimin.

Il a l'air terrifié.

Mais il est debout, conscient, habillé.

Ça n'enlève pourtant rien à ma rage. Ça l'accentue même davantage. L'inquiétude s'étant désormais envolée, la colère semble prendre toute la place.

- Laisse le passer, j'ordonne à mon père qui s'écarte alors de Jimin.

Mon p'tit danseur longe le mur pour s'éloigner de mon géniteur et se place ensuite derrière moi.

La respiration rapide, je l'interroge tout en fixant mon père.

- Il t'a touché ?

- Je ne...- commence à parler mon géniteur.

- La ferme ! Je lui hurle dessus avant de m'adresser de nouveau à mon petit ami. Jiminie, est-ce qu'il t'a touché ?

- Non, non... souffle t'il dans mon dos, le peur encore dans sa voix.

Je ferme les yeux une fraction de seconde pour savourer le soulagement qui vient de s'emparer de moi avant de les rouvrir plus noirs que jamais.

Jimin est en sécurité maintenant, ou presque. Je préférais qu'il sorte mais je sais que même si je lui demandais de le faire il ne ferais pas sans moi, et je n'ai pas l'intention de quitter cet endroit pour le moment.

J'avance droit vers mon père, les poings aussi serrés que ma mâchoire l'est, mes envies de meurtres subitement réanimées.

- T'aurais jamais dû t'en prendre à lui, je lui fais savoir, les narines dilatées.

Il me fixe les yeux plissés. Chaque pas qu'il fait en arrière, je les fais en avant, menaçant.

- Qu'est-ce que tu.. -

Je l'interromps avec haine, répondant néanmoins à sa question.

- Je vais te butter.

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On retrouve Jimin la semaine prochaine x)

MERCI

Chapitre corrigé par park__selma

<3