Chapitre 31 - Park Cendrillon Jimin

- Tu viens Chim ? m'interpelle Hoseok alors que je remballe mes affaires à une allure d'escargot.

Je ferme mon sac, perdu dans mes pensées. Et puis merde ! Qu'est ce que j'y perds à aller voir monsieur Jeon tout de suite après tout ?

____

- Chim ?

Je capte enfin mon ami, une fois ma décision prise.

- J'te rejoins en cours Hobi. Monsieur Jeon veut me voir.

- Oh... bon courage, il était vraiment de mauvaise humeur aujourd'hui. J'ai les bras tout flagadas, soupire t'il en agitant ses membres.

Après une tape amicale dans le dos de la part d'Hoseok, je quitte les vestiaires.

Dire que je ne suis pas stressé serait mentir, mais j'ai aussi une sorte d'impatience, que tout ça soit derrière moi sûrement.

- Te dégonfles pas Jimin, il va pas te manger, je m'envoie comme paroles encourageantes.

Arrivé au fond du gymnase vide d'étudiant, je prends un grande bouffée d'air, gonflant ma poitrine à bloc, cherchant un semblant de courage pour toquer à la porte du bureau de monsieur Jeon.

Mon poing est en suspens devant la porte, qui est d'une couleur verte immonde au passage, quand j'entends de l'agitation dans la pièce, suivie par des éclats de voix. Mon bras se raidit puis retombe le long de mon corps.

Par expérience, je sais que ce n'est pas judicieux de toquer tout de suite. Et, coïncidence ou non, ma première expérience de ce genre était déjà avec monsieur Jeon, en me rendant chez lui.

Se pourrait-il que Jungkook soit là dedans ?

Cette question me force à rester. Le store de la petite fenêtre qui donne sur le gymnase étant fermé, je ne peux que tendre l'oreille. Ça va finir par devenir une habitude...

Brusquement, la porte s'ouvre. J'ai juste le temps de reculer pour ne pas me la prendre en pleine face, échappant de justesse à une rhinoplastie.

Une étudiante en pleurs sort du bureau. La fille, surprise de me trouver là, me toise à travers ses yeux coléreux pleins de larmes. Elle me lance un de ces regards qui dit " t'es qui ? me regarde pas comme ça". Mais sous le coup de l'étonnement je n'arrive pas à ne pas la dévisager, faut dire qu'elle a vraiment pas l'air d'aller bien.

Elle ne m'est pas inconnu, elle est en section danse mais dans une autre branche que la mienne. On partage donc quelques cours, mais on s'est jamais vraiment parlé. Je ne sais plus son prénom, Miyeon ? Miyan ? Raaah, peu importe. Elle a pas l'air de me remettre non plus, et je suis pas là pour consoler les victimes du courroux du coach, même si je dois avouer que je suis plutôt inquiet pour elle. Et pour moi aussi du coup.

Je tente un regard " On est dans le même bateau " accompagné d'un léger haussement d'épaules, mais la fille doit comprendre autre chose vu qu'elle me bouscule pour partir.

J'entends monsieur Jeon faire son apparition vers le seuil de la porte, mais je reste fixé sur ma camarade qui s'éloigne. Je sais pas ce que le coach lui a dit, mais ça me rassure pas des masses tout ça.

- Jimin..- Mais.. - qu'est-ce que tu fiches ici ? Me demande mon prof d'un ton étonné et mauvais de tomber sur moi.

Je tourne la tête vers lui, mais je l'écoute pas, je l'entends à peine à vrai dire.

- Et bien... je.. 

Mais j'arrive pas à me concentrer. Mes yeux repartent vers Miy-machin malgré moi, qui disparaît dans les vestiaires. C'est qu'une fois qu'elle a quitté mon champ de vision que je donne enfin mon attention au coach, enfin en partie.

- Euh... je.. - Est-ce qu'elle va bien ? J'ose finalement demander à mon prof avec des yeux inquiets.

Monsieur Jeon pouffe à ma compassion.

- Ah tu sais, les femmes ! Est-ce qu'elles même savent si elles vont bien ou non ? J'en doute ! Elles sont si compliquées, soupire t'il amusé comme pour tenter de me mettre dans son camp.

Mais je reste de marbre face à sa misogynie, et mon manque de réaction lui fait aussitôt perdre son air léger. Et là, clairement, je suis paniqué. C'est plus le moment de m'inquiéter pour les autres, y'a plus que ma peau qui compte.

-  M'enfin ! J'te dis ça à toi comme si tu en savais quelque chose, mais on sait tous les deux que tu n'y connais rien aux femmes, pas vrai ? Me balance t'il avec un sarcasme non dissimulé.

Ça commence bien. 

- Je t'avais dit sur le terrain il me semble, me reproche t'il en s'enfonçant dans son bureau tout en me faisant signe de le suivre.

- Oui, je.. je sais mais.. je suis désolé... je bafouille comme excuse, n'ayant rien de mieux en stock, en faisant un petit pas à l'intérieur de la pièce.

Ça sent le chewing-gum à la menthe et les ballons en caoutchouc. Drôle de mélange. J'aime pas.

- Fermes la porte Cendrillon, m'ordonne t'il en s'installant à son bureau sans me prêter attention.

- Cendrillon ? Je répète, perplexe, oubliant même de faire ce qu'il m'a demandé.

Mon prof ouvre un tiroir et en sort ma converse, puis la pose sur son bureau, en plein milieu.

Ah.

Je vois.

Cendrillon.

Je fixe "ma pantoufle de verre" des temps modernes, puis reporte mon regard sur le coach, ainsi de suite. Une vraie partie de ping-pong entre mon amour pour ma chaussure et mon manque courage face à monsieur Jeon. Un match titanesque.

- Tu ne la récupères pas ? Me demande t'il d'un ton si neutre que j'en frémis.

- Oh je.. si, je me reprends en toussant. Désolé.

Je tends le bras et attrape mon dû, sans encombre. J'm'attendais presque à ce que mon poignet se fasse intercepter, mais non. Tant mieux. Je fais glisser mon sac de mon épaule pour y ranger ma basket.

Le stress commence à me dévorer méchamment de l'intérieur. Un silence de plomb s'installe alors que je suis là, planté devant le bureau de monsieur Jeon, pendant que lui m'ignore en écrivant je-ne-sais-quoi sur une feuille. Depuis quand les profs de sport ça gratte le papier ? J'ai envie de partir. Maintenant que j'ai ma chaussure peut être que je peux. Peut-être qu'il voulait juste me la rendre et puis c'est tou..-

- Fermes la porte et assieds toi.

Et merde.

Je fais ce qu'on me demande, le visage crispé sous cette ordre qui m'oblige à rester, et tire ensuite la chaise en face du coach pour m'y installer. Je dépose mon sac à mes pieds et place mes mains entre mes cuisses serrées, attendant ma sentence.

Monsieur Jeon prend tout son temps. Il finit d'écrire, range son stylos, puis pose son menton sur ses mains qu'il a croisées. Son regard est braqué sur moi, je suis mal à l'aise. Vraiment. J'ose pas soutenir ses yeux sombres.

Je me dandine sur une fesse puis sur l'autre, puis je me décide finalement à parler avant que son silence oppressant me tue.

- Pourquoi vous vouliez me vo-

- Tu sais très bien pourquoi Jimin-ah, m'interrompt-il sans me quitter des yeux.

Ma pomme d'Adam fait l'ascenseur. Je déteste qu'il m'appelle comme ça en plus. J'préfère quand il s'en tient à Park Jimin. Ou quand il se tient loin de moi. Oui, définitivement c'est cette option que je préfère.

Feindre l'ignorance est ma meilleure chance de survie, je crois, j'espère. J'ai pas d'autre idée de toute façon. On est là pour Jungkook. Évidemment. Mais qu'est-ce que monsieur Jeon me veut ? Ça, j'en sais rien.

- Euh.. je.. non je sais pas, je prononce doucement.

Un soupire agacé franchit ses fines lèvres.

- Jimin-ah, ne jouons pas à ce p'tit jeux, veux-tu ?

Je baisse légèrement la tête, les lèvres pincées entre elles. Monsieur Jeon se lève et admire quelques photos sur le mur, il doit juste chercher les bons mots pour poursuivre. On est dans son bureau après tout, c'est pas comme s'il savait pas ce qui y était affiché. 

- Mes rapports avec mon fils sont plutôt houleux, je ne t'apprends rien. C'est difficile pour nous de communiquer, c'est pour ça que je me tourne vers toi.

Le coach est un con, pas étonnant que leurs rapports soient houleux.

Mes yeux se plissent, tout comme mes sourcils qui ne veulent plus se défroncer, alors que j'essaie de deviner quelles sont ses intentions.

- Tu crois peut être que Jungkook est le prince charmant, poursuit-il en marchant sans me regarder. Mais s'en est pas un. C'est juste un gamin prétentieux et arrogant qui en veut à son père.

Ma bouche s'ouvre, prête à lui dire n'importe quoi pourvu qu'il arrête de spéculer à notre sujet, mais il me coupe dans mon élan.

- J'ai pas fini de parler, me dit-il pour me faire taire en me lançant un de ses regards sombres.

Et ça fonctionne, ma bouche se ferme juste après avoir eu le temps d'happer l'air de façon inutile. Il enchaîne alors qu'il passe derrière ma chaise.

- C'est pour cette raison que Jungkook est parti avec toi comme ça l'autre jour, pour m'atteindre.

Je tourne à peine la tête pour suivre les mouvements du coach dans la pièce. Il tourne en rond, comme un lion en cage, et s'il est le lion je me demande bien ce que cela fait de moi.

- En quoi partir avec moi vous atteint ? Je demande d'une voix hésitante alors qu'il ne parle plus.

Monsieur Jeon se repositionne vers son bureau, ses yeux me détaillent durement.

- Et bien, à cause de ce que tu es.

Je ne comprends pas où il veut en venir dans un premier temps, puis, ça fait tilt là haut.

Putain d'homophobe.

- A cause de ce que je suis ? J'ose répéter avec mépris, les yeux plissés.

Sans se démonter, le coach opine.

Je suis sidéré.

Mais s'il pensait me déstabiliser avec son aversion, c'est raté. Tout ce qu'il a réussi à faire là, c'est m'énerver. Si y'a bien un truc qui me met hors de moi c'est ce rejet injustifié et injustifiable que je côtoie depuis bien trop longtemps maintenant. Ça me met les nerfs en pelotes. Ma bouche forme un petit O alors que j'expulse lentement l'air de mes poumons pour relâcher la pression.

Respire Jimin.

Je ferme mon clapet, tant bien que mal. Je suis pas là pour envenimer les choses, mais pour que monsieur Jeon me dise ce qu'il a me dire que je puisse partir d'ici, au plus vite.

Je hais cette journée.

Le coach reprend sans prêter attention à l'état dans lequel il est entrain de me mettre. 

- Prends tes distances Jimin-ah, pour toi, mais aussi pour lui. Jungkook a une carrière à bâtir, un futur à construire et une image à préserver ! Il n'a pas de temps à perdre avec quelqu'un comme toi. Et si j'étais toi, j'en perdrais pas avec lui non plus.

 Je ne le quitte pas des yeux alors qui se pavane dans son bureau en distribuant ses conseils amplis de venin. Il s'écoute parler en plus, c'est atroce.

C'est mon fils et je sais que je ne devrais pas dire du mal de lui, mais je suis un père lucide. C'est pas quelqu'un de bien, balance t'il en faisant un geste hasardeux dans les airs.

Mais pourquoi il me dit tout ça ?! La seule raison serait qu'il pense qu'il se passe quelque chose entre Jungkook et moi, et si c'est bien le cas, même si je doute de tout concernant Jungkook, j'ai signé son pacte, celui d'être son secret, je compte bien tenir cet engagement en écartant les soupçons de son père nous concernant.

- Monsieur Jeon, votre fils et moi on est juste partenaire de phy..-

- Ça ne sert à rien de mentir, m'interrompt-il. Jungkook m'a tout dit.

- Q-quoi ?!

Mon dos s'est raidi, mes yeux se sont écarquillés. J'essaye de déglutir sans y parvenir, ma bouche ne semble pas vouloir me fournir assez de salive pour que j'arrive à le faire convenablement. Je tousse en m'agitant sur ma chaise, gêné, perdu. J'ai du mal à comprendre. Oui c'est sûrement ça. J'ai compris de travers, à tout les coups.

- Il vous a tout dit ? Enfin je veux dire, il vous a dit quoi au juste ? je tente de creuser sans gaffer.

Le coach soupire, blasé par ma question, ou par moi tout simplement. Mais je veux savoir, ça peut pas être vrai, Jungkook ne peut pas lui avoir dit.

- Bien assez. Crois moi, me révèle t'il avec dégoût.

Vu sa tête, j'ose pas imaginer ce que Jungkook lui a dit, mais en tout cas, il lui a dit. Mes joues s'empourprent, mon cœur s'accélère. J'arrive pas à y croire, pourquoi le capitaine a fait ça ? Et cette histoire de secret alors ? 

Mes yeux fixent le néant à la recherche de quelque chose, n'importe quoi, que j'aurais loupé. Y'a pas vraiment eu de contrat entre le capitaine et moi, c'était juste un accord oral, mais je me souviens pas d'une close qui faisait mention d'une quelconque exception concernant notre "relation secrète". Non, y'en avait pas.

- Autant te dire que cette nouvelle ne m'a pas enchanté, enchaîne le coach me sortant ainsi de mon bad trip post révélation. Mais c'est ce que Jungkook voulait, c'est ce qu'il cherchait depuis le début en se rapprochant de toi. Il m'en veut et cherche à me faire payer mes actes de toute les façons possibles.

 J'ai pas beaucoup de fierté, voir pas du tout par moment, mais dire que je ne suis qu'un outil manipulé par Jungkook destiné à blesser son père me blesse moi.

- Monsieur je... ne sais pas pourquoi vous vous sentez obligé de me dire tout ça, mais ça m'étonnerait que Jungkook se serve de moi pour vous blesser.

- Vraiment ? Pour quelle autre raison m'aurait-il avoué votre relation dans ce cas ?

Je suis déjà sûr de rien concernant Jungkook et me voilà empêtré dans une discussion que je n'ai pas du tout envie d'avoir le concernant, et encore moins avec son père qui me sort littéralement par les trous de nez. J'en sais rien moi pourquoi Jungkook lui a dit ça. Il fait tellement de choses que je comprends pas... C'est surement pour ça que le coach arrive si facilement à me faire douter tout d'un coup.

- Pourquoi il chercherait à vous blesser ? je cherche à savoir finalement

- Il n'est pas d'accord avec comment j'ai géré l'incident de la soirée de fin d'année de l'équipe, me révèle t'il en sondant mon regard.

Encore cette histoire. Celle dont je ne sais rien...

- Alors il ne t'a rien dit... comprend t'il tout de suite, satisfait. Peu importe ! reprend t'il. J'espère que tu comprendras donc que c'est la plus sage des décision, me dit-il comme si il s'agissait d'une conclusion.

- Mais ...  de quelle décision on parle au juste ? J'ose demander, au point où on en est.

Monsieur Jeon se réinstalle à son bureau, puis appuie ses coudes sur ce dernier, rapprochant un peu son visage du mien.

- Vous deux, ça s'arrête

- Monsieur je.. -

- Maintenant, ajoute t'il pour compléter sa phrase et me faire taire.

Comprenant que ça ne sert à rien de discuter plus longtemps, je me lève, comme si c'était à moi de conclure cette entrevue. 

- J'espère vraiment que les choses sont claires, insiste le coach alors que je ramasse mon sac.

Je lui offre le plus hypocrite et bref des sourires que j'ai en magasin, sans même essayer d'être convaincant. Il fait pas semblant lui, alors pourquoi le devrais-je ?

- Elles le sont, je mens en me dirigeant vers la sortie.

- Tu es sûr ? Parce que j'm'en voudrais de te mettre une appréciation de fin d'année catastrophique juste parce que tu n'as pas saisi ce que j'viens de te dire.

Choqué, je me retourne vers lui.

- Vous me menacez ?

- Je te préviens juste, me dit-il d'un ton léger en ayant reprit sa rédaction de je-ne-sais-quoi . Tu as le choix maintenant. Est-ce que mon fils en vaut la peine ? Ta carrière de danseur en tutu en dépend peut-être, laisse t'il sous entendre en me lançant un bref coup d'œil.

Je reste coi et il sourit, vainqueur, avant de se pencher légèrement pour écrire à nouveau.

Peut être que je me fais des idées sur Jungkook et moi, sur lui et madame Choi aussi.  Mais peu importe, j'ai pas envie de signer un nouveau pacte, passer un autre deal ou autre, appelez ça comme vous voudrez, en fermant ma bouche encore une fois. Surtout avec mon prof tyrannique. Et si rabattre le caquet homo-phobique de monsieur Jeon me permet en plus d'évacuer ma colère et le dégoût qu'il m'évoque, je vais pas m'en priver.

J'inspire un grand coup, essayant de canaliser et réunir les émotions négatives pour mieux les utiliser, espérant ainsi réussir à m'exprimer clairement. Mon appel d'air a attiré l'attention du coach, il a posé son stylo pour croiser ses mains entre elles. Il attend sagement que je me lance, ses traits sont entre agacement et irritation pourtant il ne fait rien pour m'arrêter. 

Courage Jimin.

Je vais peut-être vous apprendre quelque chose monsieur mais, insulter quelqu'un sur son orientation sexuelle ça s'appelle de la discrimination. Et il me semble que c'est puni par la loi, j'ajoute la voix chevrotante mais avec conviction. Et je doute que le directeur apprécierait de savoir qu'un de ses enseignant se vante d'être homophobe. Et encore moins qu'il fasse chanter un de ses étudiants.

L'expression du coach a à peine bougée. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, je le sens presque cogner contre mes côtes à chaque battement. Je commence à partir face à son silence mais, d'un coup, il se marre. Je me fige dans mes mouvements, les doigts glissés sous la lanière de mon sac. Je me retourne doucement et l'observe sans comprendre. Il se moque de moi ou je rêve ?

- Excuse moi Jimin-ah, balance t'il en riant face à mon air de vierge effarouchée. Je devrais pas rire mais je ne m'y attendais pas. Tu m'as déjà tenu tête sous mon propre toit pourtant, ça ne devrait pas m'étonner que tu le fasses dans mon bureau, mais que veux tu, j'ai été surpris ! me révèle t'il avec amusement avant de reprendre son air sévère. 

Je le regarde arracher un papier et se diriger vers moi pour me le donner.

- Tiens, prends ça pour justifier ton retard, je voudrais pas que tous les Jeon t'attirent des problèmes, me glisse t'il en m'offrant une tape sur l'épaule. 

Je crois que c'est ce qu'on appelle "ne pas être pris au sérieux"...

Il me fait signe de partir, comme si j'étais un vulgaire majordome ayant terminé ses corvées. Je ne me fais pas prier davantage pour quitter son bureau, sentant ma colère s'effondrer et mes larmes menacer.

Quel connard !

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BangBangCon c'était trop bien <3<3<3<3<3<3<3

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