[PDV TAEHYUNG..... IL ETAIT TEMPS!]
Le plafond reste la chose la plus passionnante que mes yeux trouvent à regarder. Blanc, pur, une toile vierge qui ne demandait qu'à naître sous des coups de pinceaux. Ça fait quelques heures que je suis là. Trois, précisément. Et mon père n'a pas été foutu de sortir de son cabinet.
Je fais retomber ma tête vers l'avant, mon regard se portant alors vers le parquet luxueux qui couvre la pièce. J'ai dû quitter Yoongi pour venir ici et poireauter comme un con. Vraiment, ça me fait chier.
Le pire, c'est qu'il n'y a pas eu d'éclats de voix ou quoique ce soit. Il m'a lâché la main et sourit doucement, me faisant signe qu'il était temps de partir. J'avais compris, par ce geste, ce que ses dernières paroles dans la rue signifiaient. On s'était séparés en silence, sans rébellion, sans espoir d'éviter l'inévitable. Ça n'aurait rien changé, avec les gorilles que le secrétaire de mon père avait pris soin d'amener chez lui.
Le souvenir de cette matinée me hante, brûlant ma patience des deux bouts. Le récit de Yoongi tourne en boucle dans ma tête depuis que je me suis isolé dans la voiture, sur le chemin de l'immeuble où se trouve le cabinet de mon père. Il a fait une mauvaise rencontre qui l'a mené à certaines extrémités. Je ferais tout pour qu'il n'ait jamais connu Namjoon, ni ce Shadow. Mais, au final, serait-il ici, sur Séoul, avec moi, si rien n'était arrivé par le passé ? Non, je ne dois pas penser comme ça. Je veux croire que même sans ce coup du destin, on se serait rencontrés. Disons que j'ai encore de l'espoir.
Sur la route de la bibliothèque, il avait fini son histoire.
Après le procès, Shadow s'était retrouvé en prison très rapidement. La Corée du Sud n'ayant pas pratiqué la peine de mort depuis 1998, malgré tous les crimes et trafics auxquels il était mêlé, il a écopé de la taule. En son nom et par sa main, il avait apparemment commis plusieurs meurtres bien plus horribles et sadiques que la torture que Yoongi avait vu avec Nam. Ajoutez à cela le trafic impressionnant de drogue, d'armes, de putes... Je savais que mon père avait eu une importante promotion, l'amenant à Séoul, grâce à une affaire conséquente. C'était celle-là. Il avait coincé ce JoonHee grâce au témoignage de Yoongi qui avait balancé tout ce qu'il savait. Et le prisonnier avait été mystérieusement été retrouvé mort dans sa cellule, un beau jour de juin.
Namjoon avait aussi eu de la prison, plus légère malgré l'acte qu'il avait commis. Moins de chefs d'inculpation, d'après mon argenté. Toutefois, la mort du chef avait remué la partie du réseau qui était encore vivante, endormie. Yoon' m'a appris que, peu après le décès suspect de JoonHee, le petit frère avait été libéré pour des raisons obscures et louches. Ce qui ne m'étonne pas, il m'a bien dit qu'ils avaient des taupes dans la justice. Ainsi, Nam a repris les rennes que Shadow tenait, ne se cachant pas derrière un surnom débile et affichant sans honte une cruauté perfectionnée au cours des années. J'ai également appris que, malgré ses actes parfois sanglants quand il décidait de se salir les mains, le décoloré avait une préférence pour les menaces plus..psychologiques. Il aime que les gens aient peur de la menace qu'il est, jusqu'à ce qu'il se décide à agir. Voilà pourquoi l'homme que j'aime ne veut pas retourner tout de suite à Daegu.
Les autres du trafic que Yoongi connaissait avaient également eu de la prison mais, sauf pour les «généraux» comme il les a appelés, n'avaient pas eu la chance de sortir de taule.
Mon père a apparemment contribué à placer Yoon' dans une prison différente, plus douce si je peux me permettre l'expression, avant de le faire venir à Séoul.
Je n'aurais pas imaginé que mon père avait tenu un tel rôle dans la vie de mon amant. Finalement, Yoongi et moi sommes plus connectés que les apparences ne nous l'ont suggéré.
Au début, je n'aurais pas cru qu'un type aux cheveux roses, maigrichon, professionnel du port de jean déchiré et avec des boucles d'oreilles aurait pris une telle importance pour moi.
Mais, maintenant, je suis prêt à tout pour lui.
La vision de Jimin et lui, entrelacés à la bibliothèque, me fait rater un battement. Non. Je ne veux pas y penser. Non.
Pourtant, l'image m'assomme.
Yoongi ne lui en veut pas.
Yoongi savait.
Yoongi l'a protégé de mon poing.
Mon argenté semblait si doux, si patient, si jeune aux côtés de mon ancien ami. Comme si tout soucis s'était envolé. Ils étaient beaux ensemble, ils semblaient..paisibles. Calmes. Comme s'ils se comprenaient sans un mot, juste avec les émotions qui se lisaient au plus profond d'eux. Et, même si j'ai fait un effort pour comprendre l'acte désespéré de Jimin, cette image m'a fait bouillir.
Je soupire bruyamment en frottant mes tempes. Pourquoi tout se complique ? Parce que je sais qu'on ne va pas nous laisser tranquille si facilement. C'est sûr.
Les regards dans la rue vont s'attarder sur nous, que nous soyons ensemble ou séparés. La presse va nous épier et remuer la merde du passé de Yoongi. Et mon père...
Au même moment, la porte s'ouvre sur la petite silhouette de son secrétaire. Monsieur Byun s'avance, impassible, pour s'arrêter devant moi en faisant un petit signe poli de tête.
«Votre père est enfin disposé à vous rencontrer. »
Je ne peux retenir un ricanement et me lève en fourrant mes mains dans mes poches.
«Il n'était pas trop tôt, j'allais m'endormir.
-Au vu des soucis que vous lui causez, je vous prierai d'agir correctement compte tenu de votre..situation, Taehyung.
-Quelle situation ? Ah, je crois savoir ! Le fait que je sois gay, ça vous emmerde tous, c'est vrai.. »
Je vois sa mâchoire se crisper mais il ne répond rien et m'intime de le suivre. Ça m'aurait aussi étonné qu'il parle.
Je souffle et marche dans ses pas jusqu'à la porte imposante en bois sombre contre laquelle son poing frappe trois petits coups. La voix de mon paternel marmonne d'entrer et Byun s'efface en m'ouvrant, me laissant affronter le maître de ces lieux.
L'ouverture se referme aussitôt une fois que je suis dans la pièce. Mes yeux courent sur les murs remplis de livres, sur les sofas en cuir marron qui se font face pour finalement mener au bureau impressionnant en séquoia de mon père.
Kim Yongsuk. L'infaillible procureur.
Je hausse un sourcil en l'observant. J'aurais cru qu'il serait soucieux. Quelle blague. Il en impose encore plus, là, face à moi, dans son costume noir sans aucun défaut. Il ne me regarde pas encore, mais je vois ses yeux d'acier occupés par le paysage que laisse voir une immense fenêtre derrière lui.
Mes pas s'arrêtent près du canapé et mes prunelles se glacent aussitôt que je croise son regard. L'atmosphère est entrain de mêler la glace et les flammes quand nos yeux se rencontrent. Je l'ai énervé. Je le sens. Mais je le suis aussi, pas question de lui faciliter la tâche.
Il se lève et ouvre un mini frigo dissimulé pour en sortir une bouteille au liquide ambré. Je fronce les sourcils en le regardant s'approcher pour s'asseoir dans le canapé, ce que je fais bientôt en m'installant face à lui. Il me sert un verre en parlant froidement :
«Je suppose que l'on peu boire un verre entre hommes, ce n'est pas comme si tu n'avais jamais avalé une goutte d'alcool...
-Tu peux me servir, j'ai bien envie de me bourrer la gueule vu comment les choses ont tourné, monsieur le procureur. »
J'insiste fortement sur son appellation et il soupire.
«Taehyung, ne sois pas insolent. Nous devons parler.
-Je t'en prie. Parle, moi je n'en meurs pas d'envie. »
Son énervement est perceptible, il est aussi tendu et agacé que possible. Son regard est noir et dur quand il me regarde, mais il ne peut pas me battre à ce niveau là. Ma rage contre le monde dans lequel je suis né est si forte qu'il ne m'impressionne pas. Et pourtant, si quelqu'un entre, il se retrouvera dans une confrontation violente et muette entre deux lions en cage.
L'atmosphère est presque étouffante mais, trop concentrés sur nos rancoeurs communes, nous ne sentons rien.
Je lui en veux quand je ne devrais pas, je le sais. Il a aidé Yoongi. Il l'a presque sauvé. Ce serait idiot de dire que je suis jaloux de mon propre père, mais un sentiment étrange me brûle l'oesophage car c'est par sa faute que nous en sommes ici. S'il n'était pas si important, personne n'aurait fait attention à nous.
Je prends le verre et observe un instant le liquide avant de reporter mes yeux sur mon géniteur qui dessère quelque peu sa cravate et boit une gorgée de whisky.
«Alors comme ça, je me suis aussi fait avoir par mon propre fils, marmonne-t-il.
-Quoi ? Ne fais pas comme si tu ne savais rien. Tu connais Yoongi.
-Oui, c'est un fait. Je me suis douté qu'il évoquerait notre passé commun un jour, s'il ne l'avait pas encore fait. Mais je pensais que vous étiez juste..amis. »
Je ricane en avalant à mon tour la boisson, laissant l'alcool brûler mon œsophage d'une chaleur douce et rassurante. Alors comme ça, je l'ai aussi dupé ? Tiens donc, le procureur n'est plus aussi perspicace qu'avant.
«Tu prends un coup de vieux, là. Je baisais Jungkook avant et pourtant tu lui as parlé sans comprendre ça ? »
Il serre les dents. Je ne compte pas prendre de gants avec lui alors que mon couple est dans la ligne de mire de ces fouilles merdes de journalistes.
Mon père ferme les yeux un instant puis les rouvre pour les planter dans les miens, avec son regard neutre.
«Parles autrement, Taehyung.
-Quoi ? T'as un problème avec le fait que je couche avec des mecs ? Ça t'emmerde ?
-Tu ne... commence-t-il en s'emportant avant de se reprendre. Mon fils ne fait pas partie de ces gens-là. Tu es normal. C'est des conneries tout ça ?
-Quelles conneries ?
-Pourquoi est-ce que tu fais ça, Taehyung ? Tu as voulu te faire remarquer par ta mère et moi parce qu'on travaillait trop ? C'est pour ça que tu fais croire ça sur toi ? Tu te rends compte de ce que les gens vont
penser de nous et surtout de toi ? »
Mon cerveau plante en entendant ces mots. Il croit vraiment que le monde tourne autour de lui ? Que je vais baiser avec des gens qui ne m'attirent pas juste pour me faire remarquer ? J'ai donc une si mauvaise image dans son estime ?
Mon sang chauffe et je ricane en secouant la tête avant d'avaler une seconde gorgée d'alcool. Je ne me sens pas chez moi ici. Je ne suis pas dans mon monde. Plus maintenant.
Mon univers, je l'ai créé avec Yoongi pour que nous puissions régner à deux dessus. Alors qu'est-ce que je fais là face à un homme qui ne me connait pas ?
Je le regarde dans les yeux, devenant instantanément plus coupant et menaçant malgré le fait qu'il soit mon ainé et mon père.
«Tu penses que, grâce à ton poste, tu as assez d'importance pour que mon monde tourne autour d'une famille qui n'en est plus une ? Réfléchis un peu, j'en ai rien à foutre de vous, les seuls qui m'importent ne sont certainement pas mes parents. C'est bien beau d'être adulé pour ton boulot, mais tu crois que tu réussis ta vie en t'enfermant sans cesse dans un bureau ? Et ma mère, tu crois qu'elle l'est vraiment à force d'être absente ?
-Alors c'est ce que tu nous reproches ? C'est pour ça ? Demande-t-il dans un souffle.
-Mais je ne vous reproche rien bordel ! J'en ai rien à foutre de vous, quand est-ce que tu vas le comprendre, merde ! Si j'en avais quelque chose à carrer, ça se saurait depuis lonngtemps ! La seule de cette famille que je protègerai, c'est TaeHee. Vous n'êtes qu'une queue et un vagin qui m'ont créé, votre rôle s'arrête là depuis bien longtemps.
-TAEHYUNG. »
Il vient d'hurler en se levant vers moi, sa main tremblante de rage brûlant ma joue. Je tourne la tête sur le coup, sentant la douleur s'insuffler dans ma mâchoire, et frotte mon visage. Eh merde, ça fait mal.
«Parles autrement de nous ! C'est comme ça que l'on t'a élevé ?! »
Il est plus qu'en colère. Mais moi aussi. Je n'en peux plus. Je me lève à mon tour, trouvant mon nouveau courage dans le souvenir d'une chevelure de cendres. Je repense à l'attitude de Yoongi, ce matin, et son ton glacial et infaillible prend possession de mes cordes vocales.
«Vous ne m'avez pas élevé, vous vous êtes contentés de sauver les apparences. Quand j'ai rencontré Yoongi, j'étais plein de vos préjugés et il les a tous explosés. Il m'a appris à vivre comme vous ne l'avez jamais fait parce que, tout ce qui vous importe, c'est ce que pense cette putain de société de vous ! Mon homosexualité n'a rien à voir avec vous et elle ne sera jamais mêlée à vous, j'ai autre chose à foutre que de faire attention à des parents inexistants. J'aime la personne que je veux, aux dernières nouvelles ce n'est pas toi qui est dans son lit le matin donc ça ne te regarde pas. »
Il est entrain de bouillir. Je le vois, il se contient mais son poing se serre. Pourtant, je continue.
«Ma vie ne vous regarde plus depuis bien longtemps, Monsieur le procureur. Vous ne semblez même plus être celui qui a sauvé Yoongi en m'évoquant moi. Comme quoi, les bonnes choses ont une fin. »
Je pose mon verre et me retourne pour sortir quand sa voix tonne. Je m'arrête sans le regarder, toujours dos à lui.
«Min Yoongi est un drogué ! Je n'accepterai jamais un fils qui aime les hommes surtout ceux accros à une merde comme ça. Tu es normal, Taehyung, tu te le caches juste. Tu dis aimer les autres..hommes.. Mais c'est juste pour te rendre intéressant. Innocent ou non à l'époque, Min Yoongi va te détruire avec cette merde dans les veines. Il va démolir ton image publique. »
Je reste bouche bée. Il n'a vraiment rien écouté.
Je m'avance encore et ouvre la grande porte avant d'enfin me retourner vers lui.
«Yoon' ne se drogue plus. Je suis désolé de t'apprendre que quand je me suis cassé, je l'ai emmené à Daegu pour le sevrer. J'ai supporté six mois un homme en manque de drogue qui ne cherchait qu'à atteindre la lumière qui le narguait depuis le fond du puit dans lequel il se trouvait. Donc n'essaie même pas parlé de parler de son passé de drogué. Parce que c'est par ma faute s'il en est venu à cette extrémité. Deuxièmement, j'étais pleinement conscient de ce que représentait ce contrat quand j'ai moi-même eu l'idée. Ce n'est pas lui, c'est moi. Donc mon image publique, tu te la fourres dans le cul, je n'en ai rien à branler. J'en ai rien à battre non plus de me rendre intéressant, plus maintenant. Oh et.. Je n'aime pas les hommes. J'aime Min Yoongi. »
Sur ces mots, je sors enfin en fermant la porte, le laissant dans son bureau spacieux et étouffant. La rage m'habite encore quand je m'avance dans les couloirs du cabinet, tombant bientôt sur Monsieur Byun. Ce dernier me regarde d'un air impassible qui signifie pourtant que je ne sortirai pas seul d'ici. Je souffle en saisissant un paquet de clopes que j'ai emprunté à Yoon' en partant, histoire de me faire les nerfs, et le bouscule un peu pour sortir sur les marches de l'immeuble.
«Allez vous faire foutre, Byun. »
Pas la peine de fuir. Ils vont me rattraper.
J'allume la cigarette et aspire la nicotine en sortant mon portable. De nombreux messages de Yoongi défilent sous mes yeux, tous plus ou moins inquiets même s'il ne le montre pas. J'en ai un autre de Hoseok aussi. Je me calme un peu en lisant ceux de mon amant qui m'arrachent de temps en temps un sourire.
Je dois trouver un moyen de nous sortir de là. Avec mon caractère explosif, je risque plutôt d'envenimer la situation, pourtant.. Yoongi a beau dire que je suis plus intelligent que ce que je laisse croire, c'est lui le véritable génie. En plus de ça, il lit entre toutes les lignes invisibles, prévoit tout.. Il saurait réagir, lui.
Mes yeux sont attirés par deux messages, me faisant froncer les sourcils. Qu'est-ce que...
«Jungkook : Sache que j'ai voulu empêcher Jimin de publier ça, je croyais qu'il m'avait écouté jusqu'à ce que je vois l'article de ce matin. Vous avez bien merdé avec cette idée de contrat. »
«053 00 36 ** ** * : J'ai toujours adoré les petits potins et la publicité, Médor. »
Je réponds rapidement à Kook que je n'ai pas besoin de sa morale avant de lui demander de veiller sur Yoongi le temps que je règle le barrage qu'est mon père. Puis je me penche sur le second message.
Médor ?
Ce surnom me fait frissonner et je pose une main sur mon ventre, même si la cicatrice a disparu de mon torse.
De plus, l'indicatif régional ne me trompe pas.
53.
Daegu.
Je souffle la fumée grise qui rejoint l'air et sa jumelle sortie de la bouche rosée de mon argenté. Les prochains jours vont être tendus.
Un des gorilles de mon père me rejoint en silence et j'écrase le mégot sur les marches avant de le lancer dans la poubelle la plus proche. Panier à trois points, Yoon' serait fier de moi.
Byun aussi est là. Il est temps de rentrer, visiblement.
Je les suis jusqu'à la voiture aux vitres fumés, descendant plus loin que la cour qui s'étend devant le bâtiment. Le portail une fois passé, une marée semble m'emporter et mon crâne menace d'exploser.
Les journalistes que j'avais vu au loin sont là et ne comptent pas me lâcher.
Le type en costard tente de les reculer mais protège bien plus le secrétaire que moi. En même temps, je n'en ai pas besoin, je me faufile sans trop de mal entre ces sangsues pitoyables.
Les questions fusent et je me brûle de répondre.
«Est-ce que ce que l'on raconte est vrai ? »
«Comptez-vous vous faire soigner de votre homosexualité ? »
«Vous droguez-vous également ? »
Et j'en passe des meilleurs.
Je finis par me retourner et plante mon regard dans ceux d'un de ces rapaces qui se révèle être une petite femme au visage rond et au cheveux courts.
«Je répondrai le jour où vous fermerez vos gueules, putain. Vous fouillez du mauvais côté. Min Yoongi n'est en aucun cas la personne que vous avez décrite. Mais je vais vous donner un prochain sujet d'article pour votre journal de merde. »
Je penche la tête vers eux avec un sourire froid qui ne monte pas jusqu'à mes yeux.
«Intéressez-vous plutôt à Kim Namjoon et à l'ombre qui plane sur la mort de son frère et sa sortie de prison. »
Je les laisse caqueter et suit les deux hommes jusqu'à la voiture, grimpant dedans. Je m'installe à l'arrière et laisse le gorille démarrer en regardant à travers les vitres teintées.
Namjoon ne va pas nous laisser, au moins il saura que j'ai bien reçu son message.
«Tu aimes la pub, Nam ? Je vais t'en donner, pour avoir foutu en l'air l'avenir de Yoongi. »
La vengeance est un plat qui se mange froid et je compte bien savourer chaque cuillère de celle-ci.
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