9 - ᴛʀᴏɪꜱɪᴇᴍᴇ ᴍᴏɪꜱ





Natsu


TROISIÈME MOIS



Vendredi 1 Novembre | 15h05 | lycée Fairy Hils


Après l'entraînement de basket, mon équipe et moi-même nous sommes tous dirigés dans les vestiaires pour nous changer.


Cette fois encore je sens le regard de mon meilleur ami sur moi. Cela fait quelques jours qu'il me fixe sans arrêt avec un regard assez curieux, comme s'il me scrutait attentivement pour connaître quelque chose.


J'ai beau lui demander ce qu'il a quand je le surprends en flagrant délit, il me répond qu'il n'y a rien, sauf que je connais parfaitement Grey et je sais qu'il me ment. En revanche, je ne sais pas ce qu'il cherche à savoir... je me suis creusé la tête à m'en faire mal au crâne dans l'intention de deviner ce qu'il cherche à comprendre, mais je n'ai rien trouvé.


Alors que Sting sort des vestiaires, je me retrouve seul avec Grey qui est en train de chausser ses baskets noires. J'en profite alors pour lui dire :


— Crache le morceau.   


Le regard de ce dernier se lève pour se planter dans le mien. Il sourit  avant de reprendre son sérieux.


— Que je crache quoi ?

— Ne fais pas l'innocent, j'ai bien vu ton regard sur moi depuis pratiquement une semaine, qu'est-ce qu'il y a ?

— À toi de me le dire.


J'arque un sourcil étonné. Bordel mais qu'est-ce qu'il veut que je lui dise à la fin ? Il n'y a rien à dire puisqu'il ne s'est rien produit, à moins que je ne sois pas au courant...


— Tu peux développer mec ?

— Vous avez été malins, très malins mais rien ne m'échappe.

— Grey je comprends que dalle à ton charabia.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé avec Lucy ?


Mon cœur loupe un battement, je fais tout mon possible pour ne pas écarquiller les yeux de surprise face à sa question complètement inattendue.


J'avale durement ma salive pour rester crédible, mais les yeux plissés de mon meilleur ami ne m'aide pas à rester impassible. Pourquoi je réagis comme ça d'abord ? Il ne s'est rien passé entre Luigi et moi ! Ouais enfin pratiquement rien...


Putain mais qu'est-ce qui nous a pris d'être sur le point de s'embrasser ? Je ne comprends pas comment on en est arrivé là. Lucy et moi sommes des pires ennemis depuis qu'on se connaît, on s'est toujours détesté, on s'est toujours tiré dans les pattes, on a toujours eu une relation électrique. Jamais on a été aussi proches et ça c'est depuis qu'elle vit chez moi !


Je savais pertinemment que c'était une mauvaise idée, une très mauvaise idée ! Bien évidemment, ma mère étant très amie avec Layla n'a pas pu s'empêcher d'accepter sans hésiter que Lucy vienne vivre chez nous pendant une putain d'année !


J'en veux toujours à ma mère. Elle sait très bien que Luigi et moi on se déteste depuis toujours et que nous ne pouvons pas rester dans la même pièce pendant cinq minutes. Sauf sue ça ne l'a pas empêché d'accepter la demande de Layla et Jude.


Depuis ce qui a failli se produire, cela fait une semaine que Lucy fait sont maximum pour m'éviter. On ne s'est pas reparlé depuis et elle ne me lance plus un seul regard, ce qui est franchement bizarre car on en était jamais arrivé à un tel stade.


— Rien, pourquoi ?  j'enfile mon t-shirt en même temps.

— Ça fait plusieurs jours que vous vous évitez.

— Et ? Je te rappelle qu'on se déteste, plus on est loin mieux on se porte.

— Tu mens.

— Bien sûr que non.

— Nat', même si vous êtes des ennemis l'un pour l'autre, jamais vous vous êtes comportés comme de la sorte. Tu la provoques toujours parce que tu adores la faire rager et elle, elle ne peut pas s'empêcher de te rabaisser quand une occasion se présente.


Il a totalement raison, notre relation fonctionne comme ça et de devoir m'empêcher de l'embêter me frustre énormément. C'est comme si j'avais besoin de la faire chier pour me sentir bien, c'est comme si cette relation qu'on a construit m'était indispensable, quelle était vitale pour moi et pour elle aussi.


— On a évolué, on n'est plus des gamins.

— C'est si peu crédible quand ça sort de la bouche de Natsu Dragneel, le mec le plus gamin et immature que je connaisse.

— Tu veux que je t'en colle une ? Je suis moins gamin que Sting !

— Un petit peu moins mais vous jouez dans la même catégorie.


Je roule des yeux mais il reprend :


— Lucy a essayé de changer de sujet quand je lui ai posé la question. Elle avait le regard fuyant et se tripotait les mains nerveusement, donc il s'est passé un truc que j'ignore.


Lucy est la fille qui sait le moins dissimuler un secret ou faire comme si tout allait bien. Elle se trahit toute seule à faire des gestes suspects qui la rendent directement coupable... elle m'exaspère.


— Il ne s'est rien passé et il ne passera jamais rien Grey, fais-toi une raison.

— Je suis ton meilleur pote Nat', tu peux me faire confiance.


Sauf que cette fois j'ai bien trop honte pour lui dévoiler que j'avais une envie folle d'embrasser la meuf que je suis censé détester.


— Je te le dirai si jamais il se passerait un truc mais en attendant, il ne se passe rien donc oublie.


Je lui fais une tape dans le dos, récupère mes affaires et sors des vestiaires sans me retourner. L'air que je respire me fait un bien fou, j'avais l'impression d'étouffer dans ce dix mètres carrés à essayer de m'enfuir d'une conversation que je ne veux surtout pas avoir.


Il faut que je dédramatise, il ne s'est rien passé ! Oui c'était bizarre, oui on aurait pu aller plus loin mais rien ne s'est produit ! Il ne faut surtout pas que j'oublie ce détail. Rien n'est arrivé et jamais rien d'autre de ce genre ne se reproduira, jamais.






...






Les cours sont terminés mais à la place de rentrer chez moi, je décide de m'aérer l'esprit en faisant un petit tour de la ville. J'aime prendre l'air en marchant quelques heures pour me changer les idées et en même temps réfléchir.


Toute cette histoire avec Luigi me prend beaucoup trop la tête. Je l'ai observé cette aprèm, ça semble si simple pour elle de m'ignorer alors que pour moi c'est si dur.


À un moment, elle a failli tomber par terre à cause de son lacet qui n'était pas fait. J'allais la rejoindre pour lui dire qu'elle devrait apprendre à marcher et prendre des cours pour faire des lacets, sauf que je me suis souvenu qu'elle faisait son maximum pour me fuir. Alors j'ai fait demi-tour en serrant mon poing tellement fort que j'ai eu mal aux doigts en les desserrant.


Ça me gonfle de devoir l'ignorer pour un truc qui ne s'est même pas passé ! On devrait justement faire comme si jamais rien ne s'était produit plutôt que de nous éviter comme la peste. Ce qui est encore plus frustrant et énervant c'est le fait de voir que tout va bien pour elle alors que moi, je me contiens pour ne pas aller la voir. Pourquoi ça ne lui fait rien à elle ? Pourquoi je suis le seul à être dans cet état ? Ça m'agace tellement !


— Hey Natsu !

— Tiens, ça va Jellal ?


Mon pote me rejoint rapidement.


— Bien et toi ?

— Ouais, tu fais quoi ?

— Comme toi je présume.  il sourit faiblement.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— Je me suis disputé avec ta sœur.


Je le regarde surpris. C'est extrêmement rare que Jellal et Erza se disputent et quand ça arrive, il reste fâché moins de trois minutes.


— T'inquiète ça va finir par s'arranger, comme à chaque fois.

— J'ai bien peur que ça ne soit pas le cas cette fois-ci.

— Et pourquoi ? Tu ne l'as pas trompé j'espère ?!


Il prend un air outré avant de me fusiller des yeux. 


— Moi ? Tu m'as pris pour qui ? J'aime Erza et tu le sais.

— Je te testais.   je souris moqueusement.

— C'est sérieux Nat'.

— Raconte-moi.

— Je lui ai annoncé que j'allais m'inscrire à Yale.


Je m'arrête sur le chemin comme si je venais de percuter un mur. Mon ami m'imite en comprenant ma réaction.


— Je sais ce que tu te dis.

— Tu veux aller à Yale ? Pourquoi ? C'était pas ton plan ça !


Grey, Jellal et moi sommes tous les trois passionnés par le basket depuis notre enfance. Notre plan a toujours été de rentrer dans une équipe de basket au lycée et d'obtenir une bourse pour aller à l'université de Duke, qui est l'un des établissements ayant l'un des meilleurs entraîneurs de basketball. Cette université se situe à Durham qui est à seulement deux heures d'ici, de Richmond.


Vouloir aller à Yale est complètement insensé puisqu'ils n'ont aucune équipe de basket. Ça rentre pas dans nos plans et je ne comprends pas ce changement soudain d'université. Surtout venant de Jellal qui est toujours très rigoureux dans ses décisions et ses choix.


— J'ai longuement réfléchi et je pense que c'est la meilleure solution pour moi.

— Et l'université de Duke ? Et le basket ? Qu'est-ce que tu en fais de tout ça ?


Il soupire profondément comme s'il savait que j'avais raison.


— Qu'est-ce qui te pousse à aller à Yale ?  j'insiste.

— C'est une très bonne université.

— Tout comme Duke.

— Oui mais Yale est beaucoup mieux réputé.

— Mais on s'en fout de ça ! Je sais que tu t'en fous de la réputation Jellal.

— Ça compte beaucoup.

— Bordel explique-moi cette décision complètement tordue !


Il ferme ses yeux quelques secondes avant de les rouvrir pour m'observer sérieusement mais j'en fais de même, n'allant certainement pas lâcher l'affaire avant d'avoir eu mes explications.


— Ecoute, j'aime le basket autant que toi mais si jamais ça ne fonctionne pas, si jamais je ne reçois pas de bourse, il faut bien que je prévois un plan de secours.

— Mec tu vas avoir une bourse, tu n'as pas à t'en faire pour ça.

— Grey et toi c'est sûr que vous allez en recevoir une. Vous êtes doués et avez un super niveau, mais moi j'ai toujours été en dessous de vous, je n'ai jamais eu le quart de votre talent.


Je fronce les sourcils en entendant les conneries qu'il prononce. Qu'est-ce qu'il lui prend tout à coup de sortir un discours pareil ? Je ne comprends vraiment pas.


— Mais qu'est-ce que tu vas chercher ? Tu as du talent toi aussi, autant que Grey et moi ! Même que le coach voulait que ce soit toi le capitaine de l'équipe à la base.

— Parce que j'ai toujours eu de bon yeux et j'ai toujours trouvé des stratégies face à nos équipes adverses. Le coach l'a vu aussi et c'est pour ça qu'il me voulait comme capitaine de l'équipe.

— Oui et tu as du talent pour le jeu.

— Pas assez pour être accepté dans une équipe réputée qui sont des champions. Je préfère laisser ma place plutôt que d'être déçu à force d'espérer. Tous les joueurs de chaque lycée rêve de recevoir une bourse pour rentrer dans l'université de Duke, je n'y serai pas et je l'ai accepté.

— Mais...

— Erza n'a pas voulu le comprendre et l'accepter,  me coupe-t-il.  elle est persuadée que je fais une erreur, que je gâche ma chance mais je pense l'inverse.

— Ma frangine a raison Jellal. Tu gâches ta chance et l'opportunité de vivre ta passion en t'enfermant dans une université comme Yale qui est l'opposée de celle où tu veux aller étudier. Tu vas regretter Jellal alors réfléchis encore, puis New-York c'est beaucoup trop loin d'ici.

— À peine six heures de voiture.

— C'est trop loin mec !

— Nat', accepte juste.


Je croise les bras en ignorant sa demande.


— Tu en as parlé à Grey ?

— Pas encore.

— Tu sais qu'il va te défoncer ?

— Je le sais.

— Ça a toujours été notre rêve à tous les trois d'entrer à Duke, alors ne foire pas tout à cause de ton manque de confiance en toi et ton talent de basketteur.


Il soupire de nouveau alors que je reprends ma marche mais cette fois du sens inverse. Il faut que j'aille voir ma sœur qui doit être à cet instant au fond du gouffre.







...







À peine ai-je franchi la porte que ma mère me tombe dessus complètement paniquée.


— Natsu, qu'est-ce qui arrive à ta sœur ? Je l'ai vu rentrer en larmes et elle refuse de m'ouvrir la porte de sa chambre.

— Elle s'est juste disputée la tête avec Jellal, rien de grave.

— Jellal ? Mais il est adorable ce garçon.

— Il est surtout inconscient.

— Hein ?

— Laisse, je vais aller la voir.

— Préviens-moi si elle veut que je lui fasse quelque chose, n'importe quoi.

— Promis maman.


Je monte à l'étage et me dirige en face de la porte de chambre de ma sœur. Je n'ai pas le temps d'entrer que Lucy sort de la pièce, puis se cogne contre moi.


Un air de déjà-vu me revient, ça me rappelle quand Lisanna a rompu avec moi et que Luigi a voulu venir me voir, on s'est accidentellement rentré dedans.


— Aïe.  prononce-t-elle.


Elle se frotte le nez alors que je recule d'un pas. Quand son regard vient affronter le mien, elle fait tout son possible pour ne pas perdre ses moyens.


— Désolée...   s'excuse-t-elle gênée.

— Y a pas de mal.


On se fixe sans rien se dire, c'est si bizarre de revoir son regard noisette sur moi, ça fait si longtemps, trop longtemps à mon goût.


— Comment va-t-elle ?  je demande.

— Ce n'est pas la grande forme, elle est dévastée par le choix de Jellal.

— Je me doute, quel abruti celui-là.

— Tu as pu lui parler ?

— Ouais à l'instant. Il ne compte pas changer d'avis de si tôt.

— C'est la merde.


Elle soupire en secouant la tête.


— Tu l'as dit, je ne sais même pas si Grey va réussir à le convaincre.

— Je ne comprends pas cette décision. Ça fait longtemps que vous aviez prévu d'aller à l'université de Duke pour y faire du basket.

— Je ne comprends pas non plus.


Mon ennemie grimace avant de me contourner pour sûrement aller se réfugier dans sa chambre.


— Attends !


Je crie un peu trop fort et ça la surprend autant que moi.


— Il faut qu'on parle.   

— Pinky, on a rien à se dire.

— Arrête de faire comme si de rien était.


Elle écarquille les yeux avant de lever la main pour que je me taise, mais je n'en fais rien.


— Il faut qu'on mette les point sur les i...


La blonde plaque violemment sa main sur ma bouche pour m'empêcher de rajouter quoi que ce soit. Son regard meurtrier m'interdit de bouger ou de la repousser.


— Ne parle pas de ça ici.


Elle lâche mon visage et m'entraîne dans sa chambre où elle ferme la porte rapidement et se colle à cette dernière.


— Pourquoi tu paniques autant Luigi ?

— On était juste à côté de la chambre d'Erza.

— Et ?


Elle souffle exaspérée ce qui me fait légèrement sourire. Voilà ce que j'aime quand je l'embête, voir ce visage lassé par mes propos.


— Quoi qu'il en soit il faut que tu arrêtes de m'ignorer comme tu le fais.

— Je ne t'ignore pas.

— Ouais tu me fuis carrément.

— N'importe quoi.


Elle se tripote les mains, cette fille n'est pas une seule seconde crédible.


— Il ne s'est rien passé donc arrête de m'éviter comme tu le fais.

— Je te déteste !   braye-t-elle.

— Je suis au courant.

— Je voulais que tu l'imprimes bien dans ton crâne. Je te fuis parce que tu es le mec qui m'insupporte le plus, voilà la raison.

— Tu sais très bien que ce n'est pas pour ça que tu me fuis.

— Ferma-la ! Je t'interdis de dire quoi que ce soit !


Je fronce les sourcils face à sa réaction si étrange. Pourquoi elle se met dans un tel état pour si peu ?


— Qu'est-ce qui te prend ?


Je m'approche d'elle mais elle m'interdit d'avancer d'un pas de plus.


— Reste loin de moi.

— Mais t'es tarée ou quoi ? Tu crois que je vais te frapper ou comment ça se passe.


Elle me dévisage salement après ma phrase.


— Mais non abruti, je n'ai aucunement peur de toi.

— Alors explique-moi.

— Mais pourquoi tu veux qu'on se parle à la fin ? On est ennemis !

— On s'est toujours parlé Luigi.

— Laisse-moi tranquille Pinky.


Je m'approche d'elle malgré le fait qu'elle m'interdise de le faire. Je plaque chacune de mes mains sur la porte ce qui emprisonne son corps du mien.


— Bordel mais qu'est-ce que tu fous !


Elle perd complètement ses moyens. J'ai remarqué qu'à chaque fois que je réduisais la distance entre nous, elle devenait vite mal à l'aise et faisait tout son possible pour me repousser. J'aime la voir aussi vulnérable je dois l'avouer, j'aime beaucoup même.


— Il va falloir que tu m'expliques plus clairement si tu veux que je te lâche.

— Je me sens mal à l'aise en ta présence.  lâche-t-elle en fixant le sol.

— Juste à cause de...

— Oui juste à cause de ça.  me coupe-t-elle.

— Il ne s'est rien passé.

— Oui parce que je suis partie.

— Je n'aurais rien fait.

— Menteur, tu étais sur le point de le faire !

— Non je te testais.

— Mais arrête de mentir à la fin !


Je ne peux pas lui dire qu'elle a raison. Cela rendrait les choses beaucoup trop sérieuses et je refuse que ce ridicule égarement change tout, même si au final tout est déjà en train de changer...


— Parler de ça rend ce moment vraiment officiel et c'est pour ça que je refuse d'en discuter et d'y repenser ou de nouveau l'évoquer.  poursuit-elle.

— Il ne s'est rien passé, on est d'accord.  

— Et jamais rien ne se passera.

— Exactement.


On se fixe encore sans rien ajouter de plus. Je ne bouge pas, je n'ai pas envie de bouger et Lucy ne me dégage pas comme je pensais qu'elle l'aurait déjà fait.


Tout change et c'est flippant or ce qui l'est encore plus c'est que j'ai de nouveau cette folle envie de l'embrasser jusqu'à en perde le souffle. Tout dans son regard me confirme qu'elle pense et veut la même chose, mais notre fierté ne nous poussera pas à faire le premier pas. Pourtant, j'en ai si envie que ça me fait mal quand je décide de reculer en soufflant.


— Évite de me fuir désormais car Grey se pose des questions.

— Il est chiant à tout deviner.

— C'est de ta faute aussi, tu ne sais pas mentir.

— Toi aussi tu es un piètre menteur.


Je souris et m'approche de la porte pour sortir de la pièce.


— Tu m'avais manqué Luigi.


Je l'entends pousser un hoquet de surprise avant que je ne ferme la porte en m'enfuyant tel un lâche qui n'assume pas ses paroles.


Ouais... tout me fait flipper et mon comportement le premier.




{3177 Mots}



Hey !

Voici le chapitre 9 !

J'espère que vous avez aimé !

N'hésitez pas à me donner votre avis en commentaire !

Si vous avez la moindre question, je me ferais un plaisir de vous éclairez ^^

Le chapitre 10 arrive bientôt !



Kisu ♥

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