15 | Aleksey (2)
Je déglutis douloureusement, le souvenir encore bien trop présent en moi. Je regardai mes deux mains, à plat sur mes cuisses. Elle était venue chercher ses affaires ce soir-là. Elle était venue me demander le divorce.
J'aurais dû accepter tout ça.
À la place, je l'avais empêchée d'avoir un libre arbitre.
Je l'avais poussée à obéir à mes désirs.
Ce désir qu'elle reste.
Qu'elle ne m'abandonne pas.
Pas comme ma mère. Honor n'était pas complètement coupable. Elle avait eu sa vie, ses ennuis. Peut-être avait-elle agi en pensant bien faire.
Elle aurait pu me tuer, mais elle avait préféré m'abandonner. Priam avait choisi ma famille et cela m'avait permis de rencontrer Blake, mon Alpha. Ainsi que ma femme, Mitsuha.
_ Honor nous appelle des Obedienter, expliquai-je avec la gorge serrée.
_ Tu as hérité ça d'elle ? murmura Mitsuha, vaguement écœurée.
Je hochai la tête, frottant mon crâne brusquement. Je tirai un instant sur mes cheveux, tentant de rester calme. Ce n'était pas le but de lui faire peur. Mais j'étais tellement déçu de ma personne. Je devais passer au-delà de la colère.
Je devais respirer.
Je devais. Respirer.
Respire, Aleksey. Sens l'air rentrer dans tes poumons. Sens l'odeur de ton environnement. Écoute simplement le doux chant des oiseaux dans ton jardin. Le rire de Mitsuha. Écoute et sens. Respire.
Je pris une longue inspiration par le nez et la relâchai par la bouche. Mes épaules se détendirent au bout de la cinquième inspiration.
_ C'est frustrant, soufflai-je. De ne pas pouvoir être moi-même. Ressentir ce que je veux ressentir sans devoir mettre une ceinture de sécurité.
Je défis lentement mes poings et pris le risque d'observer Mitsuha. Elle ne s'était pas décalée, mais je sentais un relent de peur sur elle. Mon loup n'aimait pas ça, mais tant pis. Il devrait faire avec.
_ Ce soir-là, j'ai cru que tu m'abandonnais. Pour de bon. J'ai cru que tu ... me laissais là. Que tu m'oublierais. Que tu ...
Mitsuha déglutit et posa sa main sur sa gorge. Comme si elle manquait d'air.
_ Que je t'abandonnais comme elle l'a fait, n'est-ce pas ? haleta-t-elle.
_ Quand l'abandon vous touche une fois, dis-je en frottant ma nuque, on ne réagit pas très bien aux autres abandons. Priam dit que le traumatisme est trop fort pour être géré par la personne, de façon consciente. Je ne dis pas que je ne suis pas coupable de ce qui est arrivé. Je le suis. Totalement. Et pour ça, je ne m'excuserai jamais assez.
_ Ne dis pas ça, murmura Mitsuha. Je ne voulais pas... Je ne voulais pas partir. Mais tu étais si... inaccessible Aleksey. Je ne pouvais même plus t'atteindre. Nous étions sur le point de nous tuer malgré nous. Nous avions atteint nos limites. Nous ne pouvions plus nous apporter assez de bonheur pour survivre. Blake l'a compris bien avant nous. Nous nous sommes accrochés, nous avons fait ce que nous avons pu.
_ Mais mon traumatisme a brisé quelque chose entre nous. Quand tu as perdu Kôta, j'ai cru que j'allais mourir. Car tu survivais à peine. Tu étais mon roc. Depuis toujours, tu as été la plus forte de nous deux. J'étais faible. J'étais un idiot.
La main de Mitsuha se referma sur ma nuque et elle me força à la regarder au fond des yeux. L'émotion était vibrante entre nous.
_ Être traumatisé ne veut pas dire être faible, Alek. Tu le sais mieux que quiconque. Mais tu as été idiot de croire que tu pourrais t'en sortir seul.
_ Je sais, murmurai-je. Je le sais bon sang... Je...
_ Si tu veux vraiment que j'ai confiance en toi, prouve-le-moi. Prouve-moi une bonne fois pour toutes que tu es l'homme dont je suis tombée amoureuse. Prouve-moi que tu es celui que j'attendais et non pas celui que je redoutais. On s'est tout donné l'un à l'autre, Alek. Et nous l'avons regretté à cause de ton idiotie. Je ne referai pas deux fois la même erreur.
_ Je te veux toi, Suha. Et personne d'autre. Je suis prêt. Peut-être que... le fait de connaître Honor, Priam et les autres m'a aidé. Ils m'ont aidé à voir l'homme que tu voyais, mais que je ne trouvais plus en moi. J'ai appris à détester cet homme, car il était bien trop fort et bon à mes yeux. Je n'étais pas prêt avant... Je n'étais pas... moi-même. Je n'arrivais pas à être complètement moi-même. Il manquait une partie. Une partie qui se trouve être ma mère. Et maintenant que je l'ai, je peux être entièrement dévoué à la personne que j'aime, car je suis entier. Tu as toujours été une partie de moi, Suha. Une très, peut-être même trop grosse, mais tu es une partie de moi. Malgré ça, Honor en était une aussi. Une que je ne soupçonnais pas et que la drogue m'a permis d'oublier.
Je pris une inspiration et tirai sur les mains de ma femme pour la rapprocher. Elle me regardait comme si je lui délivrais la plus grande nouvelle sur cette planète.
_ Je veux ma seconde chance avec toi, Suha. Je la veux. J'ai besoin que tu me la donnes. Tu dois avoir confiance en nous. J'ai besoin que tu aies confiance en moi parce que je m'apprête à faire la pire bêtise de toute ma vie.
Elle cligna des yeux, ne comprenant pas tout.
_ Alek, qu'est-ce que tu comptes faire ? murmura-t-elle, un peu pâle.
* * *
Mitsuha bondit hors de la voiture et s'approcha de moi. Elle remit en place ma chemise et frôla ma barbe naissante. Elle m'avait dit de la laisser et je l'avais écoutée. Peut-être aurais-je dû la raser ? J'en savais foutrement rien.
Ma femme tira une dernière fois sur ma veste et fouilla dans la poche arrière de son jean. Elle en sortit les chaussons de Kôta. Oh.
_ Pour te porter chance, souffla-t-elle.
Elle les glissa dans la poche intérieure de ma veste. Ce n'était pas une veste de costard, mais c'était la plus belle veste que j'avais. Je déglutis. Ce n'était pas une bonne idée.
Blake l'avait dit. Je l'avais dit. Mais il fallait que je le fasse. Il fallait que je donne une chance à Anibal. Je pouvais faire quelque chose de bien dans ma vie.
Et Mitsuha était là.
Elle était là et me soutenait dans ma décision.
Nous avions repris contact il y a si peu de temps et elle me portait tellement de foi que j'en avais la nausée. Avait-elle vraiment fait le bon choix en m'acceptant de nouveau dans sa vie ?
_ Tu es pâle, baka. J'espère que tu ne vas pas vomir où je te ferais mal.
Je ricanai nerveusement.
_ Tu crois ? Devenir parent c'est important, non ?
Mitsuha me regarda avec beaucoup de respect au fond de ses yeux. Elle tira sur les pans de ma veste et approcha mon nez du sien.
_ Tu ne seras pas vraiment le père d'Anibal, Aleksey. Tu seras son tuteur, son responsable légal. Mais oui, il te voit déjà comme le Graal sur cette terre. Alors, mets-toi un coup de pied au cul et permets-lui d'avoir une vie normale.
_ Me donner une chance. C'est ça ? soufflai-je.
Elle sourit et hocha la tête. Elle claqua un baiser sur mes lèvres et me poussa à pivoter vers le tribunal. Je me mis en marche, gonflé à bloc de l'énergie de Mitsuha.
Ce n'était qu'hier que je lui avais parlé de cette folle idée. Elle avait tout de suite accepté cette décision de ma part. Blake avait été quelque peu surpris, mais il n'avait rien tenté pour m'arrêter. Anibal passait presque la moitié de son temps avec moi. Rajouter l'autre moitié ne changerait pas grand-chose. Je serais en charge du côté administratif de sa vie. Ce n'était pas si mal, non ? Je le faisais pour moi à présent. Et Mitsuha de nouveau dans la balance, nous pouvions tous nous en sortir. Être responsable de quelqu'un allait me forçait à être moi-même responsable. Enfin, c'était l'idée que j'avais en tête.
Mitsuha avait passé la journée au téléphone pour moi hier avec le juge qu'elle connaissait bien. C'était un ami de la meute sans pour autant être un loup. Il avait accepté d'accélérer la logistique quant à la demande de responsabilité légale d'un nouveau tuteur pour Anibal. S'il acceptait de me donner ce rôle, alors Anibal viendrait vivre avec moi. Je serais son responsable légal ici au Canada. Ce n'était pas tant devenir parent que de prendre le rôle d'assistante sociale pour lui.
Je pouvais lui donner un cadre, je pouvais faire en sorte qu'il ne perde pas l'opportunité qu'il avait gagnée en venant ici. Personnellement, j'avais appelé moi-même la police et j'étais tombé sur un des membres de la meute qui était en charge de l'affaire concernant Anibal. Il avait accepté de me laisser prendre en charge le dossier. Il n'avait pas réclamé la présence d'Anibal à cause de son témoignage. Ce que j'avais apprécié. Cependant, nous devions rester prudent dans nos espoirs m'avait-il dit. Avoir la responsabilité d'un jeune n'était pas chose aisée.
Je poussai la porte du tribunal et trouvai facilement le bureau du juge Hedmond. Si j'avais bien tout compris ce que m'avait expliqué Mitsuha, j'allais avoir un entretien avec l'assistante sociale qui s'occupait du cas d'Anibal maintenant. Le dossier avait été déplacé à cause des problèmes nommés. Surtout grâce à nos influences. Cependant, un enfant qui entrait dans le système restait dans le système. Je devais tenter de l'en faire sortir. Encore une fois, l'idée était là.
La mise en pratique serait sûrement différente.
Je frappai à la porte et on m'invita à rentrer. Le juge était un homme d'une cinquantaine d'années. Je le reconnus. Il venait souvent aux matchs de hockey. Il connaissait donc mon historique. Ma confiance en moi s'effilocha un peu. Merde.
Mes conneries étaient le plus gros point noir dans mon dossier concernant ma demande pour Anibal. Le juge avait prévenu Mitsuha et moi par la même occasion qu'une enquête pourrait être faite. Et directement à la source vu l'urgence du dossier.
Je pris une profonde inspiration et tendis ma main au juge. Il la serra avec un sourire bienveillant.
_ Monsieur Lynch, je vous présente Deborah Harper. Elle est l'assistante qui a en charge le dossier d'Anibal Aguilar.
On s'installa dans l'espace salon du bureau du juge. C'est-à-dire juste à droite de son bureau. L'assistante sociale se leva, habillée de son tailleur jupe chemise d'une couleur unie. Son visage me disait quelque chose, mais je ne trouvais pas tout de suite qui elle était.
_ Monsieur Lynch, me salua-t-elle.
_ Madame Harper.
Juge Hedmond s'installa dans un siège, Deborah dans un autre et moi dans un des canapés. Je ne retirai pas ma veste. Je devais transpirer comme un bœuf et cela ne serait pas la meilleure impression. Je n'avais plus trop de crises de manque, mais elles pouvaient encore arriver. Nous n'allions pas tenter le diable.
_ J'ai conscience de l'urgence du dossier, remarqua le juge. Nous tenterons donc de faire ça au plus vite afin d'offrir la meilleure situation au jeune Anibal.
_ J'ai quelques questions, monsieur Lynch, commença l'assistante. Comprenez bien que vous nous demandez de regarder votre dossier pour voir si votre foyer et si votre situation professionnelle et personnelle vous permet d'accueillir temporairement monsieur Aguilar. Il faut que vous soyez honnête avec nous aujourd'hui. Le bien-être du jeune est la seule chose importante à mes yeux. D'accord ?
Je hochai la tête.
Et l'interrogatoire commença.
* * *
Le visage de Mitsuha fut le premier que je trouvais dans la foule devant le tribunal. Elle m'attendait, je pouvais le voir et le sentir. Son sourire se flétrit à mesure que je m'approchai d'elle.
_ Tu as une tête à faire peur, Alek.
Son murmure grimpa dans ma gorge et me coupa le souffle. Mon front heurta le sien et ses bras s'enroulèrent sur mes hanches. Je me pressai contre elle, tentant de ne pas me faire avaler par ma propre peur.
Par mes propres doutes.
_ C'était si affreux ? souffla-t-elle.
_ En quelques questions, j'ai eu l'impression d'être la pire personne qui pourrait s'occuper d'Ani. Je n'aurais pas la possibilité d'avoir sa responsabilité administrative, Suha. Elle ne m'aimait pas avant que je ne m'assoie.
_ Elle ? releva Mitsuha. L'assistante sociale ?
Je me reculai et posai mes fesses sur l'une des marches qui entouraient l'entrée du tribunal. J'ouvris ma veste et tentai de ne pas faire attention aux premiers signes d'une crise de manque. Pouvais-je le dire à Mitsuha ?
_ Elle avait mon casier, remarquai-je. Et quelques autres petits détails dont je t'épargnerais l'histoire. Ma déchéance quoi. Et des témoignages pas très glorieux visiblement. C'est drôle comment le destin peut venir te mordre le cul au meilleur moment.
_ Alek, soupira Mitsuha en s'asseyant à mes côtés.
Je me frottai les tempes.
_ S'il retourne là-bas, il finira avec une arme dans la poche, de la drogue dans une autre. Il n'aura pas de famille, simplement un gang. Je peux te l'assurer. S'il retourne là-bas, il ne dépassera pas ses trente ans.
_ Tu as vu ses tatouages hein, murmura Mitsuha en frissonnant. Il a des cicatrices que même toi tu n'as pas.
Je hochai la tête.
_ Ici, il peut avoir une carrière. Une famille. Il peut avoir une vie. Et à cause de toutes mes conneries, il n'aura peut-être rien.
Mitsuha grimaça et soupira une nouvelle fois.
_ Et tu veux savoir le pire de tout, Yamada ? grognai-je en frottant ma cage thoracique douloureuse. Je suis sur le point de connaître ma troisième crise de manque.
Mitsuha braqua son regard sur moi, l'air inquiet.
_ C'est peut-être pas plus mal qu'Ani ne vienne pas avec moi, hein ? haletai-je.
Malgré ma révélation, la main de Mitsuha continuait de caresser ma nuque moite.
Elle n'était pas partie.
Elle n'avait pas fui.
Malgré mes muscles endoloris et ma respiration haletante, je pouvais voir que la situation d'Anibal la dérangeait.
C'était ça quand on voulait aider un gosse...
L'assistante débuta plutôt innocemment et pendant un moment, je me dis que c'était la bonne décision à prendre.
Puis, elle insista sur certains points dont je ne me rappelais plus forcément. Pointant certaines lacunes chez moi. Vinrent les questions sur ma vie privée et là, je sentis le problème.
Ce fut, à ce moment précis, quand elle commença à me poser, des questions presque intimes que je la reconnus.
_ Vous avez travaillé à l'hôpital mère-enfant, n'est-ce pas ? m'enquis-je pendant un instant de silence.
Madame Harper cligna des yeux avant de hocher la tête lentement.
_ Rares sont les personnes qui ont souvenir de ma personne, souffla-t-elle.
Je hochai la tête. Elle était la femme qui m'avait aidé à remplir beaucoup de paperasses administratives suite à la mort prématurée de Kôta, ainsi que des papiers concernant Mitsuha.
Me plonger là-dedans me fit plus mal qu'il n'y paraissait. Elle m'avait fragilisé avec certaines questions concernant ma carrière. Maintenant, elle s'attaquait aux points sensibles de ma vie privée.
_ Vous avez divorcé de votre femme, Madame Yamada, il y a deux ans. Comment avez-vous vécu cette séparation ?
Je déglutis. Le juge se tapota le menton, sans rien dire pour arrêter l'assistante. Visiblement, j'allais devoir répondre.
_ Ce n'était pas une période facile de ma vie. Je l'avoue.
_ D'après votre casier judiciaire, vous avez été retrouvé plusieurs fois sous l'effet de la drogue ou de l'alcool. Vous avez même été arrêté une fois pour désordre sur la voie publique, ainsi que pour conduite en état d'ébriété. Êtes-vous encore dans une période qui n'est pas facile, monsieur Lynch ?
Je l'observai pendant quelques secondes. Je comprenais mieux les parents qui voulaient adopter et se retrouvaient à abandonner à cause de ses putains d'interrogatoires qu'on disait privés. C'était carrément intime à ce stade. Un examen rectal aurait été moins douloureux, j'en étais sûr.
_ Ma femme et...
_ Votre ex-femme, me corrigea Madame Harper.
Je serrai les dents, mais tentai de garder un faciès détendu. Le juge se frotta le menton avec un peu plus d'insistance.
_ Elle ne fera pas partie du processus si je ne m'abuse, ajouta l'assistante sociale.
_ Non, effectivement, soufflai-je.
_ Donc, vous serez seul pour veiller sur Anibal. Serez-vous à même de prendre soin de lui tout en étant dans une période qui n'est pas facile ?
Je ne sus quoi répondre. Elle avait ce qu'elle voulait non ? Elle avait mon casier. Je n'avais tué personne, mais bon sang.
_ Vous avez eu un suivi psychologique suite à votre divorce durant la première année. Il semblerait même que vous avez été interné pour la durée d'un mois.
Je détournai le regard, me sentant coupable. Je n'aurais pas dû. Je le savais. Même Mitsuha ne savait pas ce détail. J'avais interdit à Blake de le lui dire.
_ Si jamais cela devait arriver de nouveau, comment Anibal devrait-il se débrouiller ?
Je posai mes mains sur ma nuque, mes coudes sur mes genoux.
C'était quoi l'idée ? Me détruire ? Me regarder galérer ?
_ J'aimerais juste offrir une chance à ce gamin. Ma vie n'entre pas en ligne de compte là-dedans. Je suis sorti de tout ça. Je suis...
_ D'après certains témoignages que j'ai pu recueillir, Monsieur Lynch, ce n'était pas la première fois que vous aviez des soucis de comportement.
Des témoignages ? Qui avait dit des choses pareilles ?
_ Je vous assure que je suis stable maintenant. N'est-ce pas suffisant ? Ma vie avant n'a rien à voir avec ce que je suis maintenant.
_ Pouvez-vous me l'assurer, Monsieur Lynch ? Pouvez-vous m'assurer que le bien-être du jeune Anibal sera une priorité pour vous ? Et que si vous avez des périodes difficiles, vous pourrez toujours subvenir à ses besoins en termes de responsabilités administratives ?
_ Je ne peux rien promettre. Je me soigne. Je suis en pleine guérison. Je sais ce dont il a besoin pour vivre.
_ Vraiment ?
Je fermai ma bouche. La colère se disputait à la honte.
Et merde.
_ Je pense que nous en avons fini pour aujourd'hui, remarqua le juge en voyant que j'arrivais à ma limite.
On se leva. J'avais la tête qui tournait.
Je savais que ma décision avait été la bonne, mais elle ne l'avait pas été pour tout le monde visiblement.
🥅 🏒 ⛸️
Bonjour vous ❤️ comment ça va ?
Alors déjà deux nouvelles : la première concerne la fin de cette histoire ! Il reste 2 chapitres et un épilogue donc d'ici ce week end voire début de semaine pro, WYA sera bouclée sur Wattpad ! Donc on se prépare 😔
Deuxième nouvelle bien moins réjouissante : avec ada nous avons pris la décision de ne pas nous marier le mois prochain, mais de le repousser à juillet 2021. Ça fait tellement loin 😭 mais bon je préfère que tout le monde soit sauf donc... Voilà ☹️
Je vous tiens au jus pour le compte fan, mais j'ai adoré votre enthousiasme !! 💖
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