Épilogue PDV 03 Zoran
Quelques mois plus tard,
Auxann et Jasper regardaient la maison avec un certain œil critique. La maison était parfaite, faite par eux, construite par les mains des Brocks. Même Jules était venu et avait mis la main à la patte. J'avais les bras en feu et les jambes lourdes avec ces derniers mois de construction intense. Shana occupait la plupart du temps Isis quand elle venait crier au scandale (le scandale étant que je la fuyais, voyez-vous). Je savais que le chantier devait se terminer rapidement et que je devais montrer à Isis ce qui me prenait tant de temps en ce moment. Je savais que sinon elle m'arracherait rapidement les couilles en croyant à je ne sais quoi !
_ Elle aurait pu être plus grande, remarqua Jasper.
_ Non ! s'écria Benjamin Kalagan en sortant par la baie vitrée qui donnait sur la terrasse, exposée Sud. Elle est très bien comme ça. Si ce n'est la bibliothèque. Tu comptais vraiment ne faire que cette pièce ?
_ Isis pourra y mettre tout ce qu'elle veut, remarquai-je en buvant une gorgée de bière.
La maison était grande et d'apparence simple, hormis notre chambre. Notre future chambre était dans un donjon. Donjon soumis par Benjamin. Il y avait une tour sur le côté de la chambre, dirigé ouest. Elle était assez grande pour abriter notre chambre au second étage. Par ailleurs, Jasper avait vraiment voulu faire la piscine dans le jardin. Un ami d'Auxann était venu défraîchir tout le jardin et le rendre présentable. J'aurais pu le faire, mais j'avais aidé aux gros travaux. Le résultat était satisfaisant... pour moi. Maintenant, il ne manquait plus que l'intéressée.
_ Quand même, remarqua Alexia, la femme de Benjamin en sortant à son tour, elle en a de la chance. Une maison comme ça. Ce n'est pas tous les jours qu'on en voit.
Tout l'intérieur était en pierre véritable. Auxann avait tenu à ce que l'isolation soit parfaite tout en gardant les murs nus. Il avait géré ça comme un chef, me prouvant encore une fois qu'il avait un sacré talent mixé à celui de Jasper. La terrasse était en bois foncé et s'étendait jusqu'à la piscine qui prenait pratiquement la longueur du jardin. J'avais fait en sorte que la lignée d'arbre nous abrite des regards des animaux. Car en fait, nous étions en plein milieu d'une forêt. Je ne savais pas comment Jasper avait fait, mais il nous avait mis l'électricité et les panneaux solaires sur le toit nous donneraient toute l'énergie nécessaire, tout comme le four à bois dans la cave qui réutilisait l'énergie du feu pour alimenter toute la maison, jusqu'au ballon d'eau chaude.
La dernière touche avait été mise par Alice. Je lui avais demandé une faveur par le biais de Timothy. Lui aussi était dans la confidence et donnait plein de choses à faire à Isis. Qui était suivi 24h/24 par Malik. Ces derniers mois je l'avais utilisé, je l'avouais.
_ J'ai une réserve de bois relativement sur pour cet hiver, dis-je en m'étirant.
_ De toute façon, vous n'y habiterez pas tout le temps, remarqua Auxann. Au moindre problème, l'alarme se mettra en route et on sera prévenu.
_ Le portail d'Alice t'emmène où ? fit Jasper.
_ Selon notre pensée, remarquai-je. Soit chez Jahyan, dans le fond de son jardin. Soit chez Heaven. Soit chez Timothy, à la maison qu'il a chez Nora avec Katya.
_ C'était plutôt osé de demander ça, remarqua Ben en s'étirant.
_ Alice a su convaincre Ruca de l'aider, dis-je en hochant la tête. Elles ont fait un sacré boulot.
Au fond du jardin, il y avait une arche en pierre. C'était notre portail personnel. Je n'avais eu aucune envie de construire notre maison à Isis et moi à côté d'une ville. Alors, je nous avais mis loin de tout le monde, mais tout en restant joignable. Ruca était la compagne de Xann, elle était la sorcière qui s'occupait de notre nouveau groupe de Mains. Tout le monde quadrillait les États-Unis en ce moment. Ruca avait refusé au début de créer ce genre de portail et je m'étais donc tourné vers Alice. Sans portail, je mettrais plus de cinq heures à rejoindre la civilisation et plus encore pour rejoindre ma meute. Quand Alice avait accepté, Ruca avait grogné et avait suivi la marche. C'était une femme charmante, mais un peu sur ses gardes avec nous tous. Je ne lui en voulais pas, après tout elle ne nous connaissait pas plus que ça.
_ Il y a une ou deux chambres d'amis, remarqua Alexia, on pourra venir en vacances.
_ Quand vous voulez, souriais-je.
_, Mais avant ça, il faut montrer cette merveille à Isis, reprit Auxann.
_ D'ailleurs, tu as passé plus de temps ici qu'ailleurs ces derniers mois, fit Benjamin. Comment Isis le prend-elle ?
_ Mal, riais-je. Mais ne t'inquiète pas, je sais me faire pardonner.
Nael et Joaquim sortirent à leur tour en riant de la maison. Ils avaient beaucoup aidé à la construction eux aussi. Tout comme nos élèves, hormis Malik qui surveillait Isis. J'étais soulagé que le chantier soit fini. Les meubles avaient livré par étape et j'avais cru que ça ne finirait jamais. Le camion de déménagement d'Auxann n'avait jamais failli venir.
Je contournai les deux idiots de Mains avant de rentrer à mon tour dans la maison. Le salon était grand et ouvert sur la terrasse. Sur la gauche, il y avait une cheminée. A côté un grand écran plat accroché au mur et encore à côté, il y avait cet immense meuble remplit de DVD. Mes DVD. J'aurais toujours ma chambre chez Jahyan et Shana, mais ici, ce serait vraiment ma maison. Notre maison. Isis s'y plairait... n'est-ce pas ?
Les canapés étaient d'une couleur beige et les coussins marron chocolat. La cuisine était fermée par un mur en pierre visible, ainsi que des pans de bois clairs. Le plan de travail était aussi dans un bois magnifique qu'Auxann avait trouvé par miracle au dernier moment. Il y avait une petite table, ainsi que quatre ou cinq chaises. J'avais voulu que la cuisine soit différente de la salle. Dans celle-ci, il y avait plusieurs accès : que ce soit de la cuisine ou du salon. Et Il y avait une grande table avec des bancs aussi longs qu'elle. Pour les invitations.
Je grimpai les escaliers et passai dans notre chambre. La pièce était ronde de par la tour où elle se trouvait. Il y avait des marches qui menaient au toit de la tour où j'avais installé une salle de bain, avec une douche et lavabo. Dans une autre aile de la maison, il y avait une grande salle de bain avec baignoire. Elle se trouvait juste à côté des chambres d'amis. Tout était prêt à l'utilisation. Alexia avait même fait le lit avec les draps que m'avait conseillé Allyson Baker. Elle avait décoré la maison avec mes goûts ainsi que les idées d'Isis que j'avais glanée dans des conversations détournées. Elle avait un boulot de pro en très peu de temps. J'adorais.
Le couloir était dans un bois clair, presque beige. Il y avait la bibliothèque sur la gauche. Une grande pièce avec des étagères qui recouvraient les murs. Timothy avait tenu à y déposer des livres qu'il savait important pour Isis, tout comme Benjamin. Elle avait encore de la place pour plus tard. Il y avait un gros canapé, des gros coussins au sol. Tout dans des couleurs chaudes. Il y avait aussi un bureau dans lequel j'avais mis deux grandes tables. L'un serait pour moi, l'autre pour Isis. J'y avais placé des photos. Auxann m'en avait aussi donné quelques-unes prit à la volée par Nana Deakin, l'une de ses héritières. J'avais aussi acheté pas mal de photo à Nana. Elle était une photographe passionnée et j'aimais son travail.
J'observai les deux bureaux qui se faisaient face dans la grande pièce lumineuse. Je n'avais jamais vraiment utilisé un bureau, mais ça, je n'étais pas obligé de le lui dire. J'avais déménagé tous mes papiers dans les meubles de mon côté. Ne manquerait plus qu'à Isis de faire la même chose avec ses papiers.
Je vérifiai que toutes les fenêtres étaient fermées et redescendis.
Le grand moment était pour ce soir !
Je rejoignis mes invités en bas. Tous m'avaient tellement aidé que je n'aurais pu les remercier assez en une soirée. Alors, je prévis de faire une fête dans une semaine ou deux. Plusieurs m'avaient aidé et n'étaient pas là ce soir, mais les plus importants l'étaient.
On repartit par le portail et on retrouva Ruca à la maison. Elle passait beaucoup de temps avec Shana, ayant développé une amitié étrange avec ma femelle Dominante. Je n'avais rien dit, mais surveillai attentivement. Ruca ramena tout le monde chez soi et je l'en remerciais. Isis devrait arriver dans la soirée pour voir Eneko et ses frères. Et me mettre la branlée de ma vie aussi. D'après ce qu'elle avait dit à Shana.
Avant que la soirée n'arrive, j'enfilai de belles fringues et passai une main dans mes cheveux un peu sauvages. Alors qu'Isis passait la porte avec Eneko à son bras, elle posa son regard sur moi. J'aperçu Malik en retrait. Je lui souris. Isis m'observa de haut en bas. Sa bouche s'ouvrit légèrement, mais elle se reprit et fit la moue.
_ Tu es là toi ? remarqua-t-elle.
_ Isis voyons, souffla Eneko.
_ Salut bébé, dis-je en m'approchant.
Elle me tint à distance, sa main posée sur mon torse.
_ Je ne crois pas qu'il y aura de « bébé » avant un bon bout de temps, Zoran, remarqua-t-elle. Quand tu te rappelleras que tu as une compagne qui t'attend, peut être que tu pourras recommencer à m'appeler comme ça. En attendant, laisse-moi.
Je la tirai contre mon torse et l'embrassai à pleine bouche. Elle protesta au début, puis s'accrocha à mes bras. Je souris un peu plus contre ses lèvres et elle me mordit la bouche. Je grognai et touchai ma lèvre. Une petite perle de sang.
_ Une vrai tigresse.
_ Lâche-moi ! rétorqua-t-elle méchamment.
_ Tu m'excuseras ? dis-je à Eneko.
_ C'était fait pour, sourit-il.
_ Qu...quoi ? couina Isis.
Je la basculai sur mon épaule. Elle se débattit en criant mon prénom et en me hurlant dans les oreilles de la lâcher. Alors que j'arrivais au fond du jardin, je la reposai sur ses pieds. Elle tapa sur mon torse et j'agrippai ses poignets.
_ Où étais-tu ? s'écria-t-elle. A quoi joues-tu ? J'ai besoin de toi, tu comprends ça ? Et toi tu disparais pendant des mois ! Sans rien me dire ! Alors, laisse-moi, Zoran ! Vraiment !
_ Tu veux bien m'écouter un instant oui ? soupirai-je.
_ Non ! grogna-t-elle en se débattant (vraiment pour rien vu que je la tenais fermement). C'est toi qui va m'écouter ! Tu n'as pas le droit de faire ce que tu as fait Zoran ! Qu'est-ce que tu crois ? Que je reste dans un coin sans bouger à t'attendre ? J'ai des choses à faire ! J'ai des choses à penser ! Je ne veux pas passer mon temps à me dire que tu es avec quelqu'un d'autre à faire je ne sais quoi ! D'accord ?
_ Wo wo, la calmai-je. Insinuerais-tu que je te trompe ?
J'ouvris la bouche en grand, faussement choqué. Isis voulut me taper, mais je la retins et embrassai sa main.
_ Tu es si belle quand tu es en colère, bébé, soufflai-je contre sa bouche.
Elle voulut se débattre encore une fois, mais je passai à travers le portail en la tenant fermement contre moi. Elle s'arrêta de crier alors que son regard se posait sur la maison.
_ Qu'est-ce que..., souffla-t-elle.
Je pris sa main, la pressai doucement et la fis avancer. Son regard se porta sur la piscine, puis sur la terrasse et sur la maison. Elle posa sa main sur sa bouche et resta un instant figée sur la pelouse.
_ Je sais que j'ai été absent ces derniers mois, soufflai-je. Mais j'avais une raison. La meilleure des raisons...
Elle continuait de regarder la maison, n'osait me regarder moi.
Je souris un peu plus.
Je m'approchai d'elle et glissai mes mains sur ses côtes, la rapprochant de moi. Elle s'accrocha à mes bras, me regardant enfin.
_ Je sais que tu attends de moi beaucoup de choses, Isis, soufflai-je. Et je sais que tu aimerais m'entendre dire certaines choses... Une chose.
Elle posa ses mains sur mes joues et secoua doucement la tête, ses cheveux fouettant l'air.
_ Je... j'y arriverais, murmurai-je. J'ai juste besoin de temps... Et...
_ Zoran..., haleta Isis.
Je frôlai ses lèvres des miennes.
_ En attendant, je vais te faire patienter avec des choses que je peux t'offrir, dis-je. Des choses qui te montrent qu'au fond, un jour, je pourrais te le dire. D'accord ?
Elle secoua doucement la tête et ses mains attirèrent ma bouche vers la sienne. On échangea un long et profond baiser.
_ Une maison ? souffla-t-elle en écartant sa bouche de la mienne. Vraiment ?
_ Vraiment, répondis-je avec un grand sourire.
Elle secoua une nouvelle fois la tête, n'en croyant sûrement pas ses yeux.
_ Pas de cachotteries ?
Je mordis sa lèvre inférieure et son rire fut légèrement aigu. Elle s'accrocha à mon cou et observa la maison.
_ C'est notre maison ? souffla-t-elle.
_ Si tu l'aimes bien, oui, admis-je.
Elle resta contre moi, regardant la maison pendant quelques minutes.
_ Tu veux la visiter avant de dire oui ? remarquai-je contre sa tempe.
Elle pouffa et hocha la tête fébrilement. Je la tirai vers la baie vitrée et la fis coulisser. Isis mit un pied dedans, puis l'autre. Elle s'arrêta et observa.
_ Le salon, dis-je.
Elle s'avança seule et alla frôler le bord de la cheminée. Elle sourit en voyant la collection de DVD, frôlant les canapés et les coussins. Elle revint vers moi, impatiente que j'avance avec elle. Je passai d'abord par la salle, lui montrant les différentes ouvertures. Elle regardait avec un regard d'enfant : émerveillé, comme si c'était un rêve. Que ce n'était pas vrai, qu'elle imaginait tout ça. Et pourtant...
_ La cuisine, dis-je en la poussant dedans.
Elle touchait, frôlait, tâtait tout ce qu'elle avait sous la main. Elle repassa dans le hall qui donnait sur le salon et observa les grands escaliers. Son regard pétilla.
_ Au fond du couloir, tu as la chaufferie, remarquai-je en pointant la porte. Machine à laver, sèche-linge, chaudière. La maison marche à l'énergie naturelle. Four à bois. Panneaux solaires.
Elle hocha la tête et monta lentement les escaliers.
_ Et la tour ? souffla-t-elle. Qu'y a-t-il dedans ?
_ Surprise, dis-je en posant ma main sur ses yeux arrivés en haut des escaliers.
Elle se tint à moi et me laissa la guider jusqu'à notre chambre qui était au bout du couloir. Je retirai ma main de ses yeux, ouvrant doucement la porte de la tour. On tombait directement sur notre chambre. Les petits escaliers au fond menant à notre salle de bain. Elle regarda la chambre avec un regard encore plus écarquillé si cela était possible. Elle frôla les draps, murmurant qu'ils étaient beaux. Je soupirai intérieurement, elle aimait. Si elle touchait, c'est qu'elle aimait. Elle regarda les photos accrochées au mur.
Toutes nous représentaient tous les deux, que ce soit chez Nana ou chez Nora. Certains avaient pris des photos et ma chasse au trésor avait payé. Il y avait dans cette chambre, seulement deux trois photos deux nous. Les autres étaient des photos de Nana. L'une représentait des loups qui jouaient ensemble. Isis reconnut Nael, et d'autres loups qui se chamaillaient. Et l'autre photo représentait un coucher de soleil sur une plage. Des loups courraient et avaient été pris en contre-jour, si bien qu'ils n'étaient qu'ombre. J'avais adoré celle-là.
_ Tu pourras en accrocher bien d'autres, murmurai-je.
Elle secoua la tête.
_ Celles-là sont parfaites, souffla-t-elle.
Elle fit coulisser le paravent qui était scellé au mur, comme chez les Japonais. Elle monta les escaliers et je l'entendis glapir de plaisir. Elle redescendit.
_ Tu... tu as fait tout ça ? murmura-t-elle.
_ Moi et bien d'autres. J'ai prévu une petite fête pour les remercier. Tu les verras, ne t'inquiètes pas.
_ Auxann et Jasper sont les maîtres d'œuvre n'est-ce pas ? souffla-t-elle.
Je hochai la tête.
_ Ils ont suivi la moindre de mes demandes idiotes, acquiesçai-je en suivant le cours de ses pensées.
Elle s'approcha de moi. Je vis les larmes sur ses joues.
_ Bébé, ne pleure pas, soufflai-je en essuyant ses larmes.
Elle s'accrocha à mon t-shirt et se mit à pleurer à chaudes larmes contre mon torse. Pas forcément ce que j'avais prévu.
_ C'est... c'est notre maison, hein...hein ? sanglotait-elle.
Je la pris dans mes bras et fis décoller ses pieds du sol. Elle s'accrocha à moi comme un koala. Je m'assis sur le lit, lui frottant son dos.
_ Oui, si tu le veux, ça peut être notre maison, murmurai-je.
Elle hocha vivement la tête.
Elle se redressa légèrement et son regard brilla. Sa louve plongea sur moi, m'embrassant avec les lèvres, la langue, les dents.
Nos rires résonnèrent dans notre maison.
_ Il faut l'étrenner, n'est-ce pas ? grondai-je contre la poitrine d'Isis.
Elle rit et hocha vivement la tête. Elle m'arracha mon t-shirt et posa sa bouche contre mon torse. Je grognai et la laissai me plaquer contre le matelas.
_ Notre chambre, souffla-t-elle contre mon nombril.
_ Oui, haletai-je.
Ses mains glissèrent jusqu'à ma ceinture.
_ Seulement à nous, murmura-t-elle.
Je hochai la tête.
_ Elle te plaît ? haletai-je alors qu'elle me retirait ma ceinture.
Je retirai mes chaussures du bout des pieds, les chaussettes avec. Isis retira son haut. Son soutien-gorge mettait ses seins en valeur. Magnifiques.
_ Tu crois que je te ferais l'amour dans notre chambre si elle ne me plaisait pas ? souffla-t-elle.
Je gémis quand sa bouche emprisonna la mienne. On roula sur le lit, riant et se déshabillant aussi vite que possible de nos mains tremblantes. Isis se retrouva assise sur mes cuisses, son sexe non loin du mien. Nos souffles courraient entre nous. Elle posa ses mains sur mes joues.
_ Je t'aime Zoran Swanson, souffla-t-elle contre mes lèvres.
Je gémis doucement quand elle m'embrassa.
Me montrant son amour. Cet amour qu'elle avait pour moi.
Notre lien pulsait entre nous, nous délivrant nos pensées.
Elle aimait la maison. Elle l'adorait. Vraiment.
Soulagé, je me laissais aller dans notre étreinte.
_ Faut-il étrenner toutes les pièces ? haletai-je alors que notre baiser était plus profond.
Isis rit et me repoussa sur le lit. Sa bouche glissa contre mon oreille.
_ Oh oui, murmura-t-elle d'une voix diablement rauque.
Cette femme aurait ma mort.
Je lui avais offert une maison. Je savais que ce n'était pas un je t'aime.
Je le savais bien, mais elle avait accepté ce cadeau avec la même valeur qu'un je t'aime.
Car elle savait, elle avait compris que tout ce que je lui donnerais, ce serait une part de ce je t'aime.
Et que quand je lui dirais, c'est que je serais prêt. Prêt à tout donner d'un seul coup.
Pour l'instant, c'était des étapes. Cette maison était pour elle. Pour nous.
Parce que nous étions ensemble pour toujours maintenant. Et ce serait dans cette maison que nous deviendrions un couple. Notre couple. Plus beau que tous.
Plus fort que tous les autres.
Parce que nous n'étions plus qu'un. Parce que nous étions un tout.
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