13. Basile

Nos souffles résonnaient entre nous. Je vis le regard d'Alice s'attarder par-dessus mon épaule. Je m'appuyai sur mes bras et levai la tête.

Je restai stupéfait par la structure que nous avions formée. Nos pouvoirs s'étaient-ils battus ? Ou nous avaient-ils protégés d'une certaine façon ? Je retournai mon regard sur le corps d'Alice. Elle était rouge, son souffle court, ses cheveux en bataille. Ses yeux brillaient.

Encore ? C'était vraiment une petite chose exigeante.

_ De nouveau avec moi, soufflai-je en embrassant son cou.

Elle frémit de la tête aux pieds et cette réaction à elle seule me donna encore envie de lui faire l'amour. Mon sexe était déjà dur et j'en avais mal jusqu'au creux du ventre. Je me laissai glisser sur le côté. Alice se tourna sur son flanc, me suivant du regard. Son corps aussi suivait le mien. C'était intéressant à voir. J'adorai ça à vrai dire.

Soudain, mon regard fut attiré par des formes noires. Un tatouage s'était épanoui sur son aine. Je ne relevai pas, sachant très bien que cela n'était pas mes affaires. Les marques noires qui s'épanouissaient sur sa peau étaient impressionnantes et semblaient presque vivantes. Je secouai la tête, relevant mon regard sur son visage.

_ Beaucoup de tatouage pour une fille, remarquai-je en souriant.

Elle perdit son sourire. Oh. Mauvais sujet, Basile.

Je ne lui laissai pas le temps de réfléchir et l'embrassai profondément, ma main glissant dans sa nuque. Elle gémit contre ma bouche. Sa main glissa sur mon sexe. Je frémis. Bon sang ! Cette femme serait ma perte. Je n'en pouvais plus. Elle était si ... Si... Je pris une longue inspiration. Ma langue humidifia mes lèvres. Ce geste capta l'attention d'Alice qui s'arrêta un instant. J'en profitai pour presser ma paume contre son sexe. Elle gémit un instant, pressant sa bouche contre la mienne.

J'avais encore envie de la toucher, de la mordre, de la caresser.

Tous ces bruits qu'elle me donnait.

Qu'elle m'offrait.

Était comme une récompense.

Ma bouche survola ses lèvres. Elle se tendit vers moi, mais déjà ma bouche glissa dans son cou. Elle le tendit, me donnant un accès total à sa peau.

Cette peau qui était comme un aphrodisiaque pour mon corps.

C'était comme une drogue : plus on y goûtait, plus on en voulait.

_ Si belle, murmurai-je à son corps alors que ma bouche frôla l'aine sans tatouage.

_ Cesse de jouer, Oracle, grogna-t-elle alors que j'embrassai délicatement son pubis.

Mes lèvres s'amusèrent à descendre plus bas. Elle émit un léger cri quand ma bouche s'empara de son clitoris. Mes jambes emprisonnaient les siennes, ma main l'empêchait de bouger, poser sur son ventre pour qu'elle reste sage. Ses mains à elle, dans mes cheveux, étaient aussi voraces que ces cris. Ses hanches bougèrent doucement au rythme de ma langue.

_ Basile, souffla-t-elle en tirant sur mes cheveux.

Je grognai alors qu'elle m'écartait de son sexe.

_ Je n'aime pas être interrompu, murmurai-je d'une voix sombre contre son oreille.

Elle retint son souffle alors que mes doigts prenaient possession d'elle. Mes gestes étaient légèrement durs.

Je voulais lui tirer toutes sortes de sons.

Du gémissement au cri.

Je voulais qu'elle soit mienne.

Mes lèvres glissèrent sur ses seins. J'en embrassai un, léchai l'autre.

Encore des sons.

Gémissements.

Souffles.

Alors que son ventre se crispa, je ralentis mon rythme. Elle rouvrit ses yeux et se mordit la lèvre. Je souris et pressai mon sexe contre sa hanche. Son regard s'assombrit alors qu'elle me repoussait sur le dos.

_ Tu n'es qu'un allumeur, grogna-t-elle contre mes lèvres.

Je bougeai mes hanches, pressant mon sexe contre le sien. Ses mains se crispèrent sur mon torse.

_ Je t'allume ? soufflai-je, clignant des paupières, feignant l'innocence.

Elle frappa mon torse du plat de sa main. Le geste retentit dans tout mon corps. Ma prise se resserra sur ses fesses. Mes hanches basculèrent contre les siennes. Elle rejeta la tête en arrière. Mon sexe pulsait contre le sien.

Toutes ces sensations... multipliées par milles par notre désir.

Notre passion.

Je gémis quand enfin, elle s'empala sur moi, guidant encore une fois mon sexe vers le sien. Elle poussa vers le bas alors que je grognai. Son sexe était un fourreau. Un fourreau qui m'enveloppait si bien que j'aurais pu jouir maintenant. Son bassin tapa contre le mien. Je me redressai contre sa poitrine. Elle ouvrit sa bouche sur un cri silencieux. Une main sur ses fesses l'autre dans son dos, j'embrassai le creux de sa gorge.

_ Tu es avec moi maintenant, soufflai-je.

Je lui laissai le doute. Une interrogation ? Une affirmation ? Ses mains se refermèrent dans mes cheveux. Son regard plongé dans le mien. Elle cherchait la réponse. Nous n'aurions pu être plus proches qu'en cet instant. Elle aurait pu voir bien plus qu'une simple réponse dans mes yeux.

Et J'adorais ça.

Bon sang...

_ Bouge pour moi, Alice, murmurai-je contre sa bouche.

Ma main sur ses fesses la poussa vers moi. Ses seins se pressèrent contre mon torse, alors que ses cuisses se crispaient contre les miennes. Elle posa son front contre le mien. Ses hanches commencèrent à bouger. Alors qu'elle revenait contre moi, je donnais un coup de bassin puissant. Un cri s'échappa de ses lèvres alors que son visage me reflétait son plaisir.

Elle garda son rythme.

Lent.

Presque douloureux.

Mais c'était tellement bon !

Son ventre frôlait le mien à chaque mouvement. Je pouvais sentir qu'il se crispait toujours un peu plus. Comme le mien. Nos corps se répondaient parfaitement dans une symbiose absolue.

Mon bras s'enroula dans son dos. J'avais envie de la presser contre moi, mais lui laissai une marge de manœuvre.

Un autre coup de hanche me fit grogner.

Sa langue défia la mienne alors que son rythme s'accéléra.

Le plaisir grimpait tellement vite avec elle !

Cette chaleur qu'elle dégageait alors que de la glace nous entourait !

Cette intensité alors que mes ombres rôdaient !

Son sexe me tira un autre grognement alors qu'il se contracta.

Nos hanches perdirent le rythme.

La vague nous ravagea.

Cris.

Sueurs.

Mon prénom s'échappa de sa bouche dans un cri.

Je regardai son visage fondre alors que son sexe se resserrait sur le mien, encore et encore. Mes coups de hanches la gardaient sur la vague.

Je rejoins Alice dans son orgasme.

Nous restâmes suspendus dans le temps pendant quelques secondes.

Nous nous effondrâmes sur le lit.

Peaux collantes.

Corps transpirants.

Souffles haletants.

Bon sang... Deux boules de nerfs entremêlées.

Deux pouvoirs déchaînés.

Alors qu'elle tenait de reprendre sa respiration, j'aperçus son dos. Tatoué lui aussi. Je ne vis que brièvement son tatouage alors qu'elle posait ses bras sur mon torse. Elle appuya son menton sur ses mains. Je repoussai une mèche de cheveux derrière son oreille, lissai son lobe. Elle émit un petit bruit presque animal. Amusant !

_ J'aime te ramener avec moi, dis-je en souriant.

Ses joues rougirent doucement. Je frôlai cette chaleur, heureux de cette réaction.

_ Merci, finit-elle par murmurer.

Je me redressai le temps de l'embrasser furtivement.

_ C'est un plaisir, répondis-je.

Un ange passa.

_ Te proposer une douche serait-il déplacer ? ajoutai-je avec un sourire.

Un éclat fit briller ses yeux. Quoi ? Encore ? Je ris. Elle frémit. Je la soulevai par les hanches. Nouveau frémissement alors que me retirai d'elle. Elle se tint à mes avant-bras alors que je me relevai en glissant au bord du lit, elle toujours sur mes genoux.

Nous nous immobilisâmes debout, l'un en face de l'autre. Mes mains sur ses hanches. Ses mains sur mes bras. Nos corps nus, légèrement tremblants et transpirant de nos ébats. Je retins mon souffle alors que l'attraction entre nous reprenait le dessus.

_ Tu la sens ? soufflai-je.

Je me penchai vers ses lèvres. Elle ferma les yeux, retenant son souffle.

_ Tellement puissant...

Ma bouche glissa sur sa mâchoire.

_ Tu crois qu'on va atteindre la douche ? haleta-t-elle.

Ses mains glissèrent sur mon torse. La sensation se logea au creux de mon ventre, glissant doucement vers mon sexe. Je gémis doucement contre sa bouche.

_ Je ne sais vraiment pas, chuchotai-je.

Je déposai de légers baisers sur ses paupières closes. Son visage était détendu. Elle me faisait confiance ? C'était un sentiment grisant. Une émotion particulièrement masculine s'invita en moi. Elle était avec moi...

_ Allons-y, finis-je par grogner en écartant ma bouche de sa peau.

Elle cligna des yeux, surprise que je craque aussi vite. Je souris... Elle couina quand je la fis basculer sur mon épaule. Pas du tout mon genre, mais bon sang... nous n'y arriverions jamais avec ma galanterie !

_ Basile ! s'écria-t-elle.

J'entendis le rire dans sa voix. Elle ne s'était pas attendue à ça ! Je contournai une des lames de glaces et d'ombre qui se trouvaient là parmi tant d'autres et entrai dans la salle de bain. Là aussi, il y avait eu du dégât. Mais on pouvait atteindre la cabine de douche.

Alice, qui s'était accroché à mes hanches, me frappa les fesses. Sûrement dans un élan !

Je me figeai et elle aussi. Ma peau picotait. Je ne savais pas trop si j'avais aimé ou trouvé ça ridicule. Dans le doute, je restai immobile.

_ Repose-moi ! haleta Alice, la tête à l'envers.

Je la fis glisser le long de mon corps. Ses joues étaient rouges. Son souffle court.

_ Tu viens de me... frapper ? soufflai-je.

Mon ton sombre lui fit perdre son léger sourire. Ses épaules se crispèrent. Mes yeux glissèrent sur son corps, observant brièvement le tatouage toujours présent sur son aine.

Mon regard la mettait-elle mal à l'aise ?

_ Qu'avez-vous à dire pour votre défense, mademoiselle ? dis-je en français.

_ Vous m'avez fustigée en premier, monsieur, souffla-t-elle.

J'eus un léger sourire.

_ Vous avez une punition en tête ?

Mon murmure la fit glousser. Je souris un peu plus. J'aimais bien ce son aussi. J'attrapai ses mains alors qu'elle entrait à reculons dans la cabine de douche.

_ Même énervé, ta galanterie te rattrape, murmura Alice.

Énervé ? Intéressant. Elle pensait que je l'étais... Je rentrai à mon tour et refermai la porte de la cabine. Elle était assez spacieuse et nous avions assez de place pour deux. Mais je préférais son corps. Sa chaleur. Sa douceur. Son odeur. Je préférai me presser contre elle... tant que je le pouvais.

Satisfaire cette envie.

Ne pas penser à la suite.

L'idée d'un autre homme la touchant me traversa l'esprit. La colère grimpa.

_ Tu es avec moi ? chuchota la voix d'Alice.

Sa main touchait ma joue. Je clignai des yeux. Son contact m'ancra dans la réalité.

Mon regard se fit brûlant sur elle.

_ Toujours, murmurai-je.

Elle eut un léger sourire, teinté d'une légère amertume. Je pensais qu'elle me repousserait, mais elle se laissa faire quand je l'attirais à moi. Je voulais combler l'espace entre nous. Je ne voulais faire qu'un avec elle, la sentir contre moi. Je voulais qu'elle soit mienne de bien des façons.

Elle souffla doucement quand sa poitrine rencontra mon torse. Je me penchai vers sa bouche, mais elle tourna le mitigeur. L'eau froide coula sur mon corps. Je n'en fus pas surpris. J'aimais l'eau froide, même si l'eau chaude pouvait être agréable.

Elle frissonna légèrement, mais son corps était aussi habitué que le mien. Je la poussai doucement sous le jet. S'accrochant à mes avant-bras, elle rejeta la tête en arrière. L'eau imbiba ses cheveux, les rendant plus sombres qu'ils ne l'étaient. Nos hanches se touchaient, tout comme nos sexes. Mais l'envie dévorante avait laissé place à une divine intimité.

Ses seins se dressèrent devant moi. Je ne pus m'empêcher de me courber sur elle. Elle gémit alors que ma bouche se refermait sur son sein.

Je léchai lentement...

Je mordillai doucement...

J'embrassai langoureusement...

Et j'aurais pu le faire sans jamais m'arrêter.

Sa peau m'appelait.

Tout son corps chantait pour moi.

Ses mains dans mes cheveux mouillés se resserrèrent. Elle me redressa, haletante, le regard légèrement dans le vague.

_ Et cette punition ? soufflai-je en attrapant sa lèvre inférieure entre mes dents.

Sa main se referma sur mon sexe. Je grognai et plaquai mes mains sur le carrelage, de chaque côté de sa tête.

Son regard accrocha le mien. Un instant, j'y lus une légère peur, remplacer très vite par du... défi ?

_ J'en ai une très appropriée, souffla-t-elle.

Je frémis alors que ses doigts habiles remontaient le long de ma verge. Je posai mon front contre le sien, retenant mon souffle. Elle resserra sa prise. Mes hanches partirent en avant, poussant contre ce contact.

Si bon...

Si galvanisant...

_ Alice, grognai-je alors que sa main descendait, pour remonter bien trop lentement.

_ Vous contestez votre punition ? sourit-elle contre ma bouche.

Je soufflai bruyamment alors qu'un craquement retentit autour de nous. Alors que j'y jetais un coup d'œil, Alice s'agenouilla devant moi.

_ Alice... commençai-je.

Mais déjà, ces deux mains s'emparaient de mon sexe. Je regardai sa bouche s'enrouler autour. Je grognai. Elle leva son regard vers moi, avant de le prendre plus profondément. La sensation remonta jusque dans mon ventre et mes hanches partirent en avant. Elle absorba le coup à merveille.

_ Bon sang... sifflai-je alors qu'elle enroulait sa langue sur mon sexe.

Elle se recula, jusqu'à le retirer complètement de sa bouche. Elle lécha mon gland, m'arrachant un nouveau cri. J'aperçus son léger sourire, mais déjà elle recommençait son geste... Elle le fit plusieurs fois, jusqu'à ce que je sois incapable de retenir mes hanches.

_ Alice... non... grognai-je en me reculant.

Je ne voulais pas jouir dans sa bouche. Ses mains agrippèrent mes fesses et elle dénuda ses dents. J'explosai entre ses mains, me retenant au mur de la douche, puis contre elle alors qu'elle se redressait, souriante. Le souffle court et le corps détendu, je repris conscience de mes membres...

_ Merci, soufflai-je.

Elle fronça les sourcils.

_ C'était censé être une punition... minauda-t-elle en glissant ses bras autour de mon torse.

_ Tu n'aurais pas dû me laisser jouir dans ce cas-là, dis-je en frottant mon nez contre le sien.

Nouveau gloussement. Elle haussa les épaules, innocente.

Cette femme bon sang...

Des bruits me parvenaient. Sauf que je ne voulais vraiment pas bouger. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas aussi bien dormi.... et j'avais chaud. J'étais bien, calée contre un autre corps, lui aussi chaud et doux... Il sentait le gel douche. Et une autre odeur que je n'aurais su décrire. En tout cas, j'adorais.

_ Basile ! criait une voix en sourdine.

Je clignai des yeux, émergeant de mon sommeil lourd.

J'étais pressé contre le corps d'Alice, pratiquement sur elle. Bon sang ! Je défis mon bras de son ventre, mais nos jambes étaient encore emmêlées. Elle gémit dans son sommeil. Sa main qui était dans mes cheveux se resserra. Elle roula sur son flanc, se pressant contre moi. Son bras s'enroula autour de mes côtes. Je souris.

De nouveaux coups me firent grogner.

_ Basile ! Ouvre !

Je déposai un baiser sur les lèvres d'Alice. Elle gémit doucement. Je me défis de ses membres et me redressai.

_ Deux secondes ! dis-je en frottant mes paupières.

Je clignai des yeux.

_ Bon sang Basile ! Je défonce la porte ! cria Aliyah de l'autre côté.

Et derrière sûrement trois épaisseurs de glace et d'ombre.

Une structure s'était formée autour de nous dans la nuit. Mais... elle semblait plus développée que les autres. Comme si pour une fois, les deux pouvoirs ne s'étaient déchaînés l'un contre l'autre, mais s'étaient unis. Comme un gros bouclier, lisse et presque sans ouverture.

_ Pourquoi hurle-t-elle ? gémit Alice en s'asseyant à mes côtés.

Elle se figea, observant notre œuvre d'art.

_ Waouh..., souffla-t-elle.

_ Comme tu dis, murmurai-je.

_ C'est... différent ? remarqua-t-elle.

Je hochai la tête. Je repoussai la couette et m'agenouillai, nu. Je levai ma main vers la structure.

_ Basile, souffla Alice, pas rassurée.

Mon doigt frôla la glace d'Alice. Rien ne se passa, mais mes Ombres semblèrent se rétracter doucement. Je tendis mon autre main à Alice, lui souriant. Elle fronça les sourcils, mais prit ma main. Je la tirai vers moi, et elle rebondit sur mon torse. Mon bras dans son dos, l'empêchant de retomber sur le lit.

_ À deux, dis-je.

Elle ne sourit pas, mais son regard était concentré.

_ À deux, chuchota-t-elle.

Nous tendîmes nos mains vers la structure. Notre contact fut synchronisé. Doucement, la structure se rétracta alors qu'Alice souriait. Enfin ! Bientôt, il n'y eut plus ce bouclier autour de nous. Un soupir lui échappa.

_ Ça en revanche, remarqua Alice.

Les dégâts dans la chambre étaient considérables. J'eus à peine le temps d'attraper le drap pour couvrir Alice, qu'Aliyah réussissait enfin à défoncer la porte. Quinn, elle et d'autres loups de la meute d'Alice se trouvaient dans l'entrée.

Bon sang... les loups n'avaient donc aucune idée de l'intimité ?

_ C'est Liam, souffla Quinn.


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