J'ai regardé le ciel azur et ses nuages laiteux, le soleil, magnifique créature, les percent en cris de lumières. Les feuilles, vertes, fébriles, et leur branches moqueuses, et le tronc, rocailleux, bossus, hésitant mais robuste.C'est la naissance de la nature parmi le béton perle et fatigué des trottoirs. La brise tiède du printemps caresse les immeubles,caresse les oiseaux qui nagent dans le ciel et dansent entre les nuages de coton. Les après-midis commencent à s'étendre,doucement, leur mélodies de piaillements d'oisillons nus mais déjà brillants résonnent dans les cœurs des humains, qui, de leur peau fatiguées, se réchauffent au soleil, s'éveillant d'une torpeur malheureuse.

Et on sort, enfin, on vit, enfin, on rit, enfin.

Le monde nous dit bienvenue, il s'éveille, et nous sourit, sa chaleur nous entourant d'un doux pincement à la joue, d'un rire qui nous taquine.

Et pour la première fois de ma vie,j'aime le printemps.

Et pour la première fois de ma vie,j'embrasse la chaleur d'un tendre bonjour.