Lettre 33 - Fred
29 octobre, 15h19, 1995,
'Mione,
Plus le temps passe et plus les choses deviennent clair. D'elles même, les pièces du puzzle s'assemblent. D'elles même, les pièces prennent leur place sur l'échiquier.
J'ai encore du mal à y croire.
Tu sais, j'ai jamais été du genre à manquer de confiance. Pourtant quand on parle de toi, tout change, tout devient différent.
Je t'aime c'est sûrement pour ça.
Je t'aime. C'est tellement incroyable que tu puisses m'aimer en retour. Incroyable ? Oui je crois que c'est le mot juste. Parce que je ne peux pas croire ce que je vois. Parce que je suis bien incapable de croire en ma chance, juste un seul instant.
Mais je ne peux m'arrêter de t'observer, et je ne peux arrêter de comprendre... Et je ne peux arrêter de faire les liens qui se profilent sous mes yeux de plus en plus et de plus en plus vite.
La fois où tu m'as dis que tu aimais me regarder, et tes joues rouges quand je pose ma main sur n'importe qu'elle endroit de ton corps, et la fille d'après minuit, la Hermione que je peux me vanter d'être le seul à connaître.
Tu ne m'as pas seulement fais cadeau de cette connaissance non. Tu m'as fait monté sur un promontoire, tendu des jumelles pour que j'observe un nouveau monde inconnu qui défilait sur ma rétine. Qui peut prétendre avoir connaissance de son existence ?
Mais encore et encore, je reste à l'orée de ce monde, juché sur mon petit promontoire en bois. Et ça me rend fou. Je ne veux plus resté planté les bras ballants ! J'en veux plus, plus, plus ! Toujours plus !
Je veux l'explorer ce monde ! Je veux l'explorer et l'explorer encore ! Jusqu'à ce que je puisse en être l'explorateur ultime, que je foule son sol de mes pieds pour aller au devant de l'impossible, de l'Eternité même, et que la moindre parcelle de lui soit gravée dans ma mémoire, jusqu'à ce que je le connaisse comme ma poche et que tout de lui jusqu'à ses moindre passages secrets soit connu de moi, et de moi seul.
Pardonne moi d'être si possessif, alors que tu ne m'appartiens pas, que tu ne sais même pas la nature des sentiments que je nourris à ton égard.
Je suis un homme jaloux et possessif, tu ne le comprendras que trop vite.
Mais tant que tu verras mon visage se noircir au moindre mec qui t'approche, qui te sourit, qui te regarde, tu seras que je t'aime, comme je n'aimerais jamais aucune femme.
Et je pense que ce sera le cas, pour aujourd'hui et demain, et tout les jours à venir, jusqu'à ce que la Terre se fende en deux, jusqu'à ce que mon cœur cesse de batte et mon souffle de scalper l'air pour rappeler que j'existe.
Et même encore après. J'ai peur de me le dire, mais je crois t'aimer bien au delà que mon cœur d'adolescent aurait dut t'aimer...
En tout cas je te le promets, Hermione, un jour je découvrirais ce monde.
Et peut-être que tu découvrirais le mien...
Mais c'est déjà ton empire tu sais ?
Avec Amour,
Freddie.
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