5 janvier - 22h38 - 1995

Chère Hermione,
Nous somme revenus à Poudlard il y a deux jours. C'est si bon de te revoir. Toi et tes cheveux en bataille !
Depuis la rentrée, tu sembles totalement en panique : tu t'énerves réellement pour un rien. Par exemple ce matin, tu as incendié Ron parce qu'il mettait des miettes partout sur la table.
J'en serais mort de rire si je ne m'inquiétais pas pour toi...
Je crois que c'est le tournoi des trois sorciers qui te met dans cet état. Tu t'inquiètes pour Harry n'est pas ?
Je suis sûr que c'est le cas. Je pense même que tu t'inquiètes plus que lui même.
Ca ne m'étonnerait même pas. Tu es vraiment une amie en or.
Mais ne t'inquiètes pas Douce Hermione, on parle de Harry là. Ce gars il est toujours dans les ennuis jusqu'au cou -au point que le voir sans problèmes en devient louche- et il s'en sort tout le temps, Merlin sait comment.

Ils sont vraiment chanceux, lui et Ron. Ils ne s'en rende pas compte. Et je me surprends à être jaloux de mon petit frère. Il est si souvent proche de toi. Vous mangez ensemble, vous riez ensemble, vous parlez ensemble, vous vivez presque ensemble.
Souvent, je me surprends à vouloir être à sa place, assis à tes côtés, à faire des blagues nulles tous le repas, juste pour te voir sourire.
Je trouve ça fou, la vitesse à laquelle on devient dépendant d'un sourire...

Moi, je souris tout le temps c'est vrai. Mais mon sourire est tellement différent quand tu n'es pas là...
C'est uniquement quand je te vois qu'il prend un autre éclat, mille fois plus lumineux. Comme si ton sourire lui renvoyait la lumière.
Mais mon sourire  est encore plus beau quand il est la cause du tien.
Même à cause de mes blague nulles.

Sincèrement,
Fred.