25 avril - 10h55 - 1995,

Douce Hermione,
Cela fait presque un mois maintenant que j'ai avoué à George que je t'aimais. J'avais l'espoir qu'il me laisse tranquille. Qu'il fasse comme si il n'en savait rien.
Au lieu de ça, ses regards on doublés.
Je sais que tu ne remarques pas et que personne ne remarque. Ou si c'est le cas les gens pensent que nous préparons une mauvaise blague. 
Non. Nous avons cet capacité de se parler à travers un échange de regard... Mais les 90% du temps désormais ce n'est plus de farces que nous parlons mais bien de toi.

George à l'air de vouloir que je te parle, que j'ose quelque chose. Pourtant je suis incapable de faire quoi que ce soit. Quand il est question de toi je devient tellement plus timide que Neville, plus maladroit que Ron, et plus à l'ouest qu'Harry.
Quand il est question de toi, c'est tellement étrange parce que je ne suis plus moi et pourtant ça te paraîtra bizarre mais je ne me suis jamais senti aussi proche de moi que depuis que tu es là.
C'est totalement bizarre. Je crois que je me suis perdu moi même.

Je sais que la situation amuse et exaspère un peu mon jumeau. Je pense qu'il se demande ou est passé le Fred dragueur et sûr de lui.
Sache que moi aussi je me demande.
Avant toi je n'avais jamais eu peur de m'approcher d'une fille pour la draguer. Maintenant je sais pourquoi c'était si simple : parce que je ne les aimais pas. Parce qu'elles n'étaient pas toi.

T'es le genre de fille à faire perdre tous les moyens. T'as cette aura autour de toi qui fait qu'on a envie de t'appeler "Madame".
Tu mérites tellement. Tellement mieux.
La vérité c'est que tu n'es pas le genre de fille qu'il faut draguer. Viktor n'a rien compris.
Tu es le genre de fille qu'il faut séduire, aimer, et ne plus jamais lâcher. Parce qu'il n'y en a pas deux des comme toi.

Tu me rends dingue. Ca me fait trop peur.
J'suis un Gryffondor pourtant non ?

A toi,
Freddie.