Lettre 9 - Fred
24 février - 22h59 - 1995,
Douce Hermione,
C'était la deuxième tâche du Tournoi des Trois Sorciers aujourd'hui.
Je dois avouer qu'Harry s'en est sorti avec brio et son courage ainsi que son côté loyal -même envers des gens qu'il ne connaît pas- m'étonnera toujours.
Je doit aussi t'avouer que je ne saurait te décrire à quel point j'ai été soulagé quand je t'ai vu sortir de l'eau. Mon cœur s'est soudainement arrêté et puis remis à battre dans la même seconde.
Et puis j'ai vu Krum derrière toi. J'ai pas réagi sur le coup. Comme si je voulais pas comprendre. Pourtant je vous avais déjà vu ensemble le soir du bal...
La brûlure c'est insinuée en moi sournoisement. Et puis d'un coup tout a explosé et j'ai compris.
J'ai compris que j'étais jaloux.
Trop pour que ce soit normal.
Parce que tu n'est que la meilleure amie de mon frère.
Mais je ne suis même pas crédible...
Plus tard on a fait la fête dans la salle commune de Gryffondor. Il n'y avait plus cet idiot de Dumstrang à qui j'aurait bien fait bouffé son balai ou que je lui aurait bien enf... ENFIN BREF !
T'étais entrain de faire la fête avec Harry et Ron -comment ont-ils put de sortir de tes livres ?- et je t'ai vu rigolé à la blague de mon frère.
Ton rire que j'aime temps.
Tu riais à mon frère.
Et j'ai à nouveau senti la brûlure au fond de moi.
Une demi-heure plus tard, tu as été cherché de quoi boire au buffet et j'ai fait de même. Alors que tu te servais un verre de jus de citrouille; je me suis penché pour attraper la pinte de Bièraubeurre et nos mains se sont effleurés. Tu as rougit, j'ai sourit. Toujours penché, j'ai murmuré à ton oreille : "je ne savais pas que tu étais une sirène." Tu as rougis encore plus et mon cœur à fait un bond dans ma poitrine. Je me suis rapidement éloigné avec mon verre avant que tu te rendes compte de mon cœur qui battait trop vite pour que ce soit normal.
Je t'ai vu secouer la tête avec un sourire en coin, tu as sûrement du penser que ce n'était qu'une blague de plus de l'un des jumeaux sans même que tu ne saches lequel.
Personne ne sait nous différencier. Et je crois même que la majorité des gens pensent que nous ne somme qu'une seule et même personne.
Alors je t'ai regardé rejoindre tes deux meilleurs amis alors que les Lutins de Cornouailles faisaient leur grand retour dans ma poitrine.
Je suis allongé sur mon lit, éclairé par la lumière de lune qui perce de la fenêtre. Les draps sont défaits, vulgairement rejeté au bout du matelas.
Et je me sens à la fois plus troublé et plus éclairé que jamais.
Je comprends des choses... Trop de choses...
Avant de te rencontrer je ne savais pas qu'une seule personne -un seul petit bout de femme- pouvait avoir autant d'effet sur moi.
Je devrais me rendre à l'incidence, tu me rends fou. Tu as trop d'emprises sur moi.
Je ris si tu ris. Te voir est la seule chose qui me suffit pour sourire. Si je fait le con c'est que t'es dans les parages.
Si j'entends ton rire je suis au paradis. Si tu me souris je n'en dors plus de la nuit.
T'es toujours là, sur mon chemin, dans mes espoirs, dans mes pensées, dans mes fantasmes, dans mes rêves... Et dans l'image que j'ai de mon avenir....
Je ne peux plus faire comme si de rien après aujourd'hui. Après ma joie que j'ai ressenti en te voyant sortir de l'eau. Après la brûlure quand tu es près d'un autre que moi...
Je suis peut-être idiot mais pas assez pour nier.
Je crois que je t'aime....
Ou peut-être bien que j'en suis sûr...
A toi,
Fred.
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