06 novembre, 18h30, 1995,

Fred, 

Ce midi, je n'ai put m'empêcher de te regarder, entre les pages de mon livres, et les quelques bouchées de ce plat un peu fade que j'avais choisi de déjeuner. 

Tu rigolais aux blagues de ton jumeau, tu te chamaillais avec Lee, tu taquinais avec Alicia...
Je n'ai pas put m'empêcher d'avoir comme un pincement au cœur. Je sais bien que tu n'est pas à moi, et que tu ne le seras probablement sans doute jamais, mais, je ne peux m'empêcher de le souhaiter encore et encore, et de me sentir mal en me rendant compte que ce n'est pas le cas. 

Je t'aime tu sais. Et je pense que si je le disais, on me demanderait pourquoi je reste à t'aimer, alors que ça me fait si mal. 
Ils diront que c'est stupide de vouloir continuer à s'accrocher à quelque chose qui me fait mal. 
 
Moi, je dirais que c'est idiot de vouloir arrêter de t'aimer quand c'est absolument impossible. Idiot de vouloir arrêter de te vouloir pour moi et auprès de moi. 

On ne se priverai jamais du soleil. Mais que se passera t-il au juste quand tu me brûleras ? 
J'ai si peur Fred...

Hermione.