Chapitre 6.
Bonne lecture.
^***^
BENICIA, Avalon Night.
//LIVIA.//
21h21.
Deux semaines sont passées depuis ma nuit avec Caleb. Dés lors, on s'est plus revu. On s'écrit juste des messages, tout le temps, ou des fois il m'appelle et me raconte sa journée, ce que son ami lui fait subir et la façon dont il a prévu de le tuer dans son sommeil pour ensuite cacher son corps pour que personne ne le retrouve. De temps en temps, il passe des heures en appel avec Noah, lui promettant de venir le voir quand il aura le temps. Noah l'apprécie beaucoup. Et, franchement, moi aussi. J'adore discuter avec lui. Il a un délire que j'aime bien et son côté stupide qui me fait rire.
En ce qui concerne Sebastìan, on avait passé la journée d'hier ensemble, au centre commercial. Je l'avais accompagné faire quelques courses et j'en ai profité pour faire les miennes.
Tout semblait aller pour le mieux. Je n'avais pas eu de clients pendant une semaine, je vivais ma meilleure vie avec mon fils, Jessy qui passe ses journées ici et Sebastìan. Je ressemblais à une personne "normale" qui vit normalement. Je dis bien "tout semblait"...jusqu'à ce matin, quand j'avais reçue l'appel de Samuel. Je pensais même c'était pour un client mais, d'habitude, si c'était le cas c'est Diego qui s'en charge de me le dire.
J'avais trouvé ça bizarre et j'avais raison. Il m'avait appelé pour, je cite: "Je te veux à la boîte aujourd'hui". Bien sûr, je lui avais sortie une excuse comme quoi, je me sentais pas bien. Mais, le: "mais, je m'en fou royalement de ta maladie. Tout le monde est obligé de venir car, je reçois un invité très, mais très important, Livia. Alors, soit tu viens de ton plein gré, soit je viens te chercher et tu sais comment ça finira". J'avais voulue riposter encore une fois, néanmoins,:"je t'interdis formellement de dire quoi que ce soit, sinon tu vas vraiment le regretter. Ce soir, 21h30. Sois à l'heure." Et il m'avait raccroché au nez.
Donc finalement, me voilà devant Avalon Night, attendant patiemment mon tour pour rentrer. Il y'avait une foule de malade devant. Je sais que je peux passer et, il me suffira juste de montrer ma carte pour rentrer mais j'ai pas envie de rentrer dès maintenant.
J'ai due laisser Noah chez Jessy car Sebastìan fini tard aujourd'hui.
Après plusieurs minutes, je rentre à l'intérieur et je fus accueillie par une musique extrêmement forte à m'en faire mal aux tympans. Je continue d'avancer malgré moi, me frayant un chemin entre les nombreux corps en sueurs, dansant et se déshabillant.
Quelques "excusez-moi, puis-je passer ?", "laissez-moi passer, putain " , "mais, arrêtez de baiser devant tout le monde et laissez moi passer, bordel de merde!"...plus tard, me voilà au fond de la boîte, où se situe le bureau de Samuel. En me voyant arrivé, Larry se mit sur le côté pour me laisser entrer.
Je le remercie et pénétra le bureau de Samuel.
Samuel: Je t'avais bien dit de ne pas venir en retard, putain! Quand vas-tu enfin m'écouter !?
Je fronce les sourcils et sorti mon téléphone pour pouvoir regarder l'heure.
Moi: Je ne suis pas en retard. Il est 21h30, tu ne sais plus lire ?
Samuel: Certes, tu n'es pas en retard. Mais, fallait venir en avance.
Moi: C'est pas mieux j'aménage définitivement ici?
Face à la demande sarcastique, Samuel arrêta ce qu'il faisait et son regard sombre se posa sur moi.
Samuel: Ne joue pas avec mes nerfs, Livia. Je te préviens.
Moi: Bah, quoi!? C'est toi tu me dis-"j'imite sa voix en faisant des gestes avec mes mains"-21h30. Sois à l'heure. Et maintenant tu me dis que non, j'aurais dû venir en avance ? Faut savoir ce que tu veux dans la vie.
Il m'examine pendant une seconde.
Son œil tressaute de colère.
Deux secondes.
Il serre les poings.
Trois secondes.
Je soutiens son regard.
Quatre secondes.
Il commence à s'approcher dangereusement de moi.
Cinq secondes.
...: Excusez moi de déranger votre moment de -euh-en fait je ne sais même pas ce que vous faites...bref, Samuel, Monsieur Khein est arrivé.
Lucy.
Ma super super héroïne.
Samuel détourne son regard de ma personne et le pose sur Lucy, toujours à l'encadrement de son bureau.
Samuel: Conduis le dans la salle VIP. J'arrive.
Celle-ci hoche la tête en me lançant un regard qui disait: si tu n'apprends pas à fermer ta gueule, il va finir par te tuer. A cela, je lui fais juste un clin d'œil accompagné d'un sourire discret. Elle secoue la tête et sort, me laissant de nouveau seule avec Samuel. Avant de sortir définitivement, il s'arrêta devant moi, prit une mèche de mes cheveux entre deux de ses doigts qu'il tournoya et ses lèvres s'étirent en un sourire mauvais.
Samuel: Tu sais, ma belle, j'ai pas envie d'abîmer ton joli visage-"il effleura ma joue de son pouce"-surtout, pas ce soir.
Il se recula de ma personne en souriant de plus bel et sortit du bureau.
C'est sensé dire quoi cette phrase?
Samuel: Et viens dans la salle VIP! Tout de suite!"entendis-je depuis le couloir.
Attendez quoi?
Moi dans la salle VIP?
Okay, ça sent visiblement pas bon.
Je soupire en secouant la tête et sort du bureau. Je me dirige vers les toilettes pour femmes afin de me rincer le visage. Une fois à l'intérieur, je passe une quantité d'eau sur mon visage avant de regarder mon reflet dans le miroir.
Moi: C'est juste pour une soirée, Livi...tu peux supporter, tu le peux...-"murmuré-je à moi même pour avoir la force de faire face à cette stupide soirée".
Je quitte ainsi les toilettes marchant vers la salle VIP. Arrivée devant la porte, je pousse celle ci et pénètre à l'intérieur. Je referme derrière moi.
Dans la salle, tous les employés proches de Samuel étaient là.
Diego, Lucy, Zayn, Blevie et moi.
Samuel était dans le noir, assis sur le sofa en face de nous et nous, on se tenait debout. À côté de Samuel, deux hommes étaient assis. Le premier avait les jambes croisées et un verre de vin dans la main gauche. Il était habillé tout en noir, un pantalon noir, des chaussures noires, un teeshirt noir ainsi qu'une veste en cuir noir. Ses cheveux volumineux tombaient sur son visage, cachant par la même occasion celui-ci. Seules ses lèvres étaient visibles. Mais, avec les lumières tamisées, je n'arrivais même pas a bien distinguer la couleur de ses cheveux à plus forte raison voir ses lèvres. Sa main gauche qui tenait le verre était gantée, un gant en cuir noir avec des rayures blanches, mais son pouce, n'étant pas enfermé dans le gant, était visible.
Et, au vu de ses jambes longues croisées, il doit être grand de taille et il est vraiment imposant.
Je ne m'attarde pas trop sur lui et mon regard dérive sur le second. Lui il portait un pantalon à carreaux blanc et un teeshirt marron caché derrière un long manteau noir. A ses pieds, ornaient des mocassins bien cirés. Ses cheveux n'étaient pas aussi long que celui de l'autre, mais je ne pouvais pas accéder à son visage.
Samuel: Déjà, je vous remercie d'être venus-"commença Samuel en se levant. Ce qui a pour effet de capter mon attention et d'arrêter d'examiner les deux hommes"-je voulais vous annoncer une très bonne nouvelle. Monsieur Khein ici présent-"il pointa du doigt l'homme avec les cheveux volumineux"-et son bras droit, monsieur Mavis-"ce fut autour de l'homme avec le manteau"-ont gentiment acceptés une collaboration avec Avalon Night.
Mes collègues applaudirent sous le sourire éclatant de Samuel.
Mais, pourquoi ils applaudissent? Ils n'ont rien compris en plus.
Samuel: Cette collaboration est une grande chance pour nous et notre boîte, car, en plus de nous apporter des millions, Avalon Night sera plus populaire et plus célèbre qu'avant!"-cette fois ci, c'est lui même qui commença à taper dans ses mains et les autres en firent de même"-du coup, je vous annonce que vous avez bénéficié d'une augmentation de 50% sur votre salaire mensuel!
Et, c'est là que mes mains entrèrent en jeu, en applaudissant fortement et en souriant de toutes mes dents, à m'en faire mal à la mâchoire.
Putain! L'argent fait vraiment le bonheur, je ne veux rien savoir!
Lucy poussa un cri de joie et enlaça Samuel en le remerciant. Les autres aussi le remercia pour sa bonne action et lui et moi échangèrent seulement un regard, à travers lequel je le remerciais par le langage des yeux.
Lucy: Mais, qui sont monsieur Khein et Mavis ?-"questionna Blevie, en les regardant.
Samuel: Excellente question, Blevie!-"la concernée souris comme jamais me faisant hausser les sourcils"-Monsieur Khein est un homme extrêmement important en Californie. Pas simplement pour son travail mais aussi par le fait que toutes les hautes personnalités du pays savent qui il est. Il est aussi craint de tous, même les autorités. Je ne vais pas vous dire quel genre de travail il fait ni où il travaille pour l'instant, vous le découvrirez de vous-même. Il est aussi le propriétaire de l'hôtels Sevetoria, Moon Build, Akira Woods..., les boîtes de nuits Estrellas Night, Mileny Club, Casa Divertido...et j'en passe. Bref, il possède de nombreux hôtels, boîtes de nuits, des restaurants, des hôpitaux aussi, mais j'arrêterai là. Et Mavis est son bras droit et aussi, de ce que j'ai pu comprendre, son frère-"pendant que Samuel faisait leurs éloges, aucun d'entre eux ne l'écoutait vraiment. L'un sirotait son vin et l'autre manipulait son téléphone-"voulez vous bien dire quelques mots, messieurs?
Le regard de l'homme au manteau dériva sur son vis à vis et celui-ci lui incita à y aller, ne prenant même pas la peine de le regarder. L'homme au manteau souffla et se leva finalement. Il épousseta dans un premier temps son manteau, rangea son téléphone dans la poche de son pantalon et marcha gracieusement vers nous.
Plus il sortait de l'ombre, plus son visage me disait quelque chose. Je continue de le regarder, intriguée et surtout impatiente de savoir où je connais cette carrure.
Galamment, il arrive enfin à côté de nous et se positionna là où se tenait Samuel. Il releva ainsi la tête et-
Moi: Caleb!?
Caleb: Livia!?
La surprise devrait se lire sur nos visages. Mais bien vite, cette surprise se dissipa et on se sourit avant de passer nos bras sur le corps de l'autre, dans une étreinte chaleureuse.
Caleb: Mais qu'est ce que tu fais là?-"me questionna t'il en me serrant fortement dans ses bras".
J'avais même oublié la présence des autres, et lui aussi d'ailleurs. On profitait juste de la chaleur corporel de l'autre, s'étant manqué.
Moi: Je travaille ici, tu as déjà oublié? Je t'en avais parlé. Et toi? Que fais-tu ici ?-"parlé-je à mon tour, le sourire aux lèvres".
Qu'il m'avait manqué cet idiot.
Je m'éloignais de son corps, et fit face à son visage angélique.
Samuel: Vous vous connaissez?
Mon attention ainsi que celui de Caleb se posa sur mon patron.
Caleb: Ouais. Livi est une amie...de longue date-"menti celui ci me faisant discrètement sourire".
Samuel: Ah.
Caleb: Bon, concernant ta précédente question, Livi, je t'avais dit que je travaillais pour mon frère, n'est ce pas?
Je me souviens, évidemment, qu'il m'avait dit qu'il travaille pour son meilleur ami qui est devenu, avec le temps, son frère.
Moi: Oui, exactement.
Caleb: Bah, je suis là pour l'accompagner-"il pointa du doigt l'homme assis dans le coin de la pièce, sirotant aisément son vin".
Le vin là ne finit pas?
Samuel: Bref, monsieur Mavis? Le discours-"s'agaça t'il.
Caleb: Ah, pardon-"il s'éloigna de moi et avança vers Samuel, à sa place précédente"-déjà, merci a tous de nous avoir chaleureusement accueilli, et, nous sommes heureux de pouvoir travailler avec vous. J'espère que ça va bien se passer-"ils l'acclamèrent tous en souriant"-à nous, le pouvoir!-"acheva t'il avec une voix grave".
Encore une fois, des exclamations de joie s'élevèrent dans la pièce.
Samuel: Merci, monsieur Mavis.
Caleb: Mais, de rien voyons. Ryder, tu veux dire quelque chose ou on y va?
Tous les regards se braquèrent sur ledit Ryder qui n'avait pas bougé d'un pouce. Juste, son verre de vin n'est plus dans sa main.
Nonchalamment, il décroisa ses jambes, les écartant un peu. Il se mit ensuite debout, passant une main dans ses cheveux a la couleur toujours inconnue pour moi. Les mains dans les poches et la tête haute, il s'avança vers Caleb avec une telle grâce et un tel charisme que j'en eut le souffle coupé pendant un instant.
Il est long. Mais vraiment. Il doit atteindre les 1m94-95.
Petit a petit, il entra dans mon champ de vision et la première chose que je remarque c'est la couleur de ses longs cheveux. Un mélange de gris foncé et de noir sur les racines. Ensuite, son nez fut examiné par mes yeux curieux. Un joli nez long et fin qui inspirait et expirait mollement l'oxygène dont ses poumons ont besoin. Ses lèvres, pulpeuses et fines a la fois. Le genre de lèvres roses et douces qui donnent envie de les goûter, d'avoir un contact avec elles, juste une simple friction.
Je descendis sur son corps vêtu de noir. Sa veste en cuir était ouverte, laissant apercevoir la naissance de son cou jusqu'à ses clavicules. Mais, le reste disparu sous le teeshirt noir. Sa peau était blanche, pâle comme celle d'un cadavre, mais elle semble agréable à toucher. Son pantalon noir qui était en fait un jean épousait parfaitement ses longues jambes musclés. Ses bottes fermées, noires ne me laissaient pas voir grand chose.
Il s'arrêta à côté de Caleb et Samuel. Sa posture était dominante et son aura écrasante. On peut, par cette simple manière, apercevoir toute la dangerosité qui émane de cet homme.
Caleb: Tu veux vraiment parler? Waouh, c'est une première"-le taquina Caleb en déposant sa main sur son épaule".
Lentement, son regard se posa sur la main de Caleb qui était toujours sur son épaule, se levant par après sur son visage. Le sourire taquin de son confrère disparu et il retira rapidement sa main. L'homme fait ensuite un mouvement de tête en arrière, dégageant ses cheveux de son visage et me laissant enfin avoir accès à ses yeux-
J'écarquille les yeux de surprise en voyant la couleur de ses yeux. Je n'avais jamais vu un mélange pareil.
Ceux-ci synchronisent parfaitement avec ses cheveux. L'un était noir, un noir intensément sombre, et l'autre était gris, un gris anthracite profond et mystérieux. Ses orbes, que je trouvais étrange mais en même temps très magnifique ne reflètent que le néant, elles sont vides...sans vie.
Ses mèches grises-noires retombent sur ses yeux, m'empêchant de contempler plus.
Il est si putain de beau.
Il fit un signe de tête à Caleb, qui comprit et hocha la tête. Il salua ensuite Samuel en s'inclinant légèrement. Samuel fut d'abord surpris, nous de même et l'imita en s'inclinant à son tour.
Il est de quel origine, lui?
Ryder: J'espère que tu ne me décevras pas. À demain.
Le son produit par le frottement de l'air de ses poumons sur les replis de son larynx, plus précisément sa voix fit encore écho dans la pièce. Gutturale, grave et...sexy. Il a un petit accent japonais qui lui va divinement bien.
Il a un côté japonais. J'en suis sûre et certaine.
Mon Dieu.
Voyant que ce dernier a fini de parler, Caleb s'approcha encore de moi pour me prendre dans ses bras une dernière fois.
Caleb: Je vais y aller. Tu veux que je te dépose ou-
Moi: Ooh, non, non, non. Je me débrouillerai t'inquiète pas. En plus, tu es accompagné.
Samuel ne me laissera jamais aller avec eux. Ah, ça, que je ne l'espère même pas. Donc, mieux vaut sortir un mensonge pour camoufler les choses.
Caleb: Il est déjà 23h passées et c'est pas prudent pour une femme de rentrer seule tard la nuit-"insista t'il avec un regard suppliant"-Et, Ryder ne verra aucun problème à ce qu'on te dépose, pas vrai Ryder?-"je l'observais du coin de l'œil, pour voir sa réaction face à la question de Caleb".
Il baissa la tête et regarda sa montre un instant.
Ryder: Non.
Un violent frisson me fit haleter silencieusement à la recherche d'air pour mes pauvres poumons en entendant sa voix retentir encore une fois.
Caleb: Super! On peut y aller.
Je dois faire un truc pour que Samuel accepte.
Moi: Je ne sais pas si j'ai finis mon travail ou pas-"je fis semblant d'être peinée"-Samuel, puis-je y aller?
Balles, poignards, flèches, flammes...son regard ne reflète que la façon dont il a envie de finir avec ma vie.
Tant pis. J'assumerai demain, mon joli.
Caleb: Bah, pourquoi il n'accepterai pas?
Samuel: Excusez-moi, monsieur Mavis, mais Livia n'a pas finie de-
Ryder: On va l'amener. Et ce n'est pas une question-"declara Ryder en le fusillant.
Samuel le regarda en retour, mais fini par souffler en détournant le regard, les sourcils extrêmement froncés.
C'est définitif, il me tuera demain.
Ryder: On y va.
Il marcha vers la sortie, avec sa belle démarche. Son odeur emplit mon espace lorsqu'il passa à côté de moi.
Il sent si bon.
Caleb: Genre, tu voulais vraiment lui tenir tête ?-"commença Caleb à l'égard de Samuel. Il avait un sourire sur les lèvres"-c'est RYDER AKIRA KHEIN quand même. Ne l'oublie jamais.
^***^
Coucou les amiiiis. Ça va ou çaaaaaaa vaaaaa? Votre journée dans l'ensemble?
Bref, le sixième chapitre est à vous. J'espère qu'il vous à plu.
À bientôt...
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