Chapitre 5.

Bonne lecture.












^***^







CALIFORNIE, Benicia.










//LIVIA.//











12h09.











Je suis actuellement à l'entreprise ou je travaille...non, je mens. C'est juste une boîte de nuit, tout ce qu'il y'a de plus banal pour une personne comme moi...une prostituée.

Donc, je disais, je suis à "Avalon Night", la plus grande boîte de nuit de Benicia, créé par le seul et l'unique Samuel John, l'homme le plus méprisable du monde entier.

En d'autres termes, je suis entrain de faire un compte rendu de la soirée d'hier soir à mon patron.  Pendant qu'il comptait les liasses de billets debout à l'autre côté du bar, moi j'étais assise sur une chaise, buvant une bouteille d'eau.

A cette heure, y'a personne dans la boîte. Seulement les employés qui mettent tout en place avant l'ouverture de la boîte.

Samuel: Donc, pour une seule nuit il t'a donné tout cet argent?-"questionna t'il en souriant comme un dingue"-tu dois être vraiment bonne, toi.

Moi: N'y pense même pas-"l'avertis-je en fronçant les sourcils"-notre contrat n-

Samuel: Ouais, ouais, ouais. Contrat, bla-bla-bla. Mais, n'oublie pas que je suis le patron-"il approcha sa main tout doucement de la mienne qui était posée sur ma bouteille d'eau-"et que, je peux changer d'avis quand je veux-"il empoigna violemment ma main, la serrant dans la sienne, me faisant geindre de douleur"-te baiser comme j'en ai envie. Car, au cas où tu l'aurais oublié, tu es avant tout, ma prostituée.

Je bouillonnais tellement de colère que je suis incapable de parler sans trembler.

Moi: Tu n'es qu'un bâtard!

Il rigola fortement et tira sur ma main qui est toujours sous son emprise pour me rapprocher de lui. Rapidement, il s'empara de mes lèvres, me prenant par surprise. Je mordis sa lèvre inférieure à sang, me valant une gifle de sa part quand il se retira.

Samuel: Sale chienne!-"il essuya le sang de sa lèvre en me toisant sévèrement"-je vais t'apprendre les bon-

Son téléphone qui est posé sur la table sonna, l'arrêtant dans son élan. Il arrêta de m'assassiner du regard et baissa la tête pour voir qui c'était. J'en fis de même et je vois un "R.Khein" afficher sur le numéro. Samuel prit immédiatement l'appel en me balançant une liasse de billet avant de s'en aller vers l'intérieur de la boîte de nuit.

Je soupire, fatiguée alors que je prends la liasse que je mis dans ma pochette. J'ai aussi un bleu sur le poignet. Génial.

Je me dirige ainsi vers la sortie, hâte de pouvoir retrouver enfin chez moi. Car, oui, depuis hier, je ne suis pas rentré à la maison. Je m'étais réveillé vers les coups de dix heures avec un Caleb bien habillé, assis sur le canapé de la chambre entrain de boire du café tout en travaillant sur son ordinateur portable. Après qu'on se soit saluer et tout, j'avais pris un bain, bien chaud cette fois et m'étais habillé de ma robe d'hier. En me voyant sortir de la salle de bain, Caleb demanda à ce qu'on nous serve le petit déjeuner.

Ce qui fut fait quelques minutes après sa requête. On avait donc déjeuner dans la joie et la bonne humeur, ce qui me fit un grand bien. Jugeant que c'était suffisant , j'avais repoussé l'assiette de gaufres qui était devant moi et je m'étais brossé les dents. En sortant de la salle, Caleb avait proposé de me déposer. Ce que j'avais accepté avec joie. C'est ainsi qu'il me déposa devant la boîte de nuit, me donnant une forte sommes d'argent qui me laissa sans voix. Il m'avait dit "prends ça en guise de cadeaux. Pour le fait d'être resté avec moi toute la nuit, pour le fait de m'avoir écouté, pour le fait de m'accepter tel que je suis et pour le fait d'accepter d'être mon amie". On s'est donc échangé nos numéros, un câlin et on s'est quitté.

Caleb est vraiment gentil et adorable. Je suis contente d'avoir croisé son chemin.

...: Oh, mais, regardez qui est là...mademoiselle Livia Halle!

Je sors de mes pensées en regardant la personne qui vient de me barrer la route.

Diego.

Mais, quelle magnifique journée!

Moi: J'ai vraiment pas ton temps aujourd'hui, alors dégage et laisse moi passer.

J'essaye de le contourner pour sortir mais il me barra encore la route en souriant. Irritée, je croise les mains sur ma poitrine et le regarda avec mépris.

Diego: Sinon, c'était qui la personne qui t'avais déposé? Un de tes chiens parmi tant d'autres ?

Moi: Quoi? Tu veux aussi être un chien?-"il allait riposter mais je le devançais"-ah, c'est vrai! Tu es déjà un chien. Donc, reformulons...tu veux aussi être mon chien?

Tellement il est en colère, sa veine présente sur son front ressortait. Je continuais à sourire sous ses yeux menaçant. Il s'approcha de moi, encrant son regard noir dans le mien joueur.

Diego: Répète un peu ce que t'as dit!? Répète pour v-

Moi: T'es sourd? J'ai dit que t'étais un chien.

Il vient férocement empoigner mes cheveux, amalgamant par la même occasion nos visages.

Diego: Je te suggère vraiment de changer la façon dont tu me parles, sinon-

Moi: Sinon quoi?-"perforé-je tant bien que mal, faisant de mon possible pour ne pas lui montrer que j'ai mal".

Diego: Mais, vas te faire foutre et arrête de me couper la parole!

Moi: Lâche moi!-"je me débattis comme je le peux, mais sa poigne est trop forte".

Diego: Et si j'en ai pas envie ?

Je viens d'avoir une idée, là. Pourvu que ça fonctionne.

Moi: Ah ouais?-"j'apporte ma main gauche entre nos deux corps, là mettant directement dans sa chemise"-tu es sûr de toi?

Je l'entendis frémir lorsque ma main se dirigea vers sa ceinture. Doucement, sa prise sur mes cheveux se desserra.

Et c'est à ce moment que je mis mon plan à exécution. Je lui donnait un violent coup de genoux dans ses couilles, le faisant tomber par terre.

Diego: Putain de merde-"il continua à se tortiller dans tous les sens alors que je m'éloignais de lui en me moquant de lui-"tu vas me le payer, sale petite pute !

Moi: Et toi la plus grosse des putes!"-je lui fit un doigt d'honneur en riant de plus bel et ouvris la porte pour sortir de la boîte".

Fils de chien, va.














^***^










14h32.

Moi: Je suis rentré !

Je ferme la porte derrière moi, enlevant mon manteau et mes chaussures. Je m'avance vers le salon et découvre Sebastìan et Noah entrain de regarder la télé. En me voyant arriver, Noah se précipite vers moi et je le saisis par les bras pour pouvoir le serrer contre moi.

Moi: Bonsoir, bébé. T'as bien dormi?

Noah: Oui, ma' et toi? Tu étais passé ou ? Tu m'as manqué !

Je me dirige vers Sebastìan, avec Noah dans mes bras. Je me laisse tomber sur la place à côté de lui et lui lança un petit sourire qu'il me rendit avec un regard noir.

Moi: Je suis navrée, bébé, j'avais un travail urgent a faire. Mais, promis c'est la dernière fois. Tu m'as manqué aussi, tu sais?-"je dépose un bisous sur ses lèvres"-beaucoup, beaucoup.

On continua à discuter pendant un moment avant qu'il ne s'endorme. Je me lève et alla le coucher dans la chambre. J'éteins la lampe, ferma la porte et reviens vers Sebastìan qui me fait toujours la tête.

Je me suis mise à califourchon sur lui, pour qu'il accepte d'écouter ce que j'ai à lui dire mais il ne me regarde même pas.

Moi: Sebas, écoute moi au moins.

Sebastìan: Pourquoi faire ? Toi tu m'écoutes, peut être ?

Moi: Il était extrêmement tard et Caleb av-

Sebastìan: Qui ça ?

Moi: Caleb. L'homme avec qui j'avais passé la nuit.

Sebastìan: Ah. Ton client-"me dit il avec sarcasme tout en regardant droit devant lui".

Moi: Arrêtes, on avait rien fait-"et pour la première fois de la journée, son regard confus croisa le mien"-il m'avait juste raconté sa vie, son enfance, comment il a fait pour devenir un mafieux...et moi, j'avais fait de même, mais sans trop rentrer dans les détails. On avait parlé toute la nuit, comme des amis de longues dates et après on s'était endormi. Le lendemain, il m'avait accompagné à Avalon Night et m'avait donné une forte sommes d'argent. Je te promets.

En voyant les larmes qui se forment aux coins de mes yeux face à son impassibilité, il attrapa ma nuque et nicha ma tête dans son cou, en soufflant fortement. J'hume son odeur en pleurant abondamment.

J'en ai vraiment marre de cette vie.

Sebastìan: Je suis désolée Liv. Ne pleure pas, je me suis juste inquiété pour toi. Mais, c'est fini maintenant. Tu es rentré saine et sauve et c'est ce qui compte.

Moi: Je...j'en peux plus, Sebas. Je s-suis fatiguée.

Sebastìan: Ça va aller. Ne t'en fais pas-"il me caressa doucement le dos"-je t'assure qu'un jour, tout ceci ne sera qu'un mauvais souvenir.

"Tu n'as pas le droit d'abandonner, Livia. Pas tant que tes objectifs ne sont pas atteints. Que ça te plaise ou non!"

Moi: Tu p-penses ?

Sebastìan: Je te le promets.

"N'abandonne jamais, Liv. peu importe à quel point c'est difficile et douloureux. N'abandonne jamais, car, c'est à ce moment là que la tendance va tourner".

















^***^














Bonjour les amiiiis. Comment allez-vous? Vous passez une bonne journée? Je l'espère bien.

Bon, le cinquième chapitre est làaaa. J'espère qu'il vous a plu.











































À bientôt...

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