Chapitre 18.









Bonsoir et bonne lecture.




















^***^













CALIFORNIE, Hôtel Secetorià.










//LIVIA.//













18h02.











La musique castagne à fond.

Les femmes dansent lascivement, maîtrisant l'art du mouvement et subjuguant tout le monde.

Les gens couchés sur les tables entrain de se faire bouffer.

Les hommes qui s'embrassent en se déshabillant rudement.

Et il y'a moi.

Moi qui n'arrive pas à interpréter la question de Ryder.

Moi qui n'arrive pas à dégrafer mon regard du sien.

Et moi qui n'arrive pas à arrêter les battements incessants de mon cœur, frôlant la crise cardiaque à chaque fois.

Je ne comprends pas pourquoi je suis dans tous mes états. Pourtant, sa question à l'air simple. Mais, il y'a un truc dans la manière dont il l'a prononcer qui me laisse sans voix.

Ryder longanime, pour avoir une réplique. Clope à la main et téléphone dans l'autre, il a arrêté de me regarder, me donnant le temps d'assimiler ses mots et de lui fournir une réponse adéquate.

Moi: E-excuse moi?

Oui, il a fallut que je demande pour en être sûre d'avoir bien entendue.

Subtilement, il dépose son téléphone sur le sofa, ébauchant de me fixer au moment où il apporte élégamment sa clope à ses lèvres.

Il fait si chaud tout d'un coup. Vous ne trouvez pas?

Ryder: Tu veux que je t'aide à persuader ton supérieur ?

La main tapotant activement le tissu du sofa, je me mords la lèvre, radicalement affolée.

Va savoir pourquoi.

Moi: Je suppose que oui?

Ryder: Très bien.

Je le dévisage les sourcils haussés, escomptant la suite. Mais celle-ci ne vient pas.

Quoi? C'est tout?

Au moment où je voulais brailler victoire et me détendre d'avoir angoissée pour rien, sa voix rauque s'élève en un susurre.

Ryder: À deux conditions.

Je savais que c'était pas fini.

Je le putain de savais.

Rien n'est facile avec Ryder.

Il te fait croire que tout est simple pour mieux t'attirer dans son rets.

Et voilà je suis tombé dedans comme une conne.

Moi: Lesquelles?

L'instant d'après, Caleb revient placidement, déposant deux boissons remplies et une bouteille sur la table avant de se laisser tomber à côté de moi.

Caleb: Et voilà les boissons!

Je ne pus m'empêcher d'avoir un souffle tremblant de soulagement.

Merci beaucoup Caleb.

Avec un sourire insolent, je fixe Ryder tout en agrippant mon verre que j'amène à mes lèvres. De façon voluptueuse et osée, je prends une gorgée de ma boisson, le contact visuel toujours maintenu.

Quand le breuvage atteint ma gorge, je suis obligée de détourner le regard tellement c'est fort.

De l'alcool.

Essayant de garder mon sang froid pour ne pas qu'il me prend pour une faiblarde, j'avale tant bien que mal.

Moi: De l'alcool, Caleb? Tu es sérieux là?-"chuchoté-je pour ne pas que Ryder nous entende".

Caleb: Je t'avais demandé si tu en voulais et tu m'as dit oui. Moi je croyais que tu allais faire exception cette fois.

Moi: J'ai dis oui?

Caleb: Ouais. Et comme ici il n'y a que de l'alcool comme boisson, bah j'étais contraint de te prendre ça.

Moi: Un lieu de débauche. Mhh.

Caleb: Comment? C'est notre lieu de travail là.

Moi: De travail hein?

Je regarde l'endroit de partout avant de reporter mon attention sur lui, les yeux plissés. Caleb souffla du nez en rigolant et me tapa l'arrière du crâne.

Caleb: Cul sec?

Il prit son verre dans sa main, le maintenant en l'air. Je regarde son verre, lui et Ryder. Ce dernier a un sourire en coin, me défiant silencieusement à le faire.

Les sourcils froncés et le regard noir, je prends mon verre, le rapprochant à celui de Caleb.

Moi: Cul sec.

Caleb: Okay. À trois.

En gardant mes orbes dans celles de Ryder, j'attends le compte à rebours de Caleb.

Caleb: Un.

Je rapproche le verre à mes lèvres. Les pupilles de Ryder descendent sur elles.

Caleb: Deux.

Il tire une nouvelle taffe, le regard morose. J'entrouvre un tout petit peu les lèvres.

Caleb: Trois!

Sans réfléchir, je bus tout le contenu du verre, avalant directement. J'apporte ma tête en arrière, serrant les dents lorsque le liquide ardent et brûlant se répand dans mon corps.

Putain de merde.

Quelques instants restés dans la même position, j'ouvre doucement les yeux et relève ma tête. Mes prunelles retrouvent ensuite celles de Ryder. Il me regarde de haut en bas avant de secouer la tête de façon persifleuse.

Connard.

Caleb: Waouh! C'était intense.

Même si ça m'intrigue un peu de savoir de quel genre de condition il s'agit, je suis quand même heureuse que Caleb ait mit fin à notre échange. Parce que, je ne serai jamais capable de l'arrêter s'il entreprend un truc pathologique.

Il est tellement affriolant, enviable et siii désirable.

Caleb: Un autre ?

Je hoche la tête en déposant mon verre sur la table pour qu'il me serve.

Finalement, c'est pas si mauvais que ça.

Caleb fourmille nos deux verres et je reprend le mien. Ayant une envie soudaine de folâtrer, je remue le contenu avec mon index. Après quelques secondes, mes yeux retrouvent luxurieusement  ceux de Ryder. Une risette aux lèvres, j'apporte mon doigt à mes lèvres. Ses orbes suivent mes mouvements, la mâchoire contractée. J'ouvre délicatement la bouche et dépose mon doigt sur ma langue. Je barricade ensuite mes lèvres sur celui-ci. Concupiscentement, je fis des remuements de vas et viens avant de retirer mon doigt, créant un bruit de succion.

Un sourire vainqueur sur le visage, je dévie mon regard de Ryder et sirote paisiblement mon breuvage.

Dans ta face, idiot!

Ryder: Khein demande à te voir.

Je perds inopinément mon sourire, comprenant le sens de cette phrase.

Non, non, non, non.

Mon Dieu, non.

Caleb: Quoi? Maintenant ? Moi seul? Pourquoi?

Ryder: Oui, maintenant. Il a bel et bien dit "Caleb" et tu es le seul à t'appeler Caleb ici, alors oui toi seul. Je n'en sais rien. Tu le sauras une fois là-bas.

Son plan est de faire partir Caleb pour qu'on se retrouve seuls.

Parce que monsieur n'accepte jamais une défaite ?

Caleb: J'ai envie de dire que je le déteste mais tu le sais déjà.

Ryder: Allez, vas-y. Ne fais pas attendre le patron.

Caleb souffle en vidant d'un coup son verre. Il se lève ensuite, récupérant au passage ses clés de voiture.

Caleb: Je dois y aller, Liv. J'ai un travail important a faire.

Il va donc me laisser seule avec Ryder?

Je regarde le concerné et remarque qu'il a un rictus sur les lèvres. Néanmoins, il ne nous regarde pas, braquant les yeux sur la piste de danse.

Je suis finie.

Moi: Je...tu peux me déposer à la maison et-

Caleb: J'ai vraiment pas le temps, Liv"-il attrape mon visage en se baissant et dépose un baiser sur mon front"-t'en fais pas, Ryder te déposera à la maison. À plus!

C'est ça qui m'inquiète le plus Caleb.

Et il quitte expéditivement la pièce. Me voilà donc abandonnée, assise, seule, à côté du diable en personne. 

La jambe tressautante et la main tremblante de nervosité, je remplis une seconde fois mon verre, le vidant à une vitesse déconcertante.

Le jour où Sebastián va savoir que j'ai repris la consommation d'alcool, il me découpera en morceaux avant de m'enterrer.

Putain.

Je suis sur le point d'inonder encore une fois mon verre quand je remarque, du coin de l'œil, la silhouette de Ryder. Il est entrain de se lever. La main pendue en l'air et le corps paralysé, je continue de regarder discrètement ce qu'il fait. Dans un premier temps, il se craqua la nuque de façon si sexy que j'ai dû me retenir pour ne pas tourner complètement la tête et le contempler. Ensuite, il range son téléphone dans sa poche droite. Et enfin, il commence à marcher en ma direction. Il marche d'une lent-attendez quoi!?

Il se dirige vers moi?

Oh mon Dieu!

Oh mon Dieu!

Oh mon-

Ryder s'arrête devant moi, me surplombant de son imposante carrure. Il se penche doucement pour récupérer le verre toujours présent dans ma main. Il le dépose nonchalamment sur la table, un peu loin de moi. Il prend aussi le verre de Caleb et la bouteille d'alcool pour les déposer à côté de mon verre. Et il s'assoit sur la table. Les jambes écartées, ses avant-bras posés sur celles-ci et les doigts entrelacés, il me caresse du regard. Cependant, mes yeux restent bloqués sur son torse, n'ayant pas le courage de rencontrer son maudit regard magnétique.

Ryder: Salut.

C'est quoi ce bordel!?

Même sa voix, elle a changé. Elle est devenue plus...émoustillante.

Je suis sûre c'est l'alcool qui me fait cet effet.

Où Ryder. Carrément.

Moi: S-salut.

J'ai essayé. J'ai vraiment essayé de rester olympienne et insipide mais impossible quand un homme comme Ryder est à quelques mètres de moi.

Ryder: Un problème ? Ta jambe n'arrête pas de frétiller depuis tout à l'heure.

Je n'avais même pas remarquée ce détail là.

En fait, je suis terriblement nerveuse. J'ai chaud. J'ai la tête qui virevolte.

Rien ne va.

Cependant, je suis toujours sobre.

Donc, c'est pas à cause de l'alcool?

Je te déteste tellement, Ryder.

Je te déteste d'avoir un tel prestige sur moi et sur mon corps.

Je te déteste d'être si irrésistiblement fastueux.

Moi: Aucun problème. J'ai juste un peu trop bu.

Ryder: Mhh. Et c'était quoi ça ?

Je sais bien c'est quoi le "ça" dont il fait allusion. Je le sais parfaitement, puisque c'est à cause du "ça" qu'il avait tout fait pour que Caleb s'en aille.

Moi: Quel "ça"?

Ryder: Déjà , quand je parle, j'exige à ce qu'on me regarde.

Te regarder et perdre le peu de retenue que j'ai ? Mais bien sûr Ryder, bien sûr.

Moi: Je trouve que maintenir le contact visuel pendant une conversation est un manque de respect.

Son corps s'approche du mien, me faisant reculer contre le sofa.

Si je pouvais rentrer dedans, ce serait avec un immense plaisir.

Ryder: Regarde-moi.

Un ordre.

Un putain d'ordre auquel j'exécute sans broncher.

Je regrette aussitôt d'avoir succomber quand mes orbes rencontrent les siennes, qui, sont voilées d'une lueur inconnue.

J'ai envie de l'enfourner.

Son petit sourire sexy revient sur ses belles lèvres charnues, faisant descendre mes yeux sur elles.

Bordel.

Ryder: Je t'écoute ?

Moi: Quoi?

Ryder: C'était de la provocation, n'est ce pas? Et, regarde moi. C'est la dernière fois que je te le rappelle.

Sinon quoi?

J'ai envie de désobéir pour voir de quoi Monsieur Khein est capable.

Juste désobéir dans ma tête, bien sûr. Je tiens à ma vie quand même.

Moi: Tu te trompes.

J'ai l'impression que ses prunelles sont entrain de percer mon âme tellement elles sont brûlantes.

Son sourire s'agrandit, dévoilant sa jolie dentition.

Ryder: Deux faits. Primitivement, je ne me trompe jamais. Jamais.

La manière dont il le déclare me donne des frissons le long de mon échine.

Moi: Et la seconde chose?-"arrivé-je péniblement à articuler."

Ryder: Approche.

Les lèvres entrouvertes de stupeur, je me détache un peu du sofa pour m'approcher.

Ryder: Encore.

Je me penche en avant, rapprochant nos visages.

Ryder: Un peu plus.

Son souffle chaud,  un panache de menthe et de cigarette, s'annihile sur mes babines.
Pour une dernière conciliation, ce fut lui qui s'approche. Je clore les yeux quand son nez touche le mien. Malgré le réchauffement de ce lieu, le corps de Ryder maintient une température plutôt froide.

Je sens son doigt se poser sur mon front et celui-ci dérive jusqu'à l'arrière de ma nuque. J'ouvre précautionneusement les yeux et le surprend entrain de m'observer, avec un regard libidineux.

Ses croissants de chair s'approchent lentement, tandis que j'entrebaîlle les miens. Sa lippe subalterne effleure la mienne, me faisant anhéler.
Il s'éloigne un instant, reluquant mon expression faciale. Il revient dans la foulée les poser sur les miennes, pendant juste une seconde. Une piètre seconde.

Un frottement. Voilà ce que c'était.

Ryder: Ryder Akira Khein ne se méprend jamais. Jamais.

Authentiquement, il s'empare de mes cheveux, tirant ma tête en arrière. Je sens ensuite son souffle contre mon cou.

Je papillonne des yeux en cherchant un truc auquel m'appuyer quand sa langue se pose à plat sur mon cou. Le souffle trémulant, j'incline la tête sur le côté pour lui laisser plus d'accès.

Moi: C'était q-quoi...les deux conditions?

Ryder arrête ce qu'il est entrain de faire après ma question.

Je vous ai dit que ça ne va pas dans ma tête.

Ryder: Tu veux indubitablement le savoir?

Il attrape mon lobe entre ses dents, m'arrachant un geignement silencieux.

Moi: Ou-oui.

Ryder: Sûre?

Dis non, Livia.

Il te donne une chance de t'en aller. Saisie là.

Moi: Oui.

De ce fait, il se redresse, juste pour que nos regards se retrouvent à nouveau.

Ryder: Suis-moi.

Comme si de rien était, il se met debout, récupérant son paquet de cigarettes qui est posé sur la table au passage et marche caniculairement vers une porte qui se trouve en face de la piste de danse.


Je viens d'émarger mon exécution capitale.




















^***^






















Bonsoir les amiiiiis. Ça va? Toujours en vie après ce chapitre?
Ouiiiii je sais, je l'ai coupé au moment de...je ne vais rien direeee :)

Heheeeee, motus et bouche cousue. Vous allez le découvrir dans le prochain chapitre.

Bon, j'espère que le dix-huitième chapitre vous a plu. Je vous souhaite une excellente nuit (puisqu'il est déjà 04h chez moi )/ une excellente journée.





















A bientôt...

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