Chapitre 17.

Bonjour et bonne lecture.













^***^






















BENICIA, Hôtel Sevetorià.



















//LIVIA.//



















17h23.











Moi: On fait quoi ici?

Caleb: Comment ça on fait quoi ici?

Caleb descend de la voiture et j'en fis de même avant de le suivre à l'intérieur de l'hôtel.

Pour l'aubaine, Caleb a opté pour un pantalon à carreaux bleu nuit, une chemise blanche qu'il a fait rentrer dans le pantalon et une veste en cuir de couleur bleue aussi. À la différence de Ryder qui avait un holster autour de la hanche et de la cuisse, celui de Caleb se trouve autour de sa hanche seulement, adhérant parfaitement avec sa taille. Il a ainsi remonté la fermeture de sa veste jusqu'à son torse, cachant son arme. Comme chaussures, il porte des bottines bleues super classe.

Et pour ma part, je me suis attifé d'un croc top marron à motif, avec un blouson à capuche doré. Comme pantalon, je me suis affublé d'un taille haute déchirée au niveau des genoux et de chaussures fermées à talons. Le genre de chaussures qui possèdent une fermeture sur le côté. Je me suis vraiment pas cassé la tête pour choisir une tenue. J'ai juste happer la première chose qui m'avais tapé a l'œil. J'ai acheminer mes cheveux en arrière, les attachant avec un élastique, une petite touche de rouge à lèvres sombre, d'eye-liner, de parfum et le tour est jouer.

Moi: C'est un hôtel, Caleb. Qu'est ce que Ryder viendra chercher dans un hôtel à part baiser?

Caleb: Tu es tellement triviale que ça me fait mal aux oreilles. Tu seras surpris de voir que ce n'est pas simplement "un hôtel".

Moi: Ferme-là. Comment ça?

Il ne rétorque pas, s'obstinant à avancer. On parvient à l'intérieur et Caleb s'applique à jacasser avec la réceptionniste.

Ce n'est pas la même femme que la dernière fois.

Caleb: Buenas noches, Leticia.

Leticia: Oh, Sr.Mavis. Que agradable sorpresa.

Caleb: Es cierto que ha pasado mucho tiempo. Estaba muy ocupado. Ryder no estaría-

Moi: Caleb, comment-

Caleb: Mais toi, tu es irrévérencieuse, hein. Tu ne vois pas que je suis entrain de converser là?

Je lui fais un doigt d'honneur en l'insultant intimement. Cette action eut le droit de faire sourire la fille d'accueil.

Caleb: Disculpe su salvajismo. Está en sus genes-"Leticia rigole en me regardant"-Entonces dije, está Ryder ahí?

Moi: El salvaje te molesta.

Caleb: Je ne savais pas que tu pigeais l'espagnol.

Moi: Surprise.

Leticia: Vous êtes trop mignons ensemble.

Parce que depuis le début la connasse elle parle français?

Caleb et moi on se fixe de haut en bas, de bas en haut avant de tirer une mine dégoûtée.

Caleb: Non. Mais, non.

Leticia se grattouille l'arrière du crâne, embarrassée.

Leticia: Pardon, j-je ne savais pas.

Caleb: T'en fais pas. Et toi non plus je ne savais pas que tu parles français.

Moi: Surprise numéro deux.

Caleb: Ta gueule, Livia.

Leticia: Monsieur Akira Khein est dans l'auditoire extrinsèque.

Caleb: Merci, Leticia. On y va.

Auditoire extrinsèque?

Caleb s'ébauche à marcher vers l'ascenseur. Je le rattrape presque en courant.

Moi: L'auditoire extrinsèque?

Caleb: Tes questions ne finissent jamais ?

Moi: Tu m'entraînes dans une destination inconnue et tu veux que je te suives sans brocher ?

Caleb: C'est pas une destination inconnue, rooh. Tu es déjà venue ici.

Il actionne l'ascenseur qui commence à descendre.

Moi: Oui mais c'est quoi l'auditoire extrinsèque?

Caleb: C'est un auditoire qui se trouve à l'externe. Tu es bizarre toi.

Moi: Mais-

Caleb: Tais-toi un peu.

L'ascenseur s'immobilise et les portes s'ouvrent. On emboîte les pas dans un parking sombre.
J'ai tellement de questions.

Normalement, un auditoire c'est l'ensemble de personnes réunies pour l'audition de quelque chose non?

Alors, que diable signifie l'auditoire chez eux ?

On s'éternise à avancer dans ce lieu sombre. Quelques minutes de marches où je ne faisais que regarder l'endroit, Caleb s'arrête devant une porte métallique grise. Il inspecte l'emplacement de gauche à droite avant de mettre son emprunte. La porte s'ouvre automatiquement.

Caleb: Une dernière chose. Reste calme.

Moi: Attends. Commen-

Préalablement, sans me laisser le temps de finir ma question, il disparaît derrière les rideaux en velours. Je le suis précipitamment, n'ayant pas vraiment le choix. La première chose qui m'accueille est le bourdonnement vigoureux de la musique qui fait un instant tourner ma tête. Les lumières sont sassées, ne laissant pas voir l'agencement.
Mes yeux s'élargissent de surprise en constatant l'habillement des gens.

Moi: C'est quoi...ça?

Caleb: Bienvenue dans l'auditoire extrinsèque.

Les filles sont complètement nues, certaines dansant sur la piste, autour de la barre, sur les tables où sur leurs semblables, tandis que d'autres le font sur les hommes. Y'en à même qui baisent, un plan à trois, une orgie... Un bon nombre de personnes sont entrain de se faire sucer pendant qu'ils fument ou s'embrassent.

Putain de merde.

J'en ai vue des clubs de strip-tease.

Mais ça?

Un lieu de débauche.

Genre, carrément.

Caleb: Viens, Ryder est là-bas.

Je sors de mon alanguissement et imbrique les pas de Caleb en cherchant du regard Ryder. Mais je ne le trouve pas.
On débarque au fond de la salle et je décèle Ryder, installer sur le sofa, une cigarette à la main et une fille à genoux entre ses cuisses entrain de-

Bordel!

Je détourne hâtivement le regard en fermant les yeux, essayant de supprimer l'image de ce que je viens de voir.
Caleb s'approche de lui comme si de rien était et s'assoit à côté de lui. Je reste toujours dos à eux, ne voulant pas voir davantage.

Caleb: Ryder on doit parler.

Ryder: Tu ne vois pas que je suis occupé là?

Occupé à te faire piper? Mais oui, bien sûr.

Caleb: Casses-toi.

Au vu du ton qu'il a employé, je conjecture que Caleb s'adresse à la fille.

Ryder: Reste. 

Caleb: On doit vraiment parler.

Ryder: Je t'écoute?

Caleb: Pas toi et moi seulement. Nous trois.

Ryder: Je vous écoutes?

Caleb: Mais, c'est insensé Akira. Tu veux qu'on parle pendant que tu te fais sucer?

Ryder: Je ne vois pas le problème. Vous pouvez aussi revenir plus tard.

Caleb souffle du nez, vaincu.

Caleb: Livia, viens t'assoir.

Quoi? Pardon?

Moi: N-non j'ai...je peux patienter ici.

Caleb: Non tu viens t'assoir. On doit en finir avec cette histoire et tout de suite.

Moi: Vraiment, vous pouvez en parler-

Ryder: Va-t-en.

Moi: Oui, je vais faire ça-

Caleb: Il ne s'adressait pas à toi. Maintenant viens t'assoir.

Ah.

Je me retourne doucement, tout doucement pour ne pas tomber sur une scène encore gênante. Je garde les yeux fermés pendant un moment avant de les ouvrir. Je chute sur la vision de Ryder, debout entrain de remonter la fermeture éclaire de son pantalon. La fille est déjà entrain de chevaucher sa nouvelle proie sur l'autre sofa, juste en face de nous.

Je pars prendre place à côté de Caleb, en regardant partout, même le plafond, sauf le visage de Ryder.

Ryder: Vous avez cinq minutes-"dit il en sortant une nouvelle cigarette de sa poche qu'il allume".

Caleb: D'abord, je tiens à m'excuser pour tout à l'heure, je voulais vraiment pas en arriver là.

Ryder: Ensuite?

Caleb: Et aussi, on a besoin de ton aide pour convaincre Samuel d'accorder un congé à Livia. Le temps qu'on trouve une solution.

Ryder: Pourquoi ?

Caleb: Pourquoi? Comment ça pourquoi? Tu sais, pour le bail avec Yushiko et-

Ryder: Non, pas ça. Pourquoi j'accepterai de l'aider? La première fois m'a-

Moi: C'est bon là je me suis excusé de nombreuses fois. Que veux-tu de plus? J'en ai assez de t'entendre me lancer des railleries à tout moment! Si tu n'as pas envie de m'aider, c'est d'accord. Je ne te forcerai pas à le faire.

Ses orbes me scrutent du regard alors qu'il recrache sa fumée.

Un instant.

Ses lèvres s'étirent en un petit sourire.

Un second instant.

Son regard descend sur mes lèvres.

Un autre instant.

Ses yeux remontent pour capturer mes iris chevrotantes.

Ryder: Caleb, laisse nous.

Sa demande soudaine fit battre mon cœur alors que sa voix rocailleuse tintinnabule encore et encore dans ma tête.
Nonchalamment, Caleb se lève en époussetant ses vêtements.

Caleb: Je vais aller me chercher à boire. Vous en voulez?

Il a lui même senti cette tension licencieuse qui plane autour de nous.

Sans détacher son regard du mien, Ryder apporta sa cigarette à ses lèvres pour une énième latte en secouant péjorativement la tête.

Caleb: Et toi, Liv?

J'entrouvre les lèvres mais aucun son ne veut sortir. Les globes de Ryder me déstabilisent terriblement.
Finalement, je ne fis que hocher positivement la tête.

Caleb: Très bien. Je reviens dans quelques minutes.

Aucun de nous deux ne prend la peine de lui répondre. A vrai dire, je l'entends juste parler mais ses paroles ont du mal à atteindre mon cerveau.
Une fois que Caleb n'est plus là, Ryder continue à me contempler.

Ryder: Tu veux vraiment que je t'aide?


















^***^
















Les amiiis. En fait, aujourd'hui je ne sais même plus quoi vous dire. Bref, venez me raconter votre journée je vais un peu rigoler. Je m'ennuieeeeeeee.

Le dix-septième chapitre, c'est bon? Je l'espère vraiment.





























À bientôt...

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