Chapitre 13.
Bonne lecture.
^***^
BENICIA, Domicile de Ryder.
//LIVIA.//
23h18.
Avant même que je ne puisse comprendre ce qui se passe, je me retrouve accroupie au sol, dans les bras de Ryder et lui derrière moi, formant une sorte de bouclier contre mon corps. On entend les tirs provenir de partout, mais je suis dans l'incapacité de voir ce qui se passe.
Ryder: Suis-moi!
Il se leve et attrape ma main. De mon autre main, je soulève ma robe et le suit tant bien que mal. Je suis tellement tétanisée et apeurée que je n'arrive même pas à distinguer les choses qui sont autour de moi. Dans ma tête, je me dis que je vais me prendre une balle a n'importe quel moment.
Mon Dieu, j'aurai dû rester auprès de mon fils.
Et si je meurs, Sebastìan me tuera pour ne pas l'avoir écouté.
Les gens sont affolés, ils crient dans tous les sens, voulant sortir et sauver leurs vies. Ryder, Caleb et quelques personnes tirent, essayant de ne pas se faire tirer en retour. Entre les corps étalés au sol, morts, ceux qui sont blessés et ceux qui sont paniqués, la salle est en désordre totale.
Après plusieurs minutes, on arrive enfin dehors. Ryder continue à me tirer jusqu'à sa voiture et m'ouvre la portière. Sans plus réfléchir, je rentre et il fait rapidement le tour pour entrer et pouvoir conduire. Il enlève brusquement son masque démarrant ensuite comme un fou. Il prend son téléphone, appelant quelqu'un. Il le met sur haut parleur.
Ryder: Caleb? Tu es où !?
Caleb: Dieu soit loué tu vas bien! Je suis sorti par la porte de derrière je rentre dans ma voiture. Livia est avec toi?
Mon coeur se réchauffe en entendant que malgré tout, il s'inquiète pour moi.
Ryder: Je suis aussi dans ma voiture, on se retrouve à la villa. Oui elle est avec moi. Mais qu'est ce qui se passe!?
Caleb: On se fait attaquer par le clean de Yushiko.
Ryder est sur le point de répondre quand un tir attire son attention ainsi que la mienne. J'écarquille les yeux en voyant que trois voitures nous suivent.
Ryder: Ils sont entrain de nous suivre. Il sait qu'une attaque à domicile est une violation de premier degré des règles?
Il accélère en tourniquant pour les semer et éviter les balles.
Caleb: Bordel! Ils sont derrière moi aussi. Figure toi que ton cher père a rompu les accords en ne l'invitant pas au bal.
Ryder: L'enfoiré!-"il tape sur le volant en serrant la mâchoire"-et pourquoi toi tu ne l'avais pas fait!? Je t'avais bien dit de tous les invités, Caleb! Surtout Yushiko.
Caleb: J'étais sur le point de le faire quand il m'avait dit d'appeler le maire et qu'il s'en chargeait. Je n'avais pas pensé un seul instant qu'il était assez fou pour nous mettre le Clean le plus dangereux sur le dos.
Euh?
Genre ils parlent du père biologique de Ryder?
Je suis perdue.
Je ne comprends plus rien.
Au final, c'est son père ou pas?
Ryder: Mais, qu'est ce que tu ne comprends pas dans le fait qu'il se fout de nous, putain!? Voilà maintenant notre meilleur allié nous déclare la guerre.
Caleb: Peut être qu'on peut négoci-
Ryder: Non, Caleb on ne peut pas négocier-"il dépose son téléphone avant de prendre son arme. Il ouvre la vitre de la voiture et tire sans plus attendre derrière"-tu connais aussi bien les règles que moi.
J'ai tellement de questions mais je sais que je n'obtiendrai aucune réponse.
Je suis déphasée.
Caleb: Je suis désolé. J'aurais-
Ryder: Redis plus jamais ces propos là devant moi. Les regrets ne servent à rien, ce qui est fait est fait. Tu es où maintenant?
Caleb: Je sais-"dit il doucement, la voix remplie de culpabilité"-vers le carrefour qui mène à Akira Woods.
Ryder: Ils sont combien ?
Caleb: Je crois qu'ils sont sept, car il y'a trois voitures qui me suivent et la première contient trois hommes tandis que les autres c'est deux.
Les mots de Caleb font hocher Ryder d'une drôle de manière.
Ryder: Très bien. Moi aussi ils sont sept. Tu sais ce qu'il nous reste à faire.
Caleb: Faire tout pour les attirer sur le parking de Akira Woods et les encercler après ?
D'ailleurs, pourquoi je le suis?
Tu ne le connais pas Livia.
Imagine après il va te tuer?
Pourtant, pour une raison qui m'échappe, j'ai confiance en lui et je me sens en sécurité avec lui.
Alors que c'est lui même le danger. Waouh, Livia.
Je dois songer a voir un psychologue.
Ryder: Exactement. On a pas beaucoup de temps, Caleb. Si Yushiko veut la guerre, qu'il en soit ainsi.
Je crois que le Ryder calme et serein n'est plus là. Celui qui se tient en face de moi est maléfique, nocif et dangereux. Ses étranges yeux brillent d'une lueur de destruction et d'hostilité.
Ryder: Retourne à l'arrière et baisse toi. Ne te leve en aucun cas.
Je secoue la tête, incapable de parler car je suis toujours bouleverser par la situation actuelle. Je détache ma ceinture et soulève ma robe. Je me lève en position à genoux sur mon siège et tente de passer de l'autre côté. Chose impossible vue que ma robe est moulante et je dois la remonter encore plus haut pour pouvoir passer mes pieds. Mais, si je la soulève plus haut, je me retrouverai en culotte devant lui. Voyant que je n'y arrive pas, Ryder me lance un coup d'œil furtif en continuant à rouler.
Ryder: Accroche toi à mon bras.
Sans plus de cérémonie, il passe son bras autour de ma taille et me rapproche de lui. Je me retrouve au centre et m'appuie sur son bras avant de glisser vers l'arrière. Une fois assise, je tire mes jambes qui sont toujours au milieu et me pose correctement. J'enlève mes chaussures, mon masque avant de me baisser comme demander.
Après que je sois en "sécurité ", Ryder ralenti de sorte à ce que les autres puissent l'atteindre. Bien vite, deux voitures viennent entourées celle de Ryder tandis que l'autre reste derrière. Il baisse un instant la vitre du côté passager, dialoguant avec le conducteur.
L'homme: Nous sommes désolés, monsieur Khein mais c'est les ordres du maître.
Ryder: Je ne veux rien savoir. Soit vous dites à votre crapule de maître que j'aimerai discuter avec lui tranquillement , pour pouvoir trouver une entente soit je vous déclare la guerre en retour.
Je ne peux pas voir le visage de l'homme puisque je suis en bas et qu'il fait sombre aussi mais j'imagine qu'il s'est figé en entendant les mots de Ryder. Il commence à se perdre en excuse.
Pendant qu'ils sont entrain de parler, Ryder ouvre le coffre de la voiture et prend quelques choses.
Des couteaux. Cinq pour être précise.
Ceux-ci ont une base longue, possèdent aussi une pointe effilée et un double tranchant. Le haut est en forme de cercle et le bas en forme triangulaire et très pointu. Ils sont de couleurs noires.
Il les déposes sourdement sur le siège à côté de lui, écoutant l'homme parler encore et encore. Une fois qu'il ait fini ce qu'il a à faire, il prend son arme.
Ryder: Je suppose que aucune discussion n'est possible?
L'homme: Monsieur, c'est pas ça. Comprenez mo-
Ryder: Très bien.
Sur cette dernière parole, il lâche un instant le volant. Il prend dans sa main gauche son arme et dans la droite un couteau parmi les cinq. Il tire sur la voiture à gauche et lance le couteau sur celle de droite de sorte à ce que les pneus soient crever. Il reprend ensuite le contrôle de la voiture et accélère. Il ne reste qu'une seule voiture.
Dans la pénombre de la nuit, je le regarde conduire, les sourcils froncés et la mâchoire contractée. Il a l'air calme à l'extérieur mais je vois bien qu'il se retient de ne pas péter un câble.
Il prend une nouvelle fois possession de son téléphone et darde un appel.
Ryder: Tu refuses de collaborer, n'est ce pas ? Dakara, watashitachi ga tukusan sensō o suru koto o kitai shite kudasai!
Il vient de parler en japonais là?
Siiiii sexy.
Il se tut pendant un moment, écoutant l'homme au téléphone parler. Pendant ce temps, il regarde dans le rétroviseur pour voir si la voiture nous suit toujours.
Ryder: Tes putains d'hommes? Quels hommes!?Tu croyais vraiment qu'ils allaient réussir à m'arrêter? Anata wa totemo orokadesu!
Il dandina, un rire jaune.
Ryder: Estime toi heureux que je ne les ai pas tué. Et, c'est à toi de venir pas le contraire
Ryder lâcha encore une fois le volant pour passer une main dans ses cheveux qui sont toujours lisses à cause du gel.
Ryder: A Akira Woods. Jikan inai ni kite kudasai. Sōdenai baai wa kōshō o uketsukemasen. Et dit à tes hommes de s'en aller, sinon je te promets de te livrer leurs cadavres sur un plateau.
Et il raccroche, jetant son téléphone sur le siège à côté de lui. Celui ci cogna brutalement les couteaux qui y sont posés, créant un bruit strident de casser.
Ryder ne s'en soucis même pas et continue à rouler.
Ryder: Tu peux te relever. Ils ne sont plus derrière nous.
Sans aucun bruit, je me relève et m'assois correctement sur le siège.
Le regard sur le paysage noir, je suis perdue dans mes pensées.
Je tourne mon visage sur le tableau de bord pour regarder l'heure.
23h52.
Il est presque minuit et je ne suis toujours pas à la mai-
Oh, mon Dieu!
Sebastìan!
Je saisie dans l'immédiat mon téléphone qui est dans ma pochette et l'appelle.
Moi: Sebastián, je suis-
Sebastìan: Ta putain de gueule je ne veux rien savoir! J'ai essayé de t'appeler pendant je ne sais combien de fois! Je t'ai envoyé pleins de messages et tu n'es pas foutue de répondre! Sais-tu à quel point je me suis inquiété pour toi!? Et le pire, je ne pouvais même pas venir te chercher car je ne sais pas où tu es!
Moi: Tu as raison d'être en colère contre moi, je suis vraiment des-
Sebastìan: Désolée!?-je l'entends rigoler en frappant quelque chose-C'est tout ce que tu trouves à me dire, pas vrai? Putain, Livia as-tu au moins conscience de ce que tu fais!?
Moi: Je t'expliquerai tout après, je te le promets.
Sebastìan: Encore et toujours la même réplique. Je ne sais pas ce qui t'arrive ces temps-ci mais, tu ferais mieux de revenir à la raison. Jessy a essayé de te joindre aussi, Noah a de la fièvre-
Moi: De la fièvre!? Noah est malade? Comment va-t-il? J'arrive dans pas longtemps!
Sebastìan: Pas besoin. Elle m'a contacté et je suis avec lui. Il va bien. Continue ce que tu as à faire.
Moi: Je te jure que je ne savais pas qu'il était malade. Je m'en veux tellement.
Sebastìan: Encore heureux que tu ressentes un minimum de culpabilité en toi. Ne l'oublie jamais Livia, ton fils passe avant tout. À plus.
Il coupe l'appel sans me laisser le temps de répondre. Je prends à peu près dix secondes avant de décoller le téléphone à mon oreille.
Il a raison.
Ryder: Un problème?
Je sors de mes pensées et le regarde dans le rétroviseur.
Moi: Non. Ça va.
Ryder: Je ne pense pas. Je t'ai entendue dire que Noah est malade.
Il le connaît ?
Moi: Oui. Mais, maintenant il va mieux. Mon ami prend soin de lui.
Il hoche la tête.
Je suppose que Caleb lui a dit qui c'est.
Ryder: C'est qui Noah?
Moi: Caleb ne t'a pas dit?
Ryder secoue négativement la tête.
Moi: Noah...c'est mon fils.
Aucune émotion ne passe sur son visage.
Il n'est pas surpris.
Pas en colère.
Pas choqué.
Rien.
Son visage est d'une neutralité sans faille.
Ryder: Je m'en doutais.
Moi: Sérieusement?
Ryder: Oui. Je te dépose chez toi.
Moi: Mais, tu dois f-
Ryder: Je te dépose et après j'irai.
Moi: Merci beaucoup.
Il ne me répond pas et fait demie tour.
^***^
Bonsoir les amiiiis. L'attente avait été nécessaire hein? Heheeee, je sais je sais. J'espère que le quatorzième chapitre vous a plu.
Et aussi, détrompez vouuuus. Tout se passe exactement comme prévu, rien ne va vite.
À bientôt...
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