Chapitre 12.



Bonne lecture.













^***^












BENICIA, Domicile de Ryder.

















//LIVIA.//

















22h43.
















Oh mon Dieu.

Je suis dans les bras de Ryder.

Je danse avec Ryder.

Seigneur.

Je n'arrive pas à y croire.

Mon cœur n'a pas cessé de cogner contre ma cage thoracique, disons même qu'il a augmenter de volume. Mon état actuel se résume à l'angoisse et à l'excitation.

Oh, putain.

Je suis figée dans ses bras, soutenant difficilement son regard. J'ai l'impression que je vais fondre.

Calme toi, Liv.

C'est juste un homme.

Tu sais, un humain comme les autres. Un humain comme toi.

Calme toi et fais comme si de rien n'était.

Essayant d'écouter ma voix intérieure, je secoue discrètement la tête pour me redonner contenance et brise notre échange bizarre de regard. Comme avec Caleb un peu plutôt, je raffermie ma prise sur ses épaules et suis ses pas.

Moi: Bonsoir-"articulé-je avec une voix tremblante malgré moi, répondant à sa précédente salutation.

Ryder: Ravi de te revoir-il se tut un moment, réfléchissant-Luna, c'est ça?

Comment?

J'encre une fois de plus mon regard dans le sien, cherchant une once d'amusement sur son visage. Mais, tout ce que je vois, c'est une teinte de curiosité dans ses orbes.

Moi: Pardon?

Ryder: Luna?

Il à le culot de reposer la question.

Moi: Mon prénom c'est Livia et non Luna.

Ryder: Je trouve que Luna te va mieux.

Agacée, je lève les yeux au ciel en fronçant les sourcils.

Moi: Et pourquoi ?

Ryder: Parce que tu es aussi belle que la lune.

Il ne m'a fallut que quelques secondes, que quelques maigres et stupides secondes pour que mes joues prennent une teinte rosée et que mes lèvres se retrouvent entrouvertes, incapable d'exprimer un seul mot. Je n'arrive pas à comprendre ce qui m'a mise dans cet état. Si c'est le compliment inattendu ou la tiédeur et le charisme avec lesquels il l'a dit. Je n'arrive vraiment pas à comprendre.

Moi: M-merci.

Ryder: Pour?

Moi: Pour ce que tu viens de me dire.

Ryder: Détrompes toi, c'est pas un compliment. Je dis juste ce que je vois.

Avant que je ne puisse répondre, il relit nos mains qui sont maintenant suspendus en l'air. Yeux dans les yeux, il passe devant moi, effleurant mon bras de ses doigts et laissant des marques invisibles sur son passage. Ryder n'est plus en face de moi. Subitement, je sens un souffle chaud sur ma nuque qui me fit fermer fortement les yeux. Il continue a effleurer ma peau avec ses doigts qui sont posés sur mon épaule. Il dégage dans un premier temps mes cheveux et son souffle chaud heurte mon oreille.

Ryder: Ton prénom ne me plaît pas.

J'ouvre un instant les yeux, pour bien assimiler ses mots.

Moi: Pourtant, tu es obligé de l'aimer car, c'est mon prénom à moi.

Involontairement-ou pas, je n'en sais plus, je n'arrive plus à réfléchir correctement-je me mords la lèvre inférieure quand ses lippes éraflent mon lobe.

Ryder: Tu as raison. Cependant, je ne suis pas obligé de t'appeler ainsi.

Moi: Ah, ouais? Et comment comptes-tu m'appeler ?

Ryder: Je ne sais pas, un surnom qui t'irait bien-"sa pommette froide toucha à peine la mienne chaude me faisant haleter"-ton patron nous regarde.

J'ouvre les yeux et tombe directement sur le regard noir de Samuel sur nous. Il a la mâchoire contractée, le poing serrée contre son verre et sa respiration s'élevant de colère.

Ryder: Il a l'air de t'apprécier.

Je peux sentir l'amusement dans sa voix. Je grimace en entendant ces mots.

Moi: Jamais. C'est juste mon patron.

Ryder: Ton patron oui. Cependant, il est captivé par toi.

Moi: Je ne pense pas, non. En plus tu n'as aucune preuve.

Ryder: Tu veux vraiment une preuve?

Son sourire s'agrandit contre mon oreille, succombant mon organe vital à une tentation pécheresse.
Je ne sais pas par quel miracle j'arrive à hocher la tête, en signe d'approbation.

Ryder: Les mouvements m'importent peu. Parle-moi.

Moi: O-oui.

Et il ne lui en faut pas plus pour qu'il me maintienne fermement contre lui, mon dos rencontre son torse ferme et son bras gauche sur ma hanche m'empêche de bouger convenablement. Son autre bras entre dans mon champ de vision avant de retracer mes clavicules, mon collier et empoigne fortuitement mon cou. Je couine due à la surprise et rejette ma tête en arrière. Celle-ci retombe sur son épaule.

Ryder: Ouvres les yeux. Ouvres les yeux et regarde le péter un plomb face à ce que je te procure.

Laborieusement, j'ouvre les yeux à moitié et les poses sur Samuel.

Ryder: Pourquoi tu trembles?-"chuchote t'il contre ma peau"-pourtant, je ne fais rien qu'effleurer ta peau.

Moi: C-Chaleur.

Ryder: Tu as chaud?

Je secoue la tête positivement.

Ryder: Et qu'est ce qui te donne si chaud au point d'être tremblante?

Un "toi" voulait sortir de ma bouche mais je me retiens aussitôt, ne voulant pas qu'il le sache.

Moi: Le m-masque. J'ai chaud à cause de mon masque.

Ryder: Le masque-"il remue sa tête et la nicha ensuite dans mon cou"-moi aussi je porte un masque, mais j'ai pas chaud et je ne tremble pas.

Moi: Toi c'est toi et moi c'est moi, Ryder. C'est pas la même chose.

Il arrête ses mouvements pendant quelques instants. Seule sa respiration frénétique se fait entendre.

Ryder: Concentre toi sur ta cible. Ne la quitte pas des yeux.

Je fais ainsi ce qu'il dit et continua à scruter Samuel.

Je sais que Samuel est plus ou moins attiré par ma personne. Je le sais depuis longtemps maintenant. Mais, cette attirance est tellement toxique que je préfère faire comme si de rien était.

D'ailleurs, personne ne l'a remarqué jusqu'à aujourd'hui. Je ne sais pas comment il a fait mais il est très observateur. Pourtant, je ne veux pas lui donner raison,-j'aime ce jeu dangereux auquel nous jouons...l'interdît.

Ryder est un danger que je dois éviter. Pourtant, il est comme un aimant.

Il affriole.

Il captive.

Et il fascine.

Moi: Je ne vois toujours rien.

Ryder: Erroné. Tu refuses juste de concevoir le fait que ton patron soit dingue de toi.

Pas faux.

Moi: Il n'est pas dingue de toi.

Ryder: Effectivement. Il t'aime.

Moi: Sans vouloir te vexer, Ryder, je ne crois pas que tu t'y connais en amour. Ou, je me trompe?

Il ricana, un rire franc mais sans émotion.

Ryder: Tu as raison. Je n'ai aucune conception de ce mot.

Moi: Mais, dis-moi selon ce que tu as constaté pendant toutes ces années, c'est quoi l'amour?

On fait un pas de danse en avant et deux sur le côté avant de revenir sur place, bougeant doucement.

Ryder: Malheureusement, je ne peux pas me prononcer sur ce sujet là car je n'ai aucune connaissance dans ce domaine.

Moi: Pourtant tu aimes bien ton frère, Caleb.

Ryder: Il compte pour moi. Le fait qu'il soit heureux compte beaucoup pour moi. Tant qu'il est heureux, je le suis.

La tête sur son épaule et les mains posées sur son bras, je souris catiminiment , ravie de savoir que Caleb compte pour lui autant qu'il compte pour Caleb. Mais c'est pas la réponse que je voulais.

Moi: Ça ne répond toujours pas à ma question.

Ryder: Ce mot n'existe pas et n'existera jamais dans mon monde.

Je m'en doutais bien que Ryder est un homme comme ça. Ça se voit tellement.

Mais, et ses parents?

Moi: Dans ce cas, comment tu as su que Samuel m'aimait?

Ryder: Je te l'ai déjà dit. Ça se voit.

Moi: Et si tu avais raison ?

Ryder: Il n'y a pas de si. J'ai toujours raison.

Une question me brûle les lèvres mais je ne crois pas que ça soit le bon moment pour le faire.

Ryder: Regarde, il quitte la salle.

Et effectivement je vois Samuel se diriger à grand pas vers la sortie.

Maudit soit il.

Quand il n'est plus dans notre angle de vue, Ryder desserre sa prise sur mes hanches et sorti sa tête de mon cou. Il revient se positionner à sa place précédente, devant moi et on reprend notre danse.

Ryder: Je crois que j'ai trouvé un sobriquet qui converge parfaitement.

Son souffle mentholé heurte mon visage quand il parla contre celui-ci. Mes mains descendent sur son torse. Je reconnecte nos regards ensemble et l'invite à continuer.

Ryder: Je ne peux pas me permettre de t'appeler Luna car, ça serait perçu comme un manque de respect en ton égard.

Moi: Un manque de respect?

Ryder: Oui. Ça reste quand même un prénom.

Moi: C'est vrai.

Ryder: Mais, Hāni, non.

Moi: Hāni? C'est en japonais. Ça veut dire-

...:Attention!




















^***^












Bonjour les amiiiis. Comment allez-vous? Et la fraîcheur ? ( c'est vraiment pas facile de se lever tôt le matin pour aller a l'école...force a nous les amis ).

J'espère aussi que le douzième chapitre vous a plu.


























À bientôt...

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top