Bonne lecture.

CALIFORNIE, Benicia.

//LIVIA.//

19h58.

Moi: Mais, arrête de claxonner comme un fou, j'arrive là!-"crié-je à l'égard de Caleb en sortant de l'immeuble."

Je rentre dans la voiture, claquant la portière de toute mes forces, lui faisant part de ma colère.

Moi: Qu'est ce qui ne tourne pas rond chez toi?

Caleb: Tu es...absolument sublime.

Mon regard s'adoucît instantanément, ne m'attendant pas à ce retournement de situation. Je mets donc ma colère de côté et lui sourit en signe de remerciement.

J'entreprends ensuite de le regarder.

Il porte un costume noir ainsi qu'un noeud de papillon noir. Trois boutons de sa chemise qui est à l'intérieur sont ouverts, laissant apercevoir le début de son torse musclé et d'un semblant de tatouage. Une petite chaîne est présente autour de son cou, une chaîne en or à peine visible. Ses cheveux de couleur noire, tirés en arrière sont lisses, juste quelques mèches rebelles s'y trouvent devant son visage mais, ayant des cheveux courts, ses yeux firent épargnés.
Son pantalon en soi moule ses cuisses musclées et ses mocassins noirs sont parfaitement cirés, bien brillants harmonisant avec ses cheveux corbeaux.
Il n'a pas porté de masque pour l'instant, laissant son visage lumineux et ses lèvres pleines à découvert.

Il est très beau. Mais vraiment très beau.

Moi: Mais quel italien joli! Heureusement que tu es un abruti sinon,j'allais tomber sous ton charme.

Caleb: Livia, ta gueule. Et évite de me faire ce genre de compliment. Ma femme inexistante n'aime pas ça.

Moi: Les gens normaux disent "merci". Mais bon, tu es loin d'être normal.

Caleb: Tu viens de m'insulter d'abruti et tu t'attends à ce que je te remercies? Mais, ça va pas?

Moi: Ouais, ouais. Démarre.

Il souffle en plissant les yeux et démarre finalement.

En ce qui concerne mon habillement pour le bal, il est assez simple.

D'abord, les bouts de mes cheveux sont teintés en rouge, un rouge bordeaux très joli tandis que le reste est toujours de couleur noire. Ils ont été ondulés, dégageant mon front au passage. 
Ensuite, mon maquillage est élémentaire. Comme le côté droit sera caché par le masque, j'ai complété sur le côté gauche avec une fleur, qui part de mon front à ma mâchoire. Après ça, le coin de mes lèvres furent aussi décorés de roses, une rose noire à gauche et une rouge à droite qui descendent sur mes clavicules.
Selon les dires de Jessy, je  ressemble à une poupée en porcelaine comme ça.
Mes yeux sont maquillés de noir et mes lèvres de rouge sombre, comme ma robe. D'ailleurs, celle-ci me va très bien, surtout avec les talons.

Pour une fois que je me trouve jolie. Je remercie vraiment Caleb.

Moi: La maison de ton ami est loin d'ici?

Caleb: Normalement une demie heure. Mais, tu ne remarqueras même pas la durée du trajet-"son sourire machiavélique fit battre mon coeur".

Moi: Pourquoi?-"demandé-je, sur le point de frôler la crise".

Caleb: Accroches toi bien, bébé !

Et il appuya sur l'accélérateur, faisant gronder le moteur et esquivant les voitures, créant des zigzagues sur la route et dans ma poitrine.

Seigneur Dieu.

Moi: Tu es maudit, Caleb!

Caleb: Je sais.

BENICIA, Domicile de Ryder.

20h11.

Le portail automatique s'ouvre et Caleb entra après avoir saluer les deux gardes qui sont devant celui ci. Une fois à l'intérieur de l'immense maison, Caleb se gare.

Caleb: Mets ton masque-"me dit il en mettant le sien".

Je fis donc ce qu'il me dit et pris mon masque qui est déposé sur mes cuisses. Je le dirige vers mon visage et l'attacha derrière ma tête. Une fois bien en place, j'arrange le devant, de sorte à ce qu'il ne me cache pas la vue.

Moi: C'est bon-"informé-je Caleb en dérivant mon regard sur son visage."

Il porte un masque noir à motifs qui cache ses yeux et son nez. Ses belles lèvres sont épargnées. Ça lui va bien.

Il hoche la tête et descendit de la voiture. Il vient ensuite m'ouvrir la porte, tel le gentleman qu'il est-non, je déconne. Je prends donc sa main et descends à mon tour.

Je fais face à une grande maison en hauteur.

J'en suis bouche bée.

La maison est tellement belle, avec des finitions luxueuses. Elle possède un grand jardin de fleurs et de plantes superbes, d'une piscine en forme d'étoile au milieu, décorés par différentes lumières, une cour arrière, un balcon en verre, un mini parc juste un peu plus loin et un terrain de badminton. Cette maison est magnifique. En fait, il faut la voir pour y croire.

Caleb: Mais vas-y , Livia. Ta queue m'empêche d'avancer.

Je sors de ma torpeur en fermant ma bouche qui est un peu ouverte à cause de ma stupéfaction. Je scrute Caleb qui est derrière moi, haussant les sourcils et il m'en faut plus de cinq secondes pour assimiler ses mots.

Moi: Oh, excuse-moi je te laisse passer dev-attends, pardon!? Comment ça ma queue ?

Caleb: Le derrière de ta robe, ça pendouille...comme une queue quoi.

Moi: Pourtant, quand je l'avais choisie, tu avais l'air de l'apprécier.

Caleb: Juste pour ne pas te faire de la peine.

Moi: J'ai envie de t'insulter, mais ce soir, je vais me retenir.

Caleb: Je sais.

On continue à avancer sur le tapis rouge qui mène vers l'intérieur. Quelques personnes sont présentes dans la cour, discutant, buvant et rigolant comme des tarés. On arrive devant la porte d'entrée et là aussi, deux gardes se tiennent sur les deux côtés. En voyant Caleb, ils s'inclinent et l'un ouvre la porte. Caleb les remercie par un hochement de tête et me fit signe de rentrer. Je rentre donc et Caleb en fit de même.

La première chose que je remarque, c'est la façon dont l'endroit brille de mille feu. Le style de la salle est épurée, alliant l'esthétisme à la haute performance énergétique. Le crépit est blanc, les murs sont décorés de noirs et blancs et de lumières blanches , les marches qui mènent aux chambres-je suppose-sont en verres.

Les gens sont habillés coquettement, avec des costumes et des robes hors prix. Comme l'indique le thème de la soirée, chacun porte un masque, cachant l'entièreté de son visage au passage ou la moitié du visage. Certains sont entrain de boire tandis que d'autres discutent tranquillement.

Cet endroit pu la luxure a plein nez.

Je me demande ce que je fous là.

Moi: Tu m'avais pas prévenu que c'est une soirée pour les riches.

Caleb: Ça aurait changé quoi ?

Moi: Le fait de m'habiller convenablement, pauvre imbécile!

Caleb: Parce que là tu ne l'es pas?

Moi: Bien sûr que non.

Il remue la tête, fatigué et avança.

Caleb: Regarde là-bas, y'a ton patron et tes collègues-"il me pointa un endroit avec son menton."

Je cherche l'endroit et voit Samuel, Diego, Zayn et Lucy entrain de discuter avec des verres de vin dans la main de chacun. Je ne peux pas voir leurs visages vu que ceux-ci sont cachés par les masques mais je peux toutefois les reconnaître. Samuel porte un costume de couleur bleue nuit qui, je dois avouer, lui va bien. Diego, un costume noir, Zayn, un rouge sombre, et Lucy, une robe longue blanche qui épouse ses magnifiques formes. Elle a teintée ses cheveux en blond. Elle est jolie comme ça.

Moi: Oui. Ils sont beaux.

Caleb: Tu veux les rejoindre?

Je reporte mon attention sur lui et le lorgna à travers mon masque.

Moi: Pourquoi ? Je te signale que Samuel ne m'a pas invitée.

Caleb: C'est pas sa soirée.

Moi: Oui, mais c'est mon patron. Et je ne veux pas qu'on se dispute inutilement s'il me voit ici.

Caleb: Donc, tu ne veux pas qu'il te voit tout au long de la soirée ?

Moi: Exactement.

Caleb: Pas de chance. Il se dirige droit vers nous.

Je tourne rapidement la tête pour voir s'il disait vrai et effectivement Samuel est à quelques pas de nous.

Putain.

Moi: Je fais quoi, je fais-

...: Oh, monsieur Mavis.

Et merde.

J'ai toujours le dos tourné, faisant face à Caleb. Celui-ci me regarda un instant et leva les yeux vers Samuel qui est derrière moi.

Caleb: Bonsoir Samuel. La soirée est à votre goût ?

Samuel: Bien sûr, Caleb. Elle est parfaite. Cela dit, il est où, Ryder?

Caleb: Content que ça vous plaise. Il est un peu occupé mais il ne va pas tarder à arriver.

Samuel: Le travail avant tout. Je vois.

Il rigola un peu et Caleb lui sourit. Je me suis toujours pas retourné, gardant mes yeux sur le visage de Caleb.

Caleb: J'ai vu tous vos employés proches sauf Livia. Elle ne voulait pas venir?

Oh non.

Samuel: Effectivement. Il paraît qu'elle est souffrante.

Le maudit. Il le dit avec une telle nonchalance que si je n'étais pas présente devant lui, Caleb l'aurait cru sur parole.

Caleb: Ah? Vous en êtes sûr ?

Samuel: Absolument. Elle me l'avait elle même dit.

Caleb: Je vois-"son attention se porte sur moi et il me tient par le bras afin de me retourner, pour que je soit face à face avec Samuel"-on dirait qu'elle n'est plus malade. Quel miracle.

Samuel se crispe en faisant les gros yeux tandis que moi je regarde partout sauf ses yeux. J'ai vraiment pas la tête pour une énième dispute.

Samuel: B-bah, je...ah, Livia ça va mieux ?

Ça se voit qu'il se retient de me crier dessus. Il se retient tellement que sa mâchoire est contractée et ses poings serrés.

Moi: Oui. Je vais bien, merci.

Il m'examina, encore et encore, fronçant les sourcils d'énervement.

Caleb: Comme elle n'était pas au courant de la soirée, je m'en suis chargé.

Samuel le regarda et lui offrit un sourire forcé.

Samuel: Vous avez bien fait.

Caleb: Oui, je sais-"il posa ensuite une main sur mon dos en me regardant"-reste là je vais aller voir ce que Ryder fait. Je reviens dans quelques instants.

Je secoue la tête et il se dirigea vers les escaliers en saluant les personnes qu'il rencontre sur son chemin.

Samuel: Putain qu'est ce que tu fous là!?

Moi: Ça se voit pas? Je suis venue faire la fête.

Samuel: Je ne t'ai pas donné l'autorisation de venir.

Moi: En dehors de Avalon Night, tu n'es pas mon patron et, cette soirée n'est pas la tienne. Elle a été organisée par Ryder.

Son regard sombre me scruta profondément, faisant de tout son possible pour ne pas m'en mettre une.

Samuel: Viens avec moi-"il s'apprête déjà à se retourner pour sortir de la maison".

Moi: Non.

Suite à ma réponse, il s'arrête brusquement, tournant sa tête en ma direction.

Samuel: Pardon!? Ne me tape pas sur le système et viens avec moi!

Moi: Écoute, je ne suis pas venue pour toi, alors je n'irai nulle part avec toi. Maintenant, s'il te plaît fais comme si je ne suis pas là et occupe-toi de tes affaires.

J'ai les bras croisés sur ma poitrine, supportant son regard noir à travers mon masque. J'en ai marre qu'il contrôle ma vie, surtout en dehors de mon travail.

Samuel: Dis-moi une chose-"il eut un sourire carnassier en venant se mettre devant moi"-il se passe quoi entre Caleb et toi?

Moi: Il te l'a déjà dit non? On est des amis de longue date.

Samuel: Oh, s'il te plaît!-"il rigola en rejetant la tête un peu en arrière"-ne me prends pas pour un con. Je sais bien qu'il mentait.

Moi: Bah, si t'es coincé dans ta tête aussi, c'est ton problème. Il ne se passe rien entre lui et moi. Libre à toi de me croire ou non.

Samuel: Je mènerai ma petite enquête, mademoiselle Halle.

Moi: Tu n'as rien d'autre à faire de ta vie ?

Samuel: Je m'ennuie trop ces temps ci. Heureusement que tu es là pour donner un goût à ma vie.

Moi: Va te faire foutre.

Il ricana de plus bel et s'avança encore plus près. Mon regard n'est que haine et colère. Il m'énerve tellement. Il s'apprête tout juste à parler mais il perdit son sourire et se recula de moi.

Son regard reste bloqué sur quelque chose derrière moi. Je suis donc celui-ci et fis face à trois hommes entrain de descendre les marches.

Mon regard reste endiguer sur une seule et unique personne parmi les trois. Lorsque son regard rencontre le mien, j'ai crue que mon coeur va lâcher tellement il bat vite.

Putain de merde. Cet homme causera ma mort.

^***^

Coucou les amiiiiis.
Le moment tant attendu est enfin là, LE BAL MASQUÉ AHHHHHHHHH <3

Bon, bon, je m'emballe un peu trop là. Le dixième chapitre, le voilà. J'espère qu'il vous a plu.

À bientôt...